Quand les émotions gagnent sur la raison

*Après avoir passé trop de temps dans sa voiture a digérer ce départ abrupte, Oseki avait quand meme quelques heures avant la pratique prévue avec Youko. Il avait pourtant déja pris le volant et se trouvait stationné dans le parking du lycée, deux heures avant l'heure de leur pratique. Bien qu'il savait et comprenait qu'Eiki avait pris une décision saine pour lui-même, pour sa santé et que c'était un peu ce que Oseki avait voulu qui'il fasse, il n'avait pas imaginé que ce serait ainsi. Il ressentait un grand vide et ne savait pas du tout comment le combler. Est-ce que de pratiquer la danse lui ferait du bien? Serait-il apte de le faire? Et comment pourrait-il être d'Agréable compagnie pour Youko, dasn un tel état? Observant son air dans le miroir de la voiture, Oseki voyait encore les traces de ses pleurs peu importe combien il essayait de les effacer. Peut-etre que juste de voir la tristesse dans ses propres yeux le dérangeait. Il regarda le chapeau de paille et fit un petit sourire devnt le ruban rose. Tant pis. Ca serait sa punition.*

Je ne peux pas... juste rester là et vous attendre pendant deux heures. Pardonnez mon intrusion... mais je crois que c'est la seule chose uqi peut m'apporter un certain bien-être, en ce moment.

*Sortant de la voiture, Oseki se rendit jusqu'aux plates-bandes qui habitaient la cour de l'école. Évidemment, personne n'avait vraiment comme tâche de s'en occuper. Il n'avait pas de gants, il nn'avait pas d'outils, il n'avait rien. Rien a part un chapeau de paille avec un ruban rose.*

* Bien sur, Youko ne pouvait se douter de ce qui se tramait actuellement dans la cour d'école ce jour-là. Elle n'avait pas été mise au courant du départ précipité de Eiki, et n'aurait pas pu deviner comment Oseki avait pris la nouvelle. En fait Youko était très partagée depuis sa dernière soirée avec Oseki. Celui-ci ne l'avait pas recontactée, sauf pour qu'ils précisent l'heure de la pratique ce soir. Il y avait à la fois uen grande compréhension de la situation dans son coeur et aussi une énorme déception. Après tout, cette pratique de tango, suivie de cet agérable souper au restaurant avait été des plus agréables. Et puis il y avait aussi eu ce moment où elle avait volontairement oublié la boucle d'oreille, en espérant qu'il pense à elle. Elle avait crut que peut-e^tre cela fnctionnerait mais.. finalement non. En plus d'un commun accord ils avaient diminués leur nombre de pratiques et celle-ci était en théorie la dernière, juste avant le weekend de la st-valentin. Et pourtant, Oseki n'avait quand même pas reculé devant le fait qu'il devait venir souper chez elle ce soir là. Toute la semaine elle avait préparé la soirée, du mieux qu'elle le pouvait, se disant que cela pouvait être encore aussi bien que lors du restaurant et qu'elle ne devait simplement pas avoir trop d'attentes. En même temps, Oseki était réellement tanant d'avoir été aussi charmant, alors il fallait qu'elle réplique un peu de la même facon, non? Ce n'était pas un jeu facile.

Aujourd'hui elle avait décidé de prendre le contrôle, et comme c'était peut-être sa dernière fois où elle danserait le tango en civil de sa vie, elle opta pour le réel ensemble de tango. Elle coiffa avec attention ses cheveux remontés sur sa tête, les traversant d'une boucle avec une rose, et quelques bijoux qui descendaient d'un seul côté, jusqu'au haut de sa nuque. Elle avait acheté une robe de tango parfaite, qui se voulait sans motif, mais dégradée de rouge jusqu'à noir. Elle avait caché celle-ci sous un large veston allant jusqu'à la mi-fesse, seyant à la taille par une large ceinture. Elle avait caché le décolleté d'un petit foulard coloré d'autres teintes. Le bas de la robe épousait parfaitement les courbes de ses hanches, et la fente d'un seul côté s'arrêtait à une hauteur parfaite, juste avant l'élastique de ses bas. Il fallait bien que le costume vale son prix. Si les bas étaient noirs translucides, les souliers avaient le même rouge que le haut de la robe, et ils avaient une boucle derrière le talon. Relativment la même hauteur que la dernière fois, d'ailleurs. Après avoir fait faire une recherche à Ayane sur le costume de tango parfait, elle avait tenté le maximum aujourd'hui. Mais elle avait quand m^me réussi à cacher cela sous son veston et cela l'amusait au plus haut point.

Pendant que Oseki était à l'extérieur, Youko elle rencontrait deux jeunes dans le corridor en face de son bureau. C'Étaient des habitués qui venaient fréquemment voir la directrice. *

Vous avez encore été retrouvés entrain de fumer dans les salles de bains, tous les deux?

- C'est lui qui m'a entrainé.
- Bah.

Je pense que la retenue et la copie n'ont pas été des punitions suffisantes la dernière fois.

- J'aime mieux passer mon samedi avec vous à copier que chez nous.
- Vous aussi vous aimez ca, nous faire faire la retenue. Dans le fond vous nous aimez bien.

Oh mais mes chéris, ce n'est pas moi qui fait la retenue cette semaine ^-^

*Comme la derniere soirée de tango s'était terminée avec une retrouvaille difficile avec Eiki, Oseki avait fait les concessions nécessaires et avait opté pour ne pas contacter Youko davantage. Il n'aviat pa voulu donné de raison a Eiki de s'en faire, de se faire du mauvais sang, ou d'En vouloir a Youko non plus. Et peut-etre avait-il voulu prouvé que leur relation était tout ce qu'il y avait de plus normale. Ce matin, Oseki ne s'était pas habillé particullirement en tango, au contraire. Mais ce matin, tout était a l'envers. Il avait apporté la boucle d'oreille, en fait il la gardait soigneusement avec lui. Il avait meme été acheté le cadeau qu'il avait voullu lui faire en lui achetant a elle un chapeau de paille... mais en arrivant ici précocement, Oseki avait plutot choisi de s'en servir pour faire office de jardinier et se "camoufler" alors qu'il s'occupait soigneusement de chacune des plates-bandes de l'école. Il avait trouvé un sac pour s'occuper des feuilles et flerus mortes et du désherbage, et avait sorti son bon vieux couteau-suisse pour tout ce qui nécessitait une légère coupe. Se relevant pour se dégourdir, Oseki essuya son front du revers de sa main et son oeil fut attiré par les silhouettes u'il apercevait par la fenêtre. Ou était-il, par rapport à la localisation de l'école? Il voyait deux jeunes, et une silhouette de femme qui portait une jupe et un veston? Oseki eut un doux rire d'une note, ce qui lui fit un bien fou. Il envoya la main aux jeunes comme pour que ceux-ci réagissent et que Youko se retourne ensuite. Toutefois, il reprit sa position auprès des fleurs apres avoir (il espérait) activé es deux jeunes.*

Veston et jupe, ne? Je voulais vous offrir ce chapeau de paille et la paire de lunettes, mais bon voyez-vous, il semblerait que je porte le fameux chapeau que vous souhaitiez me voir mettre.

