Fuir ou Accepter

*Même si Oseki avait eu une petite crainte de devoir expliquer ceci a Ayane, il avait été prêt à le faire. Finalement, Fuyu s'en occupait juste assez pour donner une réponse partielle. Se rappelant que Firefly. était le personnage avec qui Ryoko jouait, il fit un petit sourire et en fait trouvait que c'était mignon. Il eut un léger rire lui aussi, surtout lorsque Fuyu insista que son rêve était meilleur que celui d'Ayane. Peut-être uassi riait-il parce qu'il savait bien qu'il était plus vieux que Fuyu a cette époque. Prenant une bouchée supplémentaire pour camoufler sa gêne, Oseki sourit malgré lui d'entendre Youko mentionner qu'elle se rappelait bien de sa propre invitation qui impliquait des tulipes, et comment il avait révélé que ce personnage était son premier crush. Il se demanda aussi s'il n'aimait pas les fleurs en partie grâce à ce rêve. Se faire qualifier d'adorable lui était par contre toujours une surprise, et c'était aussi un cercle vicieux. Il avait envie de montrer son côté "adorable" parce que cela suscitait toujours d'aussi positives réactions chez Youko. Puis, celle-ci semblait être partagée, justement légèrement intimidée. Pensait-elle a son plus beau rêve? Oseki l'observa attentivement en essayant d'avoir des indices sur ce que ce serait.*

Hmmm quel genre étiez-vous, Youko-chan? Rêviez-vous du prince charmant? D'un moment en particulier? Si le mien est déja rempli de fleurs, qu'en sera-t-il du vôtre? ... Un peu plus vieille qu'Ayane. 18 ans? ... aahh je savais. Le prince charmant. Rebelle? Oh! Ou peut-être pas ^^' Alors vous aviez un faible pour les voyous depuis le départ, ne? Le palais...et dites-moi, deviez-vous quitter avant le coup de minuit? ... Des jardins? Oui bien sur, tout palais qui se respecte devrait avoir des jardins. Un bassin aussi. Avec un lotus rose.... hmmm non ca, ce ne sont pas tous les palais qui en ont. Mais c'est votre fleur et votre couleur favorite, alors j'imagine que c'est pourquoi vous l'avez décrit ainsi.

Ha! Il fait bien, votre hôte, c'est une excellente facon de montrer qu'il est un rebelle et pas un prince charmant classique. C'est une excuse parfaite aussi pour vous forcer à prendre une douche chez lui et... ... attendez. Vous parlez d'un vrai rêve, n'est-ce pas? Je veux dire, vous avez dit que c'était un rêve. De quand vous aviez un peu plus que l'âge d'Ayane, ne? ... Votre rêve est charmant, masi vous savez ce qui m'amuse dans celui-ci? Juste à l'entrée de ma serre, il y a un grand bassin rempli de lotus roses ^^

L'espace d'un instant, je me suis laissé emporter. Je suivais votre histoire et je me suis imaginé en train de vous faire discrètement trébucher dans le bassin. Évidemment, vous m'y tireriez à votre tour, je vous connais maintenant. Mais avec la fraicheur de l'eau il faudrait une douche chaude ~ Ha. Regardez-moi, je veux tellemnet m'incruster partout dans votre vie que je m'immisce même dans vos anciens rêves ^^'

Vraiment..? Le bassin de votre serre a réellement des lotus roses? Ooh j'imagine que c'est normal pour un amoureux des fleurs fortuné mais... aahh que ce soit réellement le cas...

* Il y avait un élément de surprise dans la voix de Youko qui s'entremêlait avec la rêverie et qui annoncai combien cette révélation la séduisait. Bien que timide de ce rêve, et bien qu'elle était parfaitement consciente que celui-ci avait été inspiré des fabuleuses histoires de son cousin chez les frères HIkaru, qu'elle ne connaissait pas autrement que dans ces descriptions, elle n'avait jamais pris envisagé que des éléments de ce rêve pourraient exister en pleine réalité. Elle n'avait pas osé demander à Oseki s'il possédait des lotus, bien qu'il avait lui-même deviné que les roses étaient ses favoris. Elle avait pensé qu'il lui aurait dit la premiere fois, lorsqu'elle avait révélé sa favorite, mais il gardait encore le mystère, et Youko apprécia ce secret. Il lui avait promis un tour de sa serre, espérait-il lui montrer le bassin pour la surprise? Maintenant il le révélait dans un autre contexte, mais cela lui faisait autant, si ce n'Était plus plaisir. Elle releva les yeux pour le regarder à ces paroles, sachant fort bien que son sourire démontrait combien charmée elle était. Glissant sa main de sa joue à son cou, elle rougit encore plus, souriant de plus belle. *

Le rêve se termine ainsi, mais j'ai imaginé mille fois la suite à ma facon. Ce qui est étrange c'est qu'il ne m'a jamais invité pour une douche... =^_^'=

Vous avez compris... que j'ai longtemps rêvé d'un homme un peu comme vous.. et ce grâce à vous en fait. Sans le savoir vous aviez commencé à me charmer des années et des années avant que je ne vous rencontre. Un prince peut-être pas... mais un gentleman du moins. Un gentleman tanant et sensuel, sensible mais mystérieux. Je l'ai tiré dans le bassin avec moi des centaines de fois, ses mains caressant mes cheveux mouillés, puis la robe accolée à mon corps. Il a déposé les lotus sur ma peau, comme il m'a porté hors du bassin. Il me portait pour me faire l'amour exactement comme vous l'avez fait lorsque vous m'avez fait l'amour... ahh maintenant que j'y pense, ce rêve d'adolescente...

Fuyu: Tsss je ne vois pas ce qu'il y a de romantique à tomber dans un bassin! Il aurait dû plonger dans le bassin aller chercher le lotus pour maman ! ^_^ !

*Dans le timbre de surprise de Youko, Oseki ne pouvait distinguer si quelqu'un lui avait mis la puce à l'oreille qu'il avait un tel bassin ou non, mais visiblement ce détail leur plaisait à tous les deux. Elle était charmée qu'il possède ce bassin, et lui l'était de savoir que sa demeure correspondait à ce dont elle rêvait. Et si ca n'avait pas été le cas? Il aurait assurément ajouté des lotus roses à son bassin. Ou même un bassin complet, si jamais il n'en avait pas eu. Oseki aurait pu lui dire dès la mention du lotus comme fleur favorite, mais il avait désiré lui garder la surprise pour lorsqu'Elle viendrait découvrir sa serre, et espérait attraper cet éclat dans son regard lorsqu'elle l'apercevrait. Toutefois, la révélation aujourd'hui s'était faite automatiquement et lui avait soutiré un sourire des plus appréciatifs. N'était-ce pas encore plus une fantaisie d'adolescents, que de savoir que ces vieux rêves avaient soudainement une chance de se réaliser? Oseki pencha un peu la tête en direction de Youko, charmé mais aussi légèrement amusé de cet hasard qui ne pouvait pas en être un. Ce devait être significatif, cette connexion existait depuis longtemps, alors.*

Aahh mais cela faisait partie du mystère. Vous ne saviez pas encore ce que prendre une douche pouvait impliquer.

... depuis tout ce temps, vous rêvez d'un tel homme, Youko-chan? Il aurait pu y en avoir plusieurs, et pourtant la vie vous a fait attendre tout ce temps, jusqu'a ce que finalement vous me rencontriez, ne? Comment se fait-il qu'on ne vous ai pas traité telle la précieuse beauté que vous êtes? Une femme comme vous méritait d'être traitée telle une princesse...ou du moins une duchesse ^^'

*Secouant doucement la tête en pensant que Youko, un peu comme lui, n'tait pas la princesse classique. Elle avait aussi son côté tanant et un peu rebelle, et c'était en jouant ensemble qu'ils se motivaient et se charmaient l'un et l'autre. Oseki se rappelait encore très bien lorsque Youko lui avait dit de ne pas jouer avec elle, et comment cela l'avait fait repousser toutes les barrières pour jouer au maximum. Il en termina son assiette en réfléchissant à ce comparatif, et tout ce que le lien avec ce rêve pouvait signifier.*

Comment tu dis, Fuyu-chan? Non non, il n'a pas plongé pour aller chercher le lotus pour deux raisons. D'abord parce qu'un lotus flotte, il ne coule pas. Et ensuite, parce qu'il est un tanant, et pas un prince charmant classique.

Je me demande... si je vous avais rencontré dans ces âges-là, Youko-chan, que se serait-il passé? Je venais tout juste d'avoir Masashi, une dizaine d'année environ avant que mon mariage échoue officiellement. Déja après Masashi, ce n'téait plus la même chose avec Megumi. Vous, vous étiez si jeune à cette époque. A peine majeure... moi qui était le plus fidèle des maris et celui qui prônait le plus mon amour pour ma femme... comment se fait-il que je sois autant convaincu que je vous aurais fait trébucher dans mon bassin et que je vous aurais ainsi amener à ma douche...ou directement à mon lit ?

