Fuir ou Accepter

* La douceur avec laquelle Oseki l'embrassait était à la fois nouvelle et rassurante, e il prenait son temps pour communiquer avec chaque instant, tous les sentiments qui l'habitait. Youko émit un léger son d'appréciation, répondant a sa réponse, profitant des milles sensations que procuraient un baiser à la fois amoureux et tendre. On pouvait croire qu'il ne fallait pas autant se donner à quelqun que l'on venait d'accepter dans notre vie, mais il y avait une connexion qui dépassait les normalités, et qui probablement leur donnait à tous deux l'impression que c'était bien plus fort que tout ce qu'ils n'avaient jamais connus. *

~ Mmmmm...

Ahh quand vous m'embrassez ainsi, Oseki-kun, je ressens follement que vous et moi, nous attendions de nous trouver depuis tout ce temps... Nous avons peut-être passé à côté du destin une fois, mais si votre coeur rejoint le mien, alors je vous garderai dans mes bras pour toujours.

* Serrant les doigts d'Oseki en se retenant d'utiliser cette main pour l'entourer de son second bras, l'autre poursuivit son chemin à travers sa chevelure, sa nuque,le haut de son dos, derrieres ses oreilles, et à nouveau retrouvant délicatement toutes ces zones qu'elle adorait caresser. Elle avait désiré le faire, mais maintenant, elle savourait le plaisir de pouvoir poser ses mains sur lui sans crainte et sans retenue. Elle l'embrassa longtemps, lui offrant tout son souffle, et laissant le temps s'arrêter pour qu'ils puissent profiter l'un de l'autre autant qu'ils le voulaient. Elle ne s'esquiva de ses lèvres que lorsqu'un frémissement plus sensuel la traversa jusqu'en bas de son dos, et elle savait qu'ils étaient devant sa plus jeune fille. Prenant appui contre la joue d'Oseki de la sienne, elle rompit le baiser en parsemant son visage de douces caresses de ses lèvres, et puis s'arrêta pour imprégner son sourire et sa chaude respiration contre sa peau une derniere fois avant de se reculer pour ouvrir ls yeux et le regarder, enivrée par les émotions qui venaient de les habiter. *

.. aahh je pense que.. ~ je pourrais vous embrasser toute la nuit... mais avant de m'emporter.. terminez ce voyage dans le passé avec moi, Oseki-kun, je vous en prie.

Fuyu: Il n'y a aucun problème avec une pause bisou ^___^

*Bien au-delà des mots, cette connexion entre eux se comprenait et se concrétisait de plus en plus à chaque rapprochement. Ils se plaisaient bien, ils s'entendaient, ils s'attiraient, et après avoir passé des torrides moments puis une romantique St-Valentin, ce soir ils étaient forcés de constater pour la deuxième fois qu'ils avaient des liens entre eux qui existaient bien avant qu'ils ne se rencontrent. Si Oseki s'était demandé ce qu'il serait arrivé s'il avait rencontré Youko en Chine, spécialement durant ses visites aux jardins, c'était encore plus marquant avec cette histoire de bassin et de lotus. Le baiser qu'ils se partageaient cette fois-ci transmettait que cette relation qui se bâtissait entre eux était en progression et avant que la sensualité ne les emporte trop, Youko le rompit avec douceur. Ni un ni l'autre ne voulait l'arrêter, et Oseki lui rendit son sourire contre sa peau du sien contre sa tête, y déposant un petit baiser pour conclure cette démonstration d'affection.*

Je croyais... je croyais que de voir Eiki me dérangerait, que cela éveillerait en moi tous les conflits de notre relation, et de celle que j'ai avec vous. Je me suis toujours battu pour garder ma relation avec lui, pour garder mon status de confident, de meilleur ami, de celui qui était le plus important même s'il aimait mon frère. Mais avec vous, j'ai l'impression que je me suis longuement retenu d'agir comme j'en avais réellement envie. L'instant où vous m'avez regardé avec votre air séduit, l'instant où j'ai compris que vous pouviez développer des sentiments pour moi... je les ai désiré ardumment, Youko-chan. Je ne jouais pas avec vous pour vous provoquer, mais parce que j'avais envie que vous soyez amoureuse de moi.

~ Mmmm ... je crois que c'est moi qui s'emporte, cette fois.

*Glissant son bras autour de sa taille, Oseki maintenait ainsi Youko tout près de lui. Il se sentait a la fois nerveux de tout ce qu'il permettait à celle-ci et pourtant, ce sourire charmé ne quittait pas ses lèvres. Sa respiration était encore rapide et il regarda une dernière fois la photo avec Eiki. Puis, il donna son attention à la photo suivante.*

Tu ne voulais pas, mais tu savais. Un peu comme je savais pour Tsubasa et toi. Moi aussi j'ai essayé de vous empêcher. Notre affection l'un pour l'autre, Eiki, elle est très forte et ...peut-être maladive aussi. Tu mérites bien mieux. Et moi? Non je ne le mérite absolument pas. Mais je ferai tout pour être à la hauteur, et traiter Youko telle la femme de qualité supérieure qu'elle est.

Alors... qui a été le chanceux à être votre premier baiser, Youko-chan?

* Fuyu regarda les deux plus âgés agir avec une grande affection, mais également maladresse et nervosité, comme si les deux n'Avaient jamais siégés sur un sofa dans les bras d'une conquête, et qu'ils ne savaient pas comme se placer, comment résister à se toucher, combien temps tenir. C'Était atrocement mignon et elle eut un petit rire aigu et joyeux dont elle se cacha dans ses deux mains. Après tout ce temps, comment se faisait-il qu'ils hésitaient autant? Youko se blottit davantage contre Oseki, profitant de cette nouvelle barrière tombée, pour occuper tout l'espace qu'elle venait de libérer et de conquérir comme étant à elle. Elle regarda aussi un dernier moment la photo avec Eiki, se disant qu'elle ne le remerciait pas. Même si c'Était les blessures qu'il avait infligé à son meilleur ami qui les avaient rapprochés initialement, cette douleur à celui-ci, Youko ne la pardonnait pas. Toutefois elle n'y pensa plus, car Oseki lui posait une autre question. *

C'était Yueda, mon ancien mari.

Mais si ca avait été vous, Oseki-kun... vous m'auriez embrassée au milieu de toutes vos fleurs... Vingt-cinq ans plus tard, imaginer mon premier baiser avec vous m'est plus excitant que de repenser à celui que j'ai réellement vécu.

* La prochaine photo ne démontrait pas Yueda, c'était en fait une photo de famille, où Youko posait avec ses deux parents et ses deux soeurs. C'Était clairement une photo de Noel de par les décorations. Le père Anahiki avait définitivemnent le genre de traits dont Chodayu et Deokin étaient pourvus, grands, forts, un air sévère, les cheveux foncés, ondulés. La mère était petite mais avec un air tout aussi sévère. Elle était plutôt corpulente, mais avec de jolis traits. Ses cheveux rappelaient ceux d'Ayane et Fuyu de par leur douce couleur. Les deux se tenaient à l'arrière comme un roi et une reine, et au devant, les trois soeurs. Étonnament, Youko, l'aînée, était la plus grande des trois, de quelques centimètres. Sur la photo elle portait une robe rouge bourgogne, rattachée à la taille par une ceinture blanche et dorée, et le corset du haut était de ventelle, avec les manches longues. Il n'Était plus surprenant de la voir avec ses cheveux remontés, avec une fleur de poinsettia comme breloque. Par contre elle n'avait pas l'air très à l'aise sur la photo. La 2e soeur, clairement plus large, sur le modèle de la mère, prenait beaucoup de place. Arborant les cheveux de la même teinte que Youko, celle-ci portait le blob et des lunettes rondes, lui donnant un air plus européen, snobillard et extrêmement soigné. Elle portait la chemise blanche à vallons et une jupe bien taille haute avec des souliers fermés. Quant à la dernière soeur, elle était plus petite, plus photogénique, et plus audacieuse aussi. Elle portait la robe cocktail noir scintillante, de longs cheveux en coupe sur le côté bien peignés, et un décolleté révélant une volumineuse poitrine, dépassant largement celle de Youko. Elle faisait un sourire séducteur à la caméra, et les mains de son père sur ses épaules semblait révéler aisément qu'elle était la petite favorite du trio. *