* Comme Youko était bien occupée à faire sa discipline, elle n'avait pas porté attention à ce qui se tramait dehors, mais certainement les jeunes eux étaient bien moins attentifs. Elle croisa les bras en les regardant, alors que ceux-ci n'érouvaient pas de remords envers leurs actions. *

- Comment ca c'est pas vous? C'est d'bord?

Ce week-end c'est Horiuchi-san qui fait la retenue.

- Quoi?! Merde la vieille frustrée! Shit j'aurais dû mieux me cacher ¬¬

Retirez ces paroles tout de suite jeune homme!

- Pff c'est quoi ce jardinier là, non mais avez-vous vu sa tronche?
- Ou ca?
- La le mec avec le ruban rose, omg c'est pas vrai!

Les garcons, j'Étais entrain de vous parler !

- Il nous salue en plus, c'est quoi ce chapeau de paille?
- Ca existe encore ces trucs?

Allo j'essaie de vous parler les... attendez, avez-vous dit chapeau de paille?

.... Un hasard?

* Se retournant furtivement vers la fenêtre, concordant relativement bien avec Oseki qui se penchait à nouveau, Youko resta un peu troublée. Chapeau de paille?! vraiment? Elle ordonna aux deux garcons qui riaient bruyamment de rester tranquilles et franchit les quelques pas qui la séparait de la fenêtre, beaucoup trop curieuse pour ne pas aller voir. Elle ne s'attendait pas nécessairment à voir Oseki porter un chapeau de paille de femme, entrain de faire les plates-bandes en chemise d'ouvrage! Elle aurait cru peut-être voir un réel paysagiste d el'École.. n'importe quoi sauf ca! Elle tressaillit vivement, ses yeux remplis d'incompréhension et elle posa une main vivement sur la vitre pour avoir son attention, car elle le reconnaissait. Elle posa son autre main sur son visage pour cacher un petit rire, qu'Oseki n'entendrait pas mais certainement pourrait lire dans ses yeux et sur toute son expression faciale. *

Ca alors! Oseki-kun, vous... êtes définitivement unique!

*En entendant le son contre la vitre, Oseki savait que c'était elle et fit un doux sourire a la fleur dont il prenait soin avant de se relever et d'offrir ce sourire a Youko. Il retira son chapeau et lui fit une révérance polie avec celui-ci. Son sourire était doux, mais malgré lui il était légèrement mélancholique. Oseki s'avanca d'un pas vers la fenêtre et sortit la paire de lunettes (sans force) qu'l avait récupéré pour Youko. Il les pointa, puis pointa Youko, laissant son sourire prendre un air un peu plus taquin.*

Youko-chan... riez, onegai. Vous voir sourire me fait du bien... et aujourd'hui, aujourd'hui je me sens très vulnérable. Alors je vous en prie... aidez-moi.

*Comme ceci était la derniere plate-bande, Oseki passa une main dans sa chevelure et repartit tranquillement vers l'Entrée de l'école. Il devait au moins laver ses mains, et prendre une gorgée. Il avait beau ne pas avoir son manteau, il avait fini par avoir chaud a travailler ainsi. Il n'y avait rien de logique a tout ceci, mais le reste de la journée et de la semaine allait devoir se poursuivre dans la meilleure tentative de normalité. Aujourd'hui, Oseki se donnait le droit d'etre a l'envers. DEmain...il reprenadrait le dessus et agirait tel l'homme responsable qu'il devait etre. Mais aujourd'hui, sa sensibilité le gagnait. En se lavant les mains, Oseki avait l'impression de se sentir comme dans Macbeth. Comme si peu importe a quel point il les lavait, ses mains auraient toujours le poids la culpabilité des douleurs d'Eiki...depuis 15 ans. *

...Je ne sais plus où j'en suis, Youko-chan. Mais cela m'a fait du bien de jardiner avec un chapeau de paille, tel l'habit traditionnel le veut. Peut-etre aurez-vous d'autres précieux conseils pour moi, alors? Non....je e veux pas vous accabler de mes difficultés. Je vais plutot... profiter de votre belle énergie pour reprendre le dessus et plus mature que cela, ne?

* C'était tout à fait impossible de ne pas rire devant cette situation tout à fait farfelue. Il y avait surement une explication à tout ceci, mais Youko ne la vit pas immédiatement et se laissa amuser par l'image qui l'accompagnerait surement longuement maintenant. Elle nota la paire de lunettes des mains de son ami et rougit de plaisir, lui faisant un petit signe, lui indiquant comme quoi il n'avait pas oublié? C'était véritablement une joie et une surprise de voir qu'il était encore aussi taquin avec elle qu'il l'avait été, deux semaines auparavant. Elle l'épia encore quelques instants, puis lui fit un petit signe qu'elle retournait à ses chenapans. *

- Vous le connaissez?

Hm Hm n'essayez pas de changer de sujet. Maintenant pour cette retenue...

* Terminant de chicaner ses voyous, Youko était de belle humeur et les laissa quitter pour leur autobus. Elle alla les inscrire sur la liste des retenues pour le week-end et puis poussa un soupir en regardant l'ouvrage qui était bel et bien terminé sur son bureau. Contrairement à l'autre jour, elle avait opté pour arriver un peu plus tôt et être plus efficace pour que rien ne lui reste à fair epour la fin de semaine et surtout pas pour la soirée. Elle se demandait si elle devait attendre Oseki ici, mais il l'avait tellement amusée qu'elle ne put s'empêcher d'aller au devant de celui-ci. En se relevant, elle nota par contre le livre qu'elle consultait sur son bureau et se dépêcha de l'enfouir dans son sac à mains. Il ne fallait pas qu'on sache qu'elle avait consulté "Les audaces du tango: Petites variations sur la danse et la sensualité" durant ses minutes de pause!!! Un peu plus rouge, elle laissa ses choses sur sa chaise, une fois assurée d'avoir bien caché le livre elle se tourna pour sortir de son bureau, se demandant où elle pourrait bien trouver son partenaire de danse. *

Un chapeau de paille ET des lunettes! Ca alors vous avez toute une mémoire! Comment dire que cela ne me plait pas? J'Avais crainte que vous m'évitiez apres le souper la dernière fois. Peut-être que toucher votre joue était un geste de trop.. j'avais mal saisi l'ambiance, je crois. Mais à vous voir aussi taquin, je pense que je n'avais pas autant à m'en faire.

