De l'adolescent à l'adulte

Et c'est pourquoi Oseki-kun... même s'il y a d'autres personnes dans votre vie, cette place que vous faites pour moi, pour m'y sauver, et que vous m'y protégiez, elle m'est importante. Je ne serais pas avide, gourmande. Je ne veux pas trop vous demander. Je vous désire et j'aime être avec vous. Que ma place soit unique ou non pour vous, elle l'est pour moi et c'est tout ce que je vous demande.

* Relativement émotive d'avoir osé admettre ce qu'elle venait de dire à Oseki, Youko était quand même un peu abasourdie de l'homme calme devant elle, alors que celui dans ses bras toute la fin de semaine était tout feu tout flamme. Néanmoins il était présent pour elle peu importe sa version, et elle l'appréciait. Ce qu'elle lui admettait lui semblait terriblement personnel et il restait dans cet état réflexif, tranquille, en contrôle. Elle en comprenait bien que présente ou non dans sa vie elle ne faisait pas grand différence, mais lui en faisait dans la sienne, et même si elle s'accrochait, elle trouvait que cela valait la peine. Ainsi elle ne releva pas les yeux directement sur lui, mais sourit avec compréhension et une certaine mélancolie. *

Merci de tout mon coeur, Oseki-kun.

* Se levant pllus subitement de table, Youko posa son assiette sur celle d'Oseki en passant de l'autre côté de la table, et profita du fait que celui-ci était assis pour passer délicatement une main dans le haut de son dos, jusqu'a sa nuque, puis repartit avec les assiettes jusque dans la cuisine pour les ranger. Ainsi elle voulut reprendre son sang froid en demeurant calme comme lui. C'Était en effet la bonne chose à faire. *

*Si Oseki avait voulu etre doux et calme pour montrer qu'il écoutait et respectait, il n'était pas entièrement conscient que cela donnait une impression de contrôle et peut-être de désintéressement. Il avait voulu prendre le temps de poser ses mots en fait, plutôt que d'agir trop impulsivement à nouveau. Dans les derniers jours, Oseki avait un peu appris à diminuer ses impulsions et aussi, à réfléchir un peu plus longtemps avant de parler ou agir. Lorsqu'il réalisa que Youko ne lui donnait pas son regard en se levant doucement de table, Oseki comprit aussi que l'inverse de l'impulsivité pouviat aussi faire des traces. APres tout, c'téait ce qui le dérangeait, lui. Et comme ils venaient de dire, Youko lui ressemblait plus que moins. Voulant se lever alors que Youko arrivait près de lui, Oseki ressentit la main de celle-ci à son dos. Il ne s'attendit pas à ce qu'elle remonte jusqu'à sa nuque alors qu'il la regardait, et frissonna tout le long du chemin parcouru. Pourtant, Youko était déjà repartie à la cuisine. *

A-attendez.

Je ne suis pas immunisé contre vous, Youko-chan... et je vois aussi que nous nous ressemblons peut-être plus que ce que nous osons dire.

*Retrouvant Youko dans la cuisine, cette fois Oseki l'encagea au sens propre en placant ses bras de part et d'autre d'elle avec ses mains tenant le comptoir. Le quadrilataire se refermait sur sa propre personne et lui donnait ainsi accès au dos et au cou de Youko plutôt que son visage. Cela lui permettait de ne pas sentir le regard de l'autre sur lui, similairement à comment Youko aviat préféré regarder la table que trouver ses yeux, plus tot.*

Youko-chan... quand je vous ai retrouvé...ce n'était pas rationnel du tout. Je voulais vous protéger, je voulais vous sauver. Étiez-vous à ce point en danger, je.. la vérité c'est que je ne savais pas. Mais j'avais terriblement peur qu'on vous fasse du mal.

En réalité, comme Korin l'a dit, vous n'aviez pas vraiment besoin de nous. Mais cela vous a donné assez de sécurité pour ne pas percevoir l'événement comme traumatique. Vous n'aviez pas besoin de moi, Youko-chan, mais vous m'avez remercié de le faire quand même.

* Alors qu'elle posait les assiettes sur le comptoir, Youko retint son souffle car Oseki s'en venait. Seulement elle ne s'attendait pas à ce qu'il s'approche aussi près d'elle. Elle vit les deux mains se poser de chaque côté d'elle et ressentit son coeur s'emballer aussi rapidement qu'il était apparu prèes d'elle. Elle cessa de bouger, et écouta les mots prononcés si près de sa nuque et de son oreille. Elle pinca les lèvres pour ne dire aucun mot, et pourtant cette proximité lui en évoquait plusieurs. Elle entendit comment Oseki s'admettait irrationnel et avait courru à sa poursuite. Elle se souvenait du sentir de courage qu'elle avait éprouvé en le voyant, et cette reconnaissance qui débordait. Elle détourna légèerement la tête sur le côté, ressentant sur sa peau la respiration de l'homme tout juste derriere elle, mais qui ne la touchait pas. *

Que faites-vous à me pourchasser jusqu'ici en me rappelant combien ce moment m'a rapproché de vous et fait sentir qu'enfin quelqun me respectait... Oseki-kun ne vous placez pas ainsi derriere moi. Ne voyez-vous pas les frissons que vous créez sur ma nuque?

* POsant ses doigts délicatement sur le rebord du comptoir, Youko osait à peine respirer. Cette fois, fallait-il regretter d'Avoir remonté ses cheveux et d'en ressentir le souffle de cet homme dangereux, alors qu'il prononcait des paroles qui la charmait? *

Vous m'avez fait sentir que je pouvais le faire, vous m'avez redonné confiance en moi, oui. Mais vous l'avez aussi poussé de sur moi, vous qui jamais ne frappez personne. Pas même l'amant de votre ex-femme. Oseki-kun, ce que vous avez fait pour moi, je vous serai éternellement reconnaissante.