Il ne savait pas que c'était mon premier baiser à vrai dire, alors il m'a corrigée et enseigné comment on devait embrasser ^^'

*Fuyu pouvait bien rire discrètement d'eux, car c'était en effet évident qu'il y avait une panoplie de petites maladresses entre eux. Youko révélait que son ancien mari était son premier baiser, et donc par le fait même son premier amant, mais Oseki n'était pas si différent. Il n'avait pas tant fréquenté Megumi avant que celle-ci ne tombe enceinte et qu'ils deviennent "officiellement" ensemble, perdant ainsi la magie du charme et des rapprochements tranquillement de plus en plus dans l'intimité l'un de l'autre. Similairement à ce qui dérangeait Youko par rapport à Eiki, Oseki en était tout autant perturbé de connaître quelques détails de la relation entre celle-ci et Yueda. Il aurait préféré que jamais elle ne le rencontre, et qu'elle soit plutôt initiée aux découvertes physiques par ce rêve dans son jardin. Oseki tourna la tête vers Youko, mais celle-ci observait la photo de famille alors il se contenta de la serrer plus possessivement contre lui.*

Maintenant, vous êtes mienne Youko-chan et ces souvenirs... ne représenteront que l'histoire de vos filles. Je ne laisserai personne vous faire de mal. ... hm? Je vois les airs de famille, oui. Vous vous ressemblez, avec vos soeurs, et pourtant non. Un peu comme Tsubasa et moi, je crois bien. Notre père aussi posait toujours fièrement à ses côtés, deux hommes si droits et exemplaires. Etsuko faisait tout pour imiter notre mère à la perfection. Avec mon air plus désinvolte, tout le monde croyait que j'étais un illégitime. Une chance, je ressemble beaucoup à ma mère...

Beaucoup de classe s'exûme de cette photo, c'est une belle photo de famille. Vos parents ont l'air aussi sévères que les miens ^^' Ha! On voit tout de suite que la plus jeune ici était la favorite de votre père, ne? Je dois dire que... je suis étonné de voir que vous êtes la plus grande.

*Alors qu'ils regardaient tous la photo de famille, Youko poursuivait sur la question initialement posée. Oseki repensa à comment Yueda l'avait traité, ce qu'il savait et ne savait pas, en fait, de cette relation. Il avait été méchant de par ses mots et l'Avait violenté. Mais était-il contrôlant? Ou n'était-il méchant que dans l'intimité? Gardant Youko bien lovée sur lui, Oseki essayait de concevoir que cet homme avait d'abord été gentil avec elle...car sinon, comment seriat-elle tombée amoureuse de lui?*

...chaque personne embrasse d'une façon différente, il n'y a pas de mode d'emploi en tant que tel. Vous...lui aviez gardé le secret que c'était votre premier?

Il vous a moulé comme il le désirait? Et chaque fois que ce n'était pas à son goût, vous punissait-il? ... Je ne sais pas si je suis capable de vous questionner à ce sujet, Youko-chan, car à chaque mot à son sujet que vous prononcez, j'ai envie de lui faire éprouver les pires souffrances. Votre famille...n'ont-ils jamais rien su? Rien compris? De la facon dont il vous traitait? ...pourquoi n'y avait-il personne pour vous protéger, Youko-chan?

Fuyu: Les grands-parents sont super sévères! Ils sont jamais contents de Maman et de nous non plus. Je n'aime pas trop ca leur rendre visite.

* Si Fuyu révélait quelques détails sur la famille, Oseki avait librement la chance de voir que Youko avait aussi subi les pressions d'être la premiere de famille. Que ceux qui suivaient le chemin déjà tracé avaient l'air meilleures. Elle était clairement l'enfant effacée parmi les trois, et s'efforçait beaucoup de bien paraître, mais n'avait pas l'Étincelle qui en faisait une favorite auprès de l'un ou l'autre de ses parents. Pourtant, elle était la seule à avoir fait de hautes études, et dans cette optique, son côté plus intellectuel lui avait donné un respect qu'elle n'aurait pas pu avoir autrement. Youko s'étira un peu pour se blottir contre le cou d'Oseki alors qu'il renchérissait avec une question sur son ancien mari. Il y avait en effet un malaise de parler de lui, mais également une libération. Ce n'Était pas pour rien qu'elle avait partagé de ces détails avec lui dès les premières rencontres. Oseki avait été le seul à relever qu'elle avait eu affaire avec un mari violent. Tout ce temps, elle avait gardé le secret en elle. On l'avait blâmée pour le divorce, d'avoir terni la réputation d'un hmme aussi compétent que Yueda. Elle déposa un tout petit baiser sur la peau d'Oseki, timidement, car ils parlaient justement de ceci. *

Oui. Pour lui un premier baiser aussi tardif aurait signifié que j'étais une femme rejetée, il voulait quelqun de convoité et populaire, alors je lui ai caché. Comme il était le premier dans tellement de choses, il m'a montré comment faire. Comment on sortait, quand on tient la main, quand on ne la tient pas, le rôle de la femme dans le couple, le rôle de l'homme, comment bien faire les choses pour lui plaire, ce qu'il s'attendait et ne s'attendait pas de moi, comment me comporter dans un couple. Je suivais ses règles.. c'était plus facile ainsi, quand on a peur de déplaire.

Fuyu: ...mais maman ca ne sonne pas très romantique...

Au début je trouvais cela mignon. Nous étions dans le même programme universitaire pour devenir enseignants. C'était normal qu'un professeur veule enseigner et montrer toutes ses connaissances, je croyais.

Toutes les règles, pour être une femme parfaite. Ne jamais déroger du chemin, ne jamais avoir droit à l'erreur. Je le savais immédiatement ce qu'il aimait, et ce qu'il n'aimait pas. Il me le faisait immédiatement savoir. Je n'aurais pas osé hausser le ton ou argumenter. Je devais simplement corriger ce qui ne lui plaisait pas. Je croyais.. que c'était normal. Que c'était toujours ainsi.

*Sans surprise à voir cette photo, les grands-parents étaietn donc encore aussi sévères. Coincé dans son désir de savoir l'histoire de Youko et sa frustration de connaître le sort qui l'attendait, Oseki se doutait que d'en parler devant Fuyu était tout aussi délicat que pouvait l'être leur romance. Il écouta ce que Youko révélait, ressentant malgré lui une certaine culpabilité. Il se savait contrôlant, exigeant aussi, mais de là à demander des comportements aussi spécifiques sous faute de les punir, et sans sensualité dans la punition, ce n'était pas son genre du tout. Ses bras se serrèrent avec la même protection qu'il l'aviat fait la première fois en serrant Youko dans ses bras, après l'altercation avec Tsubasa, mais avec une tendresse supplémentaire qu'il pouviat maintenant se permettre.*

Je crois... que c'est normal que vous l'aviez compris ainsi. Vous ne saviez rien, en fait, de comment une relation était et de ce qui était convenable de faire pour l'autre et ce qui ne l'était pas. Tu sais Fuyu-chan, a l'époque il était plus fréquent d'avoir un "bon mariage" que d'y être vraiment heureux et romantique. Alors les princes charmants... ils se trouvaient des princesses, mais peut-être que ce n'était pas la bonne princesse pour eux. Ils voulaient avoir la belle histoire, mais ce n'est pas tout le monde qui est prêt à faire les efforts pour bien la réussir. Et puis il y a les rebelles, qui s'en fichent bien des règles à suivre selon les grands-parents et qui veulent seulement écouter leurs coeurs.