Fuyu: Mmm.. mais même s'il est tanant, il aurait dû lui donner le lotus rose.

Mmmm votre prince tanant est plus impatient que le mien ^~ ! Mon imagination profitait encore plus longtemps du bassin et du jardin... ou de la serre...

* Ayant un petit rire, Youko voyait bien comment cettte invitaiton à la douche était en fait fortement suggestive, et l'idée qu'il comprenne immédiatement que cette chute à l'eau était en fait une tentative de séduction plutôt charnelle, lui plaisait, et la faisait rougir d'avoir imaginé de telles choses. Elle glissa sa deuxième main sur la table et alla distraitement chercher une autre bouchée qu'elle tint entre ses doigts et mena à sa bouche de facon rêveuse. Oseki avait réussi à s'immiscer dans toutes ses pensées en étant encore plus charmant que tous les princes délinquents qu'elle s'était imaginés, et qu'il sache maintenant comment depuis longtemps elle avait ces goûts et ces fantaisies la gênait au lus haut point. A cette époque il n'aurait surement jamais été possible que leur histoire se produise non? Elle passa délicatement sa langue sur ses lèvres, la bouchée ayant été délicieuse. *

Aviez-vous ce bassin déjà à cette époque, Oseki-kun?

Pourquoi ce simple détail fait-il battre mon coeur si vite? Un rêve de jeunesse, finalement.. est-ce pourquoi vous me rendez aussi éprise de vous? Vous retournez allumer ces feux que je croyais éteints à jamais, que j'avais voulu taire. J'ai pensé que tous les hommes se ressemblaient, qu'aucun n'Était réellement comme j'avais imaginé. Si autrefois après ce rêve, s'il m'avait été donné de vous rencontrer... m'auriez-vous réellement fait tomber dans le bassin? Aurait-ce été possible? Que vous me défleuriez, au coeur de votre jardin?

Plus impatient que le vôtre, hm? Mais en effet, j'avais ce bassin à cette époque. Une récente installation, entre mes deux fils, alors que j'agrandissais mon jardin et le confectionnait à l'image que je souhaitais lui donner. Les bassins ne pouvant pas être à l'intérieur de la serre, il était logique de les mettre tout juste à l'entrée. J'ai longtemps hésité entre des lotus blancs pour la pureté ou des lotus roses pour la dévotion, et j'ai jugé plus pertinent de souligner l'implication de prendre soin de mon jardin et ma serre, alors j'ai choisi les roses.

C'était significatif, pour moi. Pour Megumi, c'était un choix honteux qu'en tant qu'homme, j'avais choisi le rose comme couleur qui serait la première visible. Déja que j'aimais les fleurs, fallait-il que je choisisse un symbole aussi féminin? Tous les jours où j'entrais ma serre, les lotus me faisaient sourire, malgré les railleries de ma femme. Je me rappelle qu'elle disait à tous nos visiteurs que cela était le choix du paysager qui les avait posé. Il n'y avait que nous deux qui savions la vérité. Qui aurait cru qu'après toutes ces années, je serais sous le charme d'une femme dont la fleur favorite serait le lotus, et sa couleur favorite le rose?

*Même si sa version du prince tanant était plus impatient que celui de Youko, Oseki pouvait concevoir que 25 ans plus tôt, il aurait été différent de maintenant. Surement moins obsessif, et moins craintif, et peut-etre plus romantique. En meme temps, similairement à comment cela s'était produit entre eux dans la réalité, il n'arait surement pas courtisé Youko activement d'abord... mais la connexion et l'attirance auraient surement parlées pour eux. Ainsi, en regardant comment la rêveuse à ses côtés dégustait les bouchées, Oseki tenta de s'imaginer de quoi la jeune Youko avait l'air et a quel point il aurait été propice à succomber à son charme de la même façon que maintenant.*

Je crois que... j'aimerais voir des photos de vous, lorsque vous aviez cet âge. Histoire de me permettre de rêver un peu, moi aussi.

Aahh! Mais.. hmm n-non j-je ne crois pas...

Fuyu: Quelle bonne idée! J'en ai justement dans la commode là-bas! Je reviens ^__^ !

Non Fuyu attends!

Fuyu: Pas question ! Hihi tu nous devras des tiennes aussi, Oseki-san ^^ !!!

Ayane: Fuyu va ramener l'album bleu et lilas. Il y a 212 photos à l'intérieur.

* Pâlissant considérablement alors que Oseki proposait de regrder des photos, Fuyu elle s'Éclaircissait, trouvant que c'était une excellente idée! C'était romantique aussi, qu'il veule voir des photos de sa bien-aimée, non? Elle eut un petit rire espiègle, qui était certainement de famille et partit à courir dans l'autre pièce, qui donnait sur le bureau de Youko pour aller chercher un ou deux albums. Ayane terminait sa dernière bouchée et regarda la trajectoire de sa jeune soeur qui courrait joyeusement dans la maison. Youko était toute interdite, craintive en fait de ce que Oseki penserait. C'Était peut-être un peu trop tôt pour se révéler autrement qu'à cet âge-ci ? Il n'y avait pas des milliers de photos de sa jeunesse, mais un album révélait tout de son secondaire jusquà environ la naissance d'Ayane. Peut-être y avait-il une photo d'elle même avec son cousin, ses soeurs, ses parents, et même Yueda. *

Oseki-kun... vous aviez un bassin. Vous aviez même le lotus rose. Je ne savais pas ces détails. Mais vous aviez un mariage fonctionnel.. deux fils... me serais-je éprise d'un rebelle qui en fait aurait brisé mon coeur? Aurais-je voulu visiter votre jardin jusqu'à ce que vous faisiez de moi votre fleur favorite? Parce que je crois.. je crois que je serais tombée éperduement amoureuse de vous même à cette époque, Oseki-kun.

... tout ce temps vous aviez un bassin de lotus roses.. aahh c'est... je suis vraiment.. heureuse de vous avoir dit ma fleur favorite, Oseki-kun.

*Bien qu'il avait parlé avant de penser au reste des informations que cela risquait de montrer, Oseki était définitivement très curieux de voir ce dont Youko avait l'air a 18 ans. Il était bien conscient que son mariage était "correct" à cette époque, mais il n'y aviat pas de mal, maintenant, à entretenir l'idée que quelque chose aurait pu se produire entre eux, s'ils s'étaient rencontrés plutôt. Cela aurait surement été tout aussi compliqué que maintenant, mais pour des raisons différentes. Plongeant son regard questionneur sur celle dont il voulait connaître tous les mystères, Oseki s'imaginait les traits plus jeunes de Youko et son innocence préservée. Elle lui aurait plu, c'était évident. Il nota comment elle changeait de couleurs, et malgré cet inconfort, cela semblait plus une gêne qu'un réel refus. Il était très intéressé de la regarder, mais n'avait par contre aucun intérêt à voir Yueda. A quel age s'étaient-ils rencontrés? Oseki ne le savait pas, et un peu comme Youko, il ne cherchait pas tant à connaître "l'ex". Il voulait par contre le surpasser en tous points, et nettement. Il ne voulait pas etre comparable du tout.*

Et si j'avais fait de vous mon amante, à cette époque, Youko-chan? Je vous aurais évité cette souffrance auprès de votre ex-mari... mais vous n'auriez jamais eu vos filles non plus. Regardez-les, elles sont toutes aussi émerveillées que vous, ne? Chacune à leur façon, elles sont heureuses de votre bonheur. Et votre bonheur... parce que je suis parmi vous? Est-ce permis, de croire que ma simple présence est ce qui apporte ce sourire à vos lèvres?

... c'est fou, ne? Elle se trouvait à l'entrée de mon jardin depuis tout ce temps. Tous les jours alors uqe j'y entrais, j'ai pris le temps de les regarder et de les sentir amener un sourire à mes lèvres, sans réellement savoir pourquoi. Je ne sais pas vraiment comment expliquer, mais maintenant que je vous entends m'en parler, j'ai l'impression que tout ceci prend son sens.

*Pourquoi ressentait-il une sorte d'émerveillement qu'il sentait grandir de son abdomen jusqu'au haut de son thorax? C'était une vague de chaleur, agréable, et qui cette fois n'avait pas l'aura fortement sensuelle qui généralement les unissait. Celle-ci était bien plus douce, mais tout autant envahissante. Ses yeux qui jusqu'a maintenant étaient fixés dans ceux de Youko, descendirent sur ses lèvres en observant attentivement la courbe qu'elles formaient et chaque micro mouvement qu'elles auraient. Oseki attendait le retour de Fuyu, et avait réellement l'impression qu'il allait entrer directemnet dans les rêves de jeune adulte qu'avaient Youko. Elle rêvait d'un homme comme lui, mais jamais ne l'avait rencontré. Parce que jamais Eiki n'avait osé les présenter l'un à l'autre.*

Je dois avouer... que j'ai encore plus hâte de vous présenter mon jardin, Youko-chan.

