De retour à la surface

* Les deux mains sur son café, Eiki attendait patiemment les règles de la journée, sachant bien, en voyant l'air d'Oseki, qu'il n'y avait pas pensé avant. Ce n'était pas une mauvaise chose, car Eiki voulait en fait le conscientiser sur l'ampleur de ce qu'il lui avait promis. Ainsi il ne le laisserait plus mal interpréter ses actions non plus. Il s'ouvrait à lui, et voulait prévenir avant de guérir, cette fois. Il forcait certaintement la réflexion chez Oseki, mais celui-ci gardait le dernier mot et le choix de règles. Eiki ne faisait à nouveau que fournir le cadre et la charpente. Il était cartésien, et dessinait des plans pour une vie. Ce système de règles lui convenait bien, il se sentait à l'aise, et y voyait toutes les possibilités de démontrer combien il tenait à lui. Il ne s'attendait pas par contre à entendre d'aussi tendres demandes et rougit légèrement, laissant ses lèvres tracer un sourire sincère, et touché, en fait. Il acquiesca avec une grande douceur et surtout, énormément de volonté, prouvant qu'il le voulait bien aussi. *

H-Hai.. je vais essayer ^^ ! ..Merci pour.. le jacket... je vais.. le demander... si j'ai besoin. Même si.. s'il te va bien =^^=

* Oseki demandait la soumission d'un homme qui était en effet chétif sous toutes ses formes, mais qui avait une tenacité de fer. Il entendait les demandes vis à vis sa performance et ne pouvait s'empêcher de réfléchir à comment il s'était donné la dernière fois. Si tout le monde avait remarqué la déchéance et les difficultés des Children, Eiki avait joué un rôle crucial pour sauver son équipe à son tour, en prenant certes des décisions risquées, mais éclairées. Seul dans le temple, et malgré le handicap du thérion sans son équipe, il avait réussi à se rendre jusqu'aux dernières secondes. Il avait aidé à ce qu'aucun autre membre ne soit éliminé de la bataille finale et avait été le seul qui avait une chance d'obenir le mystic arte. Son échec de deniere seconde prouvait qu'il ne pouvait pas tout faire seul, mais s'il se donnait, il était un bon joueur. Ce fut pouruqoi ces règles, des encouragements indirects, lui firent autant plaisir. C'était un peu souligner qu'il savait à quel point il travaillait fort dans les épreuves. Il s'avanca légèrement contre la table. *

Arigato Oseki. Même quand je m'inquiète, tu as les plus tendres paroles. Je sais.. Je sais que tu tiens à moi, je sais que je te suis important, quand tu me parles ainsi. Tu ne le ferais avec personne d'autre. Je te suis reconnaissant, que tu ne veules pas que je change, même si maintenant, j'ai accepté de t'appartenir entièrement. Je te montrerai que cela deviendra une force pour moi, et non pas un handicap, alors je vais tout faire pour bien performer, pour toi. J'espère juste que... que ce n'est pas une facon de me garder occupé... pour que je ne vois pas ce que tu fais.

Arigato.. pour les règles de la journée... je vais penser à toi... je m'ennuyais déja de toi... mais.. là.. ce sera penser.. d'une autre facon =^^=

* Lui offrant un timide sourire, Eiki ne voulut rien rajouter. Après tout, cela faisait une semaine qu'il ne l'avait pas vu, lui qui le voyait tous les jours avant. *

*D'une certaine façon, Oseki savait que ce qu'il "demandait" pour aujourd'Hui n'était pas des règles précises. C'était une manière de lui montrer qu'il voulait le voir essayer au maximum, s'amuser, se donner, être fier, et ne rien perdre de la personne qu'il était. Étant déjà dans des équipes distinctes, Eiki et lui ne passaient pas la majorité des activités du OHU ensemble et c'était en fait justement une occasion d'etre avec les autres. Ils se faisaient une sympathique ocmpétition, mais malgré les différents de leurs équipes respectives, eux s'entraidaient toujours. Oseki voulait profiter de cette occasion pour montrer à Eiki qu'il ne voulait pas que leur dynamique habituelle cesse d'exister non plus, ou qu'Eiki s'empêche de l'approcher ou de lui demander quoiqeu ce soit. Notant le sourire du plus petit, Oseki répondit avec un similaire après avoir pris deux gorgées de son café.*

Tu es...content ne? Tu as l'air rassuré. Cela me fait du bien aussi, de savoir que tu comprends...autant notre lien que comment il ne s'efface pas, Eiki. J'ai regardé les épisodes, et j'ai vu à nouveau comment Destiny's Kiss te traitait. Meme si tu fais partie de leur équipe, ils t'ont abandonné. Je ne sais pas quoi en penser, mais au-dela de la compétition, je ne veux pas qeu tu sois seul devant des défis effrayants et dangereux, peu importe ce qu'ils sont.

Et si jamais... si jamais tu dois faire ou refaire une portion, spécialement si ton équipe te laisse seul, viens me trouver. Que je puisse au moins...au minimum, te soutenir un peu, si tu refuses que je t'aide.

*Même s'il n'y avait pas d'ordres ou de règle précises, il y avait une charpente de chemin à tenir. C'était une manière de guider Eiki, mais de lui laisser aussi la liberté de ses gestes et de son indépendance. Il était vrai qu'Oseki n'aviat pas tant songé à quelles règles donner à tous les jours, différentes, et l'impact danas la vie globale au-delà de juste dans l'intimité. Y réfléchir était important, et les questions d'Eiki lui rappelait comment celui-ci prenait la situation au sérieux, maintenant. C'était tout aussi rassurant pour lui, en fait. Prenant une autre gorgée, Oseki prit place à la table et regarda Eiki avec douceur et sérieux tout à la fois. La facon dont le plus jeune avait été honnête lui donnait une confiance de parler, et un désir de rassurer ce qu'Eiki n'osait surement pas demandé. Mais plus ils étaient prévoyants et moins ils risquaietn de se blesser, non?*

Ce soir, Ayane et Ryoko ont été convoqués à une activité unique à 19h. J'ai deja confirmé ma présence sur les lieux pour veiller sur les Children. Il risque d'Y avoir aussi la prochaine pratique de danse. Je ne sais pas combien de temps prendront les activités, mais je serai dans notre chambre pour la nuit. Je.. je suis sur que cela t'inquiète et que tu n'oses pas en parler, mais Eiki...je veux qeu tu comprennes que même si je vais passer du temps avec elle, elle n'est pas plus importante pour moi que toi. Il n'y aura jamais personne de plus important que toi, alors... ne l'oublie pas. N'oublie pas la place que tu as dans ma vie, et comment cette place ne peut être qu'à toi.