*Durant les deux dernières semaines, Oseki avait été relativement sage avec ses journées de travail, sa sortie au théâtre pour voir Masashi et... il n'avait certainement pas regardé des vidéos de tango. Il avait meme dû paraitre particulirement charmant aupres de sa secrétaire car il était bien inspiré de rattraper n'importe qui qui manquait d'équilibre, et de preatiquer ainsi ses transferts de poids avec élégance. Il avait pratiqué jeu de pieds et surtout, jeu de jambes, avec un escabot pour mimer l'espace disponible. Évidemment, il avait fallu pratiquer au travail car sijnon Eiki se serait posé des questions. Les quelques attentions deYouko lui avait fait du bien, et Oseki ne voulait pas embourber leur soirée de ses malheurs...quand meme ils étaient particulirement importants aujourd'hui. Il avait coupé la communication avec Youko pour deux semaines pour respecter Eiki et pour l'apaiser. Mais malgré tout, finalement celui-c avait besoin de temps seul pour lui et le quittait, pour une semaine. Alors Oseki ne voulait pas s'empecher de profiter de cette soirée, où il était dédié à la passer avec Youko. Une fois les mains propres, il se dirigea vers le bureau de celle-ci et croisa deux visages qu'il avait deja vu, la derniere fois, mais ne les reconnaissait pas assez. DEpusi qu'il était entré, il avait retiré le chapeau bien sur et le tenait dans ses mains. Il avait quand meme nettoyé un peu l'intérieur.*

Que ferez-vous de moi, Youko-chan? ... Je ne veux pas trop que vous pensiez que je décompense ... mais sans le savoir, quand vous passez ainsi du temps avec moi, vous me sauvez a votre tour. Alors ne soyez p- oh?

Youko-chan!

*Surpris d'arriver face à face avec elle avant d'etre rendu a son bureau, Oseki lui offrit un sourire reconnaissant et n'arrivait plus vraiment a suivre le cours de ses proprse pensées. Cela était apaisant, car maintenant qu'il était en sa présence, il aurait autre chose à penser que ses proprse idées tourmentées. Il s'empressa de ressortir les lunettes avec un sourire bien amusé mais alors qu'il les tendait a Youko, ses yeux avaient noté un peu plus comment elle était habillée. Ave cle veston, il n'avait qu'une brève idée mais c'était difficile de ne pas ajouter une teinte de machisme à son sourire.*

Vous êtes particulièrement jolie aujourd'hui, Youko-chan. Mon but était de vous offrir les lunettes pour compléter votre look de directrice, puis le chapeau de paille pour lorsque vous alliez venir voir mes serres mais.... bon je suis arrivé d'avance et j'ai eu ce besoin de nettoyer les fleurs ici alors... j'ai emprunté votre cadeau ^^'

* Devant cette intriguante réunion, les secrétaires se mirent à jacasser sous cape, se demandant bien si l'homme devant elles était le même qu'il y avait deux semaines. Il y avait quelque chose de différent, non? Il était moins élégant et venait de nettoyer les fleurs? Ce n'était peut-e^tre pas lui. Peut-être un pauvre jardinier et qui s'Était épris de la directrice? Youko ne les écouta pas et fut plutôt contente de rencontrer Oseki à mi-chemin. Elle l'accueillit avec un immense sourire, rougissant légèrement de son compliment. Après tout, elle y avait mit beaucoup d'attention... comme pour repréenter l,importance qu'elle apportait à leur pratique et leur soirée s'en suivant celle-ci. Mais comme Oseki était taquin et que les secrétaires placotaient, Youko le prit doucement par le bras et l'amena dans son bureau, refermant la porte. Elle lui prit les lunettes des mains avec un petit sourie taquin, les ouvrit et les mit immédiatement sur ses yeux. Elle cligna deux fois en réalisant qu'ils n'Avaient pas de force, et posa une main sur sa hanche, tentant de se donner un air sérieux *

Ooh qu'en dites-vous? Est-ce ainsi un look complet? ^_^ ! Arigato Oseki-kun! J'espère respecter fidèlement l'habit de la directrice maintenant ^~ !

Amusant et charmant comme toujours mais... de là à s'occuper des plates-bandes de l'école tout seul.. arriver d'avance? pour ca? N'est-ce pas un peu étrange?

Alors c'Est moi qui portera le chapeau de paille, hm? J'admets qu'il est adorable! J'ai encore plus hâte de vous visiter maintenant! Mais dites-moi donc... que faisiez-vous dans les fleurs de l'École? Il me semble que c'est un peu.. hors de votre personnage. Voyons, vous avez de la terre un peu partout! Quelle vue de lynx avec ces lunettes!

* Tentant d'adoucir sa question en utilisant un ton enjoué, Youko était un peu à l'Affut de cette étrange attitude. Elle aurait pu croire que c'était une excuse pour la fin de la derniere soirée, ou l'absence de contact, mais étrangement savait que ce n'était pas le cas. Elle se mit donc à épousseter du bout des doigts quelques endroits sur les genoux, coudes et ventre de son compagnon, pour enlever le reste de poussière. *

*Suivant relativement docilement Youko a son bureau, Oseki retrouva un environnement dont il se souvenait bien. Il n'Avait pas vraimetn le temps d'observer par contre car Youko efilait les lunettes et il eut un doux rire devant sa pose et ses questions. Voila qui lui faisait du bien et il acquiesca a répétitions pour signifier son accord.*

Aaah voilà qui complète l'habit, oui ^^ Autant que cela va pour le look de directrice, autant que je vous préfère sans lunette...