*Peut-etre y avait-il une portion d'Oseki qui voulait créer quelques frissons à la nuque de la femme devant lui, celle qui venait de lui en faire quelques uns de son toucher délicat. Il représentait au sens propre l'idée de l'encagement, et Youko tournait légèrement la tête vers lui. Oseki ne la touchait pas, il ne faisait qu'être près et respirer, mais respirait un peu plus rapidement, et légèrement plus encore suite aux paroles de son hôtesse. Il y avait quand même une certaine nervosité de parler et d'entendre parler de l'un des rares épisodes où Oseki se laissait emporter à la colère, car cela représentait pour lui les moments où il était le moins en contrôle de ses actions. Et quel genre de conclusion était-il sensé avoir de penser qu'il avait frappé un petit attaquant sur Youko et n'aviat pas frappé l'amant de sa femme, a l'époque? Pour lui, la situation était tres différente. Megumi aimait cet homme et il ne lui aviat fait aucun mal. Youko n'aimait aucunement Yenji et était bien plus près de le détester, et celui-ci était en train de lui faire du mal. *

Oui je l'ai poussé... je connais Yenji. Il sait lui aussi, maintenant, que c'était une limite à ne pas franchir, parce qu'en effet je ne frappe personne. Pas même... eh. Non, pas même cet homme. De toute facon, c'était déja perdu. Je n'aurais rien gagné et srutout... comment pouvais-je lui en vouloir d'aimer Megumi et de se faire aimer par elle?

... je n'hésiterai pas devant n'importe qui qui ose vous faire du mal, Youko-chan.

Est-ce que ca existe, ca, comme type de relation? .. Korin et Harumi me disaient que c'était à moi de choisir comment je fais mes relations. Elles ne sont pas obligées d'avoir un nom ou de tomber dans une catégorie... c'est dur pour moi mais... Youko, je veux la protéger. Je veux la serrer dans mes bras. Et si elle veut que je l'encage... si je le fais, est-ce que le Eiki du présent est le meme que celui des journaux? Celui qui serait jaloux et possessif de chacun de mes gestes...?

Je vous crois, Oseki-kun. J'ai confiance en vous.

Vos paroles m'ensorcèlent et vous le savez. Ne me faites pas vous aimer encore plus que je ne le fais. J'essaie de jouer mon rôle tous les jours. J'ai l'impression de me tenir à nu devant une armée qui ne ferait qu'une bouchée de moi. Et maintenant vous arrivez à travers mon ombre, posez vos bras sur les miens, et me permettez de faire face à tout ce qui s'en vient.

* Il était difficile de garder cette position tendue, ou Youko regrettait de ne pas avoir droit à la passion qui enflammait l'homme près d'elle, couvrant son encollure de baisers, et remontant ses mains sous sa robe. Elle sentait la retenue d'Oseki, et n'était pas en posiiton, comme avec le tango, d'émettre une provocation. Pourtant elle ne se résignait pas à bouger, fermant les yeux en n'osant pas espérer, prenant tout du frisson qui parcourait sa peau et tout le long de son dos. Elle serra les orteils d'un pied, si bien, les talons hauts donnaient finalement une certaine hauteur, cette fois, c'Était vrament la cage dont ils parlaient plus tôt. Ce n'Était pas effrayant, mais cela créait ses réactions. Elle humecta délicatement ses lèvres, osant à peine respirer à travers elles. *

Et... comment puis-je vous montrer ma reconnaissance Oseki-kun?

Vous n'avez pas à prendre ma défense comme vous le faites. Et pourtant vous agissez comme personne ne l'a jamais fait pour moi.

*Lors de leurs pratiques de danse et lors de la derniere fin de semaine, les deux pouvaient se relancer et l'ambiance de jeu était bien présente partout. Ce soir Oseki était plus calme oui, et présentait plus de retenue. Une portion de lui venait de mieux comprendre Youko à son tour, et de voir qu'elle était plus comme lui et appréciait une part d'impulsivité. Cela montrait un intérêt réel et spontané qui s'exprimait avant la conscience, du moins de son avis. Comme Eiki, Korin et Harumi étaient tous trois des gens plus calmes et posés, Oseki avait fini par croire qu'il devait en effet se calmer pour être plus mature. Meme Youko était de nature calme et posée. Attendant le plus calmement possible la réponse de la femme devant lui, Oseki entendit ses mots et cette fois, ce fut son tour de serrer le comptoir de ses mains. Il s'approcha un peu plus d'elle, son corps se penchant légèrement vers l'avant et cette fois la touchant de ce contact. Son souffle ainsi serait encore plus près qu'il ne l'était.*

Ne cherchez pas à me montrer de la reconnaissance je...

Vous le faites déjà... de manière drôlement habile.

Est-ce vraiment ...parce que vous aimez être encagée, que j'ai l'impression que vous m'en donnez constamment envie de le faire? C'est... je dois dire qu'il y a une sensation que je ne sais pas décrire, de savoir que ce que je fais inconsciemment est quelque chose qui vous plaît, Youko-chan. Vous n'avez rien à faire de plus que ce que vous faites déjà. Votre besoin d'etre protégé déja est une reconnaissance suffisante...mais en plus vous me montrez comment vous m'appréciez.

~ Mmmn....

* Bien qu'elle ne le voyait pas directement, elle le sentait dans cette position qui rappelait le début de leur tango. Qu'était-ce avec cette danse, qui allait bien pire que jsute cette posture, difficile à supporter? Youko ressentait le mouvement et le contact qui se faisait avec le haut de son dos. Cette fois la respiration d'Oseki s'étalait complèetement sur son cou dégagé et la sienne s'accélérait en réponse immédiate. Sa peau se couvrit de frissons, de ses doigts jusqu'à ses épaules, puis redescendait son dos qui se courba légèrement à la sensation. Qu'espérait-il d'elle, alors qu'il s'approchait de la sorte? rien, tel ses paroles laissaient sous-entendre? mais alors pourquoi être encore plus près? C'Était une tentation et un piège, et Youko y tombait facilement. Elle détourna la tête de l'autre côté, cette fois plus à proximité du visage de l'homme derriere elle, ressentant son souffle de son cou à ses lèvres qu'elle entrevoyait. Ses yeux vascillèrent entre celles-ci jusqu'à son regard en ne sachant comment elle faisait pour retenir son désir de lui prendre un baiser. *

Oseki-kun que me faites-vous ainsi à me tentez? agrippez-moi comme durant la danse, passez vos mains sur ma poitrine, mes jambes, ma taille. Pressez-moi contre vous comme vous l'avez fait...