* Si d'un côté Eiki était ravi qu'Oseki s'ouvre à lui en retour, il craignait aussi ce qu'il allait entendre. Même s'il s'y prenait avec la place grande délicatesse, il ressentit quand même sa température corporelle prendre une descente et il fit un effort monumental pour ne pas perdre son sourire. Il y avait cette douleur profonde et indescriptible dans son thorax, irradiant jusqu'à sa main gauche, par chocs électriques, et il bougea les doigts sur sa tasse de café pour tenter de chasser cette sensation engourdissante et souffrante. Il ressentait tout le bon vouloir d'Oseki, et comment celui-ci prenait la peine de bien réitérer ombien il était important pour lui, ses efforts en ce sens. Il avait toujours confiance ne lui, alors il devait le croire. Il le devait. *

Ayane et Ryoko... ah quelle ironie Oseki, que tu sois là pour son enfant.. Voilà toute la différence de ce que tu ressens pour elle et pour moi. Je suis chanceux, tu me déclares la personne la plus importante à tes yeux. Pourtant c'est son enfant que tu proteges, c'est elle que tu as envie de voir après... 8h de séparation. C'est avec elle que tu veux t'amuser, même si tu as passé la semaine à ses côtés, même si je n'y étais pas. Tu me demandes de ne pas être ingrat Oseki.. je veux bien.. je veux bien... est-ce.. ainsi que je te montrerai ce que ca me fait?

..Mais.. ce n'est pas comme... d'autres.. a-amis.. ce n'est pas.. une amie... alors... ce n'est pas moi.. qui va oublier. Toi.. n'oublies pas. Quand elle te fera sourire.. quand tu la toucheras... C'est toi qui ne doit pas oublier.

C'est tout ce que je peux te demander. Ma place... cette place... Elle n'est qu'à moi... alors tu ne lui as rien donné... qui m'appartiens? Oseki... je ferai ce que tu veux. Mais je ne peux pas éviter d'être jaloux... de craindre que sa place ne dévore la mienne à petits feux. Après tout regardes ton envie d'aller la voir... cela aussi, je l'envie. Donnes-moi le temps... de comprendre.. de comprendre que j'accepte d'appartenir à un Oseki.. qui est amoureux d'une autre. Il y a beaucoup de ces attentions que tu me donnais avant... j'aurais dû les chérir au bon moment. C'est tout ce que je mérite.

* Malgré la profondeur de la blessure, Eiki était plus calme que la veille. Il buvait son café avec une tentative de ne pas trop trembler, de ne pas laisser ses émotions prendre le dessus sur lui. Il fallait être fort, il l'avait promis la veille à Oseki. Hier il lui avait exposé la lacération que cela créait en lui, en pleurant toutes les larmes de son corps, en s'abandonnant, et en acceptant absolument tout de ses demandes. Aujourd'hui il devait vivre avec les conséquences de ses actions, et recommencer à cacher l'ampleur de ces tourments à l'intérieur de lui, avec le sourire angélique qu'il remonta vers Oseki, comme l'armure de laquelle il s'armait constamment, pour ne pas qu'on s'inquiète pour lui. Il demandait simplement à Oseki de ne pas l'oublier. Ce n'était pas une restriction, et il n'y avait ni crise, ni désespoir, ni aucune représentation de ce qui le détruisait à l'intérieur. Il avait accepté et promis, il tiendrait sa parole. *

*Innocement, Oseki lui ne faisait aucunement le parallèle comme étant prendre soin de l'enfant de l'autre, d'abord parce que c'était Youko qui le lui avait demandé et aussi parce qu'il ne pensait même pas à y faire le lien. Était-il si impatient de la retrouver? Il ne pouvait pas dire, en fait il était réellement nerveux de sortir de cette chambre et confronter la réalité. Pour lui qui avait passé sa vie à prôner l'amour et défendre la fidélité, ceci était une blessure qu'il s'infligeait en ne sachant comment la gérer. D'une part, il voulait parvenir à être équivalent avec chacun des Anahiki, mais d'un autre côté, il était tiraillé parce que sa relation avec Eiki était clairement supérieure en profondeur, en temporel et en importance. Apres tout, Oseki avait demandé et presque supplié Eiki de ne jamais le laisser. Même s'il avait tenté l'expérience de vivre sans lui une semaine et que cela était capable de fonctionner pour un court délai, non seulement il savait que c'était éphémère mais la puissance des émotions l'habitant lorsqu'il avait revu Eiki lui avait bien fait comprendre que les sentiments étaient plus forts que ce qu'il avait voulu croire. Entendant la réponse d'Eiki, Oseki percevait oui son malaise et les traces de sa jalousie. Il entendait les mots et ceux-ci venaient renforcir ce déchirement dans ses propres valeurs.*

Ne pas t'oublier... n-non bien sur qeu je ne peux pas t'oublier. Ce que nous avons fait hier et toutes les autres fois... mais encore plus hier. Je ne peux pas oublier... mais si je ne le mets pas de côté quand je suis avec elle, comment...pourrais-je être avec elle? Comme tu m'as demandé de ne pas penser à elle quand ce n'est que nous... Eiki si je pense à toi quand je vais sourire avec elle, quand je vais l'embrasser, quand je vais la toucher... je... je n'en serai pas capable. Je ne ferai que penser à quel point je te blesse et comment je ne peux pas... faire cela. Je ne serai pas capable de l'approcher. ... est-ce...est-ce que tu cherches à me mettre en tête?

Je ne peux pas oublier. Je ne veux pas oublier.

Avec ton indépendance et ta manière d'être... je ne contrôlais rien de toi. Je voulais tout et je n'avais rien. Maintenant que j'ai accepté d'en donner une partie à quelqu'un d'autre, tu reviens en ayant compris et moi je... je ne sais plus comment reprendre ce que j'ai donné pour te le remettre à nouveau, Eiki. Ce n'est pas aussi simple. Si c'était complètement insignifiant, ca n'aurait pas mis notre relation en péril. Mais en n'étant pas insignifiant, cela implique que je ne suis pas si fervant de m'en séparer. Mais toucher deux personnes distinctivement... je peux concevoir de coucher avec toi et y vivre mes fantasmes et les tiens, et de faire l'amour avec Youko d'une toute autre facon. Sauf que... maintenant c'est toi qui veut tout de moi, n'est-ce pas?

*Sachant que la veille Youko et lui avaient quand meme eu des moments plus difficiles et quelqeus explications, Oseki savait aussi qu'il devait s'assurer que celle-ci comprenait ce qui arrivait. Tout comme il le faisait avec Eiki, il devait exposer la situation telle qu'elle était. Si Youko acceptait de son plein gré, comme Eiki, alors ils étaient aussi en quelque part, responsable de leurs douleurs associées. Ils acceptaient les risques avec les bénéfices. Il n'y avait de certitude nulle part, mais cette fois, Oseki déposa sa tasse et posa sa main sur celles du plus petit contre sa propre tasse. Levant les yeux sur lui, il tenta de lui passer plusieurs messages à la fois. Eiki avait promis et accepté, malgré la souffrance dans laquelle il s'enlignait car il y aurait assurément un temps d'adaptation. *

Il y a cette coupure sur ma main, et tes ongles sur mes hanches. Moi aussi je le ressens encore dans mes hanches, mine de rien je m'en sers dans mon bassin ^^' .... Eiki. Nos pratiques osées, notre intensité, les règles, le mot, être dans ta bouche, t'imposer et te donner des ordres... c'est notre dynamique. C'est nous.