*Évidemment, l'arrivée précoce d'Oseki et son travail à l'Extérieur ne passerait pas inapercu. Une partie de lui préférait ne pas en parler, mais en meme temps, Youko et lui s'étaient souvent aidés dans des moments difficiles et vulnérables. Il nota la douceur et la positivité dans les propos de Youko, mais avant de pouvoir même commencer a répondre, celle-ci l'époussetait déja. Oseki la regarda faire les coudes, ca allait. Puis c'était le ventre et c'était relativement acceptable. Mais lorsqu'Elle dût se pencher un peu pour épousseter ses genoux, Oseki lui prit les poignets et la remonta face à lui, la regardant droit dans les yeux. *

.. Je préfère vous le dire, mais je.. ne souhaite pas que ceci entrave notre soirée. J'ai eu un différend avec Eiki ce matin et tantôt... il m'a annoncé qu'il partirait pour la semaine. JE crois que c'est une bonne décision qu'il prenne soin de lui, mais cela me dérange tout de même. Alors j'ai cherché un moyen de gérer mon stress, je crois. Ce n'était pas très rationnel je l'avoue. Ah! Mais vous me rappelez que je dois absolument contacter Deokintsu, si jamais il a besoin de quoique ce soit...

Je comprends qu'il va "bien", mais s'il a besoin..je veux qu'il sache qu'il peut comtper sur moi. Peut-etre que je devrais demander a Masashi de le veiller? Je devrais aussi écrire a Eiki, au moins pour lui dire que j'accepte sa méthode pour prendre soin de lui. Et qu'il va me manquer, a moi aussi. Je veux lui dire.... même si je ne sais pas quels mots employer ou comment le lui transmettre. Je lui en veux quand meme de ne pas m'avoir averti, de ne pas... me parler. Aah c'Est tellemetn contradictoire. Voila. Alors au moins vous saurez ce qui me dérange, mais je ne crois pas que vous ayez besoin des détails, Youko-chan. Cela fait deux semaines que nous avons planifié cette soirée et ... même si tout ceci me dérange, je ne veux pas passer la soirée à y penser constamment.

* Un peu interdite de se faire relever ainsi, Youko n'avait pas cru son geste si déplacé et se sentait un peu embarassée. Elle capta malgré les lunettes le regard de son ami, et celui-ci qui était incapable de contenir ce qui le dérangeait à l'intérieur. Avec elle après tout ce n'Était pas la premiere fois qu'il se confiait au sujet de Eiki. Elle l'avait cu quelques fois réellement perturbé par celui-ci et à chaque fois était affectée par ce qui se produisait. Après tout, elle avait toujours cru son cousin si doux qu'il s'entendait avec tout le monde. Mais avec Oseki, il semblait toujours le mettre dans un mauvais état. Celui-ci faisait tout sauf démontrer à Youko qu'il était heureux de lui courir apres ainsi. *

Oui, bien sur, Eiki. Qui d'autre pour vous mettre dans un tel état? Vous a-t-il encore fait pleurer? je n'arrive pas à le distinguer. Aujourd'hui vous êtes nerveux, vous parlez de trois sujets en même temps, vous m'amenez deux cadeaux mais ne savez pas comment les introduire, vous arrivez d'avance, vous cherchez à vous distraire... et vous vous inquiétez pour Eiki alors que de toute évidence vous êtes celui qui ne va pas bien. Ne voyez vous pas que vous comptez tous les deux autant, ici?

* Dégageant doucement ses poignets, Youko recula d'un pas et s'appuya comme pour semi-sasseoir sur le rebord de son bureau, placant ses mains de chaque côté d'elle sur le rebord, gardant son regard fixé dans celui d'Oseki. *

Oseki-kun, calmez-vous... Vous dites toutes sortes de choses en même temps. Assoyez-vous avec moi et respirez un moment. Vous savez que vous pouvez dire ce que vous voulez avec moi, tout comme vous pouvez taire vos soucis. Nous n'avons pas à aller avec le plan original, si vous n'allez pas bien. Je préfère bien plus vous remettre sur pied et déplacer notre pratique à plus tard ^^ Il n'y a pas de presse, Oseki-kun. Je vois bien combien vous êtes à l'envers.

*Il était bien vrai qu'Oseki avait malheureusement eu plus d'occasions de parler de ce qui ne fonctionnait pas avec Eiki que de ce qui fonctionnait bien, surtout lorsqu'il parlait avec Youko. Ce n'était pas tant son intention, mais c'était ce qui était arrivé tout de même. En regardant Youko s'installer ainsi contre son bureau, Oseki fit un petit sourire et secoua doucement la tête. *

Apres notre derniere pratique, Eiki était particulirement a l'envers. J'ai voulu être correct avec lui et pour calmer ses craintes, je ne vous ai pas contacté du tout. Ce matin j'ai même voulu le rassurer avant de partir pour ma journée et lui la sienne. Mais au final, même si j'ai fait attention, le résultat est le même. Peut-être que moi je mérite ton comportement, Eiki, sain mais tut de même douloureux. Mais Youko? Elle ne mérite pas que je ne sois pas à la hauteur. Elle... m'a attendu sagement. Elle s'est même préparée pour ce soir.

Pardonnez-moi pour ce tourbillon... mais non, je ne veux pas modifier notre plan de soirée. J'avais hâte de vous revoir, et je n'ai pas envie de vous laisser un mauvais souvenir. Regardez-vous, vous êtes enocre habillée parfaitement pour un tango, ne? Je note les souliers..les bas.. la jup-mmm est-ce réellement une jupe?

*Si Youko s'était mise dans une position qui l'avantageait et qui donnait envie de la regarder, Oseki ne pouviat pas en manquer l'occasion. Il n'était pas indifférent aux charmes de la directrice et ne pouvait pas concevoir que celle-ci ne le remarquait pas. Il releva ses yeux pour attraper ceux de Youko.*

Je ne vous ai peut-être pas contacté, mais toutes les fois où j'ai vu votre boucle d'oreille, j'ai pratiqué quelques mouvements de jambes avec un petit sourire.

Ooh vous avez.. remarqué?

Oseki-kun... non ne jouez pas avec mon coeur comme ca. Je vous en prie. Ne me complimentez pas, ne me soyez pas charmant, lorsque vous êtes tourmenté par votre amant.