Oseki-kun... j'ai terriblement envie de vous embrasser...

* Elle savait qu'elle ne devait pas. Elle savait qu'il avait encore fort à réfléchir, à penser. Et pourtant à ce moment ci, il lui évoquait tant de chaleur à s'acoller à elle de la sorte, comment faire pour résister à l'appel qu'il lui tendait. Elle avanca délicatemnet le menton pour effleurer ses lèvres des siennes, et lui démontrer combien elle le désirait. *

*La position rappelait en effet le début de la danse et Oseki s'y sentait généralement bien en contrôle ainsi. Toutefois, ils avaient poussé cette danse à bien des niveaux et il n'y aviat plus de raison de ne pas laisser entendre que c'était plaisant. Oseki voyait cette fois l'échange de son souffle qui se transformait en frisson lorsqu'il entrait en contact avec la peau exposée de Youko, si bien que celle-ci tourna la tête pour lui faire face. Un court instant, leurs yeux se croisaient et pourtant les deux regards vascillaient entre yeux et lèvres. La dernière fois, leur premier baiser, c'était Youko qui l'avait initié en avouant qu'elle le désirait fortement. Cette fois, elle l'avertissait de combien elle en avait l'envie. Et dans toute son envie, elle faisat autant qu'elle était capable pour se retenir. Le frôlement de ses lèvres contre les siennes provoquait un grand frisson jusqu'à sa nuque, puis descendant le long de son dos.*

... je ne devrais pas. Je ne dois pas...

*La réponse se fit de manière plus insconsciente alors qu'Oseki tentait de se dire qu'il ne devait pas, et ses lèvres se brossaient contre celles de Youko dans ce qui était bien plus une caresse de lèvres qu'un baiser. Libérant une main du comptoir en espacant juste assez ses lèvres pour y passer un doigt vertical entre les siennes et celles de Youko, Oseki recula son visage et passa sa langue contre sa lèvre. *

Cette fois... je n'ai fait que vous encager et vous parler... qu'en sera-t-il lors de la danse, Youko-chan?

Vous imposez une certaine part de contrôle... pour me restreindre moi aussi. Vous m'avez averti...pour que je puisse l'accepter ou l'empêcher. Vous savez très bien que vous me faites de l'effet vous aussi, Youko-chan.

... vous êtes une femme dangereuse, vous aussi, Youko-chan...

* C'était moins une, et Youko avait fermé les yeux, assumant la caresse être le prélude au baiser tant désiré. Toutefois il était arrêté d'un doigt et Youko réouvrit les yeux, revenant légèrement sur terre pour s'apercevoir de ce contrôle qu'il tentait de leur imposer. En effet Oseki semblait capable de se retenir cette fois, alors pouruqoi était-ce si difficile pour elle? Elle rougit considérablement et se redressa un peu dans cet espace restreint entre Oseki et le comptoir, ramenant ses mains contre elle. Son coeur battait à tout rompre et elle devait trouver un moyen de ne pas succomber à protester cet arrêt. Oseki demeurait derriere elle, mais ne lui accordait pas son désir, et le savait fort bien. Certes il était de retour à être un voyou. Elle tourna doucement la tête et déposa un baiser sur la main qui les avaient séparés en émettant un chaud soupir qui dévoilait tout de sa déception. *

Oseki-kun vous craigniiez que je ne m'habitue à vos mains... mais voyez-vous vous n'en avez même plus besoin et je ne sais me contrôler.

Il y a encore cette tension entre nous, Oseki-kun. Vous aimez me mettre dans cet état, vous approcher, voir combien je brûle de désir pour vous. Ceci n'a pas changé... mais vous n'allez rien m'accorder tant que.. que quoi? que vous ne vous êtes pas expliqué avec Eiki? Mais est-ce que le courant passe aussi bien avec lui? Si c'est le cas, oui quel piège vous me tendez. Mais vous verrez... que même si vous m'avez attrapé, je jouerai avec vous.

* Déposant un second baiser sur la main d'Oseki, Youko releva ensuite des yeux de velours vers lui, cette fois plongeant son regard dans le sien alors qu'il n'y avait que de la proximité et plus aucun toucher entre eux. *

Lors de la danse, vous allez créer ces frissons chez moi à nouveau. Vous allez m'évoquer ces désirs d'être touchée et saisie par vous. Vous allez caresser puis rejeter ces endroits qui n'attendent que vos mains. Voulez-vous vraiment que j'arrête de me sentir ainsi?

Ce n'est pas comme si je pensais que cette attirance partirait en fumée parce que je comprends certaines de mes erreurs. Korin m'a mis la puce à l'oreille aussi, en me disant que si je me lancais trop vite à vouloir réfléchir et cheminer et parler avec Eiki pour rétablir, il fallait que je sache ce que j'éprouvais ou ce que j'étais prêt à faire ou ne pas faire avec vous, Youko. Ce serait encore pire je crois, que de m'excuser à Eiki et lui demander une seconde chance, si je ne regarde pas comment je peux vivre avec cette attirance que j'ai pour Youko. La blessure pour lui a été énorme... et je lui dois beaucoup de respect. Beaucoup plus que comment je l'ai traité. Car si je suis incapable de contrôler cette attirance, de laisser diminuer, alors je ne dois pas demander de seconde chance.