* Sachant ce qu'il venait d'infliger à Oseki comme réflexion, Eiki tentait de rester vraiment très calme. Il l'écouta lui parler d'abord qu'il allait tenter de ne pas l'oublier, mais ensuite les particularités de leur sexualité. Il tressaillit légèrement en entendant tous ces mots, crispant les doigts sur sa tasse, mais Oseki venait y déposer ses mains, par dessus les siennes. Le petit n'avait pas dit beaucoup de mots, mais le plus âgé ressentait le besoin d'en rajouter plusieurs. Eiki inspira plus profondément. Il se doutait que c'était différent. Il se doutait qu'ils faisaient ensemble des choses qu'il n'oserait pas avec quelqun d'autre. Mais cela ne faisait qu'assurer qu'ils reviendraient toujours l'un vers l'autre. *

Si seulement je ne me sentais pas ainsi Oseki... si seulement je pouvais me sentir exactement comme toi. Ce serait surement facile. Ce ne serait pas douloureux, ce serait agréable. Je t'ai promis de t'appartenir, de toujours être là... mais Oseki.. si seulement... cette facon de me saisir et de me tirer vers toi n'était pas venu me ravir bien plus que mon corps... je t'ai d'abord donné tout mon amitié... puis tout de mon corps.. et finalement... pour t'offrir la soumission que tu souhaites, il me fallait te donner tout de mon coeur en plus. Je ne sais pas si la jalousie... que j'ai toujours eue.. explique vriament comment je me sens... je craignais ce qu'elle cachait.. maintenant je vois clairement.

..Oui... tu.. as raison. N-Ne t'en fais pas pour moi... Oseki... je.. je comprends.

* Offrant à Oseki un sourire affectueux en avalant toute sa salive un peu coup, Eiki se demandait si ce serait aussi difficile chaque jour, ou seulement aujourd'hui. Pourrait-il s'habituer à ce que leur relation ne soit que sexuelle? Que les privilèges de ce qui avait bâti leur solide relation, cette amitié obsédante dans toutes les sphères, se verrait scinder en ce qui devait appartenir à un partenaire amoureux et à l'ami-amant ? Il n'avait pas le choix. Il ne fit qu'acquiescer, en tentant de rester impassible, malgré plusieurs éléments de tristesse. Le premier étant que même s'il se sentait terrassé à l'idée de partager Oseki, de savoir qu'il voulait une autre, qu'il était heureux avec elle, c'était que son bon coeur en fait lui souhaitait ce bonheur. Ce n'était pas une mauvaise chose qu'il se sente apprécié à sa juste valeur, et se sente bien et heureux, alors que lui l'avait fait souffrir. En vérité, il savait bien qu'il était incapable d'offrir tout ce que Oseki irait chercher dde sa relation avec Youko. Il n'avait rien de plus à offrir à Oseki en réalité, il avait maintenant tout pris, alors... le reste... il fallait le puiser ailleurs. Ne soutenant pas le regard, Eiki baissa les yeux sur le café. *

... il n'y a que toi avec qui j'ai le gout d'être. Mais savoir que ton envie est aussi partagée d'être avec elle.. si rapidement, si amoureusement.... en ce moment.. Oseki... je n'ai pas le désir de rester près de toi. Vas-y. Sois près de moi seulement quand tu ne veux que moi. Sinon c'est trop.. Et quand tu reviendras.. chaque fois... Je serai là.. je serai... toujours là.

*Bien qu'il savait que ses sentiments et son cheminement et celui d'Eiki n'étaient pas au même niveau, Oseki ne pouvait présentement faire autrement que d'espérer qu'ils s'adaptent à un terrain d'entente. Cela faisait des mois qu'ils étaient amants, et chacun n'était pas au même stade de cheminement tout au long de ses différents mois qui passaient. Hier, Oseki l'avait averti que ce serait difficile, mais qu'il ne voulait pas se défaire de lui. Pour l'instant, il fallait se contenter du rôle d'ami-amant et pas de celui du partenaire amoureux. Par contre, il était impossible de dire si la même personne pouvait obtenir les deux rôles, un jour ou l'autre. Car a différents moments et de différentes facons, mais Eiki comme Youko avaient tout offert d'eux à Oseki dans une tentative chacun de l'obtenir uniquement pour eux. Et le gourmand Hikaru désirait de l'un et de l'autre le maximum, et d'être le récipiendaire du domaine dans lequel ils excellaient à ses yeux. Aujourd'hui, Oseki et Eiki désiraient continuer d'apporter un sourire aux lèvres l'un de l'autre malgré les souffrances encourues et celles qui arriveraietn inévitablement, car s'il ne parvenait pas à être une source de bonheur pour l'autre, n'était-ce pas un échec? Oseki ne voulait pas que cette relation et sa structure soit un échec, il refusait cette éventualité. *

Je sais que c'Est douloureux, Eiki. Je sais que tu ne veux pas en parler ou ne pas y penser mais... je t,ai averti hier. Je ne suis pas prêt à fermer cette porte... Je n'aime pas te blesser. Je n'aime vraiment pas te blesser. Mais tu savais dans quoi tu acceptais de t'embarquer, hier. C'est... moi qui dicte les règles. Je dois garder le contrôle. Je ne dois pas...laisser tes sentiments me contrôler.

Je sais que tu comprends...mais ca ne me fait pas plaisir de te blesser non plus.

*Même si Eiki croyait qu'ainsi maintenant leur relation n'était que sexuelle, l'était-elle réellement? En étant ami-amant, il y avait deja bien plus qu'un simple partenaire sexuel. Toutefois, il était vrai que cela allait forcément changer un tout petit peu leur relation d'amitié obsédante. Mais aux yeux d'Oseki, cela n'allait pas être aussi drastique que ce que Eiki croyait. *

Aujourd'hui sera une journée difficile parce que ce sera la première, mais tu vas t'habituer et moi aussi. Tu vas voir que peu de choses vont avoir changer, en fait.

Parce qu'en réalité...être des amis-amants... c'était exactement ce que nous étions avant que je ne franchisse cette limite avec Youko. Alors pourquoi est-ce que maintenant, c'est déplorable que notre relation soit cela? Je comprends que c'est l'idée de me partager qui est le problème. Car que Youko soit là ou non... n'aurions-nous alors pas simplement toujours été des amis-amants, Eiki?

* Pendant que Oseki était convaincu que leur relation n'aurait jamais pu aller au dela de ce qu'elle était déjà, Eiki ne pouvait être du même avis, maintenant qu'il se savait ressentir bien différentes émotions qu'avant. En effet, s'il n'avait pas eu ces sentiments, il n'aurait pas été aussi malheureux. Maintenant il savait que ce n'était pas que de la jalousie. C'était bien plus profond et en fait, bien plus plus beau que de la jalousie. Triste peut-être, mais ce n'Était pas laid. Il prit les gorgées de son café pensivement. *

Mais elles ont déjà changé Oseki... Avant je ne t'avais pas donné ce degré de moi-même. Tu crois qu'il n'y aura pas de changement? ... Pourtant il y en a plein... et.. ceci.. aurait dû.. changer quelque chose pour toi.. mais... j'imagine que c'est ce qui fait que tu veux que je reste près de toi malgré ta relation avec elle. Oseki.. toi.. toi tu changes. Mais comme tu dis.. je vais m'habituer. M'habituer...

Oui.. j'imagine. Peu changé oui... ahh tu as.. surement raison.