* Cette fois Youko était très hésitante. Elle quitta les yeux d'Oseki pour les descendre sur son ensemble et puis retrouva ceux d'Oseki ensuite pour lui communiquer sans mots qu'il avait bien compris. Elle avait pris soin de s'arranger, elle avat pensé à cette soirée, elle l'avait attendu. Elle connaissait sa place, et savait qu'elle n'aurait pas davantage, mais avait au moins voulu y donner le maximum. Parce que c'était surement la derniere fois en civil, parce que, combien de fois à nouveau dans sa vie, serait-elle amenée à danser un tango otaku avec un homme qu'elle désirait? Elle était prête à nouveau à danser la danse où elle s'Éprenait pour finir rejetée. Elle avait accepté le destin de la danse. Et pourtant... n'y avait-il pas quelque chose qui clochait en entendant son partenaire se forcer autant, alors que clairement la motivation n'y était pas ? Il venaait de se quereller avec son amant. Ce n'Était pas vraiment.. l'état d'âme propice au tango. Le timing était mauvais. Elle l'écouta mentionner qu'il remarquait les efforts faits, et comment elle avait porté une attention à la perfection du costume, et aussi souligner combien il savait qu'il ne l'avait pas recontactée, comme s'il nécessitait de se justifier. Était-ce de la pitié? Elle se sentait étrangement très intimidée d'y avoir mit autant d'efforts et d'anticipation alors que finalement, le moral n'y était pas. C'était comme si on pouvait lire sur elle combien c'Était important, non? Elle n'aurait pas dû autant se révéler, et regrettait. Elle laissa ses lèvres tracer un petit sourire mais c'était surtout pour tenter de garder le contrôle d'elle-même. Elle placa une main sur le bas de la robe, comme pour un peu la cacher. *

...Vu ma boucle d'oreille? L'avez-vous donc changé de place? Je doute que vous ayez pratiqué les jambes dans votre voiture.. ^^'

*Bien que c'était complètement malsain de sa part d'Exposer qu'il avait eu des tourments avec Eiki et ensuite de complimenter sa partenaire de danse avec qui il y avait une certaine sensualité, Oseki n'En était que partiellement conscient. Il était dérangé par le fait qu'il n'était pas autant préparé qu'il l'Avait désiré, par le fait qu'il avait été différent de lui-même depuis la derniere pratique. Il comprenait bien ce que Youko lui avait dit, par contre, et c'était bien logique de vouloir reporter la pratique si celle-ci n'était pas pour être excellente. C'était leur derniere pratique. Et même s'ils avainet confiance, rien ne disait s'ils allaient passer au prochain tour ou non. Il acqueisca doucement a sa question.*

Je ne passe pas beaucoup de temps dans ma voiture, alors ca aurait perdu toute sa signification si elle y était restée. Je l'ai amené à mon bureau, accrochée sur le coin de mon écran d'ordinateur.

... tout ceci ne devait pas se passer ainsi. La derniere soirée avec vous était particulièrement agréable. Je voulais...que celle-ci le soit tout autant. Je dois..rectifier la situation. Je croyais que de jaridner un peu me remettrait les idées en place, mais je crains que ce ne soit pas aussi simple.

... vous savez, je ne crois pas que je fasse honneur à notre tango, en ce moment. Alors... je vous propose un tres léger changement de plans. Nous irons directement chez vous, prendrons un apéro le temps que vous me ramenez dans un état d'esprit propice au tango. Nous pratiquerons alors chez vous, et je m'occuperai de bouger vos meubles tel que convenu. Si jamais je ne réussis pas à être à la hauteur, alors..nous pourrions pratiquer demain. A condition que vous reportiez la même robe.

Je ne veux pas "pratiquer parce qu'il le faut". J'ai attendu les deux dernieres semaines ce jour-ci, Youko-chan. Je ne cvroyais pas que j'allais aimé la danse, et je ne croyias pas que nous allions aussi bien nous débrouiller, en réalité. Toutes les fois, j'ai passé du bon temps avec vous et je ne veux pas que ces moments soient teintés d'autres choses.

* Écarquillant doucement les yeux, Youko amena une main sur son cou, à la hauteur où le foulard masquait l'ouverture du veston. Il y avait plusieurs sentiments qui cohabitaient en elle à cet instant précis. Cette déception, la même que lorsqu,elle avait réalisé qu'il ne la retiendrait pas l'autre soirée, et qui lui montrait qu'elle avait en fait espéré pour rien, et ce désir d'en fait faire ce qui était bien pour lui, parce que de toute évidence son amant ne savait pas le faire, alors un ami devait prendre soin de lui. Cet ami c'était elle, et elle choisit de faire parler son coeur en premier, avant le reste. Elle prit une bonne inspiration et se laissa sourire avec plus de douceur et calme. Elle tendit son autre main et la posa sl'épaule d'Oseki, après avoir retiré les lunettes et les avoir posées sur son bureau. Elle caressa celle-ci des doigts avec l'espoir de le réconforter légèrement. *

Oseki-kun, oubliez le tango et la robe. Si vous voulez maintenir notre soirée, nous ferons comme vous avez dit et je me chargerai de tenter de vous faire retrouver votre sourire comme il se doit. Mais si vous désirez que l'on remette complètement le tout, ce serait acceptable également. Prenez la décision qui est la meilleure pour vous cette fois, Oseki-kun. Pas pour Eiki, pas pour moi.

Vous voulez que je remette cette robe... ahh en toute franchise Oseki-kun, je ne crois pas que je vais la remettre tout court. En fait j'ai plutôt hâte de la retirer maintenant je dois vous l'avouer. Et malgré tout.. je voudrais être présente pour vous. J'aimerais avoir les mots et les gestes qui vous redonnerait cette flamme qui vous va si bien. Pourquoi Eiki a-t-il le pouvoir de vous mettre dans cet état? Il me blesse de vous voir ainsi. En fait, j'ai envie de vous prendre dans mes bras. Mais.. il ne faudrait pas que le geste soit mal interprété.

J'aimerais prendre soin de vous, comme vous l'avez fait pour moi à plusieurs reprises...

Oublier le tango et la robe? Non je ne veux rien oublier de tout ceci, Youko-chan. Le mettre a l'écart pour deux semaines n'a rien réglé. ... Prendre soin de moi ? ...

*Il y avait une ironie dans les paroles de Youko qu'Oseki entendait. N'avait-il pas dit à Eiki de prendre soin de lui-même? Youko était prête à tout "oublier" pour prendre soin de lui, même si elle avait clairemetn anticipé et préparé cette soirée. Dans ce moment où il ne savait pas comment accepter les paroles de la femme devnat lui, Oseki laissa son regard vasciller entre les deux yeux de Youko. Il était un homme fort, un homme imposant, un homme plein d'émotions, et pourtnat il était particulièrement vulnérable quand on touchait à son coeur. La dernière année avait été des plus éprouvantes, et la vérité était qu'il ne savait plus du tout où il en était, lui-même. Sa relation avec Eiki était chaotique, mais jusqu'a ce matin, c'était un chaos acceptable. Maintenant, où étaient les repères? Qu'est-ce qui lui permettait de se sentir en contrôle de quoique ce soit, alors que'en réalité, il n'avait le contrôle de rien du tout? D'un geste brusque, Oseki passa une main à la taille de Youko et la tira vers lui pour l'entourer de ses bras fermement. Il prit de grandes inspirations rapides contre elle, tentant de s'y calmer, mais a achque fois il ne faisait que serrer légèrement plus fort. *

... je ne sais pas.. comment.