Et moi que vous me le faisiez découvrir... oui de voir vos lotus, votre bassin, d'y tomber, de porter votre chapeau de paille... Mais encore plus de voir cette ravissante expression qui décore votre visage à chaque fois que vous me parlez de votre passion. Vous l'avez en ce moment. Et j'ai tellement envie de vous embrasser maintenant...

* Respirant légèrement plus rapidement, Youko n'avait pas quitté Oseki des yeux alors qu'elle l'écoutait parler. Malgré la gêne, malgré le fait que c'Était intimidant de révéler des portions de passé à son amant actuel, la directrice était envoutée par cette idée complètement insensée que le destin avait peut-être posé une fleur sur leur chemin, promettant que tôt ou tard, une personne toute spéciale serait présente dans leur vie. Youko glissa ses pieds sous la table, les faisant doucement passer entre deux d'Oseki et s'avanca sur la table pour aller chercher l'une de ses mains des deux siennes, car peu importait cette distance, elle ressentait un besoin infini de le toucher, d'Établir ce contact, qui était cette fois un peu plus magique que sensuel. *

A chaque chose que j'apprends de vous, vous me plaisez davantage, Oseki-kun. Et maintenant.. j'apprends que déjà il y a fort longtemps, vous placiez tous les éléments des mes rêves les plus innocents, enlignant le destin pour qu'un jour si j'avais à croiser votre chemin, je ne pourrais m'en échapper. Si vous correspondez au prince rebelle de toutes mes fantaisies... suis-je la sirène que vous désiriez attraper en semant vos lotus roses comme appât?

Oseki-kun je-

Fuyu: Voila je les ai ! ^-^! Tu ne peux pas refuser maintenant Maman!! Tu étais super cute, il ne faut pas être gênée! Oseki-san est très intéressé ^_^ !

*Déja Oseki était tout sourire avant même que Youko ne lui réponde, et maintenant qu'elle le faisait, il avait l'impression de s'illuminer encore plus. Il avait l'envie irrationnelle de réaliser ce rêve, et de montrer à Youko qu'il était ce prince rebelle qui avait accompagné ses nuits, avant même qu'ils ne se connaissent. L'espace d'un instant, il avait oublié la présence d'Ayane alors que Youko lui révélait tout haut la suite de ses pensées et qu'il s'avancait pour venir quérir ses lèvres tel qu'elle lui exprimait la force de son désir de les retrouver. Les mains de Youko capturaient la sienne, ses pieds le sien tout autant et juste avant qu'Oseki attrape ses lèvres, elle lui laissait entendre son nom. Il s'arrêta tout près, attendant sagement les paroles qu'elle désirait lui partager car il s'abreuvait de la puissance de ses sentiments. Sa respiration cessa un court moment, croyant si fortement que Youko lui dirait qu'elle l'aimait qu'il était prêt à lui répondre avec la même intensité que celle faisant battre son coeur actuellement. Mais avant que les mots ne s'échappent des lèvres de Youko, ou des siennes, Fuyu arrivait avec l'album. Oseki se sentit prendre des couleurs alors qu'il retrouvait soudainement sa respiration, arborant cette fois les signes qu'il avait été pris en flagrant délit. Quel était le délit, exactement? *

Moi aussi, Youko-chan. ... Ha! Oh Fuyu c'est toi. Ah oui c'est vrai, les filles de Youko sont avec nous. ... qu'est-ce que... qu'est-ce que vous me faites? Vos mots, vos regards, votre façon de me toucher et de me transmettre la profondeur de votre coeur, Youko-chan je... Tirez-moi dans le bassin. Amenez-moi... telle la sirène que vous êtes. Amenez-moi sous l'eau avec vous, je vous y suivrai. Fermez vos bras sur moi, que je plonge avec vous...

Ah! ... oui. Si fait, je suis très intéressé... de voir le bourgeon de lotus que vous étiez, Youko-chan.

*Bien que les deux avaient tout de même hâte de se retrouver seuls à seuls, la soirée de ce soir avait son lot d'importance sur plusieurs niveaux. Youko avait exprimé comment c'étaiti mportant pour elle qu'il désire connaitre ses filles et Oseki y était prêt. Ou du moins, il avait bien compris que c'était une preuve de son intérêt, et maintenant qu'il s'y retrouvait, C'était difficile de dire non a la présence de Fuyu ...surtout qu'elle voulait clairement aider dans la situation. Malgré la présence des filles, malgré qu'ils venaient d'etre interrompus par l'arrivée spontanée de Fuyu, Oseki scella cette proximité avec sa sirène rêveuse d'un baiser qui dévoilait cette impatience de la retrouver encore plus. Il contrôla son degré de sensualité, car trop de tentation serait difficile à gérer, mais il montrait à Youko qu'il avait clairement la même envie qu'elle de pouvoir garder un contact à chaque instant. Oseki noua ses doigts entre ceux de sa belle, séparant ses lèvres par nécessité de la situation bien plus que par désir.*

... puis-je m'inviter dans votre salon, pour cette exploration ?

Ayane: ...Maman et Oseki-san mangent encore 50% du repas. Ayane a fini 100% de son assiette.

Fuyu: Aaahh gna voila voila j'amène ce qui reste dans le salon ! Hmm venez me rejoindre apres! ..Prenez votre temps ! ^_^ !

Ayane: Ayane a fini. Elle sort de table.

* Si Fuyu ramassait les assiettes qui contenaient de la nourriture et les plats restants pour les amener en vitesse au salon, Ayane amena les assiettes vides à la cuisine et quitta pour sa chambre. C'était comme si de rien n'était. Et pourtant, si l'aînée n'avait pas l'air dérangée dans sa routine plus que ca, la plus jeune espionnait dans le cadre de porte le baiser par-dessus la table que sa mère partageait avec sa fréquentation. Pour elle, c'était son amoureux, il l'avait embrassée, sortie et aimée à la St-Valentin. N'y avait-il pas quelque chose de plus clair que cela? Il n'avait pas dit "je vous aime" en sa présence, mais il était surement trop timide, pensait-elle. Même si la directrice était complètement ensorcelée par Oseki et cette relation qui se bâtissait entre eux, elle n'en restait pas moins une mère très proche de ses enfants, et même si l'intimité partagée avec lui lui était particulièrement précieuse, ce l'était aussi qu'il s'entende avec ses filles. Alors lorsqu'il se redressa interdit à l'arrivée de Fuyu, Youko ne s'attendait pas à ce qu'il renchérisse avec le baiser tant désiré. Il lui fut terriblement difficile de retenir le doux gémissement de surprise qu'elle émit à le sentir rencontrer ses lèvres alors qu'elle le voulait tellement. Elle serra les doigts entre les siens, presque parce qu'en fait elle les aurait posés sur le visage d'Oseki pour le caresser en l'embrassant, mais il la maintenait dans la bienséance ainsi et c'était la bonne chose à faire. Elle le chercha lorsqu'il rompit le baiser, et ouvrit ses yeux à retardement, regardant ses lèvres avec désir, alors qu'il prononcait les mots suivants. Relevant finialement le regard sur lui, encore sous l'effet du baiser, un instant elle aurait accepté n'importe quelle demande de sa part. Celle-ci était fort heureusement parfaitement bien placée et sage. Réalisant ses mots, elle hésita puis se redressa sur sa chaise, a son tour se sentant prise en flagrant délit. Et pourtant, il tenait sa main encore, et la regardait avec des émotions qui venaient couronner la passion qui y existait déjà. Se levant de table en levant leurs mains comme s'il venait de l'inviter à danser, elle se rendit jusqu'à lui de l'autre côté de la table pour le quérir et l'amener avec elle. Retenant son envie de l'entourer et de le serrer contre elle, cette fois avec une envie de le chérir encore plus forte que de s'abandonner à lui, elle lui offrit un petit regard qui se voulait tout révéler de comment elle s'efforcait à être sage, repliant un pied derriere elle. *

Vous êtes plus que bienvenu, Oseki-kun =^_^=

* Relevant sa main libre comme pour la poser sur lui, elle commit la moitié du geste et puis se retint, se retournant avec un air taquin pour voler la dernière bouchée de saumon sur la table et de se cacher un peu pour la déguster rapidement. *

Bourgeon de lotus... ahh Oseki-kun.. Vos paroles, vos baisers, cette facon de serrer ma main. Je vous adore encore plus à chaque instant. Cette fois mon coeur se débat non pas parce que vous allez vous glisser sous ma robe et me voler ma raison et faire de moi votre territoire. C'est parce que vous répondez aux sentiments que je vous ai offert, et maintenant j'en ressens une envie incontrôlable de vous en couvrir, de me serrer contre vous, de vous serrer contre moi, de partager absolument tout avec vous, tous mes secrets, et d'ensuite apprendre tous les vôtres. Aidez-moi à me tenir, je ne sais plus me contrôler tellement j'ai envie d'être dans vos bras!

