The Last Stop

* Peu de temps après être arrêté sur l'île déserte du territoire roumain à la recherche du journal du Capitaine, Eiki avait été livré seul à lui-même une fois de plus. Trop émotif pour rester inactif, il avait entreprit de chercher un peu trop obsessivement le trésor renfermant le journal, et dans sa grande fatigue, avait finit par trébucher dans la sable. Faute de fatigue, de manque de sommeil, de manque d'alimentation, de maux de tête et d'émotions crève-coeur, s'étaler de tout son long l'avait rendu malade et il avait vomit plusieurs fois. C'était à la fois humiliant et libérateur. Avec Akihito et Jinei non loin, ceux-ci l'avait un peu ''éliminé'' de force pour qu'il aille se reposer, et c'était en effet la meilleure chose à faire, plutôt que de s'achever dans une activité physique alors qu'il n'était plus capable d'en prendre. Ses alliés du Mistral comptaient bien garder le secret... A son retour à l'hôtel, Eiki n'avait plus accès à ses choses, confisquées une fois de plus par Oseki. Il ne prit que les effets laissés au comptoir, et ne voulu aller retrouver la prison qu'était cette chambre. Épuisé, il avait plutôt demandé d'appeler un taxi.

Après environ une heure de repos sur la banquette arriere à regarder le ciel de la nuit, Eiki avait fini par se résoudre à contacter quelqun. Ainsi, il texta quelques mots à son filleuil en premier. *

''Bonsoir mon petit coeur. Je suis désolé de ne pas avoir pu voir tes prouesses dans les épreuves aujourd'hui. Je suis parti vider ma chambre, et dès que tu le pourras, j'espère que tu pourras amener Deokintsu vider la sienne. Je m'en veux de te demander un tel service, mais je pense que c'est la meilleure solution. Ton parrain, Eiki ''

*Si sur le Mistral Akihito avait volontairement gardé le secret, il savait qu'il en ferait part à Chaelin dès que l'occasion se présenterait. Après tout, les deux suivaient indirectement ces histoires avec intérêt. Du côté des éliminés, Masashi maugréait de perdre à nouveau sa chance au mystic arte, se disant que le fait d'avoir échoué lui faisait perdre cette possibilité. Par contre, il accueillait ce moment de répit. Tout s'était bousculé la dernière nuit et Masashi avait hâte de retrouver son cellulaire pour savoir ce que Deokin avait vu et ce qui arrivait de cette situation qui le bouleversait au plus haut point. En l'ouvrant, il sentit une grande inquiétude de voir un message d'Eiki et en même temps, une grande preuve de confiance.*

Eiki ! ... "mon petit coeur" ... oui mon parrain, je suis là. ... mais non voyons je comprends que tu ne... oui. Parti vider ta chambre ... la chambre de l'hotel? La chambre a la maison? ... en fait les deux feraient du sens. L'une puis ensuite l'autre. Eiki ... j'ai dit à Deokin que vous étiez les bienvenus chez moi en attendant de vous replacer. Tout le temps que vous voudrez... mais Eiki... es-tu correct? Comment es-tu parti, si ce n'est pas avec Deokin ??

*Regardant si personne d'impliqué ne s'approchait de lui ou si Deokin n'était pas lui-même dans les parrages, Masashi fit un doux sourire affectueux à son téléphone. Bien sur Eiki ne pouvait pas le voir, mais cela venait inconsciemment en lien avec ce qu'il écrivait. Il avait l'impression d'entendre comment son parrain s'en voulait de commettre une action pour son propre bien et Masashi ne voulait pas qu'il culpabilise là-dessus. Il était entièrement d'accord avec la décision prise par Eiki.*

"Eiki mon parrain <3 Je n'ai pas fait des tonnes de prouesses aujourd'hui alors tu n'as rien manqué, ne t'en fais pas. Je vais faire ce que tu me demandes, et cela me fait plaisir d'être là pour toi, pour vous. Vous êtes ma famille. Vous l'avez toujours été, Eiki. Es-tu en route? Es-tu dans un des bungalow ? "

* En ce qui concernait Deokin, celui-ci avait été plus tôt sur la trace des bad bros, observant qui allait et venait d'une certaine zone VIP. Étant donné cette mission, il avait un peu passé aux côtés des aventures de son père aujourd'hui. Il s'était contenté de lui dire qu'il était sain et sauf quand les victimes avaient été capturées. Pour l'instant il était de retour sur la terrasse qu'il avait occupé durant le reste de la journée de pirates, profitant de la brise de la nuit pour prendre une collation, préoccupé par tout ce qui se produisait en même temps. Du côté de Eiki, celui-ci sourit en sentant le cellulaire vibrer dans ses mains et essuya un peu ses pleurs silencieux pour regarder le message de son filleuil. *

'' Non, malheureusement mon petit coeur je suis déja en route pour la maison et ... ''

* Arrêtant sec son texto, Eiki eut un petit tremblement, ressentant un noeud se nouer dans sa gorge. Il inscrivit quelques lettres désordonnées qu'il effaca, avalant ses émotions avec difficulté, l'écran se brouillant devant ses yeux pouffis *

'' Non, malheureusement mon petit coeur je suis déja en route pour la maison de Oseki. Il n'y a rien qui presse, avises-moi lorsque vous serez en route, onegai. Arigato, Masashi-kun ''

Pauvre Masashi-kun et pauvre Deokintsu. Je ne devrais pas les impliquer dans tout ceci... mais je n'ai pas le choix... je ne pensais pas.. je pensais... je ne sais plus...

*Maintenant qu'il avait son cellulaire en mains et qu'il venait de répondre à Eiki, il prit le temps de regarder l'heure du message. Cela ne faisait pas trop longtemps, quelques minutes, et Masashi poussa un léger soupir. Jamais n'avait-il été aussi content d'avoir été éliminé! Il était content de pouvoir au moins être là pour répondre à Eiki, bien qu'il aurait voulu pouvoir le voir et le serrer dans ses bras à nouveau. Recevant le prochain message, Masashi sursauta légèrement tellement il était nerveux et impatient de le recevoir. Il sentit un grand pincement à son coeur de le lire et posa son autre main à sa poitrine, cherchant à agripper son coeur.*

Aahh Eiki ! ... rien qui presse. Rien qui presse alors que tu es dans cet état? Non non non, ca ne tient pas du tout! Toi qui vient d'Avoir une semaine tout seul ailleurs à avoir de la peine, tu devrais attendre encore seul et "que ce ne soit pas pressant" ? Non. Je suis en désaccord avec ca! C'est très pressant! ...