* Terminant le café, Eiki inspira quelques fois avec l'impression d'étouffer et qu'il n'avait pas pris aucun air. Cette fois, il ressentait un énorme besoin de s'enfuir. Il ne le faisait pas, il restait sagement assis devant Oseki, mais à l'intérieur de lui, il y avait une grande turbulence. Il trouvait difficile de rester en sa présence, sachant ce qui s'en venait. Sachant qu'il devait demeurer aussi fort. Il n'y avait rien qui allait arriver qu'il ne pouvait prédire. C'était juste un type de rejet. C'était le rejet de ses nouveaux sentiments. Le reste, les anciens, étaient encore bienvenus. Il avait encore tous ses droits de meilleur ami, et maintenant cette relation avec règles, pour la luxure. Son coeur avait espéré se servir de ceci pour qu'Oseki le considère à nouveau d'un autre oeil, mais à voir la situation ce matin, ce n'Était pas exactemnt comme ca que ca marchait. Il soutenait difficilement d'avoir Oseki près de lui alors qu'il voulait être ailleurs. Ce matin, il voyait très bien les deux différentes places, il voyait l'impossibilité de traverser la limite. Du moins, de son côté, cela ne pouvait se faire. Mais pour Oseki heureux, il acceptait de demeurer son ami et amant. Il acceptait de lui offrir le scénario qui lui plaisait le plus, et le supporterait. Mais il était possible que le petit Anahiki soit dans l'incapacité de faire le prochain geste dans sa direction, parce que la portion qui était meurtrie de lui n'était pas physique. Ainsi indirectement, le pousserait-il dans l'autre direction? Comme ferait-il en fait pour se sentir adéquat à l'attendre, à le vouloir, s'il le voyait éprouver du bonheur avec une autre? Il n'avait pas cette réponse. En même temps, Oseki avait besoin de sentir qu'il tenait à lui non? Alors peut-être qu'il trouverait le courage, quelques fois, de tirer sur les chaînes pour le rappeler à lui, égoïstement. *

Est-ce... que tu as.. autre chose à me dire?... Tu n'as pas à attendre.. pour moi.. je.. je vais aller brosser mes dents avant de quitter...

*Si actuellement Oseki se convainquait que leur relation n'aurait pas été plus loin peu importait la situation, c'était en premier lieu parce qu'il pensait que jamais Eiki ne l'aurait compris ou ne lui aurait dit, s'il n'y avait pas eu ce "dérangement" au niveau de leur dynamique qui était causé par la présence de Youko. Néanmoins, même si c'était ce qu'il croyait, hier il acceptait de s'ouvrir à la possiblité que peut-être Eiki gagnerait cette portion de lui à son tour. Retirant sa main de sur celles du plus jeune pour le laisser termienr son café, Oseki songeait au fait que celui-ci ne disait que peu de mots. Bien sur il y avait la voix, mais c'était surtout la tristesse qui le rongeait et il pouvait le concevoir. Mais autant que c'était douloureux pour Eiki à vivre, il y avait un certain douleur de le voir la ressentir. Et en même temps, de facon très néfaste, Oseki était un peu content. C'était une vraie preuve qu'il tenait à lui, non? Une preuve qui allait au-dela de la raison et directement au coeur. Eiki ne partait pas, même si tout de son verbal était connu d'Oseki. Il pouvait mettre la meilleure facade, ne le connaissait-il pas par coeur? Cette façade, il n'y avait pas eu droit très souvent car Oseki avait toujours été celui qui la voyait et faisait tout pour la détuire. *

Je ne reste pas pour toi. Je fais ce que je désire, et ce que je désire c'est de rester auprès de toi. Je comprends que nous sommes pirates et matelot et que nous serons séparés tôt ou tard, mais j'ai envie de proftier de chaque instant en ta compagnie.

Tu crois que j'ai hate de me débarasser de toi? Hier je t'Ai demandé si tu voyais ceci comme un refus ou comme une opportunité. Tu m'as dit opportunité. C'est le premier mot que tu as inscrit dans le journal. Aujourd'hui je ne t'en tiendrai pas rigueur. Mais je compte quand meme sur toi pour me prouver que tu le vois comme une opportunité. Je t'ai même dit que tu avais l'avantage, et je t'ai dit que tu possédais une clef unique, celle de mes fantasmes. Tu gardes tes privilèges aussi. Et... tu m'as montré quelques signes encourageants aussi. La plante en cadeau, sa signification, son symbole, sa couleur. Tu as accepté mes exigences, et tu te plies à mes volontés. Mais Eiki, j'ai besoin de faire durer ces instants. Montre-moi si tu es patient, toi. Je sais que ce n'est pas la meme situation, mais même sans qu'il y ait quelqu'un d'autre activement, tu ne voulais pas vraiment m'appartenir, tu n'étais pas prêt. Alors... cette fois... c'est ton tour d'attendre. Vas-tu m'aider à ouvrir mes yeux et reprendre moncoeur?

Merci beaucoup pour le café. Tu peux aller brosser tes dents, maintenant.

Pour bien jouer mon rôle... je crois que je serai tres occupé. Mais peut-etre, et je le crois bien, que j'y trouverai un sens justifiable. Peut-etre que je pourrai y comprendre comment se fait-il que mon coeur soit autant emballé par deux personnes.

*Se levant le premier, Oseki n'allait pas laisser à Eiki le luxe de croire que c'était lui qui décidait quand ils bougeaient , et encore moisn quand ils partaient. Il attendit par contre que celui-ci se lève à son tour, car Eiki avait décrété aller se brosser les dents. Oseki s'y rendit le premier et attendit Eiki avant de débuter. Il l'observa en repensant à comment ils avaient parlé de ce qu'ils aimaient le plus toucher de l'autre, Oseki eut un petit sourire d'entendre la mignonne frustration d'Eiki d'Avoir à dire ce qu'il aimait regarder et ensuite, ce qu'il aimait toucher. Il y avait fierté et plaisir à l'Entendre lui répondre, peu importe ce qu'il aurait dit, mais maintenant a chaque fois qu'il y avait un petit temps mort, Oseki faisait attention à la posture de ses épaules. *

* Il y avait une nouvelle attitude à laquelle Eiki devait s'habituer, et une nouvelle série de priorités auquel il voulait bien apprendre à se plier. Il n'Était pas parti, et était resté comme il le pouvait, aussi sagement qu,il était capable. Suivre les instructions d'Oseki était plus facile que prévu, il le suivit debout, puis ensuite dans la salle de bains. Comme celui-ci l'attendait, Eiki fut un peu intimidé de voir ce regard qui le guettait, mais celui-ci s'accompagnait d'un sourire, alors il lui en retourna un avant de le contourner pour pouvoir utiliser sa brosse à dents. Il le vit se redresser à travers le miroir, mais n'assuma pas que c'était en conséquence à ses paroles de la veille. Il pensa que c'était réellement à cause de son costume pltuôt massif. Observant le reflet du plus âgé, Eiki le détailla quelques peu, et se tourna vers lui, brosse à dents en mains. Il n'avait pas prit la peine de rearder la variété des tissus de qualité, ni même comment ils étaient ajustés à lui. Il avait l'air encor eplus grand, et d'un réel capitaine ainsi. Il rougit légèrement. *

Il te va très bien.. ce costume ci =^^= Un pirate avec.. un jacket blanc... c'est rare! Mais c'est élégant aussi..! Les cheveux sont.. ondulés comme les tiens.. c'est peut-être ca aussi.. qui fait beau ^^

Envie de profiter de chaque isntant avec moi? Vraiment.. Vraiment Oseki?! Je pensais que... POurquoi je pensais ca? Tu voulais me parler mais.. tu ne m'as dis que tu voulais sortir, ne? En fait.. tu n'as rien dis comme quoi tu voulais aller la retrouver, mais quand tu as dis que tu passerais tu temps avec elle j'ai.. Pourtant je le sais.. j'ai juste pensé que tu avais vraiment hâte... Pardonnes-moi Oseki. C'est vrai... ce n'est pas que de la jalousie. Mais il y en a aussi.