Moi aussi j'ai imposé des règles à Megumi, je crois bien. Mais à tout contrôler de la façon dont vous le décrivez...cet homme ne voulait pas de vous, il ne vous aimait pas. il ne voulait... qu'une femme obéissante qui ferait ce qu'il voulait quand il le voulait, une image de ce qu'il s'imaginait etre la perfection. Il a fait disparaître votre personnalité et toute la beauté qui s'en émane. Alors...est-ce pourquoi j'ai l'impression qu'avec moi, tranquillement, vous vous permettez d'éclore? Il n'y a pas d'âge, Youko-chan. Il n'y a pas de règle.

*Bien qu'il était incapable de penser à toutes les occasions ou cela était arrivé, Oseki repensa à comment Youko lui avait déja dit, au moins par deux fois, qu'elle écouterait ses enseignements et apprendrait à lui plaire convenablement. Forcément, il y avait des craintes là-dessus de le voir devenir comme Yueda, ou du moins une certaine habitude ancrée pour éviter de déplaire. Était-ce pourquoi elle lui avait dit que chaque erreur avec lui était une aventure érotique plutôt qu'un échec amer?*

Youko-chan... avec moi, il n'y a qu'une seule règle. Soyez toujours honnête envers vous-même, et envers moi. Je vous invite depuis notre première rencontre à laisser votre coeur parler. C'est ainsi que je vous découvre à chaque fois encore plus, et que vous me charmez davantage.

* L'intention de Youko n'avait jamais été de faire sentir Oseki coupable. Mais juste le fait qu'il se sente ainsi, plutôt que de la juger pathétique de s'être pliée ainsi aux règles d'un homme rude et sévère, faisait toute la différence. Une portion d'elle ne détestait pas qu'on la guide. Au contraire elle avait bien dit qu'elle rêvait d'un prince qui l'amenerait dans son manoir et lui montrerait tout. Un prince tanant qui se fichait par contre de la droiture des règles. Un prince qui la trouverait ravissante mouillée dans le bassin, et pas un qui en serait exaspéré et l'enverrait se changer et se réarranger avant de continuer le tour. Se cachant contre le cou d'Oseki, cette fois Youko entoura plus solidement ses épaules de son bras, se faisant plus cachée dans cette étreinte qu'il resserrait sur elle. *

Oseki-kun... c'est ce côté de vous qui me charme depuis le départ. Avec vous je peux être moi-même. Vous m'avez donné la chance de vous montrer qui je suis, donné la chance d'essayer de vous charmer à ma façon. Je ne savais pas comment faire, mais vous n'avez pas rit. Vous m'avez observée faire plusieurs tentatives, et dressé des filets pour ne pas que j'égare. Vos manières de transformer mes erreurs en lien unique entre vous et moi, m'a mise en confiance depuis le début. Vous avez caressé mes pleurs plutôt que les blâmer, et en retour vous m'avez montré les vôtres. Oseki-kun vous êtes tout le contraire de mon ancien mari.

* Se redressant maintenant sur lui pour le regarder dans les yeux, Youko était à la fois sérieuse et émotive. Elle ramena sa main sur sa joue, caressant sa peau de son pouce délicatement, retenant son envie de l'embrasser. Sa voix fut tout en douceur. *

Typiquement un voyou, les règles ne sont pas votre tasse de thé. Vous m'avez sortie de ma bienséance déjà si souvent pour que je n'en aie aucun doute. Mais si règles vous aviez, j'espère qu'en fait, vous allez me les dire, vous allez me l'exprimer. J'espère pourtant, de tout mon coeur, que naturellement je les respecte déjà toutes, et qu'en fait je sois déjà comme la sirène que vous attendiez, un lotus rose à la fois.

Je ne suis pas aveugle à la force de vos émotions. Vous me saisissez fortement, vous m'amenez dans un tourbillon qui m'envoute et me séduit à chaque fois. Je désire me soumettre à vous, parce que je sais que vous le ferez avec respect et passion. Vous me voyez comme une fleur, une possession unique, pas comme un objet ou un esclave. Avec moi vous pouvez demander une confiance et un contrôle absolu, car je ne vous donnerai jamais rien de moins.

Fuyu: Wow il est tard! Et si j'allais me coucher?! On va continuer un autre soir!

*Sachant très bien que Youko n'avait jamais voulu le faire sentir coupable, Oseki était capable de faire des parallèles entre le mariage de Youko et le sien, d'y voir des ressemblances et des différences importantes. Il ressentit d'abord la poigne de celle-ci sur lui devenir plus ferme, et cette fois c'était elle qui ouvrait un peu plus son coeur en dressant des actions qui l'avaient charmée. Son regard complètement plongé dans celui de Youko, Oseki se permettait d'accepter d'être ainsi chéri par celle-ci de par chacune de ses délicates caresses. *

Dressé des filets pour ne pas que vous vous égariez... Une très douce représentation de comment je ne voulais pas que vous cessiez de me courtiser, Youko-chan. Je ne savais pas comment faire, moi non plus, vous savez. Tout ce que je sais, c'est comment maintenir l'attention. Je sais... comment plaire, je crois, mais je ne sais pas comment faire pour être plaisant. Hmmm c'est... je vous ai traité comme la délicate fleur que vous êtes. Celle qui attend dans l'ombre et espère pouvoir fleurir. Celle qui avait besoin qu'on lui donne les ressources pour s'ouvrir, et qui y camouflait la plus unique des beautés. Je n'aurais jamais cru.... que ce lotus m'attendait encore.

*Il y avait plus qu'un plaisir à savoir qu'il était tout le contraire de son ancien mari, celui qui pour lui représentait toutes les douleurs de Youko. Les paroles de celle-ci étaient profondes et significatives, et Oseki les recevait presque autant contre ses lèvres que dans son coeur. Sa main contre la taille de sa captive se resserra légèrement, tentant d'y agripper le tissu de sa robe. *

Mmm... vous l'êtes~ ... ma sirène ~ 

Vous êtes plus que ce qu'il m'était permis de rêver, Youko-chan. Alors...je vous en prie, apprenez-moi à respirer sous l'eau, ma sirène. Car au-delà de ma crainte de noyade, je nage déjà à vos côtés.

Tard? ahh... oui. Très bien... Bonne nuit, Fuyu-chan. Tu passeras le bonne nuit à Ayane-chan, si tu le veux bien. Moi je... je compte sur vous pour bien dormir, ne, Youko-chan? Je vous rappelerai que tous vos rêves... n'attendaient que l'instant où ils pourraient se réaliser.

Fuyu: Bonne nuit Oseki-san, Bonne nuit Maman! Je m'occupe d'Ayane! Pas de crainte! Je prends aussi le téléphone. A demain ^-^ ! Et.. j'ai hâte de faire la suite des photos avec toi Oseki-san ^^ !

Bonne nuit ma belle, a demain ! Merci beaucoup pour ta compagnie et ta belle humeur ce soir ^^ !

Fuyu: Hihi !

* La plus jeune fille de Youko lui adressa un regard espiègle, puis vint lui embrasser la joue, et saluer Oseki d'une main, avant de partir en gambadant dans les escaliers pour monter au 2e. Elle les regarda du petit balcon d'en haut quelques instants, puis s'enfuit dans sa chambre. Elle avait refermé l'album sur la table de salon, mais aucun des deux n'avait remarqué. Attendant que sa fille soit hors de vue, Youko leva les yeux pour la suivre, puis les redescendit sur Oseki. Elle défit leur main liée, et se tourna davantage sur le sofa, à l'inverse de lui, montant un peu plus devant lui, et posant ses mains de chaque côté de son visage, alors qu'elle étalait ses jambes sur le reste du divan. *

~ Mmmm comment se fait-il que mes rêves d'adolescente vous rende l'imagination aussi fertile, Oseki-kun? Vous me faites impatiemment désirer de visiter votre serre, et vous l'avez teinté de cette envie que vous m'y fassiez l'amour qui me hantera jour et nuit jusqu'à ce que vous m'y ameniez... Oh j'ai déjà prévu quelques petites choses pour accompagner votre chapeau de paille ~ !