"Il y a une clé de chez moi dans la table de nuit de Deokin. Tu es le bienvenu, Eiki. Des que l'activité finit, je récupère Deokin et on s'en vient.."

... non je ne peux pas écrire ca. Il n'acceptera pas que je parte comme ca. Il va se sentir mal et coupable et ne se sentira pas ni respecté ni adulte. Aaah mais je veux tellement être avec lui! Vite !

"Il y a une clé de chez moi dans la table de nuit de Deokin. Tu es le bienvenu, Eiki. Des que possible, je passe le mot à Deokin. Quand je reviendrai dimanche, on se fera un bon souper ensemble."

*Songeant au fait que Eiki avait écrit à lui en premier plutôt qu'a Deokin, Masashi voulait encore plus rejoindre son parrain. Il avait envie d'etre près de lui, et ressentait que le désir d'Eiki était le même. Il faudrait ensuite écrire a Deokin, et en fait idéalement avant que l'activité ne soit terminée.*

Non, Masashi-kun. Non... je ne vivrai plus jamais sous la charité de quique ce soit. Il n'en est pas question.

* Serrant vivement le telephone entre ses doigts, Eiki ferma les yeux en ressentant les chaudes larmes tracer des sillons dans ses joues. La fatigue l'étourdissait mais ne lui enlevait pas les dernières bribes de sa raison. Son généreux filleuil avait un coeur grand comme le monde, mais Eiki en ce moment, avait davantage peur de la générosité, plutôt que de sentir que c'était une délivrance. Il serra les dents sur sa langue pour ne faire aucun bruit, se remémorant comment il n'avait jamais eu de chez lui. Il se souvenait de combien le seul endroit ou il ne s'Était jamais senti chez lui était chez Oseki. C'était comme une magnifique peinture qui tombait en morceaux. Cette image aimée et rassurante tombait en ruines. C'était un lieu qui appartenait à Oseki, et celui-ci n'y accordait pas la même importance. Il était bien prêt à lui retirer ce privilège pour le donner a autrui, effacant a la fois histoire, stabilité et le seul toit ou Eiki se sentait chez lui. Il repensa a sa chambre en tremblant, songeant que ce n'Était pas chez lui, que Oseki avait voulu qu'il la quitte, comme ca, même s'il revenait un peu sur sa décision au fil de la journée. Quoi, il avait finalement mérité de la garder? Cet endroit précieux, qu'il construit a ses côtés, synonyme maintenant de menace. Qu'avait-il cru..? Comment avait-il pu à ce point se tromper sur la valeur que cela avait aux yeux de l'autre homme? Mordant encore plus durement sa langue et retenant un sanglot, cette fois Eiki n'eut pas encore la force de répondre au jeune homme. *

Ai-je eu à ce point tout faux Oseki... et que jamais cela ne t'étais importnat comme je le croyais de tout mon être? Ou bien t'ai-je fait mal au point ou tu rejettes tout ce qui m'importe et tout ce que je chéris... comment ai-je pu te blesser de la sorte... pourquoi ne m'as-tu pas averti avant.. j'aurais pu... j'aurais essayé... gomen ne..

*D'une part, Masashi savait fort bien que l'inviter à être chez lui, même momentanément, était impossible et crève-coeur. D'une autre, il ne voulait pas ne pas l'inviter et lui offrir un toit. C'était tout aussi impossible de lui dire qu'il lui payerait l'hotel. Eiki avait besoin d'avoir son propre chez lui, cela était crucial pour son estime et sa personne, et Masashi serra sa main sur son thorax à penser comment son père avait osé piétiner son égo, son estime et sa confiance ainsi. Il écrivit rapidement à Deokin.*

"Ou es-tu? Nous avons une mission a faire. Tu vas venir vider ta chambre avec moi et tu vas aller auprès de ton père. Il a besoin de nous."

Eiki... je veux t'aider. Je veux t'encourager et te soutenir et te tenir loin de lui. Il n'avait pas ma confiance. Eiki... Deokin et moi ne lui avons fait confiance que parce que tu nous y a convaincu...et au final, c'est toi qu'il a trahi. C'est dégueulasse. ... Comment puis-je faire pour t'aider? ... Aaahh je déteste ca! Je déteste que quelqu'un ait pu te faire autant de peine!

*Voyant bien que cette fois Eiki ne répondait pas, Masashi fit des yeux tristes à son téléphone et le blottit contre son thorax, espérant pouvoir serrer Eiki dans ses bras ou lui transmettre cet amour à distance. Il savait fort bien que c'était impossible qu'Eiki le sache ou le ressente, mais la gestuelle se faisait malgré lui. *

Comment... ils avaient l'air... Noel et... et après... et hier la danse .... et cette nuit... aahhh je ne comprends rien! Moi je veux le tenir et le protéger! Eiki... Allez Deokin! Réponds-mo! Allez!

Oseki tu ne m'avais jamais menti avant... pourquoi le faire maintenant, a répétition, au point de piler sur tes propres mots? Ne méritais-je pas au minimum la vérité ou t'ai-je déçu a ce point...? J'aurais accepté peu importe tes demandes Oseki, j'ai essayé, j'ai vraiment essayé... alors pourquoi... pourquoi... J'ai toujours cru en toi.. je refuse de penser que tout ceci était faux, que tout ce que nous avions bâti ensemble était faux. Si tu as agi ainsi c'Est parce que je t'ai décu, parce que je t'ai blessé, j'ai surement mérité quelque part de perdre ta confiance...