...comment pouvez-vous "prendre soin de moi" , Youko-chan? ... N'est-ce pas entièrement contre-intuitif, de couver un homme comme moi? ... mais je veux que vous essayez. S'il vous plaît.

* Il y avait une détresse dans les yeux de l'homme devant elle qui inquiétait Youko au plus haut point. Elle était profondément interpellée par cet appel au secours qu'elle lisait à travers lui et ne savait pas exactement ce qui avait déclenché un tourbillon aussi intense. Surprise par le geste, elle se laissa faire et une fois dans ses bras, elle nota oh combien fort il resserrait. Elle émit un petit son et avec douceur posa sa joue et sa tête contre son épaule, fermant les yeux, passant ses bras sous les siens comme elle le pouvait. Elle étala ses doigts dans son dos, resserrant ceux-ci sur ses vêtements et le serra aussi fort qu'elle le pouvait en retour, le ramenant contre elle, même si elle était beaucoup plus petite dans ses bras. Elle prit sa voix la plus douce, mais aussi assurée cette fois *

Sssh... voilà qui est un bon début..

Serrez aussi fort que vous avez besoin, Oseki-kun. Vous m'avez pris de la sorte quand je tremblais de panique, quand l'on m'a attaquée, et quand j'ai pleuré à mon tour. Cette fois mes bras sont pour vous. Et quand vous serez prêt, mes oreilles aussi. J'écouterai, je vous aiderai à trouver des solutions. Vous voir ainsi me déchire. Comme si l'on s'Était permis de vous lacérer profondément et de vous laisser comme ca, sans défense. Je ne suis pas... un experte pour réconforter mais je ferai mon possible. C'est à mon tour d'être là au bon moment...

* Malgré tout le chamboulement des plans, Youko espérait que Oseki se sentirait mieux avec cette étreinte. Elle y mit son coeur et oublia tout le reste. Cela n'avait pas d'importance. *

*Ressentant les bras de Youko autour de lui, et ses mains le serrant fortement dans son dos, Oseki se sentit légèrement apaisé. Il avait l'habitude de tenir des petites personnes dans ses bras, mais il n'avait pas l'habitude de mettre son focus sur comment l'autre personne le serrait en retour. Il n'avait pas voulu ceci, il n'Avait pas voulu d'abord être autant émotif, mais encore moins de ruiner la soirée prévue de longue date avec Youko. *

Je voulais... je ne voulais pas... je ne suis pas certain, en fait. J'ai l'impression d'étouffer de l'intérieur, mais ce que je ressens, c'Est tellement minime comparé à ce que vous, vous vivez, Youko-chan. Ou ce que Eiki ressent. Lui il était mort pendant 15 ans.

... ne suis-je pas... ridicule? ... vous savez c'Est ... plus difficile que je le croyais, ne pas savoir où s'en tenir. Je me plais à croire que je contrôle ce qui arrive mais... c'est une terrible illusion. Elle n'est amusante que lorsque ce ne sont que de petites choses...

Je ne sais pas ce que je raconte, Youko-chan.... par oû commencer, si parler est la chose à faire? Ne sui-sje pas le premier a avoir conseillé à Eiki de parler? Me voilà incapable de le faire. Je ne sais pas où commencer pour concevoir d'où débute mon erreur. ESt-ce uqe même mes erreurs sont en cause, ou n'est-ce pas simplement un problème qui allait arriver, peu importe comment notre relation aurait été, Eiki?

*Ne voulant rien défaire de leur position, Oseki n'était pas un pro du réconfort non plus...et encore moins detre celui qui était réconforté. Deviat-il pleurer? Deviat-il tout lui raconter? Comment savoir ce qui allègerait son coeur sans trop peser celui de son amie? Une partie de lui restait craintif, car il voyait bine que de jouer entre deux types de relations pour la même personne pouvait être problématiuqe.*

Vous savez, en réalité, je sais que vous prendrez pour moi mais... c'est moi qui a volé Eiki a Tsubasa. Ce n'est pas l'inverse.

* POur Youko ce qui était le plus difficile, c'était de mettre ensemble chaque portion de l'histoire au compte-gouttes que Oseki lui donnait. Néanmoins elle avait compris le gros portrait de l'image et c'Était ce qui la rendait en mesure de comprendre assez pour commenter. Elle caressa doucement le dos de son ami d'une main. *

Oseki-kun, je sais cela. Vous me l'avez confié. Mais vous m'avez aussi dit que leur relation allait mal et qu'il était malheureux. Et la premiere chose que vous m'avez dit à propos de Eiki, c'était que vous l'aimiez à la folie et que vous pourriez jamais aimer quelqun d'autre aussi fort. Alors j'espère que vous voyez qu'il a quitté cette relation ancienne là pour vous. Vous êtes deux adultes... vous l'avez peut-être incité vers vous initialement, mais il a fait le choix de rester près de vous.

* Il y avait une portion de Youko qui savait que Eiki était particulièrement indépendant et entendre Oseki ainsi encore parler de la situation en se placant au centre, prenant le blâme comme si Eiki n'avait pas son mot à dire, lui démontra comment, à nouveau, ce côté de son cousin était au centre du problème. Ce qu'elle ne comprenait pas, c'était pourquoi les gens aussi adorables qu'Oseki se ramassaent toujours à être attiré par quelqun qui ne méritait pas cette attention et cet amour. Eiki était beaucoup trop indépendant, et incapable de relation stable pour comprendre l'attachement d'un couple, la mutualité et le concept qui venait avec. Du moins à son avis. *

Vous m'aviez décrit votre relation comme étant amants, même si vous désiriez plus que cela, vous respectiez son choix. Je l'ai regardé déchirer votre coeur avec ses aller-retours envers cet homme ignoble qu'est votre frère, mais en préservant toute son affection pour vous. Cette fois il vous met à terre en partant en "vacances" ... ? Mais pourquoi ceci vous affecte-t-il tant s'il n'est pas avec lui? Avez-vous peur qu'il rompe officiellement en revenant?