Ne changez pas, amenez-moi partout avec vous.. Ouvrez-moi la plus dangereuse de toutes les portes, je veux prendre les risques Oseki-kun... Laissez-moi vous aimer comme vous ne l'avez jamais été... Laissez-moi à mon tour embrasser vos erreurs et vos souffrances et vous montrer combien précieux vous êtes également... Je vous aime, Oseki-kun. Surement bien plus fort que tous les deux n'osions y croire...

*Ayant voulu être poli et sympathique, Oseki était de belle humeur lui aussi face à l'intrusion de Fuyu, mais aussi sa capacité de bien lire l'atmosphère. Elle était brillante, il n'y en avait pas de doute. Il se surprit à répondre au geste de la main de la petite avec un sourire, puis Youko venait remplir tout l'espace entre eux de sa présence et Oseki l'entoura de ses deux bras à sa taille. Il avanca doucement son front pour l'accoler contre celui de sa belle, rappelant cette position de presque-baiser qu'ils devaient danser et se laissa répondre a Youko en frôlant légèrement ses lèvres des siennes.*

~ Je vous ferai l'amour comme je l'aurais fait, il y a vingt-cinq ans, si vous étiez entrée dans ma vie à cette époque... j'ai l'envie folle de réaliser chacun de vos rêves~ 

Pourquoi étais-je autant intéressé à mettre des lotus à l'entrée de ma serre? J'avais l'impression que ceci serait en quelque sorte, la serrure de mon jardin. Ils étaient un choix qui n'avaient aucune logique, mais quand je les ai aperçu chez le botaniste, je savais que c'était ce qu'il me fallait.

Le lotus rose... est un symbole de dévotion. C'est une fleur qui émerge de l'eau plutôt que d'y flotter... un peu comme le ferait une sirène. Je l'ai toujours aimé et admiré, et vous savez, j'attendais. Sagement même ...que quelqu'un y entre avec moi et en comprenne toute la signification.

*S'emparant des lèvres de Youko sans attendre un instant de plus, Oseki n'hésita pas une seconde à lui rappeler comment il savait lui imposer sa sensualité. Parler ainsi de sa serre, de l'y amener et ce qui s'y passerait, cette fois c'était bien lui qui se sentait comme s'il pouvait espérer de réaliser de vieux rêves d'adolescents. Youko n'avait pas rit de sa passion pour les fleurs, elle n'avait pas remis en doute sa masculinité face à ceci, ni face à ses pleurs. Elle avait été attentive à ses goûts et à comprendre ses émotions. Les comprenait-elle, maintenant? Ses mains pressaient le bas de son dos vers lui, sa langue caressant la sienne et son plaisir de pouvoir l'embrasser librement s'exprimant à travers quelques sons. *

Vous serez la première personne que j'embrasse dans ma serre, Youko-chan. Celle qui a la fois comprend le symbolisme des lotus, et quelque part, aussi irréaliste que cela puisse paraitre... je crois bien que c'était vous, qui avez semé votre présence dans mon jardin, il y a vingt cinq ans.

~ Mmmmnnn...

* C'était le salon de sa demeure, c'était en présence de ses filles, mais aujourd'hui rien n'Était caché. C'était vrai et mutuel, et tout aussi passionné que cela l'avait été à la St-Valentin, seulement un peu plus profond et romantique encore. Répondant aux mains sur son dos, Youko le creusa doucement, s'approchant de lui en prenant appui contre tout le devant de son corps, recherchant toutes les caresses qu'il lui offrait, à travers leur proximité et le baiser. Elle lui laissa entendre combien elle appréciait et osait approfondir celui-ci de sa langue avec délicatesse et une envie débordante de frissonner à chacune de leur rencontres. Elle n'embrassait pas comme on l'avait obligée à le faire dans le passé, elle écoutait son désir, elle réondait aux facons qu'Oseki avait de la faire frémir de cette facon, et en voulait plus encore. Ses deux mains glissèrent dans sa chevelure, l'attirant passionnément à elle. *

Vous attendiez qu'on entre dans votre serre avec vous... Les lotus roses repoussaient-ils votre femme? Elle ne savait pas sa chance et s'est brûlée. Être aimée de vous, être si près de vos passions, vous voir heureux, ne comprenait-elle pas? Aurais-je osé vous permettre de poser vos mains sur moi, après avoir passé les portes de votre jardin, malgré ce décevant mariage? M'auriez-vous fait une place près de vous, pour y lire ou coudre, alors que vous jardiniez, et ce même si c'était votre repère secret? Un endroit magique, pour sceller chaque pause d'un baiser... ~ aahh Oseki-kun est-ce fou... si fou de vouloir entrer dans cet endroit que vous avez de plus personnel, votre cachette votre monde, et d'espérer m'y faire un petit coin où vous admirer, un coin où je ferais partie de cette portion si précieuse de votre vie ? J'en rêve dans le passé comme j'en rêve dans le futur...

~ Mmmnn Oseki-kun... tentez-vous de me dire que personne n'a jamais goûté votre ferveur, passé le bassin de lotus? Pas même votre femme?

* Comme Youko embrassait Oseki avec de plus en plus de sensualité, en pensant à toute l'exclusivité de ses paroles, elle fut incapable de soutenir les pensées sans réellement prononcer la question. Elle s'arracha à ses lèvres pour le regarder d'un air brillant et curieux, et peut-^tre un peu tanant aussi, surement parce qu'elle epsérait, espérait innocemment que c'Était vrai, malgré tant d'années, de bagage et d'expérience. *

*A travers la profondeur de ce baiser partagé avec tout son lot d'émotions, Oseki savait que Youko ne l'embrassait pas comme son ex-mari le lui avait exigé. Il savait et ressentait qu'elle lui était vraie et qu'elle l'embrassait avec tout son coeur, et tout l'amour qu'elle éprouvait pour lui. Il en comprenait toute la preuve de confiance, et peut-être était-ce pourquoi il s'était permis une telle confidence à son tour. Dejà lors de leur fin de semaine de St-Valentin, Oseki lui avait avoué que personne n'avait posé sa marque sur lui auparavant et Youko avait observé ses réactions positives à un point tel qu'elle avait désiré répéter l'expérience. Cette fois, Oseki lui faisait un autre type d'aveu qu'il tentait de dissiper en prenant possession de ses lèvres, mais la curiosité de sa belle avait besoin d'être satisfaite. Elle qui venait de lui montrer de son passé, il avait bien fait cet aveu dans le but de lui faire comprendre ceci, justement. Il entendit la question lui être posée, et ce coup-ci s'était assurément son coeur qui battait aussi fortement. Oseki ouvrit doucement les yeux, respirant bien plus rapidement qu'il ne prononcait de mots. *

... Personne.

Personne n'y a accordé l'importance que cela avait pour moi, et en contre-partie, je n'ai pas voulu les y amener. Ils n'auraient pas compris la signification. Ils... ne la cherchaient pas non plus. Youko-chan, vous savez, je sais très bien que c'est ridicule d'accorder autant d'importance à un lieu, mais ce n'est pas la première fois que vous me surprenez de vouloir faire partie de tout ce que j'ai de plus intime. Vous m'avez donné l'accès à votre jardin secret en pleine confiance et je... j'ai envie de vous donner accès au mien.

Il n'y a eu que deux personnes dans ma serre, et ce n'était que pour une visite. Je.. n'y ai jamais amené quelqu'un pour le plaisir, quelconque plaisir soit-il. Pas une main tenue, pas un baiser, et encore moins une ferveur.