*Entendant la statistique énumérée par Ayane, Oseki sentit un battement supplémentaire dans son thorax, sachant bien que c'était l'idée qu'il était en train de faire la cour à Youko pendant ce repas, et avec la présence de ses filles. A travers le baiser partagé à table, Oseki avait fait passer en priorité son envie de retrouver les lèvres de Youko, mais uassi d'écouter ce désir qu'elle-même éprouvait de le faire. Pourquoi lui avoir dit mais ne pas avoir osé le faire? Soit elle attendait qu'il fasse le premier pas, soit l'idée était de voir si cela lui en donnerait l'envie. Ce baiser venait sceller leurs lèvres, mais aussi des émotions qui justement bourgeonnaient et ne s'exprimaient que par toute l'intimité et la profondeur de leur connexion. Il y avait tant à ressentir à travers d'abord le baiser, puis la force à laquelle leurs mains se rejoignaient, et les messages camouflés au-delà de cet échange de regards. Prêt à accueillir l'autre main de Youko contre son torse, Oseki avait l'impression que celui-ci se faisait marteler de l'intérieur. Puis, cette main qui se faisait désirer retourna plutôt prendre la derniere bouchée de saumon et Oseki eut un petit rire. Cela calmait le tremblement de terre qui s'emparait de son thorax, tirant légèrement sur Youko pour l'approcher de lui et l'éloigner de la table.*

Aahh et vous préférez une bouchée de saumon à mes lèvres? Quelle audace!

Je ne dois pas... me compromettre trop rapidement. Vous me faites sentir... ahh Youko-chan, en fait c'est vous qui me séduisez avec vos manières. Vous êtes beaucoup trop dans mes goûts, c'est irréel. Vous m'offrez tout si gratuitement...et tout ce qui existe de plus intime, de plus fort, de plus magnifique. Vous m'attendez... et vous me couvrez de votre beauté a la fois pour me rassurer et me charmer davantage. Vous, qui pourriez avoir n'importe quel homme à vos pieds. Je m'étais demandé, pourquoi moi mais... maintenant je sais. Parce que je ressemble drôlement à votre prince rebelle, ne?

*Prenant place dans le salon en amenant Youko à sa suite, Oseki avait beau avoir fait préparer le repas pour eux, il n'était pas dérangé par le fait qu'ils n'avaient pas tout mangés. Ils avaient de l'appétit pour plusieurs autres choses que juste la nourriture. Autant qu'il essayait de se convaincre de ne pas trop se donner en retour, Oseki se sentait plutôt incapable de ne pas le faire. Elle ne lui avait rien demandé, au contraire Youko s'était montré des plus patientes et ouvertes. C'était lui qui avait envie de s,ouvrir à elle, et de lui donner l'accès à ses secrets et son jardin. Il offrit un sourire complice à Fuyu, cette fois, et releva les yeux sur Youko.*

Si jamais il y a des souvenirs qui sont plus désagréables, alors ne faites que tourner la page et serrez ma main. Je vous les ferai oublier.

... vos filles ne savent pas ce que vous avez vécu, et elles n'ont pas à le savoir. J'aimerais par contre, ne pas vous rappeler ces souvenirs. Que chaque instant avec vous soit rempli que des plus belles émotions. Constamment.

Fuyu: Oseki-san! Ici! Assoyez-vous ici! ^^ !

* Si Youko avait très bien entendu ces paroles et se sentait des plus reconnaissantes, elle se colla légèrement contre lui en marchant vers le salon pourle remercier. Elle ne pouvait pas parler, car Fuyu prenait la place, faisant de grands signes dans le salon qu'elle avait préparé pour eux. Elle avait présenté la place centrale du sofa à Oseki, et elle-même s'était mise sur une extrémité avec l'album sur les genoux. Clairement elle avait l'intention de faire l'animatrice de cette séance photo. En plus, elle avait profité pour manger tous les yakitori restants dans le plat. Ils ne s'en apercevraient pas, non? Youko pinca les lèvres pour ne pas trop rire de son enthousiasme et se demanda un instant pourquoi sa fille était aussi animée à l'idée qu'elle rencontre quelqun. Était-ce vraiment parce qu'elle avait l'impression que c'était sérieux? Voyait-elle son bonheur? Elle ne savait pas exactemnt mais c'était un sentiment agréable. Elle accompagna Oseki jusqu'au divan et le laissa s'installer pour ensuite grimper à ses côtés. Un instant elle s'assied sagement et sembla attendre quelques instants. Elle ponca un peu ses doigts dans leurs mains liées et parut hésiter puis secoua la tête et obéit à ses véritables désirs. Repliant ses genoux sur le côté sur le sofa, elle s'accola doucement à Oseki, contre son bras, puis son épaule, ramenant leurs mains sur ses genoux. C'était un endroit acceptable non? *

Avec vous, Oseki-kun je prends le risque. Repoussez-moi si vous me trouvez trop collante. Relâchez-moi si je fais un geste de trop. Je m'essaie quand même. Avec vous, je ne crains pas votre coude dans mon thorax. Je m'essaie parce que j'ai encore plus le désir d'être près de vous. Je ne le fais pas pour chercher votre affection, c'est différent.. je le fais pour vous la donner, toute celle que je ressens. Je me permets d'espérer que ce geste vous plaira, que vous me voulez près de vous.

J'admets être gênée que vous voyez ceci mais... il me fait réellement plaisir que vous soyez curieux =^_^= !

Fuyu: Tadam ! Commencons ici! Voici la jeune Maman! J'ai choisi le bon âge, je pense ^^ !

* Fuyu installa l'album sur ses propres genoux mais laissa la page de droite retomber un peu sur Oseki pour qu'il puisse bien voir. Elle avait sauté quelques pages plutôt jaunies avec le temps. Elle montra premièrement une photo prise à l'extérieur. C'était une belle photo d'amitié, où Youko tenait par les épaules une autre jeune femme qui la tenait aussi par les épaules. Celle-ci était un peu plus grande, plus en courbes, rousse, mais avec un joyeux sourire. Elle était bien maquillée, et portait une camisole légèrement décolletée, scintillante, rouge. Elle semblait consciente de son charme mais ne l'exagérait pas non plus. Il n'y avait rien de vulgaire ou déplacé, seulement c'était évident qu'elle n'était la plus pure des adolescentes de 17 ans. Quant à Youko, elle contrastait énormément avec elle. N'ayant pas changé de gabarit, celle-ci était déjà faite petite. Elle possédait toutes ses formes actuelles mais les portaient parfaitement innocemment. Ses cheveux étaient plus clairs, sans l'être autant que ses filles, et ondulés, similairement à Eiki. Ils étaient remontés en queue de cheval, et rattachés par une jolie boucle blanche, dont les rubans étaient légèrement visibles dans son cou. Elle portait une robe blanche, avec de douces fleurs roses pâles et lilas, plissée à la poitrine, toute serrée à la taille, puis s'évasant sur les côtés ensuite. Elle terminait juste en haut des cuisses. Ses sandales blanches étaient assorties avec quelques fleurs roses sur le devant. Son expression révélait qu'elle était ravie de poser avec son amie bien qu'un peu timide. Allaient-elles à un party? *

*Loin d'avoir remarqué que Fuyu avait pris tous les yakitori restants, Oseki n'avait de yeux que pour Youko et l'escortait dans son propre salon. Il obéit plutôt docilement à la jeune qui demandait qu'il s'asseoit au centre et regarda son hôtesse s'installer sagement à ses côtés. Un instant, il voulut tirer sur sa main pour la forcer à se coller contre lui mais ne pouvait commettre un tel geste. Quel message lui enverrait-il, s'il désirait autant sa proximité? Après tout, Oseki entrait déja tres profondement dans toutes les sphères de son intimité. Puis lentement, il descendit les yeux vers Youko en l'entendant bouger légèrement et nota comment elle s'accollait contre lui, provoquant l'arrivée d'un doux sourire à ses lèvres. Comme sa main était occupée avec la sienne, Oseki pencha délicatemnet sa tête contre celle de Youko et s'y frotta dans un mouvement appréciatif de cette tendresse. Ce n'était qu'n court instant, puis il s'arrêta et garda tout de même cet angle légèremetn penché contre elle pour observer l'album photo.*

Ressentir votre présence...votre proximité, et cette envie encore plus insatiable de chercher ce contact avec vous. Restez près de moi ainsi, alors que je découvre la jeune femme que j'aurais pu rencontrer bien plus tôt dans ma vie. Hmmm une amie de fille, et pas un copain. Vous aviez déjà vos ravissantes courbes, délicates et invitantes, mais avec autant d'innocence que je m'attendais de vous. Deja les cheveux attachés et remontés...