*Sentant les lèvres de Youko qui trouvait sa main, Oseki fit un petit sourire à la voir faire. Elle lui répondait à la fois avec vulnérabilité ou confiance. Ou bien peut-être que c'était de la confiance que sa vulnérabilité était attirante. Alors qu'il gardait son regard sur elle et sur ses gestes, Oseki attrapa ses yeux directement et cet air de velours comme elle terminait de déposer un deuxieme baiser à sa main. C'était plus sensible uqe prévu, d'ailleurs et pourtnat il ne l'avait pas encore bougé. Ses yeux vascillaient de l'un à l'autre de ceux de Youko alors qu'elle lui lancait une réplique presque autant en contrôle que lui. C'était surement pourquoi son sourire s'agrandissait de l'entendre. Puis, il se mordit l'intérieur des lèvres un instant avant de lui répondre finalement.*

Qui a dit que je voulais que vous cessiez de vous sentir ainsi?

Vous avez une façon avec les mots, Youko-chan. Oui, je vais caresser et rejeter ces endroits de vous qui n'attendent que mes mains. Exact. C'est ce que je vais faire. Aeris est certainement la victime de Sephiroth de plus d'une manière.

*Faisant un sourire charmé à Youko, Oseki la libéra de son encagement partiel et lui pointa la coupe qu'il avait choisi pour elle. Comme c,était celle inspirant une jambe et un soulier, il lissa son doigt du bas du pied et remontant jusqu'à la coupe elle-même avant de redonner son regard à la principale intéressée.*

Soyez prête, Youko-chan... et.. vous rappelez-vous d'où vient chacune de vos coupes? Quelles sont les histoires derrière les deux que j'ai choisi pour ce soir?

* Tel le voyou qu'il était, Oseki s'enfuyait d'elle en lui adressant un sourire qui lui faisait regretté de ne pas avoir sauté sur l'occasion d'embrasser ses lèvres. Il s'en allait, aussi désirable qu'il était toujours, caresser le verre plutôt que la femme qui était près de lui. Youko prit une grande inspiration et puis sourit en ayant un petit air qui témoignait bien de comment elle s'Était fait avoir. Elle serra les mains le long de son corps pour se resaisir et cesser d'avoir ces frissons qui descendaient dans son dos. Elle respira plusieurs fois, puis cessa de regarder les doigts d'Oseki et s'avanca prèes de lui pour justement remplir leurs verres. Cette fois elle le défiait, car il lui disait toujours de ne prendre qu'un seul verre. Elle lui soutira la coupe avec la jambe, et prit une gorgée en ne le quittant pas du regard. Elle resta par contre tout près de lui, profitant de cet instant pour l'observer en détails. Son cou, portait-il encore des marques? ses oreilles, comment la chemise tombait sur son torse, son pantalon, ou il était serré, puis releva les yeux. *

Cette coupe-ci vient du Salon du Soulier, une exposition sur le soulier à travers le temps, les créations et la mode. C'était il y a quelques années. Le premier élément de ma passion des costumes!!

* Tendant le verre devant elle après une gorgée bien méritée, Youko l'observa avec nostalgie, ses lèvres formant un petit sourire qui tendait encore être séduit et la taquinerie. Elle demeurait aussi un peu rêveuse, appuyant son autre main derrere elle sur le comptoir d'abord, puis y recula son dos. Toutefois elle demeura juste à côté d'Oseki. *

Cette coupe est légèrement audacieuse, vous ne trouvez pas? Je me souviens, c'était un hommage à une artiste. Il y avait quelques portraits de cette peintre, Ellectra Donka. Elle était spécialisée en nu de femmes mais seules ses toiles de femmes portant des talons étaient exposées. Elle m'a fasciné. J'ai acheté la coupe... et une toile.

*Évidemment, le voyou ne cesserait pas d'etre un voyou. Caresser le verre était en sorte une tactique pour avoir son attention et pour ne pas commettre le geste directement. C'était un peu comme retourner à l'étape d'avant qu'ils se soient connus dans l'intimité. Puis, Youko empoigna la bouteille et leur versait un second verre. En plus, elle avait l'audace d'en prendre un gorgée en le regardant. Oseki fit un petit sourire et la regarda avaler. Elle semblait l'observer un peu plus et cette fois, Oseki était content d'être beau. Il n'avait pas été à son meilleur du tout durant la fin de semaine. Aujourd'hui, il était très présentable, soigné et confortable. A 5 jours de distance, les marques n'existaient plus à son cou. La chemise par contre, elle la connaissait bien.*

Vous m'avez regardé en versant ces verres...et en prenant cette gorgée. Est-ce parce que je contrôle toujours vos consommations, Youko-chan? Cherchez-vous à me défier? Hmmm ... des personnes de nature plus soumises, vous disiez, ne? Faire un mauvais coup pour attirer l'Attention, c'est un classique de rebelle oui. Mais le rebelle on sait qu'il fera un mauvais coup. L'élève sage par contre... on lui donnera beaucoup d'Attention s'il se rebelle.

Oui j'ai vu comment vous organisez votre entrée avec vos boîtes à souliers... vous allez souvent à de telles expostions?

*Suivant Youko du regard et voulant cueillir sa coupe nouvellement rempli, Oseki regardait comment cette fois Youko se placait dos au comptoir et d'un certain sens, cherchait-elle à y être piégée? Oseki posa les yeux sur sa coupe par la suite, comme elle en parlait, et écoutait l'énoncé de la peintre. Il craque un sourire à sa spécialité, puis se retourna vers Youko au même moment qu'elel parlait des toiles avec talons. Puis, il fit un visage bien surpris.*

Nue avec talons seulement... hmmmm c'est une belle vision en effet... eh? Attendez, quoi?

Vous avez acheté une toile de femme nue? En talons? ... je vous connaissais un intérêt pour les jupes, mais je ne pensais pas que vous iriez jusqu'au nu.