* Faiblissant, Eiki revoyait avec difficulté les derniers échanges avec Oseki. Il revoyait son incapacité à lui résister, et sa volonté à le croire une derniere fois. Tenté par le déraisonnable, s'accrocher à ce qu'il ne devait pas. Même s'il se tenait coupable de la tournure des événements, il ne pouvait éliminer ce qui s'était brisé en lui lorsqu'il avait osé éclater en sanglots dans les bras d'Oseki, et que celui-ci l'avait renié finalement, comme la touche finale de leur relation. Il lui avait pris une dernière fois tout ce qu'Eiki était capable de donner, et avait démontré au petit homme qu'il ne restait plus rien du meilleur ami que celui-ci avait cru connaître pendant si longtemps. Eiki se tenait responsable du changement opéré chez l'autre homme. Sinon, cela aurait été de croire à la trahison d'une vie complète. L'idée seule était d'une douleur qu'il ne pouvait pas supporter. *

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'' Qu'est-ce qui se passe? Terrasse, ma chambre 305 ''

* Deokin répondit du tact au tact, se levant de sa chaise en un fracas. Comment se faisait-il que Masashi était au courant avant lui ? Depuis cette maladie et Yasahiro, Deokin trouvait qu'il perdait littéralement de son agilité mentale à être avant0gardiste des situations alentours de lui. *

*Sursautant de recevoir la réponse de Deokin, Masashi se leva d'un bond et se tenait tout droit comme un soldat. Il acquiesca pour lui-même et se mit en direction de la terasse sans regarder ailleurs. Son téléphone ne sonnait pas de réponse de Eiki et Masashi s'inquiétait d'Avoir tourné le fer dans la plaie. En meme temps, il était aussi conscient qu'Eiki n'avait surement pas envie d'échanger par texto et qu'il n'avait pas la tête et le coeur à cela. Marchant rapidement et plus stiff qu'a l'habitude, Masashi accélérait et accélérait et unefois sorti de l'aire d'attente, se mit à courir vers la terasse. Déjà avant même qu'il ne se déplace, il sentait son coeur battre fortement dans sa poitrine. Ce n'était pas l'essoufflement qui faisait cette sensation.*

Deokin... Deokin comment on fait pour l'aider? Non je ne sais pas si tu sais vraiment plus que moi. Toi tu comprends son indépendance et sa rationnalité, mais moi je comprends sa sensibilité que meme lui ne comprend pas toujours...aahh Deokin ! ... D'habitude c'est mon père qui le réconforte!

*Bien qu'il n'avait pas répondu a Deokin, il était facile de concevoir queMasashi s'en venait dans sa direction. Lui-même se demandait comment cela se faisait-il que Deokin n'était pas à l'affut de cela présentement, mais ce n'était qu'un détail. Eiki avait choisi de le contacter lui et Masashi ferait tout en son possible pour l'aider.*

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*Dans la section VIP des bad bros, il était possible que les observations de Deokin avaient mené à entendre quelques bribes d'informations. *

Noctis: Quel plaisir quand même de voir ces pauvres participants qui souffrent du jeu, de ses conséquences et de ce que ca révèle, ne?

Prompto: Comme la bande d'incompétents qu'on a vu dans l'antre de l'araignée?

Gladio: Je pense qu'il voulait plutôt dire comme comment les kidnapping, les craintes, qui est sauvé, pour qui on s'inquiète... ca en dit long sur les gens et leurs importances aux yeux des autres.

Prompto: Woah ! ...hey les gars, c'était quoi ce bruit-la?

'' Arigato pour ton offre, Masashi-kun. Si Deokintsu le désire, il pourra aller vivre chez toi. ''

* Pensant que cela était suffisant, Eiki n'avait pas vraiment le coeur à davantage. L'image mentale de sa chambre et de la maison d'Oseki le faisait tellement pleurer qu'il ne savait plus comment être discret sur le siège arrière. Cette situation n'était jamais arrivée. Non seulement il ne pleurait jamais, mais habituellement il courrait droit vers Oseki, et non pas loin de lui. L'habitude si franche et ancrée en lui ne s'estompait pas si facilement non plus. Même s'il concevait qu'il devait partir le plus loin possible de celui qu'il appelait son meilleur ami, d'une autre part, il y avait une pensée erronée et complètement insensée qu'une fois de retour, il retrouverait celui-ci et pourrait se jeter dans ses bras. Posant sa main sur sa tête, il tentait de chasser ces sentiments déraisonnables qui inondaient sa poitrine. Le regard qui ne regardait pas braqué sur la fenêtre, Eiki regarda les immeubles de ville illuminés dans la nuit défiler devant ses yeux. Il n'aimait pas particulièrement la ville et ces immeubles. D'ailleurs les derniers projets d'architecture entrepris en ce sens lui semblaient être pour la forme davantage que pour la passion. Toutefois, cela le ramena juste assez a l'ordre pour qu'il défile les contacts sur son téléphone *

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* Pendant que Deokin regardait son téléphone et en fait cherchait d'ou Masashi allait apparaître, il ne pensait pas que personne ne pouvait l'Entendre a la terrasse de sa chambre. Inquiet d'avoir été dupé par les yeux doux de son pere la veille qui lui disait que tout allait bien, et par le fait que tous racontaient la victoire du capitaine Eizen et de son bras-droit, Deokin devint particulierement nerveux. Dans ces circonstances, il ne saviat pas autant comment agir que d'habitude. *

Kamen: Il est surtout d'un plaisir que de voir les belles femmes en maillot servir de victimes pour l'Épreuve. Ils sont réellement veinards ces étrangers !

Shinobu: Nous ne sommes pas seuls.

*S'arrêtant brusquement a la vibration de son cellulaire, Masashi devait absolument le voir. Apres tout, c'était peut-etre Deokin qui l'avertissait de quelque chose, ou Eiki qui lui répondait. En voyant le message, il fit un petit sourire et reprit son telephone a son coeur.*

... Si Deokin le désire. Oui je concois... mais je.. non. Oui. Je vais en parler avec lui. Mais présentement je ne suis pas d'accord avec le fait que tu habites seul, Eiki. Je pourrais vous faire payer un loyer. Comme les autres. Comme ca, ca ne donnerait pas le feeling que je le donne. Ou que vous me devez quelqeu chose... aahh mais pour moi c'est la famille! Vous etes ma famille! C'est injuste que je ne puisse pas vous aider quand vous en avez besoin...

*Songeant que c'était la faute de son traitre de père, Masashi pensait à comment faire pour aider sans blesser ou atteindre l'orgueil et l'estime. Haletant alors qu'il était rendu à la terasse et cherchait 305, il envoya deux messages: le premier à Eiki et le second à Deokin.*

"Je t'aime fort Eiki <3 "

"Je suis là?"

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*Gladio/Utamaro aussi était d'avis qu'ils n'étaient pas seuls et fit un signe aux autres d'être silencieux. Toutefois, ce n'était pas réellement la présence, ou l'absence, de Deokin qui était le bruit entendu. En fait, Prompto/Denbe était surtout très nerveux de tous leurs plans et discussions et entendait souvent des bruits qui n'étaient qu'un coup de vent, une petite bestiole ou un son très normal. Les bros s'étaient par contre remis au silence dans les circonstances.*

Noctis/Bussho: Du calme les stressés. C'est juste mon ami pirate qui me texte.