Oh, je note les accessoires dans votre chevelure et ... tiens. Une magnifique robe blanche et lilas, arborant des feurs. Elle vous allait à ravir et... vous étiez vraiment jolie, avec cette timidité qui se peint partout dans votre expression. Deja vous aviez tout le charme pour faire tourner toutes les têtes. Était-ce ce qui vous rendait aussi timide sur cette photo?

La Youko de cette photo...avait-elle déja subie des violences? ... vous avez l'air si innocente et pure, j'aurais tout fait pour vous protéger, Youko-chan. D'abord comme un ami mais... seriez-vous tomber pour moi , si je vous avais fait trébucher dans mon bassin? Deja vous faisiez ce rêve, après tout.

*Apres avoir constaté que Youko posait avec une amie de filles, Oseki n'aviat plus donné aucune autre attention a l'autre sur la photo. Ce qu'elle était ,ce qu'Elle portait, il n'avait pas remarqué. Le type de robe, la couleur, les détails, le sourire, les souliers. Ca, par contre, il avait bien observé. C'était intéressant de voir qu'elle n'était pas tres différetne, en réalité, malgré les violeces et les deux grossesses, et les vingt cinq années passées.*

* L'instant où Youko avait hésité à se rapprocher d'Oseki, passant par dessus tous ses mauvais souvenirs parce qu'elle avait une grande confiance et espoir en Oseki, celui-ci désirait en secret qu'elle se colle à lui. Elle ne pouvait le savoir, mais en ressentant cette caresse contre sa tête, et cette facon de la garder contre lui, elle rougit et ferma les yeux avec toute la vague d'apaisement et de bonheur que cela lui apportait. En fait, elle manqua même la photo avant Oseki, tellement elle profitait de cet instant présent. La robe limitait un peu le placement de ses jmabes sur le divan près d'eux, mais elle se sentait magnifiquement bien. *

S'approcher d'une nouvelle fréquentation, on pourrait croire que cela me vient naturellement, mais c'est faux. Oseki-kun, je ne m'appuyais pas contre mon ex-mari ainsi, pour tant de raisons. On m'y a déjà forcée, par principe. Mais cette fois je ne suis pas de règles. C'est un besoin et un élan. Je ne sais pas vraiment comment faire mais j'ai tellement envie d'être près de vous. Ressentir votre chaleur oui, mais votre moindre geste, vos réactions avant même que vous ne les mentionniez, entendre votre sourire, et cette protection dans vos bras... tout ceci m'est si précieux....

* Du bout des doigts, Youko brossa la photo, puis devint extrêmement timide lorsque Oseki la complimenta sur l'existence d'un charme depuis longtemps. Elle se blottit davantage contre lui, ne voulant pas que cela paraisse trop, même si c'était de plus en plus évident. *

O-Oseki-kun mais non voyons! Cette amie m'amenait à un party de fin d'année à vrai dire. Il ne m'était pas commun d'y aller, alors j'étais bien nerveuse.

Fuyu: En tout cas, ton amie n'avait pas de belle robe comme toi! C'était quel genre de party?

Ohh un party classique ^^' chez un garcon de notre classe, avec des acitivités le jour et de la danse le soir.

*Ce qui faisait en sorte qu'ils connectaient aussi bien, entre autres, c'était que les deux recherchaient le même type de rapprochements. C'était une intimité qui leur était nouvelle à tous les deux, bien qu'ils n'en avaient jamais parlé directement. Oseki ne se doutait pas du dilemme ou des inquiétudes de Youko face à cette façon de le coller, et similairement, elle ne pouvait pas savoir qu'il espérait pouvoir profiter de cette proximité ainsi. Mais une fois dans cette position agréable, ni un ni l'autre ne souhaitait s'en défaire. Oseki observait la photo avec intérêt et enregistrait autant de détails qu'il en était capable, alors que les doigts de Youko venait brosser celle-ci. *

Ce genre de party "classique" oui. Fuyu-chan, il ne faut pas que tu oublies que ta mère avait 18 ans. Sous aucune condition tu ne dois aller à un party avant d'avoir cet âge.

Tu n'as que 12 ans, mais il n'est jamais trop tôt pour donner les avertissements nécessaires. Regardez comment la jeune Seiken a mal tourné rpaidement. Fuyu est une jeune fille adorable, mais elle est tout aussi vulérable que vous, Youko-chan... je ne peux rien changer au passé, et en toute franchise, j'aurais surement été un de ses jeunes hommes plus âgés qui vous aurait courtisé, dans l'espoir de passer du bon temps en votre compagnie.

... était-ce la première fois que vous alliez à un tel événement? Y aviez-vous rencontré quelqu'un ?

*Tournant doucement la tête pour observer Youko tout en gardant la même proximité, Oseki profitait de cette photo pour la mise en contexte et pour questionner sur l'histoire derrière la photo. Il était curieux, mais ne pouvait pas changer sa personne et avait docn ainsi toujours l'instinct d'avoir voulu la garder que pour lui. Comment pouvait-il etre possessif du passé? C'était inconcevable. De son autre main, Oseki alla caresser doucement la joue de Youko. Il ne pouvait pas poser de questions directes, surtout en présence de la jeune Fuyu, mais peut-etre les percevraient-elles à travers ses yeux.*

Vous a-t-on approché? Intimidé? ... embrassé? je n'ai guère d'autres choix que d'accepter que vous ayez eu d'autres hommes dans votre vie, mais je ne tolèrerai que ceux qui vous ont traité telle la magnifique femme que vous êtes, Youko-chan.

* L'intervention d'Oseki rappelait à Youko une conversation qu'ils avaient eu tous les deux avant le temple du feu. Youko lui avait demandé ce qu'il dirait à ses filles s'il en avait eues. Les lecons qu'il leur donnerait, en tant que père. C'était exactement le geste qu'il fit maintenant, Sérieusement coupant l'accès, dans les pensées de la jeune, que c'était une bonne idée d'aller dans un party. Fuyu secoua la tête et soupira mais finit par acquiescer. La petite avait beaucoup de bonnes volontés. *

Fuyu: Je comprends... c'est plate, c'est long attendre 18 ans! Ouf j'espère que j'ai pas à attendre qu'Ayane aille dans un party avant moi -_-

Oseki-kun a raison Fuyu-chan, un jour tu iras, mais pour l'instant, vaut mieux d'autres activités. J'étais surprise dans ce temps là, de ce que ca avait l'air. Je croyais que j'irais m'amuser mais c'était surtout une facon de s'échapper des parents pour fréquenter les garcons et boire de l'alcool. C'était... bien loin des princes de mon imaginaire ^^'

Fuyu: Ca n'a pas l'air très amusant >_>

Mmm... que me vaut cette main sur ma joue, Oseki-kun? Etes-vous curieux de savoir comment j'agissais dans le passé? Étais-je différente de celle que vous envoyiez se coucher alors que vous alliez prendre un verre ?

* Se caressant doucement dans la main qui venait chercher sa joue, Youko se trahit d'un sourire. Elle était amusée par la curiosité qui prenait Oseki, et voulait bien lui répondre. Elle savait qu'au fond, il voyait à travers elle et avait comprit bien aisément comment elle avait agit. Il savait qu'elle était plutôt innocente pour ce genre d'acitivtés, mais pas complètement déconnectée non plus. C'était comme si cela ne correspondait pas à ses désirs alors elle attendait... tout en observant. *

C'était la premiere fois oui que j'allais dans un aussi gros party. Mon amie Kayurana m'avait amenée, mais elle a surtout passé beaucoup de temps avec un groupe de garcons. A un certain moment je l'ai même "perdue de vue". J'étais craintive parce que c'était très bruyant et il y avait beaucoup d'inconnus. La majorité étaient charmants avec moi, mais plus les heures avancaient, plus c'était difficile de placer un seul mot. Et puis il y a eu Hinori-kun, un ami d'enfance de Kayurana qui est venu me tirer d'affaires. On est allés dehors, et on a mit nos pieds dans la pisicne, c'était plus calme. Nous avions parlé une partie de la nuit. C'est là qu'il m'a invité au bal des finissants, c'était mon cavalier justement. Lui sur l'autre page, quand on va tourner.

*Se rappelant lui aussi cette discussion sur ce qu'il dirait aux filles de Youko, Oseki s'était surpris à donre l'avertissement avant que ce souvenir ne refasse surface. Il acquiesca doucement en entendant que Fuyu acceptait les condtions, et Youko avait une douce façon de montrer que les partys étaient plutôt ennuyants. C'était en effet souvent juste une excuse pour être dévergondés, et c'était exactement ce qui inquiétait Oseki. Il était content de sentir que sa fréquentation appréciait son contact et porta bien attention a ses paroles sur l'événement. Alors qu'elle mentionnait le garcon et le fait qu'il avait été son cavalier, Oseki tourna rapidement la page pour voir de quoi celui-ci avait l'air. Le mouvement était rapide, mais n'était pas brusque, ses yeux retournant aussi sur les photos.*

Hmm au moins il était un peu plus gentleman. Je suis content d'entendre qu'il y avait un garçon pour veiller sur vous, à défaut d'avoir votre amie à vos côtés.