*Oseki ne voyait pas la situation comme Youko, visiblement, et malgré lui eut une légère note de rire lorsque Youko mentionna qu'ils étient deux adultes. Il secoua doucement sa tête contre elle; avoir "incité" Eiki vers lui était un choix de mot tres délicat. Par contre, il était vrai qu'Eiki avait choisi de rester avec lui. Bien qu'il concevait que l'indépendance totale d'Eiki étit problématique, encore plus pour un homme comme lui qui avait passé sa vie a être en couple, Oseki comprit quelques petites choses à écouter Youko. Même si celle-ci ne saviat pas beaucoup de choses, elle en savait juste assez pour le faire réfléchir.*

Si j'ai peur qu'il rompe? ... Rompre quoi? Il aime ca, ce qu'on fait, non? Il me l'a dit la derniere fois.... mais alors qu'est-ce qui le dérange autant?

... A la base, Tsubasa et lui étaient amis. Vous savez, Eiki a beau avoir plusieurs amis, il ne se confie pas à personne. Il ne se confiait qu'a moi... mais depuis que nous sommes amants, je ne peux plus être son confident. Je vois bien qu'il ne va pas bien, sa situation s'empire depuis un mois et je ne sais pas pourqio, je ne sais pas quoi faire. Alors ce matin.. je lui ai suggéré de passer du temps avec ses autres amis. Dont Tsubasa. Et à bien y penser maintenant, je crois que c'était une grande erreur de lui proposer ceci, n'est-ce pas?

...je ne sais pas, a-t-il cru que je "rompais" avec lui? ...est-ce que c'Est pour ca qu'il m'a rejeté si sèechement? ... mais ceci n'expliquerait pas pourquoi il ne va pas bien depuis 1 mois.

*Ce que Oseki avait conseillé a Eiki en fait, c'était de parler car ceci apportait un deuxieme pointe de vue, une autre version des memes faits. Parfois, jsute cet autre oeil permettait de noter des erreurs ou des incompréhensions...autant de soi que de l'autre. En plus de s'inquiéter qu'il vait envoyé un tel message a Eiki, Oseki maintenait son étreinte autour de Youko bien que elle-ci s'était légèrement adoucie. Pour l'ami qui recevait les confidences qu'une relation avait des problèmes, n'était-ce pas invitant de vouloir sortir l'autre personne de cette relation? Surtout si l'ami en question éprouvait des sentiments pour son ami. Apres tout, c'était ce qu'il avait fait avec Eiki, non? *

Vous savez ce qui est cruel du rôle de l'ami qui tente de vous aider? Même si je suis inquiète pour vous, que je veux vous aider et que je vois votre détresse? J'ai beau vous serrer dans mes bras pour vous faire du bien, ce sont les siens que vous voulez.

* Youko ressentait que ses mots avaient fait du chemin, sortant Oseki juste assez de son tourbillon pour être capable de le faire penser plus rationnellement. Elle le savait car il la tenait moins fortement. Mais elle, elle n'était pas prête encore à desserrer son étreinte. Alors elle fit le contraire et resserra ses bras, se blottissant juste un peu plus contre son épaule. C'Était purement amical, voir maternel plus qu'autre chose. Elle ne voulait lui faire de mauvaise impression à nouveau. C'était déja difficile de trouver les bons mots, elle devait encore plus peser l'impact de ceux-ci sur Oseki et ensuite possiblement sur elle-même. Elle l,écouta parler de ce qui le dérangeait... puis en compris qu'il avait peut-être fait une gaffe, car lui-même se remettait en question. Mais cette gaffe, qui avait tant choqué Eiki, surprit également Youko. *

...Vous lui avez proposé quoi? M-Mais Oseki-kun.. n'est-ce pas... un peu.. contradictoire? D'autant plus que... vous savez aussi bien que moi comment ils ont eu plusieurs différents durant le temple du feu. Mais.. si vous lui avez dit de le retrouver lui... hm et Eiki lui, avait-il l'air de vouloir s'éloigner ou bien se rapprocher de vous, dernièrement?

Oseki-kun.. pourquoi mais pourquoi donc le pousser dans les bras de l'ennemi? Pour voir s'il le ferait? C'est à ce point que vous vouliez savoir s'il y pensait? Mais surprise... il n'y pensait pas. Que faites-vous de cette réponse maintenant?

*Meme si Oseki avait été tres légéèrement conscient qu'il était moins crispé, il ressentit que Youko resserait davantage ses bras sur lui et y trouvait une position bien plus apaisante qu'initialement. Ce matin quand il avait serré Eiki dans ses bras, justement, celui-ci l'avait repoussé. Oseki ne voulait pas que ce type d'événement se reproduise et ainsi, ses bras se resseraient légèrement sur Youko mais cette fois avec une certaine possessivité.*

... Apres le temple du feu, il a voulu partir. J'ai refusé et je me suis imposé sur lui. ... J'ai l'impression que je suis toujours en train de tirer pour le rapprocher, mais tout ce qu'il fait, c'est accepter. Apart... a part ce matin. Aah je ne comprends rien. Vous savez, quand vous êtes arrivée au pays, je pensais que finalement Eiki aurait quelqu'un d'autre a qui parler, pour qu'il puisse se confier de ses difficultés avec moi avec quelqu,un mais... cela n'a jamais été possible.

La dernier fois, avant ce matin, c'était apres notre derniere pratique. Et sinon comme je disais, c'est apres le temple du feu... le temple du feu... il m'en voulait de ne pas avoir été là pour lui. Il m'en voulait, et pourtnat c'est moi qui l'a puni. Mais je n'ai pas pu être la pour lui parce que je suis parti vous retrouver et... ...

... vous auriez fait quoi, a ma place ? A voir que l'autre personne perd du poids, est malheureux, n'arrive plus a faire ce qu'il aime ni ses hobbies ?

Je croyais aussi retrouver une place agréable auprès de mon cousin. Je croyais avoir une deuxieme chance à la vie et à la famille, tout comme lui. Mais dès que nous nous sommes revus j'ai rencontré ses amis.. et vous vous êtes rapidement séparés en deux groupes. L'un adorable et l'autre hostile envers moi. Et Eiki lui continue à vasciller entre les deux. J'admets avoir de la difficulté à l'approcher après comment je l'ai vu agir avec vous...