En effet, j'adore aller dans ce type d'exposition! Ooh je vous ai surpris ne? ^-^

* Amusée, Youko amena une main à sa joue alors qu'elle ramena le verre vers elle et leva les yeux sur Oseki qui souriait avec ce petit air macho puis toute son expression qui se changeait en surprise. Elle rougit légèerement en pensantau fait que c'Était réellement audacieux de sa part, mais également révélateur. Elle se repoussa un peu sur le comptoir, pliant légèerement une cheville et se laissa encore plus sourire en y songeant. *

C'est vrai j'adore les costumes Oseki-kun, mais une femme qui a confiance en elle m'inspire.

En vérité, j'aime surtout les costumes de femmes. J'aime comment ils mettent en évidence leur corps, leur féminité et leur personnalité. J'aime le cran qu'il faut pour les porter. Lorsque je porte un costume, ou un cosplay, j'ai l'impression d'être une autre femme, c'est amusant, et cela fait du bien a l'égo, des fois, puisque c'est particulièrement flatteur, et quelque chose que je ne porterais jamais.

* Bien que Oseki était surpris, il pouvait aussi noter qu'il y avait plusieurs toiles dans la maison de Youko. Bien sur toute la décoraiton était très féminine, un peu partout, mais la majorité des pièeces avaient plusieurs toiles sur les murs. C'était une autre "collection" mais répartie sur toute la superficie plutôt que soigneusement rangée dans la même armoire. *

Oui vous... m'avez surpris, en effet.

Je sais que vous aimez l'art, et les collections. Je sais que vous aimez les sorties alors je peux facilement imaginer que vous aimez les expositions. Je sais que vous aimez les costumes et une bonne part de féminité mais... que dire de la femme nue qui ne porte que des souliers? C'est très audacieux! Vous ne l'avez pas exposé... ou du moins je ne l'ai pas vu! J'ai vu que vous aviez beaucoup de toiles, oui, mais ...

Une femme qui a confiance en elle vous inspire... Hmmm. J'aime en apprendre sur vous, Youko-chan. Je vous accompagnerai à la prochaine exposition où vous souhaitez aller.

*Aller à une exposition ensemble serait une activité fort raisonnable et bien agréable. Oseki pourrait voir un peu ce qui était apprécié par Youko et il aimait lui aussi découvrir de nouvelles horizons. Il y avait aussi plusieurs endroits à redécorer chez lui. Meme s'il avait fait un grand ménage pour que Deokin ne sente aucune présence ou influence de Megumi, il restait maintenant la portion appartenant à Matsuyo. Encourager des artistes et en faire une activité avait deux avantages. Oseki prit son deuxieme verre et en prit une gorgée en regardant la jolie sirène sur ce verre avec un petit sourire. C'était une bonne artiste, Youko avait bien fait son choix. Allait-elle lui présenter la toile en qeustion? *

Ooh j'adorerais! Mais vous voilà engagé mon cher Oseki-kun! Vous sentez-vous prêt à aller n'importe ou? J'ai tellement d'idées en tête vous savez! Mais attendre ces événements sera très difficile! ^_^

* S'illuminant, Youko était de très belle humeur. Elle songeait justement à aller sur une exposition à thématique royale prochainement. Peut-être devrait-elle regarder pour quelque chose qui plairait autant à Oseki qu'à elle, pour l'intéresser à l'Accomapgner plus souvent. Si elle le suivait au festival des fleurs, et lui à ses salons d'expositions... n'Étaient pas des sorties.. un peu plus personnelles que des amis? Peut-être pas. Mais ce n'Était pas nécessaire de le savoir non plus. Youko était bien prête à ne pas avoir de compte à rendre à la définition. Oseki désirait continuer de la voir brûler pour lui, et elle n'Allait pas arrêter de le lui montrer. Son attention était présente tout autant. Elle tendit la main vers la coupe qu'Oseki avait en main et glissa ses doigts sur la queue de sirène avec un petit air amusé. *

Il s'agit simplement d'une coupe que j'ai acheté à une convention de cosplay. Toutefois sa beauté en fait ma préférée parmi toutes celles que j'ai. J'ai également le peigne, la brosse et la broche à cheveux dans la collection de sirène. C'est juste une gâterie =^_^= !

Hmm... j'aurais cru que vous auriez voulu voir la peinture, mais non. Peut-être que la peinture à thématique de sirène de la salle de bains vous plait davantage? Aprèes tout cela semble vous attirer depuis le départ.

Vous avez plusieurs collections...chacune avec sa touche de féminité. Je suis certainement prêt à aller n'importe où. J'aime encourager les artistes, et me laisser surprendre à aimer leurs arts. Le faire en bonne compagnie sera assurément un moment des plus agréables.

Des souliers, des costumes, des coupes, des toiles....les pinces à cheveux aussi.

*Oseki était assez ouvert. En fait, lui qui n'aimait pas la solitude y était forcé pour faire la majorité de ses sorties. En fait, il s'téait empêché de sortir plusieurs fois et sur plusieurs années, et avait envie de reprendre goût aux sorties et au plaisir de découvrir. Il entendait comment Youko avait toute la collection de sirènes et sourit en redéposant le verre sur le comptoir auprès de la charmante hotesse. Sa main était restée relativement près de la sienne alors qu'i lavait pris sa gorgée, apres tout.*

Aah et vous avez aussi la toile, dans votre salle de bain. Je note combien vous aussi, vous aimez les sirènes. Y a-t-il une raison en particulier? ... profitons-en pour faire le tour de votre demeure. Montrez-moi vos toiles avec les histoires derrières.

On dirait que vous avez fait le plein d'aventures durant les années, Youko-chan. J'aime entendre ce que vous avez fait et comment vous avez rempli ces années. Vous parlez de courage de ne pas se laisser imposer mais... qu'en est-il du courage de se relever et de continuer son chemin? Celui-là, c'est le vôtre et il est bien inspirant, Youko-chan.

Ooh vraiment? Ahh vous n'allez pas me le dire deux fois! Venez venez!! ^_^ !