Il faut toujours se méfier des "gentils amis qui tirent d'affaires". C'est une stratégie fréquemment utilisée pour avoir l'air d'un bon gars aux yeux de la fille convoitée... c'est exactement ainsi que j'espérais avoir une chance avec Houkago, à l'époque. JinJun m'en a tellement voulu de m'approcher de sa soeur comme ça.

L'avez-vous fréquenté? A-t-il été... votre premier baiser?

*Se sentant épris d'une curiosité sans limite, Oseki avait observé ce Hinori avec attention et cherchait ce qu'il avait de spécial. Il cherchait à voir s'il y avait une once de malice dans ce jeune homme, ou bien s'il aviat réellement traité Youko convenablement. Ce qui avait fait que ca n'avait pas marché entre eux, qu'était-ce exactement? Oseki releva les yeux sur la femme à ses côtés, osant lui demander une information plus personnelle et ce, malgré la présence de sa fille. *

* Rougissant d'ainsi conter ses histoires et d'entendre Oseki être aussi curieux, Youko pinca les lèvres et le trouva beaucoup trop mignon. Elle se remonta un peu dans ses bras et tenta de le regarder un eu, histoire de voir quelle expression décorait son visage. Elle savait fort bien de quoi son ancien cavalier avait l'air, et elle était bien amusée de voir Oseki tourner les pages à la vitesse de l'éclair afin de se donner une bonne idée de quoi avait l'air le jeune homme. Malgré l'intérêt de sa fille, elle parla avec un air tmide en regardant Oseki dans les yeux. *

Fuyu: Aaahh même moi je ne le sais pas! Racontes, Maman! ^__^ !

Hmm cela aurait surement été une meilleure tournure d'événements je crois... Je suis sortie quelques fois avec Hinori-kun avant le bal, mais je ne l'ai pas embrassé, non. Il était gentil, mais il n'avait pas d'excellentes notes. Après le bal, il ne comptait pas continuer ses études et voulait travailler dans le magasin de son père. Le mien n'approuvait pas vriament de lui. Il avait un petit look de rebelle et n'avait pas particulièrement de manières. Il était même venu me chercher dans un vieux camion, le soir du bal ^^'

* La photo du soir du bal semblait officielle de l'école, avec le nom de la promotion et l'année. Oseki y verrait alors l'École publique la plus proche de l'école privée où les Hikaru et Eiki avaient fait leur secondaire. Il y avait des ballons et des serpentins dans un espèce de cadre. Le jeune homme avait les cheveux un peu fous et un peu sauvgages, pêches, avec un sourire taquin. Il était grand, plutôt mince, et avait un peu le look décontracté, sans cravate, sa chemise hors de ses pantalons. Il n'Était pas un prince, mais ses traits doux et comiques lui donnait certainement un charme de bon vivant. Quand à Youko elle était toujours aussi timide, cette fois à ses côtés, mais presque plus à l'aise qu'à côté de son amie. Elle portait une robe satinée dans les teintes de bleu pâle, à une seule manche déposée sur l'épaule, et qui donnait naissance à un corset de satin en coeur. Le bas de la robe était très évasé, rempli de couches de froufous légers et dont l'extrémité se terminait dans un dégradé légèrement scintillant. Elle portait un petit collier de perles et un bracelet aussi. C'était elle la princesse, assurément. Cette fois elle portait les cheveux loussés, mais avec une tresse en haut des oreilles, dans laquelle passait plusieurs broches argentées avec des fleurs de perles pour assortir le reste des bijoux. Ses cheveux ondulés par ailleurs, glissaient jusqu'à la hauteur des seins. *

Fuyu: Wow Maman! tu avais l'air de Cendrillon ^^ !

Ooh tu as raison! Mais c'était l'occasion de porter une robe de ce genre là, je n'allais pas la laisser filer! Je voulais absolument que ca soit parfait! Un premier costume, j'imagine ^^ ! Je ne crois pas que Hinori-kun appréciait autant de rubans et de frivolité par contre, et le fait qu'il m'accompagne a fortement déplu à Kayurana-chan, qui j'imagine devait éprouver des sentiments pour lui? J'ai donc refusé de suivre Hinori-kun après le bal, pour ne pas perdre l'amitié de Kayurana, mais finalement.. j'ai perdu les deux.

Ce n'était pas un méchant garcon, mais il n'a pas du tout aimé que je refuse de finir la soirée dans son camion... Qu'il a dû me déposer sans même un baiser. Si je l'avais fait.. Yueda n'aurait pas été mon premier baiser. Peut-être que j'aurais pu même éviter Yueda... je ne sais pas.

*Au-dela de la couleur de ses cheveux, Oseki se demandait si ce jeune homme avait des traits rappelant le prince charmant, le rebelle, ou quelque chose d'entre les deux. Il écouta l'histoire racontée par Youko, surpris de savoir qu'ils ne s'étaient pas embrassés. Malgré lui, il eut un petit rire à la mention qu'il n'avait pas des bonnes notes. Sur la photo, il avait bien reconnu les décors de l'école publique avoisinant la sienne, car c'était celle où il avait rencontré Megumi. Lorsqu'il avait regardé la photo avec l'amie de Youko, il 'avait obsevé qu'elle. Mais sur celle-ci, il donna assez d'attention a ce Hinori car c'était ue facon de voir un peu les gouts de la jeune Youko. Oseki secoua tres doucement la tete a la négative.*

Un vieux camion, le soir du bal? Meme sans trop de moyens... avec une telle princesse à ses côtés, c'était une grave erreur. Je suis d'avis avec Fuyu, vous étiez vraiment magnifique... et même, la robe évasée dans le bas, les froufrous, les perles...la preuve que vous aimiez ressembler à une sirène, ne? Avez-vous encore cette robe?

Vos parents, auraient-ils approuvés de moi, dans les circonstances où j'aurais pu vous connaitre ,plus jeune? Je n'étais pas le meilleur à l'école, je me tenais dans la moyenne généralement. J'étais gentleman, mais je vous aurais entrainé dans toutes sortes de rébellion, Youko-chan. Vous m'auriez suivi dans ma limousine. Je vous aurais ramené au pan de votre porte en scellant le tout d'un baiser. Je ne sais pas. Vous aurais-je demandé plus qu'un baiser? Quand je pense à comment je vous ai dévoré dès l'instant où vous m'avez confirmé votre intérêt...

*Observant les détails de la robe que portait Youko, Oseki notait que la carrure était similaire encore maintenant. Peut-etre que la robe lui faisait encore, même? Ce look de sirène et l'élégance dont elle faisait preuve déja das son jeune temps, Oseki sourit et tenta de ne pas être trop charmé... elle avait quand meme 18ans sur la photo, non? Mais il était bien conscient qu'il la trouvait plus que jolie sur ette photo, et aurait bien voulu la subtiliser de ce garcon qui était bien, mais pas assez pour la perle rare qu'elle était à ses yeux.*

Je crois...que vous avez commis le bon geste. Refuser ce garcon, même s'il était charmant, pour tenter de garder votre amitié et- ... par contre, je dois dire que si une situation similaire arrivait maintenant dans votre vie, alors je vous encouragerais a suivre le rebelle.

Perdre les deux. Voilà exactement les craintes qui m'habitent, et surement celles qui ont aussi habitées Eiki. Lorsque amis et intérêts s'entremêlent, les limites sont plus difficiles à établir, la jalousie et la possessivité étendent leurs territoires. En voulant garder les deux, nous prenons le pari du quitte ou double. Apres tout, n'y a-t-il pas pire obstacle que l'indécision? Vous sentez-vous prise dans ce dilemme a nouveau, Youko-chan? ... je dois préparer ma réponse, et toutes les conséquences qui en découleront.

Malheureusement je ne l'ai plus. Ma soeur Hosoka l'a déchirée en l'essayant pour son propre bal l'année suivante. Vous savez Oseki-kun, ce rebelle-là n'était pas moi. Il n'a fait que... tremper ses pieds dans la piscine.

Pensez-vous à votre prore expérience, Oseki-kun? La jalousie, l'amitié, le choix. Tout ceci m'effraie. Si à chaque fois j'ai rêvé d'avoir trouvé la bonne personne, et que la réalité me réveillait brutalement, au point où j'ai cessé de vouloir quiconque à mes côtés. Cette fois... cette fois que je m'emporte contre toutes mes volontés et que mon coeur s'éprend comme je le lui ai interdit des milliers de fois... J'espère de tout mon être que c'était la bonne chose à faire, de tomber pour le rebelle.