* Profitant de cet instant où il réalisait que ses assomptions étaient erronées, et où ceci lui apportait un doux baume au coeur, Eiki préféra prendre les paroles d'Oseki comme étant absolues et se sentit beaucoup mieux. Il put alors poser ses yeux sur lui avec le plaisir de le faire, et de savourer ces derniers instants avec sa seule compagnie. Ces secondes étaient précieuses. Non il ne voulait pas les écourter. Pas en perdre une seule. Il posa une main sur son bras et releva les yeux sur lui, se demandant ce qu'il faisait pour qu'il aie autant envie de le regarder. Puis il rougit et détourna le regard et commenca à se brosser rapidement les dents, comme pour calmer cette impulsion.*

Ton costume accompagne tes demandes =^^= Tu as l'air fier dedans. Tu n'as aucune idée d'à quel point tu es un bel homme quand tu souris comme ca... ahh hier.. oh mon dieu hier! Non non je ne penserai pas à ca! Tu es bien trop habillé pour que j'y pense... ahh.. quel argument.. >_<

*Sans donner plus de terrain à Eiki, Oseki lui disait autant que possible le plus honnêtement possible le fond de sa pensée. Ainsi, peut-etre que le plus jeune serait adéquatemnet rassuré? Il n'y aurait aucun secret et aucune retenue, alors les choses plus difficiles seraient dites mais toute la sincérité des propos tendres serait tout aussi vraie. Oseki trouvait surprenant comment Eiki le suivait au doigt et à l'oeil malgré tout, et meme s'il ne disait rien sur ses épaules en tat que tel, clairement son truc avait fonctionné. Apres s'être redressé, il avait droit au regard d'Eiki et à ses compliments. Il l'avait toujours complimenté à vrai dire, mais maitnenant était-ce plus fréquent? Plus flagrant? Plus flatteur? Malheureusement, comme il se brossait les dents, il ne pouvait pas vraiment répondre à Eiki. Par contre cette fois, Oseki eut l'impression que le sourire du plus petit était sincère.*

Tu manques cruellement de confiance en toi, Eiki. Tu crois... que je ne veux rien de toi et que "je te fais plaisir" de te garder? Je t'ai dit depuis le départ de notre relation d'amant que tu me plaisais, que tu étais ce que je désirais, comme je le désirais, que tu n'allais pas me décevoir. Tu ne m'as jamais déçu non plus. C'est moi qui a été blessé de t'attendre et d'espérer... je n'ai jamais prétendu que je voulasi te laisser. Tu l'as assumé dès ton départ. Parce que je ne t'ai pas suvii, parce que je n'ai pas été a la maison pour etre aupres de Deokin, parce que j'étais avec Youko, parce que je n'étais pas en train de morfondre de tristesse, cela devait donc dire que je voulais te laisser? Ce matin j'a voulu te mettre en garde devant la journée. Je n'ai pas dit que j'allasi rejoindre Youko sur le champ et que je ne voulais etre qu'avec elle, que ton temps ne serait que le soir et dans la luxure.

*Ne sachant tous les cheminements d'Eiki, Oseki le regardait tout de même avec intérêt. Si le plus petit le détaillait avec intérêt, le plus grand faisait une observation similaire. Le costume de matelot était particulier, masi il pouvait avoir ces fétiches en soi. Il suffisait d'observer un peu plus attentivement le costume, le look, les accessoires... Oseki sourit à travers son brossage, puis le termina en se permettant quelqeus pensées supplémentaires. Il rinca sa bouche en ayant une petite pensée pour la veille, songeant au fait que son uke avait suremnet dû se rincer la gorge hier dans la nuit, non?*

... mais qu'est-ce que ce petit bracelet a ton poignet? Juste sur un? Ha. Haha! Et cette cravate, hm? Avec le look rayé en nplus c'est... hmmm ...

Moi aussi je trouve qu'un pirate avec un jacket blanc c'est rare et... une touche de classe supplémentaire, ne? Comme quoi un rebelle peut avoir de la classe et du charme. Ah je n'ai pas dit mon dernier mot! Ce Eizen, il me ressemble beaucoup je trouve. Il me plaît, je suis content de l'avoir a nouveau. Et toi Jude... je trouve que c'est un bon match pour toi. Il est plus petit oui, mais il est surtout très intelligent et posé. Tu as l'air d'un sage matelot ...et en meme temps, je ne sais pas. Peut-etre que tu auras un peu de traces de pirates, ne? ^~ 

* Ni l,un ni l'autre ne savait exactement les cheminements mentaux de l'autre homme. Eiki assumait plusieurs choses, et Oseki les percevaient d'une autre facon. Mais comme Eiki était justement intelligent et posé, comme il essayait de voir le point de vue de celui au centre de son attention, il corrigeait plusieurs de ses malentendus seul, sans avoir à questionner, et sans avoir à se fâcher. Ainsi il était toujours calme et ne perdait pas patience, il n'était jamais en crise, malgré tout ce qui était à l'intérieur. POur Oseki, ce n,était surement pas nouveau. Son timide ami avait toujours eu de la difficulté à s'exprimer, mais il trouvait toujours uen facon de le forcer à le faire. Eiki était à l'aise à ses côtés. Il ressentiat un fort sentiment d'appartenance depuis le départ. Maintenant, c'était renforcir ce lien qu'il savait exister depuis fort longtemps. Se brossant beaucoup plus longuement les dents que Oseki, faute qu'il en avait besoin, il se sentit un peu interdit d'ainsi être observé en le faisant. Maintenant, tout était propre! Il s'essuya sur le revers de son poignet, considérablement intimidé. Il ramena ensuite ses mains dans son dos, les y croisant en penchant un peu la tête sur son épaule. *

T-Traces de pirate?.. J'aime bien Jude.. aussi.. c'est bien mieux.. qu'un therion... ne? ^^''

Ahh Oseki je ne te complimentais pas pour que tu cherches de bons points à mon costume.. ce n'est pas du tout la même chose! Mais.. hmm.. je pense que je t'ai assez avoué pour ce weekend à quel point tu peux être... ah.. vraiment plaisant à regarder...