* Sautant sur l'occasion de faire cette présentation, Youko afficha un immnce sourire des plus joyeux. Elle saisit le bras d'Oseki d'un trait, croisant avec celui-ci comme s'il était son meilleur ami, et prit sa coupe de l'autre main. Ainsi elle le dirigea vers la salle à manger pour débuter. Oui il y avait les différents vaisselliers et quelques plantes distribuées dans la pièece, et alentours de la table à manger, mais si l'on regardait le mur du fond il y avait en effet une toile. C'Était celle d'une mère, dans un champ de pommiers, tenant un enfant par la main dans chacune. Le petit garcon mangeait sa pomme, et la petite fille pointait une pomme dans un autre pommier. La mère portait un grand chapeau de soleil pâle et une robe champêtre dans le vent. Les couleurs étaient pâles, mais non effacées, et il y avait de la joie dans la peinture. Elle choisit de répondre à la question en premier, toutefois. *

J'aime bien les sirènes c'est vrai, mais surtout parce que j'aime l'eau. D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours adoré aller au lac, ou bien la plage, la piscine, pour nager. J'ai toujours adoré la sensation de l'eau sur ma peau. Les sirènes sont simplement quelque chose de merveilleusement joli dans la thématique. Les hippocampes, les coquillages et les paysages le sont aussi ^^ !

Vous m'avez appelé votre sirène, surement parce que vous avez remarqué comment j'aimais ce thème, n'est-ce pas?

*Surpris de se faire attraper le bras ainsi et aussi rapidement, Oseki sourit avec tendresse à Youko qui avait l'air de très belle humeur de cette offre. Cela lui faisaiit plaisir à lui aussi à vrai dire, c'était our ca qu'il l'avait proposé. Tant mieux si elle aimait autant l'idée! Malgré lui, Oseki observa les quelques plantes qu'il voyait en se demandant s'il allait pouvoir les voir de plus près tantôt. Il voulait les identifier apres tout. Une fois devant la premiere toile, Oseki s'arrêta avec Youko et observa les traits, le type de peinture, ce qui était représenté et l'aspect jovial. Il prit une gorgée et entendit alors la réponse sur la question des sirènes, ce qui le fit sourire.*

Donc en fait, ce qui touche à l'eau a une valeur positive d'emblée...et la sirène s'y prête bien. Oui je peux comprendre... cela veut donc dire que vous allez viser le mystic art de l'eau, ne?

Les sirènes sont une représentation du charme féminin inatteignable, ou de toutes les conséquences d'une séduction réussite par une charmante femme. Tout le monde sait ce qui arrive aux pirates qui ont été séduit par les sirènes. Mais...évidemment, ce sont les pirates qui en sont charmés. Pas les marins normaux. Il y a quand meme une certain rébellion dans le look de la sirène et le fait qu'elle soit une hybride.

Je suis ravi d'entendre cela ^^

Oh oui, j'aimerais beaucoup! Comme je vous ai déjà dis, j'aime l'eau, alors j'espérais bien faire de ce temple le mien. Surtout que... il faut se l'admettre, le feu a été une catastrophe pour les Children of Fodra.

Bien que la représentation de Ryoko-chan et Ayane dans le temple a été marquante et a démontré toute la force de leur amitié, je préférerais que ce genre de situation ne se reproduise pas. JE sais que vous serez là pour nous Oseki-kun, mais j'ai encore peur. Les Vicious & Delicious ne vont pas hésiter à se venger, et je crains qu'Ayane ne soit leur cible. Ayane est pourtant convaincue que ce sera un temple à son avantage car l'eau représente les longs et intellectuels temples, habituellement. J'aime mieux ne pas trop l'effrayer, il faut juste être prête! Je ne sais pas comment réellement l'être, mais je ferai absolument tout ce qu'il faut.

* Prenant quelques instants pour se resaisir alors qu'elle pensait au temple de l'eau et à tout ce que cela impliquait, Youko avait cessé de bouger. Puis elle se souvenait qu'il fallait raconter l'histoire des peintures et leva les yeux sur celle-ci. Elle fit un doux sourire en l'observant, espérant que c'Était l'effet que l'artiste souhaitait créer en la peignant. *

J'ai obtenu cette toile alors que j'étais enceinte d'Ayane. C'était fréquent pour Yueda et moi d'aller au musée, et entretenir nos intérêts dans le milieu de l'histoire, la culture et les arts. Il y avait une exposition sur le plaisir d'être une jeune mère et elle m'avait vraiment touchée. Yueda m'a fait cadeau de cette toile, me disant qu'il pensait bien que ca aurait pu ressembler au futur. Il avait bien raison! Il n'est pas dessus >_>

*Écoutant comment Youko voulait surtout rebâtir son équipe et que c'était une noble facon de motiver les troupes des jeunes, Oseki secoua un peu la tête. Il ne fallait pas trop repenser à ce temple qui avait son vécu problématique, et en fait il y avait eu du bon qui en était ressorti. Oseki s'approcha quand meme de Youko lorsqu'elle parlait du temple catastrophe car il y avait un sentiment de compassion. Comme ils étaient déjà à une certian proximité avec les bras croisés l'un dans l'autre, cela ne paraissait peut-être pas trop. *

Le feu a eu cette attaque mais... Ayane et Ryoko se sont rapprochées, je crois bien. Il faudra veiller un peu plus sur les deux autres qui l'ont eu plus difficilement.

Et surtout Saionji et vous, à vrai dire. Les trois autres savent tenir leurs bouts et ne s'en laisseront pas imposer. Saionji n'a pas de défense, et vous ... vous êtes une cible facile. Mais si je connais un peu Yenji et Tara, je doute qu'ils s'en prennent à vous à nouveau. Tamafune, par contre... ce sera à voir, selon MAsashi.

Ha! Quelle bonne réponse! J'allais dire que cette toile me rappelait vous, mais l'idée de dire la même chose que votre ex-mari ne m'enchante pas du tout! ... vous aviez l'Habitude de sortir ensemble au musée, vous dites? Alliez-vous à d'autres endroits, aussi?