Moi aussi je t'aime fort mon petit coeur...

* Recevant le message de Masashi au milieu de sa recherche, Eiki se sentit touché de ce message et ne retint pas ses larmes. Elles coulaient a flot depuis qu'il était incapable de les retenir. Il ne se reconnaissait plus. Le lien bâtit avec Masashi était réel et depuis si longtemps. Oseki lui avait fait ce magnifique cadeau, n'Était-ce pas parce qu'il lui faisait confiance? Masashi lui était si précieux, et Eiki l'avait toujours traité comme son réel fils. Peut-être que justement il le textait aujourd'hui parce que dans cette terrible situaiton, il voulait garder sa relation avec Masashi intacte. Que peu importe ce qui se produisait avec son père, Eiki aimerait toujours tendrement Masashi et resterait près de lui. C'était important de le nommer encore et encore. Surement, Masashi ressentait la même chose. *

'' Je t'aime tellement fort mon petit coeur. A plus tard ''

* Apaisé par ceci, Eiki eut juste assez de courage pour retrouver le numéro de telephone d'un collègue de travail récent. Mëme si l'heure n'était pas particulièrement polie, il avait quand même eu quelques échanges de travail à des heures tardives avec ce collègue par le passé. Avec courtoisie, il le questionna sur la tour de condos locatifs qu'il avait aidé à dont il avait aidé à faire les plans intérieurs récemment. *

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Deokin: Playboy! ici!

* Voyant Masashi arriver rouge et haletant, Deokin se dirigea droit vers lui, posant ses mains sur ses bras. Deokin portait son hoodie, mais MAsashi s'était habitué à cette apparence récente chez lui. *

Deokin: Qu'est-ce qui se passe à la fin?

*Recevant le message de Eiki qui lui soutirait a la fois un sourire et les larmes aux yeux, Masashi resserra a nouveau son cellulaire contre son thorax, cette fois en fermant les yeux. Il ressentait si fortement le besoin de lui communiquer, tout aussi fort que combien il le sentait. Dans son coeur, Masashi était lié à Eiki et Deokin plus qu'a n'importe quel membre des Hikarus. Il respecterait que Eiki disait "a plus tard" et comprenait aussi que cela signifiait qu'il n'allait pas écrire pour un certain moment. S'apprêtant a ouvrir les yeux, Masashi le fit brusquement entendant son surnom affectueux être interpelé et sentant les mains de Deokin sur ses bras.*

Ah ! .... ah c'est toi!

Deokin... aahhh Deokin !!!

*Saisissant son frère de coeur dans ses bras, Masashi les referma fortement contre le plus jeune. Il défoulait son désir de tenir Eiki dans ses bras sur son fils, parlant a voix basse pour ne pas alerter autrepart.*

Ton père est parti d'ici, il s'en va vider sa chambre. Il m'a dit... de t'aider à vider la tienne aussi. Je ne veux pas que vous partiez loin ... si vous partez, je veux être avec vous. Deokin je ne sais pas ce qui s'est passé entre hier quand on les a cru et maintenant... qu'est-ce que tu as vu, toi? Je pensais... je pensais... je pense qu'on a voulu y croire...

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"Ils ne sont pas encore à louer, mais ils sont habitables. Je loge présentement dans l'un d'eux. C'est facile, comme ça je suis déjà sur les lieux du travail."

*N'étant pas dérangé par l'heure tardive et étant plutôt celui qui avait l'habitude d'écrire à ces heures-là, Hasegawa répondit à Eiki en toute franchise. Il ne pouvait pas savoir si celui-ci souhaitait voir le résultat final, y habiter ou inviter une connaissance à y habiter.*

Je ne dépendrai plus de personne ainsi... Comment ai-je profiter autant sans rien n'y voir? Il est temps que cela cesse. Je me dois d'être un père pour mon fils, rien d'autre n'a d'importance...

* Comme à chaque fois qu'il ne voyait pas le lendemain, Eiki se remémorait qu'il avait se concentrer sur son rôle de père, et qui, malgré plusieurs années d'absences, était encore très important en ces temps de maladie. D'abord ébranlé il avait accepté l'offre d'Oseki avec un vif bonheur, peut-être se logeant à sa demeure et en s'y sentant chez lui a tord. Cette invitation empoisonnée, comment avait-il pu s'y complaire au point de ne pas réaliser que ce bonheur n'était pas partagé, et que le privilege n'Était pas acquis. Du revers de sa main, Eiki frotta ses yeux en pensant à Matsuyo. Le destin lui avait réservé une fin injuste. Lui qui le détestait jusqu'au bout, serait-il soulagé de le voir quitter sa demeure? Penserait-il qu'enfin, aupres de Youko, son père serait libre de cette malsaine obsession? Regardant le ciel, et cherchant l'Étoile qu'était Matsuyo, Eiki tenta de se justifier que peut-être ceci serait une paix pour le défunt fils de son meilleur ami. *

" J'ai une faveur à vous demander, Hasegawa-san. Il vient d'arriver un... "

Comment nommer tout ceci... qu'est-ce que je fais... c'est encore un service mais...

" ...problème avec mon logement. Serait-ce possible de louer rapidement un des condos pré-meublés, même si l'immeuble n'est pas encore complètement prêt ? Cela me serait d'une très grande aide, puisque mon fils est malade, je ne désire l'amener n'importe ou. "

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* Recevant les bras de Masashi fermement alentours de lui, Deokin sentait que rien n'allait plus. Il entendit les mots dictés par Masashi et serra les poings alentours de lui. Si Eiki disait vouloir s'en aller et l'urgeait de vider sa chambre, ce n'était pas rien. La veille, qu'avait-il subi pour avoir réussi à les convaincre que tout allait bien?? Et lui, comment avait-il fait pour croire aussi que Oseki pouvait être de confiance? Eiki y croyait si fort, Deokin avait fini par adhérer mais... n'avait-il pas eu le premier instinct douteux de ses intentions? *

Deokin: ... Comment avons-nous pu le laisser partir avec ce salopard hier soir!! Aaargh!!! J'aurais dû voir que ce n'était pas Papa, ce n'était pas normal comment il agissait!! Comment savoir ce qu'il lui a fait?!!!

*Cessant son dessin pour observer la réponse obtenue, Hasegawa le prit en bouche et le mordillait en lisant la demande. Il acquiesca en lisant, puis fronca les sourcils devant la notion d'un enfant malade. Il yeuta son propre logement, puis sortit et alla regarder le logement d'a coté.*

"Oui bien sûr. Tout est fonctionnel. Il y a les électros déjà là et la moitié des luminaires ont été posé. Tout ce qu'il manque, ce sont les meubles, la peinture et un scellant sur les armoires de cuisine."