* Traversant quelques pas dans la salle de bains, Eiki se cacha derriere lui pour ne plus faire face au miroir et à ses yeux. Il avait envie de le prendre dans ses bras au moins un instant, pour se donner du courage, mais ne le fit pas. Il ne pensait pas avoir ce droit. En plus il ne comprenait pas tant lui-même ce besoin qu'il éprouvait depuis qu'il était revenu de voyage. Surement que cela passerait, qu'il reviendrait comme avant. Il n'avait qu'à penser à comment Oseki l'avait maintenu contre lui pour leur maigre nuit, pour se réconforter. Oui c'était la meilleure chose à faire. Alors pourquoi n'avait-il pas enlevé sa main de sur son bras? C'était le seul contact, pourtant il ne se convanquait pas de le rompre. Pas tout de suite. *

Vas-tu.. mettre tes bottes? Elles sont... très.. hautes. Hautes c'Est ca ^^'

*A travers les années, les deux hommes avaient appris à se lire et se comprendre au-delà des mots. Eiki avait toujours été timide de nature, et se cachait aisément derrière son sourire. Oseki se rappelait si facilement de comment il l'observait auprès de Tsuabsa, la dynamique avec Torii et comment ni un ni l'autre ne voyait vraiment la profondeur d'Eiki. L'énigmatique sourire, c'était bien plus celui d'Eiki que celui d'Oseki, qui avait appris à l'imiter bien plus qu'autre chose. Depuis le départ de leur amitié, Oseki mettait des idées en tête du plus petit, le forcant à soi accepter que c'étati vrai ou devoir prouver que c'était faux. *

Mieux qu'un therion..? Je ne sais pas ce que tu veux dire. J'aimais ton costume d'Innominat et le fait que tu sois un therion..gardait un mystère sur ta malévolence et ta capacité à la tolérer, j'imagine. Mais ...tiens. Je vais te dire la vérité Eiki. Même si ca peut avoir l'air choquant.

Ton look de matelot est bien plus dans mes goûts que celui d'Innominat, c'est vrai.

*Quittant la salle de bain avec lui, Oseki n'avait pas d'opposition à cette main sur son bras. En fait, il avait encore plus l'impression qu'Eiki le suivait docilement ainsi. Il fit un petit sourire, car bien qu'il ne cherchait pas à complimenter l'autre homme, il y avit un plaisir à lui révéler qu'il le préférait dans ces costumes innocents et "insignifiants" de la sorte. En réalité, Eiki avait toujours eu son intérêt depuis le départ. C'était Oseki qui avait fait les premiers pas pour devenir son ami, intrigué par lui, désirant s'Approcher et le connaître. Il n,avait jamais eu besoin de se mettre beau ou de lui montrer ses meilleurs côtés, Oseki avait juste voulu les découvrir, un à un. Il regarda Eiki le questionner sur les bottes, puis se permit un petit sourire de plus, penchant un peu la tete sur le côté à son tour.*

Oui je vais les mettre, et oui elles sont hautes. Elles montent jusqu'à mes cuisses.

Tu vas les regarder, ne? Je me demande quel mot tu désirais employer, qui n'est pas "haute" . Belles? Sexy? Oui penses-y un peu toi aussi. Tu commences à comprendre, ne? Hier tu m'as montré des côtés de toi que je ne connaissais pas. Se sont-ils éveillés en même temps que tes sentiments?

..Plus qu'Innominat?

Est-ce que tu es sérieux, Oseki? .. hm.. ou pace que ce sont deux .. étanges costumes tu ... arrives à en choisir un favori? C'est un peu difficile à croire mais c'est moins gênant de porter ceci que des jambes ouvertes comme la derniere fois!! Je porte ces costumes pour le plaisir, je ne pense pas qu'il soit vraiment possible de me mettre en valeur comme les garcons qui plaisent à Tsubasa, par exemple.

* Suivant Oseki pas à pas, il relâcha son bras une fois un peu plus loin dans la chambre, s'asseyant tout juste sur le rebord du lit, plutôt loin et de l'autre côté du mess qu'ils avaient fait, pour regarder Oseki enfiler ses bottes. Lui aussi devait enfiler les longs bas comme des bas de soccer. La différence entre ces petits bas sages et rayés et les hautes bottes de cuir d'Oseki était de parfaits contraires et Eiki en était un peu intimidé en fait. C'était évident qu'ils étaient différents, mais à chaque fois qu'ils enfilaient des costumes, c'était encore plus marqué. Pourtant, c'était plaisant ainsi. D'ailleurs le contraste entre eux était en effet présent depuis le tout début. Eiki repensa justemnt à cette toute première rencontre. Ayant accompagné TSubasa jusque chez lui alors qu'il était malade, pour ensuite veiller sur lui et s'y endormir, le lendemain TSubasa avait insisté qu'il se lave et se change, mais refusait de lui prêter ses vêtements. Il lui avait fait emprunter ceux d'Oseki à la place. Et donc c'était avec cette curieuse demande que le petit avait rencontré l'aîné Hikaru. Même s'il avait dû serrer les cordons des pantalons au maximum et rouler le bord de ceux-ci, il avait été confortable dans ce qu'il lui avait prêté. Et comme Tsubasa boudait un peu, Oseki lui avait fait la conversation tout au long du déjeuner. Il l'avait même reconduit chez lui par la suite. (Tu te souviens? C'était ta portion d'histoire ca!) Même s'il était de nature indépendante, à ce moment là, Oseki avait réellement pris soin de lui. Et si le plus âgé avait été curieux à propos du tout petit homme qui avait suivi son frère courageusement chez lui, Eiki l'avait trouvé fort sympatique. Il l'avait timidement questionné sur plsuieurs sujets et s'était intéressé à lui. POurquoi alors.. s'ils étaient si contraires, s'étaient-ils tous les deux aussi bien entendus? Eiki ne savait pas réellement ce qui s'Était produit, mais était très reconnaissant. Ainsi il rougit en repensant à ceci, terminant de monter ses bas, et regardant distraitement Oseki durant ce temps. *

Ahh tu n'as... jamais mis de bottes.. aussi hautes.. ne? =^^'=

Elles arrêtent.. juste là où tu m'as refusé de te toucher hier... hmm.. non je veux dire... non il ne faut pas penser à ca! Mais.. tu m'as dis.. "Tu as remarqué" ... que voulais-tu dire? j'ai remarqué que tu aimais cela? Pourtant.. je devais garder mes mains sur le lit.. peut-être que ce sera une nouvelle récompense?.. hmm ahh je ois arrêter de penser à tout ceci!!!!!

Oui, plus qu'Innominat...tiens pourquoi ca te surprend? Tu vois je trouve qu'Innominat est de mauvasi goût de lingerie sur un homme, alors que ce look de matelot... me donne beaucoup plus envie de le dévergonder. Mais contrairement à d'autres, je ne cherche pas à ce que tu sois mis en valeur par un costume. Je ne suis pas attiré par le corps de l'homme, Eiki. Ce n'est pas ça qui m'allume. C'est le potentiel de soumission et de pouvoir que je peux aller chercher sur toi, à travers ton costume ou ton rôle dans ce cadre-ci.