* Repensant à comment Oseki avait été tanant avec elle depuis le départ, à comment il l'avait fait sentir bien en la taquinant, tout en la faisant sentir appréciée. Il ne lui avait jamais donné de répit, revenant la saisir à chaque moment de repos, à chaque occasion présentée à eux. La directrice avait été séduite par cette attitude dès le départ. Peut-e^tre parce qu'elle avait déjà cette préférence, mais aussi parce que c'Était une facon de meme venir percer les solides barrieres qu'elle s'était efforcé de bâtir. Avec son bras près d'Oseki, elle serra sa main avec un petite poigne plus possessive cette fois, son coeur battant en se rappelant qu'il avait des décisions à prendre, des choix à faire, et que depuis la toute premiere rencontre, elle savait qu'il n'y avait personne qu'il n'aimait plus qu'Eiki. Ce fut pourquoi elle tourna elle-même la prochaine page de l'album. Il y avait deux photos ici. La premiere était celle de Youko avec son cousin. Les deux étaient de très belle humeur entrain de prendre le thé dans un joli salon, et semblaient se sourire en toute complicité, partageant quelques biscuits maison. Le décor était joyeux, et ensoleillé par une fenêtre qui éclairait leur table.Ils jouaient aussi à un jeu de carte. Si le jeune Eiki était rayonnant, il était troublant de voir leur ressemblances comme leurs différences. Les deux étaient de souriantes, délicates personnes, mais Eiki affichait malgré sa petite stature, un aplomb que Youko n'avait pas. Son admiration pour son cousin était présente, et son envie de plaire, de bien paraître, d'être une bonne cousine. Eiki portait le polo, vert, avec des pantalons beiges, alors que Youko portait toujours une robe, cette fois jaune pâle, avec un ruban orangé et bleu à la taille, tout fleuri. Ses cheveux n'Étaient que tressés simplement, avec un doux ruban des mêmes teintes. *

...

Fuyu: Hihi on voit les airs de famille ! ^^

Ahh... je ne sais plus comment me sentir maintenant face à lui. Je ne sais pas.. Ce qu'il vous faisait, ce que vous étiez, ce que vous êtes, ce que vous serez. Ce qui a changé à cause de moi.. ce que je vous donne... ce que j'attends mais que vous avez le droit de me refuser... Je ne voulais pas que vous y pensiez.. mais je le voulais aussi.

*Suite a la déception de la perte de la robe, Oseki se permit un très léger rire alors qu'il chercha à plonger son regard dans celui de Youko. Il comprenait les liens, les sous-entendus, et tout ce que cela impliquait. Malgré que cette histoire de choisir entre un potentiel amoureux et une amitié l'avait fait réfléchir légèrement, Oseki se détendait avec cette description du rebelle qui n'était pas la sien. Il n'était pas lui, et lui, il était assurément son rebelle à elle, non? Il n'eut pas le temps de se demander si Youko aussi accordait une pensée à Eiki et au dilemme auquel lui-même faisait face, qu'elle tournait la page pour voir les photos suivantes. Était-ce une facon d'éviter d'y penser? Force était de croire que non, c'était bien le contraire, car la page suivante comportait une photo d'elle avec Eiki. Oseki avait bien senti la poigne contre sa main qui se montrait plus possessive, en était-ce la raison? Une façon très indirecte de le confronter à la réalité. Il y eut un certain malaise qui s'empara de lui alors qu'il regardait cette photo avec un sourire qui camouflait bien plus ses émotions que tous les autres que Youko l'avait vu faire auparavant. Et alors qu'il dévisageait intensément la photo, Oseki eut une note de rire.*

Oui tu as bien raison, Fuyu-chan. Tous les deux portent un ravissant sourire irrésistible, mais il ne signifie pas exactement la même chose. Je comprends maintenant pourquoi il ne m'avait jamais parlé de vous, avant.

Il savait que nous allions bien nous entendre. Vous avec votre recherche d'un gentleman tanant, et moi qui aurait voulu que mon amour soit reçu par une personne qui le chérirait. Vous êtes tous les deux des rayons de soleil dans ma vie, chacun d'une façon un peu différente mais... tous les deux vous avez été mes amis, puis mes amants. Seulement... je ne sais pas. Est-ce simplement une question de temps, et Eiki était plus lent que vous à comprendre? Non.. non je ne crois pas. Ce n'est pas la même émotion, n'est-ce pas?

Le jaune vous va mieux que je ne l'aurais cru. Je dois dire, vous savez porter toutes les teintes. Vous savez ce que cette photo me rappelle? Elle me rappelle l'une de nos premières discussions. Vous aviez su déchiffrer ce que j'essayais de vous faire comprendre à propos de nos activités, et vous étiez bien surprise de savoir que je la pratiquais. Moi aussi je l'étais, en fait. Ce n'était qu'une question de temps, car je crois que vous êtes aux premières loges pour voir à quel point j'aime les robes et tout ce que cela implique. Et j'aime particulièrement votre collection. Sur vous. Entre autres...

*Délaissant du regard le mignonnet Eiki avec un petit sourire nostalgique ou peut-être mélancholique, Oseki releva les yeux sur Youko en serrant sa main avec une légère maladresse. Il était nerveux pour plusieurs raisons, et pourtant cette photo l'avait calmée à sa facon. Lui qui craignait la confrontation avec Eiki et ce qui en découlerait, sentait a la fois un apaisement et un stress à cette explication qui était des plus rationnelles. Comment se faisait-il qu'il n'y avait pas pensé avant? Oseki savait fort bien qu'il était attiré par les femmes et qu'Eiki était son exception. Mais qu'en était-il de Korin ou meme du jeune homme de Myst-Eeries? Ils avaient du charme, mais envisager une relation avec un homme, était-ce réellement possible? N'était-ce pas exactement pourquoi il n'avait jamais demandéé de relation à Eiki? Le pourquoi il était confortable dans la relation d'amants ? *

Eiki ne vous avait jamais parlé de moi... Jamais? Vous son meilleur ami. Vous étiez marié avec des enfants, quel mal cela aurait-il pu faire? Refuser de nous présenter, peut-être plus compréhensible mais... alors.. savait-il pour les lotus? Il savait.. la seconde qu'il a commencé à me parler de vous, qu'il m'a entendu rêver. Il m'a encouragée à partir avec Yueda, et m'a aidée à me convaincre que c'était le bon, que je l'aimais. Ce n'est pas un grand crime, refuser de présenter un ami. Mais le faire pour le garder pour soi c'est un domaine à part entière. Eiki était possessif de vous avant même que vous ne le consideriez comme plus qu'un ami. Espérait-il qu'un jour vous vous tourniez vers lui, alors que votre mariage s'écroulait? lui que même l'un de vos fils aime comme sa propre mère?

* Pensive aux paroles d'Oseki, Youko réfléchit longuement à son cousin. Elle comprenait comment on pouvait devenir possessif d'une personne comme Oseki. Elle pouvait concevoir aussi qu'Oseki avait probablement eu des chances d'agir de la même facon avec lui. Il avait "volé Eiki à Tsubasa" non? Elle ne savait pas vraiment que Oseki avait caché à l'un et l'autre qu'ils s'aimaient en secret. Mais même sans ce détail, elle voyait bien que les deux amants avaient usé de jalousie et de protection l'un sur l'autre, s'emprisonnant dans une relation empoisonnée mais passionnée tout à la fois. Ils étaient bien complices de leurs crimes, l'un et l'autre sans le savoir, agissant dans le silence de la même facon. Mais qu'arriverait-il maintenant? Oseki semblait calme. Il renchérissait sur la garde-robe de sa belle, comme si celle-ci, cette passion qui l'habitait et le soin qu'elle y mettait depuis si longtemps, avait servi de catalyste pour comprendre ses émotions. Elle rougit et osa chercher dans ses yeux ce qu'il tentait de lui dire sans mots, au dela des paroles prononcées. Son coeur battit de plus en plus rapidement et arrêta de respirer un court instant. Vascillant d'un oeil à l'autre, Youko voulait lire la vérité, et pas ce qu'elle souhaitait y lire. Etait-ce possible que la vérité soit exactement ce qu'elle voulait y voir? Ses lèvres formèrent un sourire doux et mystérieux. Remontant délicatement une main près d'eux. Elle hésita quelques instants, puis glissa ses doigts contre le cou d'Oseki, les amenant avec finesse derriere son oreille et finalmenet les étala de sa nuque à sa chevelure, dans cette gestuelle qu'elle n'avait faite que lorsqu'ils faisaient l'amour et attendit. *

Un toucher de moi, Oseki-kun. Vous avez passé sous mes robes, dévoré ma poitrine de vos baisers, capturé tous mes dessous. Vous aimez ma féminité, j'ai cessé d'en douter dès que vous m'avez enlevé ma robe de tango. Je ne peux savoir ce qu'il a qui vous plait tant alors, en tant qu'homme, mais j'ai voulu qu'avec au moins mon toucher, ma personne, vous ressentiez combien vous m'étiez unique, et combien je vous adore. Alors souriez-moi, serrez-moi, et rappelez-vous ma facon d'avoir marqué votre corps à jamais.