*Rôdant dans l'autre logement pour vérifier que celui-ci était réellement fonctionnel et sans faille, Hasegawa se demandait si c'était la maladie de son fils qui faisait que c'était un changement rapide, un dégat au logement ou autre chose.*

"Avez-vous besoin d'aide pour le déménagement? Avez-vous perdu du matériel ou des biens? Et votre fils ? A-t-il besoin de matériel ou de prise de courants pour des comodités spécialisées? J'ai un technicien qui devrait installer une prise 600volt pour une dame en bas qui aura besoin d'oxygène. Vous pouvez arriver quand vous le souhaitez, Anahiki-san. Je vais être debout à travailler, et il n'y a que moi ici! "

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*Masashi se sentait très similaire à Deokin, mais sa manière de l'exprimer était bien différente. Il sentait les poings de Deokin et voulait les calmer, tout comme il voulait les sentir et s'empreigner de sa colère pour être fort pour Eiki. Il caressa le haut du dos de Deokin de ses mains, agissant réellement avec le fils comme s'il tenait le père.*

Je sais... je sais moi aussi... Deokin c'est terrible! A quel point Oseki l'a manipulé pour qu'il nous dise que C'était ok ,hier?! A quel point...et qu'est-ce qu'il a dit subir!? Aaahh je veux savoir et en meme temps, je ne veux pas savoir...! É-écoute...

Deokin... Eiki il ... je pense qu'il ne voulait pas lui montrer. Il voulait garder sa dignité, envers lui et envers nous. ... autant qu'il souffrait il voulait partir, et le faire à sa facon et sans qu'on ne le juge. Sans que personne ne puisse dire qu'il s'enfuyait. Il ne s'enfuit pas. Il est blessé ... aahhh Deokin j'essaie d'être calme mais en dedans je m'Emporte! Il faut être calme. Il faut... il faut être là pour lui, tu comprends?

Tu n'as vraiment rien vu durant l'activité? ... On m'a raconté les super aventures des pirates de Eizen et Jude le bras droit et moi comme un con j'ai pensé qu'ils avaient peut-être réellement réussi à se parler assez pour .. je ne sais pas pourquoi. Pour être capable de faire l'activité? Pour être digne de leur longue relation de confiance?

Quel être véritablement serviable. Je me sens mal d'user ainsi de cette générosité mais... surement, dans quelques semaines, je ne serai plus qu'un... locataire comme les autres.

* Intimidé par la multitude d'informations, Eiki n'avait pas l'Énergie de répondre autant, mais c'Était définitivement chaleureux, et en ce moment, il avait besoin de ressentir qu'il avait un plan. IL se rappelait ces condos compacts et modernes, qu'il avait passé des heures à tenter d'agglutiner les uns dans les autres. Il n'appréciait pas particulièrement les condos, car il ne pouvait réellement être créatif, mais chaque produit fini de son travail lui apportait une certaine fierté. Il repensa aux odeurs de bois neuf et de peinture fraîche, souvent faisant partie de son métier, mais jamais de sa vie. *

" Arigato, c'est très apprécié!! Mise à part le chauffage et l'eau, nous devrions être corrects. Je suis vraiment désolé de vous importuner aussi tard. Je devrais arriver d'ici à demain. "

* Le coeur gros, Eiki se sentait à la fois amer et soulagé. Même si sa conscience lui avait dit toute la semaine qu'il n'aurait plus jamais de chez lui en revenant de ce voyage, jamais il n'avait perdu le mince espoir que Oseki l'attendrait et le traiterait aussi précieusement qu'avant. *

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Deokin: Je vais le tuer.

* Ouvrant les yeux avec colère en regardant le large de la mer derriere Masashi, Deokin sentit son coeur s'accélérer. Ou étaient les bateaux, et que faisait le fautif? Il n'avait sur que la grande victoire, le capitaine Eizen embrassant son bras-droit et l'amenant sous les mers. Deokin n'avait pas eu envie de savoir les détails, croyant que leur dispute s'Était réglée, même si elle avait un gout amer. Mais dupé comme l'Avait été son père, il avait servi cet être innocent sur un plateau d'Argent au démon, et personne n'Avait pu l'Aider. Se raidissant de tout son corps, Deokin eut un tremblement aggressif et impuissant tout a la fois, ressentant la vague de mépris monter en lui comme il ne l'avait pas senti depuis longtemps. *

*Cherchant à s'assurer que le logement correspondait aux besoins d'Eiki sans les connaître directement, Hasegawa ne pensait pas être quelqu'un de particulièrement généreux. Il était simplement en train de répondre aux questionnements d'un collègue sur l'un de ses logements. En lisant que celui-ci s'en venait demain, Hasegawa regarda la couche de poussière qui restait et acquiesca.*

"Parfait! Le petit magasin en bas devrait ouvrir juste un peu avant les acquisitions officielles, donc environ dans une semaine. A demain Anahiki-san!"

Hasegawa: Je me demande ce qui s'est passé...et ce qu'il a son garçon.

*Bien qu'il ne savait pas grand chose, Hasegawa se doutait qu'il ne parviendrait qu'a savoir un peu de choses. Eiki était plutôt mystérieux, et il espérait simplement qu'il serait bien ici et s'Y sentirait chez lui.*

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*Si Masashi connaissait fort bien Deokin, sa facon d'Etre et de penser, il connaissait aussi bien son instinct de protection et comment son désir de veiller sur Eiki était ce qui était le plus fort. Lorsque les deux jeunes hommes avaient lu les journaux ensemble, ils avaient pensé à comment ils avaient la meme vision protectrice d'Eiki et comment c'était inacceptable qu'un Hikaru l'ait désiré. Maintenant, c'était le pire du pire de toutes les situations qu'ils auraient pu imaginer. Masashi en sentit la colère qui envahissait son ami et ne voulut absolumenet pas le relacher car il avait réellement peur que cela se produise.*

I gotta admit... a part of me wishes exactly the same as you, Deokin. ... but...

Tu sais aussi bien que moi qu'Eiki ne voudrait pas ca, meme si c'est ce qu'il mérite.

Uuurrrhh I hate this! How can we hit and bash on someone and not kill them? Or maybe we could do it and just let Eiki know it was an "accident" ? ...