Non c'est vrai... ce n'est pas du tout mon look habituel ^^'

*Depuis le début de leur amitié, ils étaient de très grands contraires et cela avait été noté partout par les uatres autour d'eux. Eiki était deja venu quelques fois à la maison, initialement pour etre avec son ami Tsubasa mais la premiere fois qu'isl étaient vraiment entrés en contact était lorsqu'il avait veillé un Tsubasa malade. Oseki ne comprenait pas pourquoi celui-ci insistait pour rester et le couver ainsi, se rappelant lui avoir dit qu'ils avaient du staff payé pour ça. Eiki avait insisité, alors Oseki avait tenté de lui trouver ses plus petits vêtements possibles pour l'habiller. Il se souvenait l'avoir regardé serrer le cordon au maximum et rouler le tout, un petit sourire amusé au visage. Il avait été tellement intrigué par cet ami qui était bien trop tendre pour son froid frère qu'Oseki l'avait accaparé autant que possible.*

... Ca... ca me rappelle quand tu as mis mes vêtements, tu te souviens, quand mon frère était malade ? Je t'avais reconduis chez toi après. Mes vêtements étaient beaucoup trop grands pour toi, mais tu préfèrais les porter que de repartir. Je t'avais regardé préparer une soupe pour lui, et comment tu changeais ses compresses.

Je me rappelle très bien comment j'avais chicané Tsubasa de ne pas prendre aussi bien soin de toi. Il disait qu'il n'avait rien demandé. J'ai insisté pour qu'il te donne quelque chose en cadeau, un remerciement, et j'avais été acheter des vêtements plus petits pour si jamais tu revenais à la maison....puis finalement je t'avais quand même prêté les miens, la fois subséquente. Les vêtements à ta taille, c'était pour si jamais Tsubasa voulait te prêter les siens. Je ne voulais pas que tu portes les siens.

*Enfilant ses grandes bottes avec un peu de maladresse, Oseki n'était clairement pas habitué à quelque chose uqi montait aussi haut. Lui-même pensait à la hauteur où celles-ci s'arrêtaient et comment les yeux risquaient de se poser à cet endroit. Il n'était pas si fou, Oseki appréciait ses cuisses et il appréciait qu'on les regarde et qu'on les touche...alors il en prenait soin. Il n'allait pas l'avouer, mais son programme d'Entraînement avait plus d'exercices pour les cuisses dans le but de les garder en pleine forme.*

* Le père et le fils avaient définitivment le bas du corps particulièrement intéressant pour ceux qui les regardaient, respectivement. Eiki n'oserait définitivement pas l'avouer, mais le savait depuis fort longtemps. C'Était pourquoi c'Était un pêché permis que de le regarder enfiler ces bottes et les ajuster exactement là où cela l'avantageait. Eiki ne voulait pas trop y penser, mais maintenant qu'il avait fait ses aveux à propos des endroits qu'il préférait chez son amant, on aurait dit que ceux-ci appelaient ses yeux encore plus qu'Avant, et maintenant, il revoyait cette démonstration des plus envoutantes de la veille et tentait désespéréemnt de chasser ses images et la chaleur évoquée de son esprit. Mais lorsque Oseki lui parla du passé, Eiki sourit, tiens, ils pensaient à la même chose? Il posa joyeusement ses mains sur ses propres cuisses, l'observant avec attention. *

Hihi! J'y.. pensais aussi! C'était si.. gênant.. tes grands vêtements... tu.. tu aurais pu.. être vraiment très dérangé par moi.. mais tu m'as accepté... tu sais.. dans ce temps là.. je ne savais pas... que tu avais eu un autre... meilleur ami.. jusqu'à l'année d'avant...

Dans ce temps là, Tsubasa avait un comportement exemplaire, et était dérangé par mes performances à l'école, moi le nouvel éleve qui venait de transférer. Je pense que je le dérangeais dans son statut d'excellence, et dans sa masculinité aussi. Mais toi Oseki.. même si on te faisait la demande ridicule de me prêter ton linge, et que tu me regardais de haut tenir mon bout dans le corridor, parce que je voulais prendre soin de Tsubasa, parce que je voulais qu'il m'accepte comme ami... Sans me faire passer au test tu m'as accepté. J'étais peut-être surprenant pour ce que tu étais habitué... Tu n'avais pas beaucoup d'amis mais tu sortais souvent... Contrairement à Tsubasa, tu appréciais la vie. J'avais envie d'aprendre tant de choses de toi. Tu sais quand ces jeunes nous ont demandé si tu étais mon sempai... il y a du vrai un peu. Au début.. avant que tu ne me considères ton égal, peut-être qu'il y avait un peu de ca.

* Les deux Hikaru avaient tôt fait de devenir le monde de Eiki, mais celui-ci n'avait jamais réalisé la comptition indirecte pour son attention. Tsubasa lui était plus froid et bête, mais Oseki lui était toujours chaleureux. Ainsi les relations avec chacun s'étaient formées différemment. Il pencha légèrement la tête sur le côté. *

..Est-ce que tu lui prêtais.. tes vêtements aussi? .. C'était peut-être pour ca.. que ca ne te dérangeais pas? ^^'

*Bien qu'il était intéressé de voir et de savoir qu'Eiki posait ses yeux différement sur lui maintenant, soit à cause de leur relation mise à jour ou d'avoir avoué ce qu'il aimait, Oseki sourit et même rougit légèrement de savoir qu'Eiki pensait à la même chsoe que lui. Il leva les yeux sur lui avec un air tres paisible et amusé, parce que de penser au début de leur amitié ne faisait que prouver que depuis le début, il y avait une certaine possessivité et cet amusement de le taquiner. Il secoua doucement la tête.*

Dérangé par toi? J'étais dérangé parce uqe Tsubasa ne savait pas prendre soin de toi.

Tu étais petit comparé à nous deux, et tout ce que je savais de toi c'était que tu étais très intelligent. Je me doutais que c'était pour ca que Tsubasa était ton ami, il respectait ton intellect. Moi j'ai apprécié comment tu étais dévoué. Tu aurais pu avoir peur de moi, de ton côté, mais tu as pris mes vêtements et tu as fait ce que tu voulais faire en les portant. Tu m'as surpris et intrigué. Tu étais différent...et peu importe mes sorties d'adolescent, tu étais bien plus captivant avec tes traits forts dans ce si petit corps.

Si je prêtais mes vêtements... à qui? A Jun? ... oui je lui prêtais souvent mes vêtements à vrai dire. Il oubliait toujours les siens ¬¬ Ou peut-être que c'est parce qu'il s'invitait souvent à dormir, je ne sais pas mais je crois qu'il a gardé quelques uns de mes chandails. On avait la même grandeur ou presque, mais j'étais plus carré que lui surtout des épaules.

*Terminant de mettre les bottes et les attacher convenablement, Oseki était plutôt content du résultat et pris quelques instants à plier et déplier les genoux pour tester si elles tenaient bien, mais tout semblait stable. Il chercha d'instinct le miroir pour regarder le look et l'effet, n'osant pas admettre qu'il adorait son look en Eizen. Il se sentait en plein pouvoir, d'Abord par le chapeau et le jacket, mais par l'aspect qui augmentait son type de charme. Cela lui rappelait Dagran, qui avait aussi un air intéressant pour lui. Juste assez sage et juste assez rebelle.*

Maintenant que j'y pense, c'est drôle un peu...je veux dire, je ne t'ai jamais parlé de mon "ancien" meilleur ami. Celui qui était dans ma vie avant toi. Je ne sais pas si c'est toi qui n'a jamais voulu savoir, ou moi qui n'en a jamais parlé, honnêtement. Ca fait étrange de t'entendre me demander cette question-ci, de toutes les questions possibles.