* Parlant à voix haute comme si elle pensait davantage que pour faire la conversation, Youko prit une pause et écouta les paroles d'Oseki. Il y avait en effet quelque chose de contradictoire dans le comportement de Eiki mais c'Était difficile de mettre le doigt exactement dessus. Et il y avait quelques petites choses dans le discours d'Oseki qui laissait aussi Youko perplexe quant à ses agissements. Elle fronca un peu les sourcils contre lui, mais ne relâcha pas l'étreinte. Le regarder pour ces questions était un peu trop personnel, pensa-t-elle. *

Oseki-kun.. avant de répondre à votre question... quand vous dites que vous vous "imposez" et que lui "accepte" ... Essayez-vous de dire qu'il ne vous montre jamais qu'il apprécie ce que vous avez? Est-ce qu'il accepte passivement tout ce que vous désirez peu importe ce que c'est, ou bien est-il ravi de connaître vos désirs et de pouvoir y répondre? Répondez car ce n'est pas du tout la même chose.

Accepter... accepter n'importe quoi par amour. Eiki tente de vous faire comprendre quelque chose Oseki-kun. Peut-être qu'il ne sait pas lui-même ce que c'est, mais vous non plus, vous ne l'avez pas compris.

^*Entendre Youko penser à voix haute sur l'état ambivalent d'Eiki et les deux groupes distincts lui mettait une autre fois en évidence qu'Eiki était partagé dans plusieurs dilemmes. Toutefois, en étant ainsi près de Youko et en meme temps ne pouvant se regarder, peut-etre était-ce plus de se confier. Le choix de ses mots avait été remarqué comme étant important, et Youko lui exposait une question qui semblait être cruciale. Oseki fronca les sourcils a son tour. Il ne s'était jamais attardé à une telle chose et donc devait réfléchir pour pouvoir y répondre.*

Comment ca, ce n'est pas du tout la même chose? ... Je dirais qu'avant, il acceptait passivement touce que je désirais. Mais apres le temple du feu... il m'a quand meme dit qu'il aimait la relation que nous avions et qu'il ne voulait pas qu'elle change. ... Je dirais qu'il est un peu plus actif depuis la derniere fois avant aujourd'hui, il y a deux semaines.

... il a dit qu'il ne voulait pas que notre relation change. Notre relation... quelle relation ? Celle d'amants? Mais alors pourquoi tout ce mal-être ...? J'ai toujours pensé qu'Eiki acceptait parce qu'il se sentait coupable de mon divorce et de la perte de MAtsuyo... puis parce qu'il ne savait pas me dire non. Moi je m,imposais sur lui, et je savais qu'il ne pouvait pas me refuser. Il n'aurait jamais osé. Il avait trop peur de me perdre, de me blesser. Alors il acceptait...et apres quelques fois, j'ai commencé a comprendre ce que son corps aimait alors il a commencé a en vouloir plus, finalement. Mais les dernieres fois... il participait un peu plus. Et ce matin...ce matin c'était quasiment tout lui.

... J'aurais cru que ce qui vous aurait dérangé aurait été de savoir que je m'imposais, mais vous semblez percevoir quelque chose qui m'élude

Vous êtes un grand bourreau des coeurs, Oseki-kun. Terriblement mignon, en même temps.

* Youko l'entendit parler et trouvait que dans son questionnement, il était vriament innocent. En plus, ne voyait-il pas la temporalité des événements qu'il mentionnait. Youko n'Était pas la plus perceptrice, mais même ici c'était évident. Et le dire... le dire anéhantissait toutes ses chances. Quelles chances? Elle n'en avait jamais eu aucune. Elle sourit contre lui et lentement relâcha son dos. Elle posa ses paumes contre son torse pour se repousser un peu, et en laissa une contre lui, remontant le regard vers lui. Le sien était doux mais aussi un peu mélancolique en même temps. Elle se permit de garder son sourire, entreouvrant les lèvres pour une bonne inspiraton avant de parler à nouveau. Elle chercha ses yeux et secoua la tête. *

Oseki-kun... vous êtes horrible! Vous n'avez jamais songé un seul instant à ce que "accepter" signifiait pour votre amant n'est-ce pas? Vous avez simplement pensé à votre interprétation. Si Eiki a passé tout ce temps à vous dire oui, à aimer votre relation, à même déménager chez vous, et laisser quelqun entrer dans son intimité comme il n'a jamais laisser quelqun entrer avant, ce n'est pas parce qu'il "accepte". C'est parce qu'il a exactement le même désir que vous. Il ne le fait pas parce qu'il veut vous faire plaisir. Il le fait parce qu'il vous aime.

* Replacant doucement le col de la chemise qu'elle avait déplacé dans son étreinte, Youko rompit ensuite le contact de ses mains sur lui. *

Et ce que vous avez perçu comme était du malheur... c'était de la jalousie.

*Lorsque Youko se repoussa contre lui, Oseki eut un instnat une grande crainte. Mais avant qu'il ne puisse chercher a reprendre le contact qu'elle venait de séparer, il ressentit la main de Youko sur son torse et baissa les yeux pour la regarder. Il capta par contre son regard et ne comprit pas exactement l'air qu'il voyait dans les yeux de Youko. Visiblement, elle le chicanait car elle débutait en lui disant qu'il était horrible. Saisi, Oseki se dressa tout droit, surement comme les voyous que Youko avait l'Habitude de chicaner. Apres tout, il se faisait remettre a sa place. Il écouta sagement tous les mots de son amie et la regarda replacer son col de chemise alors qu'il assimilait le tout. Cette fois, la rupture des contacts se fit plus en douceur et Oseki n'eut pas le meme réflexe de la retenir. Cette fois, c'était lui qui avait une voix plus douce.*

... de la jalousie? ... Envers vous?

*S'il y avait une personne de qui Eiki pouvait être jalouse, ca ne pouvait être qu'elle, non? Il devait s'Avouer que ceci concordait avec les changements mentionnés chez Eiki. Apres le temple du feu où il avait été plus près de Youko. Apres leur derniere praitque. Ce matin. Oseki avait noté qu'a écouter Youko parler, son coeur s'était emballé. Il n'était pas tres rapide a faire des liens, mais entendre la conclusion de Youko sur leur relation le mettait dans un état qu'il ne comprenait pas lui-meme. *

... le même désir que moi? ... Vous pensez... que je suis amoureux de lui? Et lui... de moi? Je... non je ne crois pas que ce soit possible.

... de l'amour? Apres autant d'années ? Non je... je ne crois pas. Je pense qu'il aime la sexualité que nous avons, je ne pense pas que ce soit de l'amour. Il "accepte" parce que justemnet il n'a pas a réfléchir.