*Les mains de Masashi se serraient très fortement sur Deokin car il ressentait une colère dans la même veine que celui-ci. Toutefois, Masashi n'était pas de nature violente et s'il s'arrêtait pour songer à ce qui s'était produit la derniere fois uq'il avait senti quelque chose comme ceci, il verrait les derniers instants de Matsuyo et comment il avait sauvé Deokin. Ainsi, il le serra encore plus en y pensant.*

" Arigato pour tout "

* Fermant le téléphone avec lassitude, Eiki laissa son regard vide balayer les lumieres de la ville sans ne chercher rien a observer. Cela lui rappelait étrangement la vision du hublot, lors de ce solitaire voyage d'avion. Il y avait a la fois quelque chose d'apaisant a la solitude, et de déchirant. Du revers de la main et sur la manche de son chandail, il essuya son visage. *

Essayais-tu vraiment de me faire monter sur ce bateau, Oseki ? Après l'avoir placée à bord auprès de toi? Si tu m'avais parlé de ce que vous viviez ensemble, peut-être aurais-je pu monter avec vous en tant qu'amis... mais ce qui s'est passé sous la mer Oseki, ce n'est pas de l'amitié. Tu m'as regardé comme si je n'étais plus rien pour toi, mais tes mots ont continué de l'affirmer. Je voulais écouter tes paroles, je voulais te croire, Oseki, j'ai tellement voulu... qu'est-ce que j'ai pensé..? Que malgré tout, tu tenais encore un peu a moi...? Je n'aurais jamais voulu y croire, Oseki. Jamais! Je croyais que nous étions indestructibles, que peu importe ce qui se produirait nous serions la l'un pour l'autre... quand ai-je failli au point de ne plus rien voir? de me transformer ainsi... Tantôt dans la chambre... j'ai osé à nouveau te montrer mes désirs... et j'ai tellement honte de l'avoir fait. Je voulais te retrouver comme je t'ai toujours connu. Mais en donnant tout à Youko, il ne restait plus rien pour moi, plus rien du Oseki auquel je tenais tant... un Oseki qui ne m'aurait jamais laissé verser une seule larme.

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Deokin: La ferme j'ai pas besoin d'entendre ca!

* Se débattant dans les bras de MAsashi, Deokin était trop en colere pour y voir clair. Il s'en voulait particulierement d'avoir été dupé. Il tenta de s'arracher aux bras du blond, mais étant plus faible, il y resta coincé et lutta d'un bord et de l'autre. *

Deokin: Argh! Comment ai-je pu penser une seule minute qu'ils étaient partis ensemble? Comment ont-ils fait pour me rouler ainsi? J'aurais dû voir que quelque chose n'allait pas!

*Alors que l'activité prenait fin et que le sol était retrouvé, Oseki se tenait sur le pont de son bateau en observant attentivement la plage. Bien sur le bateau de Kratos n'était pas encore accosté; ils seraient surement les plus lents à nouveau à bouger, peu importe le nombre de victimes rescapées à bord. Ces activités à thématique de pirates avaient drôlment ébranlées Oseki qui avait l'impression que l'Histoire du capitaine Seifer s'appliquait à lui et trouvait toutes sortes de liens plus fous les uns que les autres. Il s'emportait dans une forme de fusion à croire que l'histoire le comprenait et lui dicterait la bonne voie à prendre pour sa propre vie, comme si c'était aussi simple que de faire un choix entre deux options potentielles. S'il s'était ainsi rapproché de ses pirates, Oseki s'était aussi ainsi éloigné de ses deux matelots, qui eux l'avaient vu changer et ne pas agir tel qu'ils l'avaient connu, chacun à leurs facons. Youko pour l'instant ne réalisait pas tout, mais Eiki avait su et vu combien vile Oseki s'était avéré.*

La dernière aventure de pirates ainsi se terminait avec notre victoire et un baiser avec mon matelot Jude vêtu en pirate pour la célébrer. Je vois le quai et je n'ai pas retrouvé Eiki, cette fois. J'avais Youko-chan avec moi, un peu comme s'est passé la vie réelle. Peut-être est-ce un signe.

*Oseki se doutait que l'équipage Aqua remportait cette manche; le type d'approche et de leadership ainsi que la capacité héroique des membres de son équipage avaient surement permis de récupérer plus de victimes. Toutefois, il était très fier de son équipage courageux et unis.*

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Masashi: ... je sais.

*Faisant son possible pour garder Deokin dans ses bras et ne pas lui laisser une seule occasion de se sauver, Masashi savait qu'il le faisait pour Eiki et pas pour personne d'autre. Eiki voulait qu'on laisse Oseki tranquille et que Deokin vienne vider sa chambre des que possible. Il fallait écouter ce qu'il souhaitait et c'était ca la priorité. *

Masashi: On y a tous cru, Deokin. On aurait tous dû le voir ! >.< ! On s'Est fait rouler par leur bonne dynamique parce que Oseki est un sale bon menteur! Ca fait combien de temps qu'il tourne autour de la cousine et qu'on est tous la a ne rien savoir et contineur de croire son jeu avec ton pèere? Aarrghh!!!

* Repensant silencieusement a ce moment ou Oseki affirmait qu'il ferait ce qu'il voudrait, peu importe ses réactions, Eiki eut un petit tremblement, et froid. Il revoyait cette impuissance qu'il avait eu, et le mal qui s'emparait de tout son corps en voyant que l'autre homme omettait tous ses sentiments. Eiki qui avait toujours connu Oseki comme étant brûlant, passionné, et même étouffant par son emprise, s'Était vu glacé et humilié par la froideur d'un homme qu'il ne connaissait plus. Honteux de s'être autant donné malgré tout, dans un espoir de retrouver sa place et ses privilèeges, avait tenté un instant d'oublier que la veille, Oseki l'avait regardé pleurer sans que cela ne l'affecte minimalement. Il avait tenté d'oublier que Oseki lui avait qu'il ne pouvait pas se racheter, qu'il ferait simplement ce qu'il voudrait et que si Eiki désirait encore une place, il n'avait qu'à respecter les règles. Serrant les doigts sur le telephone et levant les yeux vers la nuit et la ville qu'il connaissait, Eiki avala difficilement. *

Je croyais naïvement que c'Était inconditionnel... que notre relation de meilleurs amis serait toujours plus forte que tout. J'y ai cru Oseki... je n'ai mis aucune condition... Je t'ai laissé faire entièrement tout de moi. Mais tu me regardais comme si ce n'était pas assez encore...