*Lui qui ne croyait pas au destin, qui avait cessé d'espérer qu'un jour il pourrait faire l'amour avec l'élue de son coeur au centre de l'oeuvre florale qu'il cultivait depuis des années, se voyait donner une nouvelle occasion de rêver. Oseki se permit alors de laisser momentanément ses craintes ailleurs, et de laisser à Youko le soin de semer ses propres fleurs dans son jardin. Ses yeux vascillaient d'un côté et de l'autre, ne sachant pas exactement comment démontrer le bonheur et la confiance que cette invitation lui inspirait. *

Deux personnes... et seulement pour une visite. Oseki-kun... permettez-moi de songer à une question que je n'ai pas le courage de vos poser. Mais quand vous m'avez dit que Eiki était celui que vous aimiez le plus... pourquoi m'avez-vous menti? Qu'était-il pour vous? Vous ne partagiez rien d'important. Ni vos craintes, ni vos douleurs, ni vos posessions. Rien de profond, rien de précieux. Ce n'Était en effet pas de l'amour. Même... était-ce de l'amitié? Vous ne lui offriez rien de vous, était-il seulement un symbole? Une stabilité, une présence souriante? Si vous ne partagiez rien de valeur avec lui, aviez-vous quelconque confiance en lui? Et si vous ne lui faisiez pas confiance, et vous ne lui permettiez rien, comment aurait-il pu tomber en amour avec vous, qui se bloquait à lui?

Vous me voyez à la fois charmée et quelque peu confuse. J'aurais cru... ahh... cela ne fait que confirmer mes soupcons.

* Plongeant profondément son regard dans le sien, Youko nota la confiance et le bonheur qui se transmettait de par cette confidence et elle sourit avec un grand plaisir, caressant la joue d'Oseki avec une tendresse sans limites. Cet homme mystérieux s'était renfermé sur lui-même, au point de ne laisser personne entrer dans cet espace privé. Personne n'avait réussi à y entrer, et qui avait essayé? Aujourd'hui il admettait que la clé de son jardin secret était la fleur qui la représentait, et lui promettait plus qu'une visite, il lui promettait que toute la floraison lui serait dédiée. C'Était la plus belle des déclarations, dans des mots qui contournaient les classiques, mais qui étaient encore plus remplis de sens pour tous les deux. S'avancant vers lui, Youko parsema son front, puis ses joues, et finalmeent ses lèvres de baisers amoureux, , resserrant une poigne possessive sur son délinquent au sombre passé, qui acceptait de s'ouvrir à elle. *

Votre aveu et toute la sincérité que je lis sur vous est le plus beau présent que vous pourriez m'offrir Oseki-kun. Laissez-moi m'imprégner de ce bonheur à mon tour.

Je n'ai pas les mots pour vous remercier de faire de moi cette personne Oseki-kun. Il n'y a que la force de mon amour pour vous montrer à quel point je chéris le fait que le lieu de votre passion n'attendait que nous, peu importe le nombre d'années ! J'en suis tellement émue..

*Il était impossible pour Youko de savoir ce qui avait uni Oseki et Eiki tant dans l'amitié que dans leur relation d'amants. Mais s'il ne parlait plus de ses douleurs et ses craintes à Eiki, c'était pour plusieurs raisons. D'abord parce qu'il en faisait partie, mais aussi parce que celui-ci savait les lire sans un mot. Alors les mots qu'ils s'échangeaient, ne touchaient pas ces sujets. Oseki laissa ce silence plané, le temps que Youko lui exprime partiellement sa confusion. Il ressentit les lèvres de celle-ci contre son front, puis ses joues, l'écoutant le remercier avec un petit sourire timide au visage. A peine eut-il le temps de placer quelques mots que ce remerciement venait lui ravir son sourire du sien, les fusionnant ensemble dans un baiser des plus amoureux.*

Que voulez-vous dire par confirmer vos -hmmmm ~ mmmm!

Quels soupçons, Youko-chan? ... C'est moi qui vous remercie d'être cette personne. Vous... vous comprenez. Je vous promets que ce sera aussi magnifique que dans vos rêves les plus fous, Youko-chan. Laissez-moi tout le plaisir de vous y charmer à votre juste valeur.

*Lui rendant son baiser en remontant ses mains contre les omoplates de sa belle, Oseki se permit de reprendre le contrôle de ce baiser tel qu'il était en train de le faire avant que Youko ne lui pose la question qui lui brûlait les lèvres. Elle pouvait les interrompre à tout moment, demander ce qu'elle voulait, Oseki voulait tout lui offrir. Il redescendit ses mains, laissant l'un de ses bras autour de sa taille alors que l'autre venait quérir ses jambes, juste sous les genoux. Ne quittant pas ses lèvres un seul instant, Oseki les souleva ainsi du sofa juste assez pour pouvoir se lever debout avec sa ravissante beauté dans ses bras. Lentement, il se dirigeait vers l'escalier. Il n'y aviat pas de presse.*

Et alors que vous serez au centre de ma passion, Youko-chan, je glisserai ma main dans vos cheveux. Votre intimité et la mienne, scellées ensemble de la façon la plus romantique qui soit, ne? J'espère que cela vous plaira autant que cela fait battre mon coeur.

* Ces baisers étaient sensuels et addictifs, et Youko ne voulait plus les rompre, pas plus qu'Oseki. Elle se donna entièrement à celui-ci, ses bras complétant leur étreinte alentours des épaules decelui qu'elle aimait tant, alors qu'il effectuait un mouvement pour la prendre. L'aise avec laquelle il passait sous ses genoux et l'amenait contre lui faisait battre son coeur plus rapidement encore qu'il ne le devrait, même si ce n'était pas la premiere fois. Elle s'y sentait si bien et si choyée, elle se sentait à lui, protégée et aimée. C'Était un geste tendre, mais qui lui donnait encore plus envie de s'ouvrir et de l'attirer dans toute son intimité. Il la prenait d'une facon, signant qu'ensuite il la prendrait d'une autre, et le désir n'en était qu'encore plus ardent. *

Aaahh serrez-moi contre vous ainsi Oseki-kun... Comment faites-vous pour me séduire encore plus que je ne le suis déjà? Vous m'offrez plus que vous n'avez jamais offert à quiconque, me couvrant ainsi d'un bonheur plus pur et magnifique je n'ai jamais vécu. Vous célébrez que mon rêve d'adolescente devient le vôtre.. non devient le nôtre... mmmm ~ permettez-moi d'en rêver tout de suite... car à vous embrasser de la sorte, bientot je ne pourrai plus penser à autre chose qu'à vous couvrir de mes lèvres...

* Le voyou l'avait premierement portée fièrement à travers les vestiaires, puis passionnément à travers la maison, et maintenant c'était amoureusuement. Youko respirait beaucoup lus rapidement que les baisers l'exigeait, et recherchait éperduement à embrasser plus profondément Oseki, à frémir de ses caresses, à le serrer contre elle. Elle avait initialement pensé à le faire attendra dans sa chambre lorsqu'elle irait prendre sa douche, mais se voyait actuellement incapable de rompre le baiser, et encore moins de quitter cette étreinte, dans laquelle elle se sentait possédée à la fois physiquement et émotionnellement par Oseki. La chambre les attendait encore, n'ayant pas vraiment eu le temps d'être réparée des folies du weekend, le cadre de ballerines décroché, et la chemise lilas, étalée parmi les draps, qui eux par contre avaient été changés pour un ensemble complètement rose. *

Un soir de semaine... et j'en oublie mes responsabilités.. que devais-je faire? Je ne veux que vous, et vos bras, toute la nuit, et encore... Vous évoquez mon désir avant même que je n'aie le temps de me préparer... aahh mon incorrigible délinquent ~

*Si Youko qualifiait ses baisers de sensuels et addictifs, Oseki jugeait les siens de la même façon et c'était pourquoi il était devenu aussi difficile de s'en séparer, même pour respirer. A peine réussissait-il a le faire entre deux vagues de baiser qu'il en entendait ses propres sons d'appréciation de pouvoir garder ses lèvres captives des siennes. Lentement, il avancait vers les escaliers en focusant beaucoup plus sur leur baiser que sur ses pas. Ce n'était pas la première fois qu'il l'amenait dans ses bras, et cette fois Oseki espérait lui transmettre à quel point elle lui était précieuse.*

J'accepte que ce soit vous... non, je le désire. Vous, la première à qui j'ai abandonné mon propre plaisir pour dévorer le vôtre. La première à m'avoir réellement fait l'amour. La première a m'avoir marqué... la première à vouloir y entrer, dans mon jardin secret. Réel comme imagé. Même avant que vous m'exposiez vos sentiments, Youko-chan, je les voulais pour moi.