*S'intéressant à la fois aux détails de la toile de ses yeux qu'un peu plus à la vie personnelle de Youko, Oseki pensait que le temple du feu avait été bien chaotique. Les Children attaqués, les difficultés entre Children et Destiny's Kiss, Eiki qui se mettait un peu son équipe à dos, la shrine of Fear, l'introduction des danses, les morsures...en remettant toutes ces informations ensemble, Oseki repensa aussi à ce que Youko lui avait dit, un peu plus tôt. Elle avait parlé de comment il ne lui en avait pas voulu de s'etre mise dans cette situation. Ces mots le dérangeaient et rappelaient justement le contexte du mari violent qui accusait sa femme de se mettre dans des situations dangereuses, que c'était "sa faute" . Oseki avait détesté comment cette tattaque s'était tramée. Il avait détesté comment Destiny's Kiss avait renvoyé Eiki à la fear seul. Il avait déestét comment le systèeme forcait les therions à agir. Il était bien content de ne pas avoir le mystic arte du feu, cet élément ne lui allait pas du tout.*

* C'était quand même intéressant de noter que Oseki repensait à cette phrase de Youko qui était soulagée que Oseki ne lui en veule pas de s'être mise dans la situation avec les Vicious. Néanmoins il avait quand même blâmé Eiki de ne pas avoir vu la gravité de son état de thérion. C'étaient des situations différentes, mais on s'Attendait généralement à ce qu'une femme soit vulnérable devant un danger, mais que l'homme comprenne et sache quoi faire, du moins le reconnaître. Elle entendit Oseki mentionner qu'il avait pensé la même chose que Yueda et elle eu un petit rire, resserrant son bras un peu. Elle releva les yeux sur la peinture acquiesca. *

Beaucoup plus avant la naissance des enfants en fait. Il a changé après Ayane, comme vous vous rappelez. Mais nous avons été ensemble six ans avant ma grossesse. Nous avions l'habitude de faire fréquemment des sorties ensemble. Il aimait beaucoup le football, donc nous allions souvent voir un match par semaine. En Chine c'est un sport plus pratiqué qu'au japon. Il aimait bien aller au bar avec un groupe d'Amis aussi, surtout les bars ou nous pouvions regarder les parties de sport. Les musées étaient plus ma demande, parfois il acceptait si le thème l'intéressait.

* Surprise que Oseki pose des questions sur Yueda, Youko était à l'aise de répondre. C'Étaient des questions que elle, elle avait posé à propos de mEgumi déja, mais l'inverse n'avait pas été répondu. Elle regarda encore quelques instants la peinture avant de regarder Oseki. *

Le cercle d'amis à cette époque étaient surtout les autres professeurs de l'École ou nous travaillions, et davantage ceux de Yueda en fait. Nous faisions la rotation de soirées chez l'un ou l'autre dans ce temps là. Durant les études je m'en sauvais un peu, mais c'était difficile de dire non apres les examens, nous avions les mêmes après tout. Nous avions déjà fait quelques voyages alentours de la Chine aussi. Yueda aimait les endroits huppés, alors s'il entendait de bonnes critiques, il aimait bien essayer les places 'dont tout le monde parle'.

*C'était justement parce uqe ctte phrase avait été dite qu'elle avait fait son bout de chemin dans l'esprit d'Oseki qui songeait d'abord qu'il avait blâmé Eiki de ne pas avoir "fui" et comment cela avait dû lui envoyer une très mauvaise impression. Eiki avait donc dû se sentir ignoré et négligé que sa détresse d'etre une victime du systèeme soit percu comme étant de sa faute de ne pas avoir quitté le jeu. Le fait de reparler du temple du feu, de ses difficultés, avait fait en sorte qu'Oseki avait un peu revisité toutes les causes de problème de ce temple. Il avait certainement mal expliqué à Eiki pourquoi la situation l'Avait autant dérangé, et qu'il ne comprenait pas qu'il avait accepté de tolérer ce systèeme sur lui...mais en fait cela faisait simplement partie de sa naiveté. Pensif, Oseki regardait la peinture.*

Ce dernier temple a été problématique sur tellement de niveaux... Yenji est de nature plus violent et cela n'a fait que l'Accentuer, ce qui a mis Youko et les Children en danger. ... Eiki aussi. Il n'a pas compris comment le système se servait de lui et en a été une victime. Je déteste l'idée que le système a joué contre lui, et je lui en voulais de n'avoir rien fait pour l'arr^ter. Il est intelligent et comprend généralemetn ces astuces-làa... alors pourquoi s'est-il laissé emporter cette fois? ... je n'aimais pas l'idée qu'il se sente autant appelé à faire ces morsures. Cela me rappelait... comment il agissait d'instinct avec moi. Je ne veux pas qu'il le fasse avec d'autres mais...et s'il se sentait comme vous? Victime de ce jeu? ...

Hmm ... oui. Oui vous m'avez bien dit qu'il était différent après Ayane. Je veux dire, je crois qu'il y avait des bonnes choses et des moins bonnes choses à ses côtés... et quand il y a eu cette naissance, vous avez été exposé de voir tous ses côtés les plus laids et il était de plus en plus impossible de voir ceux que vous aviez déjà aimés.

*Secouant un peu la tête car il voulait un peu replacer entre ses réflexions et le moment présent, Oseki était tellement en mode réflexion qu'il était plus pensif que d'habitude. Il se tourna vers Youko alors que celle-ci le regardait et songeait en fait lui aussi que bien que Youko avait déja quesitonné cela sur lui, il n'Avait pas posé la question en retour. Avant, meme mentionner Yueda le dérangeait car il y voyait un homme violent et horrible à ignorer complètement. Oseki laissa son regard dans celui de Youko un instant, avant qu'ils ne se déplacent à la prochaine toile.*

Visiter les endroits qui ont des bonnes critiques... une manière de pouvoir dire qu'on a été aux meilleurs endroits, et toujours savoir de quoi il est question quand quelqu'un mentionne une place huppée, justement. Il devait avoir beaucoup d'égo, des gens qu'il tentait d'impressionner ou une recherche de promotion? ...Etes-vous.. etes-vous devenue directrice alors que vous étiez mariée avec lui?