* Le Oseki qui tentait de justifier encore une fois que Eiki été le premier fautif dans cette histoire avait-il remarqué comment le uke s'était brisé devant lui? Avait-il vu qu'il ne restait plus rien à prendre et qu'il ne pouvait plus donner davantage? Était-il encore avide au point de trouver que c'Était manquant et d'avoir a combler les trous ailleurs une fois de plus? Eiki repensait à cette facon qu'Oseki l'observait, en ignorant toutes ses émotions dans un souhait de poursuivre une pratique. Malgré ses mots qui avaient finis par s'adoucir, cet air, Eiki ne lee reconnaissait pas. Fermant ses yeux remplis d'eau, Eiki songea avec culpabilité cette fois, que si Oseki l'avait regardé avec cette affection qu'il avait connue toute sa vie, peut-être, une fois de plus, aurait-il tenté de donner encore un peu, quelconque partie de lui même qu'il n'avait pas déja offert. *

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Deokin: Masashi tu te souviens de la photo que mon pere t'a montré? Il avait beau tourner alentours de la cousine, il baisait mon pere comme un sauvage, qui sait ce qu'il l'obligeait à faire?! Je savais que c'Était ce genre d'homme la toute premiere fois! mais comme un idiot j'ai cru mon pere, un encore plus grand idiot!

* Pourquoi son pere prenait-il toujours la défense de cet homme? du premier affront au dernier, Eiki ne laissait jamais Oseki prendre le blâme pour quoique ce soit. C'Était no wonder qu'il pensait s'en tirer avec n'importe quel affront! Deokin avait cru son pere sain d'esprit, mais clairement, était juste incapable de dire non. Gentillesse ou stupidité? GÉnérosité ou était-il manipulé? Deokin ne savait pas quoi en faire. *

*Oseki regardait les bateaux en train d'acoster et entendait ses pirates qui étaient de belle humeur avec une forme d'amertume. Il n'avait pas réussi à le reprendre sur son bateau, et celui-ci n'avait certianement pas cherché à monter sur le sien à nouveau. Leur dernier échange parlait justement de comment Eiki avait choisi son navire, et Oseki avait amené Youko sur le sien. Théoriquement, le message aurait dû être clair, mais Oseki continuait de croire qu'il avait un pouvoir sur Eiki et que celui-ci lui reviendrait. Et ce, même s'il se tenait sur son bateau en gardant un bras autour de Youko. Elle était ici sa protégée et restait sa sirène, malgré le questionnement incompréhensible qui l'habitait.*

Cette fois, c'était mon tour de le retrouver. Comment se fait-il que je n'y suis pas parvenu? ...en meme temps, je ne pouvais pas quitter mon poste de Capitaine. Il y avait ici un réel danger, et a bord avec moi je devais protéger Youko et aider mes pirates à retrouver leurs proches sains et saufs...

*Quelque chose ne fonctionnait pas, alors qu'il regardait les acostements plus distraitement. Oseki fronca un peu les sourcils, mais ne parvenait pas à identifier l'erreur dans ses propos. Comment pouvait-il ne pas voir l'ironie de ne pas pouvoir retrouver Eiki alors qu'il lui avait dit qu'il le ferait , parce qu'il était occupé à sauver Youko et sa fille? Meme, l'ironie d'etre la et sauver des proches de ses pirates alors qu'il n'avait pas été présent pour le fils de son meilleur ami et amant. Non loin sur le pont en train d'aider les pirates à arrêter complètement le bateau, Jun échangeait plus ou moins discrètement avec Yasunari.*

Jun: ... Comme capitaine pirate il est excellent mais... quelque chose me dérange quand je le vois tenir Grune dans ses bras alors que lors de notre dernière arrivée, Jude et lui...  

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Masashi: .... je me souviens oui.  ... Oui moi aussi je me demande fort bien ce qu'il... l'obligeait à faire. Deokin c'est horrible ! Comment ca se fait qu'on n'a rien compris à ses demandes à l'aide?! N'en a-t-il fait aucune? .... On le savait tous les deux qu'il était un sale manipulateur mais je pensais... on pensait... je crois qu'on a tous cru...

*Il n'y avait pas réellement d'Explications. Si Deokin et Masashi avaient eu leurs craintes et leurs doutes, ils avaient accepté de faire confiacne car Oseki avait traité Eiki avec affection. Quand est-ce que cela avait cessé? Quand est-ce que cela avait été remplacé par des mensonges? Etait-ce ainsi depuis le tout départ? Msashi secoua la tete contre Deokin.*

Masashi: ... tous les trois, nous avions bien cru que quand il nous parlait et nous montrait qu'il tenait à Eiki, c'était vrai... Je ne peux pas imaginer le degré de trahison que ton père doit ressentir, Deokin....

* Reconnaissant le voisinage qui menait à la maison de serre, Eiki se sentit devenir de plus en plus nerveux. Son auto était à la gare, mais il n'y avait pas réellement songé, en ressentant toute l'urgence de retourner à cette demeure avant que ca ne soit plus possible. Comme si le chemin deviendrait bloqué, ou comme s'il ne la reverrait plus jamais. Il sentait qu'il allait devoir dire adieu et juste ce sentiment l'étouffait jusque dans sa gorge. Quand il était retourné à la villa d'Oseki pour la premiere fois depuis son retour, Eiki n,était pas dépaysé, pour lui, il y avait été présent la semaine avant. Jamais avant, n'Avait-il eu la crainte que d'y poser les pieds. Un refuge, un endroit de sérénité, l'endroit ou il adorait aller. C'Était devenu son chez-lui, confort qu'il n'avait pas le droit d'autant s'approprier. *

Comment ai-je pu te faire ressentir que tout ce qui a une valeur si chère à mes yeux l'était si peu? Comment ai-je pu te décevoir au point qu'il ne reste plus rien, Oseki ? Ne m'avais-tu pas dis que je pourrais toujours revenir, que j'aurais toujours une place près de toi, quoi qu'il arrive? Cette maison que je t'ai fait, cette chambre que tu m'as fait... nos promesses... Selon toi je suis parti le premier... pourquoi alors mon départ a-t-il résulté en les plus beaux moments de ta vie? Ai-je a ce moment mal compris tous les messages que tu m'envoyais? Je t'ai rendu malheureux au point ou maintenant.. maintenant...