*Tranquillement les escaliers étaient montés et il y avait une grande nuance entre la très démonstrative passion de la dernière fois et la tendresse de celle-ci. Lors du dernier weekend, Oseki était encore en train de faire d'elle sa possession. Mais maintenant, maintenant elle était plus que sienne et il comptait bien le lui prouver. Avec une main un peu à tâtons, Oseki ressentait la rampe, la fin de celle-ci et le début du mur lui permettant de se guider jusqu'a la chambre de Youko. Il chercha à fermer la porte de la chambre, mais ne trouvait que très maladroitement celle-ci alors que sa langue capturait celle de Youko. Parvenant a fermer la porte en s'accotant le dos contre celle-ci, Oseki amena sa main a la fermeture éclair de cette robe. Il ne pouviat se servir que de l'une d'entre elle, l'autre soutenant les jambes de sa belle. Et autant qu'il voulait lui retirer la robe, autant que dès u'il libérait une portion de peau, sa main s'y aposa rapidement, avide de lui provoquer de nouveaux frissons.*

* Le calme dont Oseki faisait preuve aujourd'hui contrastait énormément avec les pulsions incroyables des jours précédents, mais n'Était pas moins significatif. Avec leur retrouvaille contre la porte, et encore dans le gymnase, obéissants tous deux à la force de leur attirance, ils s'Étaient dévorés en n'Écoutant que l'instinct et le désir. Mais sous ceux-ci se cachaient de puissants sentiments, desquels ils avaient un peu touché ce soir, et c'était la raison pour laquelle ils s'embrassaient ainsi avec autant d'émotions. Youko gémit doucement en ressentant la langue d'Oseki retrouver la sienne et la rendre prisonnière d'ainsi plusieurs délicieux frissons. Elle tenta de se contrôler en capturant ses lèvres, mais comme la sensibilité augmentait à chaque baiser, elle n'en gémissait que davantage, entrant à son tour tout autant dans cette portion de son intimité. Ses mains fourragèrent ses cheveux d'abord avec un rythme qui rappelait celui de leurs lèvres, puis descendant vers ses épaules. L'une resta à l'arriere, alors que l'autre fit son chemin entre eux, voulant détacher le premier bouton de la chemise... mais celui-ci n'existait déjà plus. Elle atteint le deuxième, puiis glissa impatiemment sa main à l'intérieur. *

~ Mmmmnhhh

~ Cette fois vous êtes différent Oseki-kun... mmm cette sensualité... me fait trembler d'une toute autre facon. Comment expliquer la nervosité qu'apporte un tel bonheur? Votre ardeur faisait déja battre mon coeur à une vitesse incroyable, mais vos sentiments me fontperdre tous mes moyens. Ils me saisissent plus avidement encore que les caresses dont vous avez décoré mon corps ~

* Oseki non plus n'hésitait pas à la déshabiller, et il y avait une certaine libération à ressentir l'étau de la robe quitter son corsage. Déjà le désir qu'il redécouvre sa poitrine prenait le dessus et Youko se resserra dans les bras de celui-ci. C'Était assez distrayant pour ne pas s'attendre à cette main qui retrouva le contact de sa peau dans son dos et elle frémit dans le baiser, courbant toute la colonne vers l'avant, émettant un soupir de plaisir et de surprise à la fois, directement contre les lèvres de celui qu'elle aimait. *

*Alors qu'il avait retrouvé initialement Youko ce soir, Oseki l'avait coincé entre lui et la porte de son bureau, celle les ayant séparés trop longtemps. Maintenant dans sa chambre, et avec les révélations qu'ils s'étaient faits ce soir, Oseki n'allait pas faire d'elle sa prisonnière. Il voulait faire d'elle sa précieuse, et l'amener à lui avec le désir de la gâter des plus magnifiques plaisirs. Chacun avec leur impatience, ils retrouvaient la peau brûlante de l'autre ainsi cachée sous les vêtements. Joignant ses soupirs aux siens, Oseki incita sa belle à descendre ses jambes au sol et l'y accompagna en s'assurant qu'elle ne tomberait pas. Puis, ses mains remontaient pour retrouver là où il avait interrompu la descente de la fermeture éclair afin de la descendre au complet. Ses deux mains plaquaient leur chaleur contre le dos de Youko, glissant contre ses omoplates et jusqu'à ses épaules, libérant ainsi ses bras de leur emprise. La robe tombait très légèrement un peu plus bas, permettant juste assez d'espace pour qu'il puisse couvrir l'un de ses seins de sa main, par-dessus son soutien-gorge. Tentant d'exprimer son plaisir coupable de retrouver sa poitrine, Oseki caressa sa langue autour de celle de Youko, lui laissant aussi tout l'espace pour qu'elle continue de détâcher sa chemise.*

~ Mmmmnnn ...

~ J'ai envie de vous couvrir de tout ce que j'éprouve pour vous, Youko-chan. Tout ce que je parviens à mettre en mots, et ce que je n'arrive pas. Ressentez-le~ ... à travers chacun de mes gestes, chacune de mes caresses.

*Après avoir offert quelques caresses à sa poitrine, Oseki termina sa tâche de lui retirer cette robe autant qu'il était capable en gardant ses lèvres contre les siennes. Puis, il amena son pied entre eux pour aider cette robe à quitter son corps, cette fois pour le restant de la journée. Sa main retrouva avidemment le sein qu'elle avait dû relâcher, gémissant longuement de pouvoir finalement le caresser à sa guise. Sa main était ferme, mais le contact de sa paume était doux, et les glissements de ses doigts encore plus. *

~ Mmmm quel sortilège me lancez-vous Oseki-kun... cette façon de me toucher... mmm ~ vous savez faire des ravages aussi quand vous êtes capable de vous contrôler...

* Déposée lentement au sol, Youko se sentait de plus en plus éprise de ce baiser qui devenait complice de tous leurs soupirs. Elle notait les gestes lents et calculés de son partenaire, brûlant d'impatience de ressentir les prochains. Il savait la faire attendre et s'éprendre de désir, et cette fois le faisait avec tendresse et amour, évoquant un plaisir différent mais encore plus enivrant. Elle ressentait qu'il tenait à elle, qu'il la voulait telle qu'elle était, et que ces découvertes, bien qu'elles ne venaient que de commencer, étaient prometteuses pour un très long avenir. Sa peau tressaillit alors qu'il retrouva la fermeture éclair dans son dos, et elle se pressa contre lui, allant au-devant de cette main qui voulait caresser son sein. Elle frémit en émettant une petite plainte plus aigue, désirant en fait ressentir bien plus ce toucher que ce que son soutien-gorge lui permettait, et cette petite tentation ne venait qu'inciter la pointe à appeler Oseki à la toucher davantage. *

~Aaahhh ! Mmmm... Oseki-kun... ~ ...