Oh non! Non non surtout pas!

* Répondant vivement, Youko se tourna vers lui et relâcha un peu son bras. Il put lire dans ses yeux comment juste cette mention était complèetement impossible. Elle secoua la tête, puis se resaisit vivement à deux bras de celui d'Oseki et commenca à le faire marcher dans la maison avec lui. Elle lui montrerait une peinture dans la salle d'eau du rez de chaussée. Son coeur battait rapidement et elle serrait vievement. *

Je suis à la base professeure de linguistique, mais j'ai enseigné la majorité des sciences humaines. Pour Yueda les hommes et les femmes n'étaient pas égaux Oseki-kun. Les directeurs étaient des hommes, et les femmes des secrétaires. Il n'aimait pas pariculièrement que nous ayons le même métier, et il était loin devant moi comme premier de classe, constamment. Il aspirait fortement à devenir directeur et puis progresser pour faire une réforme, travailler à la commission scolaire puis au ministre. Il m'était impensable de croire qu'un jour j'aurais pu tenter de monter des échelons devant lui. Et j'aurais eu trop peur peur de le faire. A cette époque là, de toute facon, je voulais être mère, je n'aspirais pas à rien de plus. Et je suis devenue directrice pour Ayane. Pour avoir le pouvoir de la protéger. Lorsqu'elle était à l'ecole primaire, je ne pouvais rien faire moi-même pour l'aider.

Ayane était si jeune, et si différente. Les enseignantes comprenaient.. parfois. Comment empêcher les enfants de la bousculer? De rire d'Elle? de lui lancer des choses? Oseki-kun je n'avais pas de pouvoir, et j'étais terrifiée à cette époque. Je le suis toujours, mais j'ai quand même le poste. Et le résultat justifie les moyens.

* Songeant à certaines choses qu'elle avait fait dont elle n'Était pas fière, Youko ressentit une certaine panique que Oseki change d,opinion à son égard et se désinteresse. Le passé était un sujet risqué. Mais en même temps, la vie d'une adulte était remplie d'Expériences, comparée à celle d'un jeune.*

*Il y eut un instant, heureusement court, où Youko s'emportait vivement et se séparait de lui et Oseki voulut tout de suite la rattraper. Mais comme l,instant était court, Youko revenait à son bras et le saisissait des deux siens. Elle l'amenait plus loin et Oseki suivit, écoutant ce qu'elle disait et entendait un discours de réponse à la peur. S'arrêtant avec elle dans la salle d'eau pour la prochaine peinture, Oseki posa son verre puis posa sa main libre sur la joue de Youko pour la calmer et la rassurer.*

Je pense que vous avez pris une décision très importante pour protéger votre enfant et cela est très noble. J'admire comment vous avez fait passer cela devnat vos propres peurs, Youko-chan. Votre ex-mari était un misogyne et un triple idiot....et je suis content que vous soyez libéré de lui. Vous savez c'est... un peu porquoi je ne vous avais pas tnat questionné avant.

*Redescendant sa main, Oseki avait servi à Youko la meme tactiqeu de la toucher pour attirer son attention sur ses mots et ces paroles ne particulier. Il ne savait pas trop si cela fonctionnait, mais comme cela avait marché sr lui, il espréait que oui.*

Je sais que je suis rigide et macho sur les bords, mais même s'il est vrai qu'il est de nature "normal" que les hommes soient plus dominants et les femmes plus soumises, il y a une différence à les juger inférieures. Je ne comprends pas pourquoi autant de gens portent des jugements...hommes, femmes, couleur de peaux ou orientations. Qu'est-ce qeu ca change? C'est juste un trait de la description d'une personne. Un seul!

Bien qu'il y ait des différences fondamentales entre hommes et femmes... cela n'implique pas du tout qu'un genre soit supérieur ou inférieur à l'autre. Ou qu'une activité ou un métier soit propre à un genre uniquement.

J-Je le sais Oseki-kun... M-Mais... je fus élevée ainsi.

Mon père était du même avis. Même s'il a élevé trois filles, il a toujours pensé que les hommes étaient supérieurs. Je ne suis pas nécessairement dérangée par cette hiérarchie, mais ne n'ose pas le dire tout haut. Il m'est facile de dire que vous m'êtes supérieur Oseki-kun, parce que je me cache derriere vous et que vous prenez soin de moi. J'accepte et je veux bien que cela soit ainsi. Peut-être que cela me rassure. Ce n'Est pas toujours mal. Une femme n'est pas toujours capable de tout faire ce qu'un homme peut faire. Mais j'ai quand même appris à grandir au dela de cette inégalité, et je suis devenue directrice, et j'arrive à diriger ma famille et avoir une certiane confiance en moi.

* La main sur la joue qu'Oseki posait avec affection lui fit du bien et elle se calma, souriant avec de plus en plus d'assurance, ouvrant les yeux sur l'homme à ses côtés. De tous ceux qu'elle avait fréquenté, aucun ne lui avait été aussi attentionné et à l'Écoute. C'Était très addictif, et elle ne savait comment gérer autant de séduction. Habituellement les hommes la prenait pour acquise. Elle pouvait bien rêver qu'un délinquent la fasse sentir merveilleusement bien, l'espace d'un weekend. *

Arigato de votre support!! Vous entendre le dire me fait du bien. Cela fait dix ans que nous sommes divorcés et pourtant même si je l'aimerais, cette époque ne peut disparaitre. Je suis chanceuse q'il m'aie donné deux magnifiques filles. Voila ce que je tente de me dire. Hmm oui cette peinture d'une mère centaure et de son enfant.. vient de cette époque aussi. Yueda la trouvait trop fantaisiste, j'avais seulement pu l'installer dans la chambre d'Ayane.