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* Chez les pirates, Yasunari n'avait pas terminé l'épreuve de sauvetage suite aux conflits menés contre les grecs dans la taverne. Il avait fait partie de ceux qui avaient été coulés par les ''sales'' de la place. Néanmoins apres l'élimination, il avait retrouvé ses pirates et avait appris toutes leurs péripéties. Ainsi Yasunari secoua la tête en regardant leur Capitaine. *

Yasunari: Loin de moi de vouloir juger des différents amants de notre Capitaine, mais il semblerait que père et fils penchent des deux côtés.

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Deokin: Mais pourquoi hier c'était correct et pas aujourd'hui? Tu as dis que ca s'était bien passé les pirates, non? Tout le monde en parlait, je pensais pas que...

* En bout de ligne, sans l'intervention de personne, ils éclataient. Leur dynamique avait fait défaut, faute d'Avoir été différente toute leur vie, se terminant tres mal. Qu'est-ce qui avait rendu cela aussi critique que pour créer ce départ précipité de la part de Eiki *

*Jun avait rapidement retoruvé Yasunari, son partenaire pirate pour les deux aventures. Malgré que celui-ci avait été éliminé, son aide et son intellect avaient été utile pour résoudre cette énigme. Il secoua la tête à son tour.*

Jun: Tch. Entre toi et moi, je ne les sens pas ces entre-deux. Toujours prêts à en avoir un de chaque.

*Sachant fort bien qu'il pensait aussi entre autre à Arashi, Jun secoua la tete a nouveau. A bord, Ryoko était encore maganée. La seule raison pourquoi elle n'avait pas été éliminé étant parce qu'on l'avait forcé à plusieurs autres occasions de rester tranquille sur le bateau.Celle-ci arrivait au pont et Oseki relacha Youko avec un doux sourire.*

Youko-chan, Accompagnez-la aux soins.... j'aimerais... profiter de ce bateau encore un court instant.

J'ai l'impression... que mon instinct est lié à ce bateau. Je sais que ca ne fait aucun sens, et pourtant je m'y suis senti à ma place d'une maniere indescriptible. Ma place, mon rôle, mon équipage... tout le monde m'écoutait et me suivait, et diriger me semblait si naturel ici. Dans ma tête et mon coeur, c'est le chaos. Mais sur les mers ainsi... pourquoi est-ce plus facile?

*Il fallait dire que l'équipage de Aqua avait retrouvé Fuyu, et celui de Eizen avait récupéré la Byakuren mom. Cette activité faisait réfléchir à l'importance de la famille, oui, et comment c'était "facile" de voir un proche en danger. Oseki n'amait pas comment le OHU jouait avec cela depuis la shrine of fear, le temple du feu, et maintenant ceci. Et pourtant, sur Révolte Obscure il se sentait a l'aise. Capitaine. Maître de cet environnement. Peut-être était-ce ce confort, ou ce contrôle, qui le rendait autant dans son élément ici?*

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*N'étant pas à bord du meme bateau, Masashi avait entendu les pirates un peu comme les autres l'avaient raconté. Il était impossible à ce stade-ci pour eux de savoir ce qui s'était réellement produit ou comment, ou pourquoi maintenant. Ils comprenaient qu'ils s'étaient faits leurrer hier, et que soit c'était un plan monté par Oseki et Eiki pour que ce soit fait selon leurs termes, soit quelque chose de terrible s'était produit et l'horreur était camouflée, soit Eiki avait besoin de partir rapidement avant de changer d'idées et se faire coincer à nouveau par Oseki. *

Masashi: ... moi non plus Deokin. Je t'ai dit ce que je savais et ce que je pensais réellement... tu les as vu tout comme moi, non?

Yasunari: C'est une difficulté que j'ai aussi. Le capitaine me semblait calme et content, Jude avait l'air bouleversé, et Grune a la fois inquiete et rassurée. Il ne serait pas le premier homme à réchauffer son lit avec un ami, pendant qu'il a une femme à son bras.

* Comme Kaguya et Lena s'occupaient de Ryoko depuis son combat avec les pirates Bulgares, celles-ci s'offraient de l'amener à l'infirmerie sans crainte et Youko se libéra d'Oseki, passant sa main sur son bras avec un doux sourire. *

Youko: Je vais plutôt aller retrouver mes filles, Eizen-kun. Il semblerait qu'elles soient victorieuses!! J'ai bien hâte d'entendre toutes leurs histoires ! Si vous le voulez, retrouvons-nous près de la mer ensuite !

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* Relâchant finalement Masashi, Deokin était plutôt las. Les réponses de Masashi n'amenaient à rien. Il marcha jusqu'au rebord de la terrasse et se mit à observer au loin les quais de débarquement et les joueurs qui revenaient de leurs épopées. Il devait voir ce salopard et se faire une tête. En ce moment, il ne pensait qu'à le faire payer. Mais il ignorait la majorité de ses crimes. Toutefois comment osait-il se pavaner avec cette femme comme si de rien n'Était? N'avait-il aucun scrupule? La semaine avant, ils soupaient les trois ensemble? Deokin avait mal au coeur. *

Deokin: C'est lui qui nous met dehors?

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- Merci et bonne soirée !

* Largué dans le stationnement de la villa, Eiki observa le taxi repartir dans la direction qu'il était venu pendant de longs moments avant de tourner la tête vers la villa de serre. La brise de la nuit balayait ses cheveux qui étaient secs à présents, et plus ondulés que jamais apres tout ce frottement avec le shampoing d'hotel. Il serra sa veste contre lui, et ses maigres effets dans le sac de plastique, faute de ne pas avoir le reste de ses choses. Ses yeux dévalèrent l'élégante vision du manoir, d'ou les lumieres automatiques étaient l'entrée et les jardins qui meanient à l'entrée principale. Le bruit sourd de la fontaine, et le vent dans les feuilles faisaient de ce moment un des plus calmes et vides à la fois qu'il avait vécu de toute sa vie. C'Était un retour après une absence qui semblait cent fois plus longue que ses treize années de coma. Se dressait devant lui l'emblème de sa fierté, et un endroit qu'il chérissait comme nul autre. Aujourd'hui Eiki n'y voyait pas sa beauté comme il l'avait toujours vue, mais regarda comment le fil du temps avait effrité les briques, craqué le pavé, et jauni les gouttieres. L'entretien était fait, mais si l'on regardait attentivement sous la couverture, y verrait-on les mêmes dommages du temps qu'à leur relation ? *

En réalité... je suis parti depuis moins longtemps que toi Oseki. Tout d'ici m'a manqué. Il est trop tard pour t'en parler maintenant. Il était trop tard même avant que je quitte.