* Rompant le baiser pour haleter entre eux, Youko était incapable de tolérer la caresse sur sa poitrine sans gémir à chaque seconde où la pointe était frôlée. Déjà sensible à l'effleurement de sa peau par les doigts d'Oseki qui défaisait toute la fermeture éclair, Youko ressentait à nouveau avec un plaisir inégalé combien elle aimait comment celui-ci lui enlevait ses robes. Celle-ci quittait son corps au complet, et révélait à nouveau les dessous colorés qu'elle avait changé plus tôt, et pourtant elle n'avait que l'envie de contrôler toutes ses réactions en exprimant toute l'étendue de ses désirs sur sa peau elle aussi. Ainsi elle ramena ses mains entre eux, remontant une fois sous la chemise en faisant galoper ses doigts jusqu'à ses épaules, les redescendant sous le vêtement, en tracant la courbe de tous ses muscles, avant de ressortir venir terminer de détacher les boutons en partant du bas, ses lèvres retrouvant déjà impatiemment l'encolure qu'elle avait commencé à dévoiler. *

~ Aahhh ... ~aahhnmmm

~ Je contrôle la force de mes envies... parce que je veux que vous ressentiez la force... mmmm~ Youko-chan, vous aussi vous le désirez aussi fortement que moi ~ que ce contrôle s'empare de chacune de vos cellules, que vous en frémissiez... mmm~ et si jamais l'un de nous succombait au plaisir avant que tout de nos corps s'unisse, alors ce serait un bonus supplémentaire.

*Penchant légèrement la tête pour offrir plus aisément son encolure à Youko, Oseki se permit un petit sourire qui était distraitement perdu lorsqu'il se laissait emporter par les baisers qu'il recevait. Sa main contre la poitrine de sa belle faisait exprès de passer juste assez fermement pour la faire réagir, mais pas assez pour qu'elle en soit réellement comblée. De son autre main, Oseki remontait jusqu'a la chevelure de Youko, prenant grand soin de délicatement défaire sa coiffure afin de ne jamasi tirer un seul cheveu. Puis, il glissa sa main à travers ceux-ci.*

~ Mmmmnnnn ... la première fois... que vous avez détaché vos cheveux.. ~aahhh ...deja il y avait ...tant de sensualité et... ~ je voulais y passer ma main. ~ Je voulais caresser cette intimité que vous me révéliez

*Oseki appréciait grandement les baisers de Youko contre son encolure, tout comme il raffolait de sa facon de fourrager sa chevelure et de quérir sa nuque. Elle avait un toucher qui lui était propre, délicat et sensuel, qui montrait toute la finesse dont elle faisait preuve. Ce n'était pas n'importe quelle femme, et lorsqu'elle le lui démontrait de la sorte, Oseki en était encore plus charmé. Sa main contre sa poitrine s'en esquiva momentanément, allant dans son dos faire sauter les attaches du soutien-gorge avant de venir reprendre ce sein d'assault en passant sa main sous le sous-vêtement. Sa propre tête s'arqua légèrement vers l'arriere, cognant la porte alors qu'il prenait a la fois plaisir de donner et de recevoir. *

~ Je ne veux plus rien retenir, Youko-chan. Je vous découvrir chaque zone sensible sur vous, et comment la faire frémir davantage... alors soyez prête.. ce n'est que le commencement, ma sirène ~ 

* Alors qu'Oseki gémissait près de son oreille, répondant aux baisers qu'elle déferlait contre son cou, Youko devenait très fébrile, révélant comment ces réactions lui faisait un effet des plus puissants. Elle s'avanca contre lui, glissant un pied audacieux entre les siens, frôlant ses cuisses de la sienne, nue comme durant la danse, mais plus bas cette fois, car elle ne portait aucun soulier. Elle entoura sa cheville à sa jambe sensuellement, sentant fort bien comment la voix d'Oseki faisait naître la chaleur partout à cet enroit qu'elle rapprochait de lui. Envoutée par les sensations qu'elle provoquait elle-même, elle ne réalisa pas immédiatement comment Oseki se permettait de remonter son cou pour retrouver sa chevelure, et pour la premiere fois de la journée, libérer celle-ci. La délivrance se fit dans une extrême douceur, mais Youko s'arrêta quand même dans ses baisers pour le ressentir, attentive à la sensation des cheveux qui retombaient contre ses épaules, rafraichissant toute cette zone. Elle attendit un court instant, espérant qu'Oseki commette le geste qu'il ne put résister à faire, et gémit de faon incontrôlée lorsqu'il remonta ses doigts derrière sa tête et parmi sa chevelure. Elle arqua la tête vers l'arrière en un élan de plaisir, sa voix trahissant combien il avait réussi à lui faire utiliser ce timbre sexuel pour ce geste intime, exactement comme s'il avait plongé sa main dans son dessous et caressé sa plus grande sensilibité. *

~ Aaahhhmmnn... ~ Aahhh vous aviez déjà vu à travers moi... ~ mmmnn c'était moi la délinquente... ~ de vouloir que vous me touchiez à cet endroit malgré toutes mes craintes... ~ vous.. seulement vous... ~ mmmnhhh...

~ Aahh comment vous expliquer.. l'excitation que cela me fait avec cette caresse... Est-ce pourquoi j'envahis votre nuque et votre chevelure à mon tour de mes mains... ~ parce que cela m'est si intimement personnel? Je le fais pour vous faire frémir... ~ mais vous, vous m'en dominez toute entière...

* Les mains de son aimé profitaient de cet instant d'extase pour détacher le soutien-gorge et prendre possession de sa poitrine directement sur la peau, créant de nombreux frissons qui virent dresser tout le symbole de sa féminité parfaitement sous les doigts de celui-ci. Youko en gémit davantage, séduite par la facon dont Oseki utilisait ses faiblesses pour envahir tout son corps et la rendre plus docile en la couvrant de plaisirs qui se multipliaient à chaque instant. Elle s'appuya à chaque vague sensible davantage contre Oseki, haletant contre sa peau, distraite par la délicieuse sensation qu'il lui offrait. Ses mains agrippèrent la peau de son torse, alors qu'elle voulait retrouver son souffle contre lui, et puis lentement, elle chassa à deux mains la chemise sur ses épaules, qui tomba jusqu'à ses coudes. Ses mains retrouvèrent son dos et elle s'accolla à toute sa chaleur pour venir ffrémir directement contre lui, des caresses qu'il ne faisait que débuter *

~ Vous avez su faire de cette zone fragile, votre plus grande sensualité.... un secret qui n'appartient qu'à nous, Youko-chan~ ... mmmm~ vous essayez de m'en créer une sensibilité aussi forte que la vôtre, à chaque fois que vous passez vos mains à ma nuque, dans ma chevelure.... alors continuez~  et lorsque vous le ferez, je vous donnerai accès à tout ce que vous désirez...

*Ce n'était pas la première fois que Youko se permettait de s'approcher en entrant son pied entre ses jambes, rapprochant leurs cuisses autant qu'il en était possible. A chaque occasion, Oseki la serrait plus fortement contre lui et cette fois, il n'avait aucune main pour la serrer car si l'une caressait sa chevelure avec toute la délicatesse dont il était capable, l'autre venait de retrouver la douceur de sa pointe. Heureusement, Youko les rapprochait à sa façon et maintenait leur proximité au maximum en enroulant sa cheville contre lui. Ce simple geste était très significatif pour Oseki, qui y voyait la traduction de cette douce possessivité que Youko avait à son égard. Ce soir, la réponse à cette caresse dans sa chevelure était encore plus forte et plus abandonnée déjà, ce qui allumait encore plus Oseki de sa chaleur légendaire. Il laissa entendre combien le timbre de voix de sa belle lui faisait de l'effet, son bassin pressant vers le sien en ne cachant rien de ses réactions. Il y avait la connotation de caresser ses cheveux, et tout ce que cela provoquait chez Youko, qui l'excitait au plus haut point. Celle-ci se blottissait contre sa peau nouvellement libérée, et Oseki ressentait son coeur marteler si fortement qu'il ne savait pas comment le dompter. Avait-il réellement besoin de le faire?*

~ Seulement moi... mmmmhh~  ...