Je me rappelle de cette discussion. Vous me révéliez si fièrement cette vérité, et pourtant vous yeux vascillaient sans cesse vers le bas ~ J'étais plutôt troublée. Je me croyais trop révélatrice avec ce costume de Fodra Queen...

*Si Oseki était très pensif en regardant la photo et en avouant, sans réaliser tout l'impact de cette révélation, qu'Eiki ne lui avait jamais parlé de Youko, celle-ci l'était tout autant. Il y avait un long temps mort où différents liens s'effectuaient dans chacun de leurs esprits, Oseki cherchant à joindre son regard dans celui de Youko. Ils auraient pu échanger tant de mots, mais l'importance de ce dont ils discutaient ne s'exprimait pas par de simples paroles. Les lèvres de Youko formaient un doux sourire, cette fois plus intrigant, et doucement elle amenait ses doigts contre son cou. Ce geste était propre à elle-même, représentant toute l'essence de sa personne et cette manière unique dont elle entrait dans l'intimité d'Oseki. La délicate caresse le fit frémir, pour ce qu'elle était et tout ce qu'elle symbolisait, l'amenant à tendre la nuque dans une demande indirecte qu'elle poursuive sa gestuelle. Oseki s'y était absorbé au point d'avoir fermé les yeux, et partiellement oublié la présence de Fuyu. La voix de sa belle prenait ce timbre de sensualité qui faisait augmenter sa fréquence respiratoire, et tout son être s'allumait graduellement de ressentir sa proximité et sa caresse fémininement possessive à son égard. C'était assurément une stratégie de sirène, et elle fonctionnait à merveilles, car Oseki lui répondait sans savoir s'il en disait trop.*

~ Vous l'étiez...et je ne savais pas comment regarder ailleurs...

Quand vous me caressez ainsi de votre délicatesse.... j'ai l'impression que vous m'appelez à vous et j'ai une envie insatiable de poser mes lèvres partout sur votre peau~ Vous pourriez me demander tout ce que vous désirez, Youko-chan, quand vous me faites sentir tout votre amour ainsi...

*Sa main serra celle de Youko qu'il tenait encore, l'autre amenant la joue de sa belle plus près de lui. Elle se permettait de le séduire ouvertement, de lui parler de cette voix invitante et de caresser cet endroit qui lui était devenu une sensiblité propre à Youko, découverte et proclamée par celle-ci. Il lui laissa entendre un doux soupire tout près de son oreille à elle, tentant de garder une certaine intimité face à l'exposition de sa sensibilité. Il y avait cette vulnérabilité physique, mais au-delà de celle-ci, Oseki se sentait exposé. Cette femme avait rapidement compris ses doubles-sens, ses blessures, et elle avait accepté chacune de ses faiblesses. Il n'aviat jamais voulu lui en montrer aucune, mais les événements s'étaient produits dans un tel ordre. La tendresse de Youko, son honnêteté, son respect, cette façon dont elle transmettait ses sentiments qui l'envahissait d'un bien-être indescriptible; Oseki savait bien que toutes ces raisons faisaient en sorte que Youko était plus qu'une amante pour lui. *

~ Chacun de vos gestes me charme davantage... comment faites-vous pour me lire aussi facilement? Ou bien... êtes-vous naturellement tout ce que je désire~, Youko-chan?

* Il y avait une satisfaction sans pareil à entendre Oseki admettre qu'en effet, alors qu'il admettait avoir un amant homme, il ne pouvait regarder ailleurs que le symbole de la féminité de celle qui allait le désirer sans précédent, à chaque fois un peu plus. Ses lèvres sourirent avec un soupcon de taquinerie, mais faisant place rapidement a la séduction qu'Oseki effectuait sur elle, lorsqu'il devenait vulnérable à son toucher. Elle observait ses lèvres, ses soupirs, sa facon de se délier pour venir amener sa peau à la sienne. C'était comme si elle parvenait enfin à le dompter, lui qui évadait sans cesse son emprise, en la charmant à chaque fois encore plus. Maintenant son moindre geste la remplissait de désir, c'était encore plus dangereux d'être aussi près de lui que lorsqu'elle le voulait à distance. Écoutant toute son envie de répondre à cette délicieuse invitation, Youko prit légèrement appui sur le torse de son prétendant, s'avancant pour aller sceller cette réaction à ses doigts, d'un baiser aussi envoutant que le toucher. Semblable au tout premier, elle ne pouvait résister à l'appel de la chaleur de celui-ci, admettant ainsi en franchissant les barrières de l'intimité, combien elle le désirait, et au dela de ceci, combien elle éprouvait des sentiments purement amoureux à son égard. *

~ Mmmmm... est-ce ce que vous pensez.. Oseki-kun? Comment faites-vous pour m'évoquer des phrases encore plus charmantes que toutes celles que vous avez employées pour me ravir mon coeur et ma raison? Si je ne l'étais pas, je voudrais le devenir... Vous êtes mystérieux et troublé, vos paroles et vos gestes sont dangereux et passionnés. Vous m'avez dicté de vous suivre dans un chemin que je n'osais explorer seule, vous m'avez montré que pour me rendre à vous, je devais libérer mon audace, je devais oser jouer comme je me l'interdisais depuis toujours. Vous avez fait ressortir de moi, la femme que vous voyiez à travers mes douceurs pastelles. J'ai revêtu le costume qui signait votre victoire, et vous n'avez pas hésité à savourer votre prix ~

* Youko approfondit le baiser, envahissant le bel homme à ses côtés des caresses de ses lèvres, et lentement de sa langue égalment, pour s'introduire encore plus dans son monde, comme l l'envahissait partout dans le sien. Les émotions évoquées par la photo, et la paix avec le dilemme apportait un espoir incroyable chez la directrce, et elle voulait le dire, malgré l'absence de mots, à Oseki, de la facon la plus personnelle qu'elle le pouvait. Fuyu les regarda faire un instant, avec un petit sourire, ne pouvant comprendre ce qu'ils se disaient sans parler, mais ressentait qu'il y avait un échange profond, bien plus fort qu'unesimple nouvelle relation qui fleurissait entre eux et profita alors de ce moment pour engouffrer plusieurs bouchées restantes. *

*S'il était plus que vrai qu'Oseki avait eu des yeux balladeurs, ce n'était que la pointe de l'iceberg qui s'était librement dévoilé lorsque la tentation du tango les avait fait succomber tous les deux à cette attirance puissante qui se bâtissait depuis longtemps. Youko avait bien raison de croire qu'elle commencait à le dompter, car elle l'amadouait de ce toucher personnel au point où il admettait bien plus que ce charme physique. Les lèvres de sa belle trouvaient les siennes dans un baiser qui était tout autant désiré que le premier, et la force des émotions s'y transmettant étant encore plus vive. Cette fois, il n'y avait absolument aucune hésitation de la part de Youko, bien au contraire, elle envahissait ses lèvres et lui faisait ressentir comment elle désirait entrer dans son monde, dans son domaine, dans son intimité. Acceptant de se donner à elle, et souhaitant le faire, Oseki l'accueillit contre sa langue et l'y caressa similairement à comment elle glissait ses doigts à sa nuque. L'une de ses mains amena d'ailleurs sa nuque vers lui, cherchant à maintenir ce baiser pour au moins quelques minutes alors que l'autre serrait d'une douce possessivité les doigts de Youko contre les siens. Un léger gémissement d'appréciation s'esquiva de ses lèvres, puis ayanst profité de cette prise de possession que Youko faisait à son égard, Oseki s'introduit à son tour dans son intimité.*

Vous n'avez..rien à me prouver, Youko-chan, car vous m'exprimez si clairement la sincérité de vos émotions que je n'éprouve aucun doute. Vous savez me rassurer avant même que mes craintes ne s'installent. Votre amour me charme à chaque seconde un peu plus, et ... ahhh vous comprenez. Vous le ressentez. Je vous laisse ouvrir délicatement chacune de mes barrières, et vous désirez le faire. Car si je vous ai fait tomber dans le bassin, Youko-chan, vous m'y tirez à vous dans une envoûtante étreinte.

*Il y avait une passion des plus torrides qui les avait uni la première fois, et bien que la chaleur ne semblait jamias retomber entre eux, cette fois-ci la profonde sensualité les gagnait davantage. Oseki s'ouvrait de plus en plus Youko, tant sur le plan physique qu'émotif et ses mains lui démontraient combien il voulait que ce baiser, ce rapprochement, se poursuivre. *

J'espère que vous m'aimerez longtemps, Youko-chan, très longtemps...