~ Mon corps le dégage de partout, mes gestes vous le démontrent, cette fois je n'en ai aucun doute. Mon coeur se débat dans mon thorax si fortement que bientôt il en dirigera mes lèvres à vous le dire, Youko-chan. Ce que je ressens pour vous...

*De sa main sur la pointe nouvellement dressée, Oseki fit de son mieux pour ne pas trop se laisser emporter et garder son approche plus délicate que vorace. Il y avait toute son impatience et cette manière directe de venir lui soutirer ses gémissements, mais la caresse était douce et toujours das un but de lui soutirer les meilleures sensations. Ainsi avec Youko blottit contre lui, Oseki pouviat même contrôler la capacité de ses caresses contre son sein par sa propre respiration, car s'il bombait le torse, il avait un meilleur accès. Il dosa ainsi ses respirations pour entourer la délicieuse courbe et en caresser la pointe du bout de ses doigts, puis se retint afin d'amener un contact plus ferme, se pincant les lèvres en guettant ses réactions. *

~ J'ai compris... que vous aimiez ma façon de vous approcher... ahhhh~ si doux ~mmmm!  ... ~ tout comme j'aime la vôtre..

~ aaahh... ~ aahh j'adore... Oseki-kun..

~ A chaque danse.. vous avez passé votre main entre mes seins et je me retenais de ne pas vous supplier de dévier... mais c'est le premier endroit que vous avez attaqué de vos caresses, une fois que vous m'avez cédé votre contrôle... ~ Ai-je toujours été si sensible? ... ~ mmh non c'est vous qui savez comment me toucher... ~aaah là est toute... toute la différence...

* Respirant fortement, Youko était attentive au moindre frôlement, au moindre mouvement effectué par les mains d'Oseki, et entendait de facon imprécise ses paroles, tellement elle se perdait dans son souffle. Ell frémissait à chaque frisson qu'il lui envoyait, et qui était encore plus fortement ressenti, par la surprise et le délice d'un toucher plus délicat, qui la faisait se tressaillir de plaisir aux intervalles de caresses. Elle émit quelques plaintes, tentant de limiter tous les mouvements qu'Oseki faisait avec son thorax, et à la fois non, voulant profiter de chacun. Resserrant la poigne sur sa cheville, elle se tendit contre sa peau, et plaqua ses mains qui devenaient brûlantes et moites dans son dos, les glissant légèrement vers le creux lombaire avec à la fois adoration et une tentative de se contrôler. *

~ Mmmmnn.. ~ nnnh mmmnhh aahh...!

* Venant chercher les dernières fibres de sa raison, Youko ressentit le corps de son partenaire réagir contre le bas de son ventre et la sensation chaude et electrisante que cela lui procura remonta dans tout son corps, créant cette envie insatiable de se joindre à lui rapidement. L'excitation de l'être désiré était une véritable manipulation, car la douce femme savait fort bien que malgré l'évidence contre ses cuisses, c'était elle qui se voyait commettre l'appel à elle, demandant, charnel. La sensation la fit mordre légèrement la peau d'Oseki, sur son pectoral où ses lèvres étaient posées, pres de son coeur. Elle le suivit d'une petite plainte, s'excusant en passant ensuite délicatement sa langue sur la peau qu'elle venait de capturer, respirant encore plus rapidement. Elle caressa sa tête contre lui, sa joue, ses lèvres, incessamment, alors qu'elel voulait tout exprimer de ce qui se produisait en elle. Ses mains revinrent vers l'avant, tracant le contour des pantalons de celui qui était plus que son amant, et sans attente le détacha et le repoussa au sol, tentant d'emporter également tous les dessous avec celui-ci. *

*Si Oseki avait voulu la caresser délicatement et la faire frémir intensément de chaque zone désirée, Youko lui montrait avidemment toute son impatience de s'unir à lui. Il en ressentit la morsure délicate contre son pectoral et en avait la délicieuse sensation que Youko s'emparait ainsi de son coeur, le saisissant fortement puis le caressant de sa langue. L'entendait-elle? Oseki dressa son torse pour lui donner l'accès de le couvrir comme elle le désirait, ayant l'impression qu'il implosait de ressentir tout l'amour et le désir que Youko éprouvait pour lui, et le sien pour elle en retour. *

~ Prenez mon coeur, il est à vous... ~ aahhh Youko-chan, je vous aime ~ ...

~ Aahhhh Youko-chan....

*Nouvellement libéré de ses pantalons, retirés avec adresse par les mains de la directrice qui n'était plus aussi sage, Oseki posa les siennes aux hanches de Youko et la souleva pour les quelques pas entre la porte et le lit. Ils pouvaient faire l'amour n'importe où, contre une porte, sur le sol, dans la douche, sur un comptoir, dans une voiture... mais ce soir, avec leur rapprochement, avec le désir de lui montrer le joyau qu'elle était et l'envie de pouvoir se serrer l'un contre l'autre le plus possible, le lit était un emplacement de choix. Oseki y déposa Youko et s'empressa de retirer les manches de la chemise qui le limitait aux coudes. Rapidement, ses lèvres scellaient la force des émotions les unissant alors que ses mains glissaient contre ses hanches, caressant le tissu du seul vêtement restant puis glissant ses mains juste en dessous avant de le faire descendre avec celles.*

~ Mmmnnn!! ~ Mmmmhhh...

Il y a ... une grande différence entre "coucher ensemble" et "faire l'amour" ... vous m'en faites comprendre toute la signification, Youko-chan~ ... car faire l'amour... se fait à deux coeurs ~ 

* Même si Oseki la trouvait impatiente, même s'il s'efforçait d'agir en grande douceur, Youko ne pouvait s'empêcher d'être aussi charmée par ces attention. Oseki la soulevait avec beaucoup d'attention pour l'amener au lit, et elle en relâcha sa prise sur sa cheville, préparant ainsi son arrivée sur le matelas. Elle s'étendit d'abord de tout son long, et courba le dos, pour pouvoir replier les jambes et aller entourer la taille d'Oseki avec celles-ci, mais n'eut pas le chance de le faire, alors elle en replia une devant elle, alors qu'elle se relevait sur ses coudes, pour prendre tout ce moment, aussi court était=il, pour observer comment Oseki était particulierement séduisant ainsi devant elle, devant son lit, avec cette seule chemise comme vêtement, et qu'il enlevait pour son plus grand plaisir. Ses yeux le détaillait en brillant de combien elle était attirée par lui. Rapidement il revenait la trouver, et la ramenait au lit d'un baiser brûlant, et pour lequel la directrice ne sa vait plus attendre. Elle gémit dans celui-ci, passant ses deux bras alentours des épaules d'Oseki, remontant ses doigts ans sa chevelure, et l'attira possessivement à elle. *

~ Mmmnhhh! ~ Mmmmm...

~ Aahh cette fois Oseki-kun... vous n'êtes pas impatient de me prendre... ~ vous l'êtes de me serrer dans vos bras... ~ Serrez-moi... car je ne vous relâcherai pas un seul instant...

* Frémissant sous lui en ressentant les mains qui venaient découper sa taille, puis ses hanches, et se courbant en réaction à l'approche de son intimité, Youko haleta même à travers le baiser, resserrant sa poigne sur lui. Elle ressentait tout l'Effet causé par ce toucher plus osé, s'étendre et se partager sur leurs cuisses à tous les deux, avec autant de timidité que de fierté. Il y avait dans cette facon d'Oseki d'être près d'elle cette fois, un tout autre type d'émotion. Elle avait cru depuis la toute premiere fois qu'il lui faisait l'amour, mais cette fois il mettait  un terme à la distance maintenue entre eux, pour se rapprocher à un point où assurément il ne pourrait plus jamais repartir. *

~ Plongez dans mon amour Oseki-kun... ~ laissez-le vous capturer cette fois...