* Froncant un peu les sourcils, Eiki était visiblement dérangé d'entendre tout ceci. Il avait posé la question, alors il fallait accepter la réponse mais quelle frustration! En plus il couchait fréquemment chez lui et dans ses vêtements? Peut-être était-il encor eplus proche d'oseki que lui avait pu l'être étant donné la famille? Était-il juste un remplacement de meilleur ami? Clairement il ne ressemblait pas à l'autre homme, qui était grand, distingué et riche. Il repensa à sa rencontre avec lui au OHU et comment celui-ci l'avait regardé de haut, et puis ensuite à la partie de poker, où celui-ci et son partenaire l'avait pris pour un tricheur. Il n'Était pas certain qu'il avait envie d'en savoir à ce point davantage sur Jun, même si celui-ci avait l'air d'un âmi plutôt "collant". Jugeait-il de ceci avec lui également? Pourquoi avait-il gardé sa place près de lui mais pas l'ancien meilleur ami? Il y pensa mais n'acheva pas ses questions, probablment trop jaloux pour vouloir en connaître plus. De toute facon c'était lui qui était devenu son meilleur ami par la suite. Il se releva et boitilla jusqu'au miroir, et, croisant ses mains derrière lui,il tendit la tête de derrière Oseki pour observer lui aussi son reflet dans le miroir. Il lui offrit un beau sourire timide à travers la glace. *

Aah c'est encore mieux.. comme ca.. ne? =^^= ! Tu es vraiment beau! ...Puisque.. nous parlons de souvenirs.. peut-etre que finalmeent.. ca me fait plus penser.. à quand tu m'as amené.. choisir ton complet de mariage !

* Sa voix s'épuisait à fur et à mesure qu'il parlait, mais Eiki préférait l'utiliser maintenant avec Oseki que plus tard. Au risque de mettre les épreuves en péril. Ces moments lui faisait du bien. Il aimait se remettre en mémoire des moments cruciaux, tout en partageant cette complicité avec lui à nouveau. Oseki affichait autant de fierté seulement quand il appréciait tout particulièrement être désirable. Eiki l'avait toujours comlimenté, peut-être que maintenant, le plus âgé le prenait différemment, et peut-être que maintenant il avait un regard différent sur lui aussi. Mais que cela aie été en magasinant des vêtements ensemble, importants ou non, en le regard s'entraîner, en le regardant poser, il ne lui avait jamais caché qu'il lui était plaisant à regarder. Mais les choses avaient changé... Eiki était tout aussi timide, mais les mots avaient un autre sens. *

J'étais tellement excité que tu m'amènes avec toi... j'avais dis aux vendeuses du magasin que je ne te laisserais pas repartir avec rien de moins que ce qui ferait de toi, le plus beau au monde! Et comme j'étais ton garcon d'honneur, tu m'en as acheté un aussi, après que nous ayons trouvé le meilleur pour toi! Quel plaisir que de te regarder sortir fièrement.. tu étais souriant comme ca! ^^ ! Dans ce temps là, je ne réalisais pas comment ces moments étaient précieux Oseki, j'étais juste heureux d'être près de toi, d'être une partie de toi, qui t'accompagnais dans ces étapes cruciales de la vie. Tu vois... il a toujours été trop risqué pour moi, de risquer de te perdre avec des sentiments que je n'aurais pas pu contrôler, dans ce temps là. Je sais bien que le moi d'avant, m'aurait dit la même chose aujourd'hui, de ne jamais laisser mes sentiments changer. C'est en effet le véritable élément qui nous met en péril... en fait.. le seul. Est-ce que.. c'est possible de revenir comme avant? Notre nouvelle relation n'en serait que plus solide... mais.. je doute..

*Bien qu'il se levait pour contempler ses cuisses et son look global, Oseki était amusé qu'Eiki ne pose pas plus de questions sur Jun. Était-il jaloux? Il ne pouvait s'empêcher de le croire, et se doutait alors que c'était poruquoi ils n'en avaient jamais parlé avant. Comme Eiki changeait même de sujet, Oseki laissa les histoires de Jun pour une autre fois mais gardait en tête que cela avait dérangé son uke. L'entendre parler de ce magasinage très important lui rappelait aussi de très bons souvenirs, et même si le mariage avec Megumi s'était avéré un grand échec, Oseki était content de ce qu'il avait vécu. Il entendait la voix d'Eiki qui en arrachait, mais un peu comme lui, préférait que ce soit avec lui qui l'utilise et la perde. L'écouter justement lui rappelait qu'Eiki l'aviat toujours regardé et complimenté, et même que cette légère admiration avait toujousr fait partie de leur dynamique. Il regada Eiki a travers le miroir.*

Ahh j'étais tellement nerveux ^^' Tous les employés de la boutique étaient après nous, pour trouver le modèle qui m'irait le mieux. Tu leur avais dit que tu n'accepterais rien d'autre que le plus beau costume pour le plus bel homme =^^= ' Nous étions si jeunes... les vendeuses voulaient juste me proposer des complets noirs et moi je voulais mettre de la couleur ^^' J'avais choisi un complet gris-argenté, parce que c'était ce qui me faisait le mieux ressortir. Je me souviens, c'est toi qui l'aviat trouvé.

Il fallait inviter toute la famille au mariage bien sur, et celle de Megumi aussi. Mais quand elle m'avait demandé d'inviter mes amis, j'étais resté tellement perplexe...qui étaient mes amis? Je ne voulasi que toi, et à ma table d'honneur tel mon bras droit. Je connaissais quelques personnes dans mes cours, mais de là à dire que c'était mes amis? J'avais finalement opté pour inviter les amis proches de Tsubasa, que j'avais fini par connaître avec les années. Les deux jumeaux. Je n'aurais jamais pensé à trouver Jun ou Houkago. J'avais invité deux amis de l'université, mais ils ne sont venus que par principe.

*Laissant son regard plus longtemps que prévu sur Eiki à travers le miroir, Oseki secoua légèrement la tête et enfila ensuite le chapeau de pirate comme il se devait, puis les gants. Il n'était pas pressé de partir, même si le service aux chambres avait dit qu'ils devaient le faire. Tout était si insignifiant comparé à sa vie, partagée depuis si longtemps avec Eiki. Oseki se retourna pour le regarder dans les yeux et lui offrit un sourire le plus sincère qui soit.*

... je n'étais que le grand frère de ton ami. Tu m'as laissé faire ma place dans ta vie, tranquillement. Tu es arrivé dans la mienne... alors que mes erreurs m'amenaient dans un chemin qui m'effrayait et que je ne connaissais pas. Tu aurais pu me juger tellement de fois, d'abord avec ma nouvelle copine qui était enceinte alors que nous étions si jeunes, ou quand j'ai insisté pour faire mes études pour bien prendre soin de ma famille. Quand j'ai choisi de me marier jeune, et que j'y ai confectionné mon deuxieme fils. Tu aurais pu rire de moi d'aimer autant les fleurs. Tu m'as toujours soutenu Eiki, et tu as toujours été là dans les moments les plus importants de ma vie, les bons comme les moins bons.

Te rappelles-tu, Eiki, quand tu m'as ramené après mon enterrement de vie de garçon? J'étais saoul, tellement saoul, et je t'ai demandé si je faisais la bonne chose. C'était forcément la bonne chose, parce que quand j'étais amoureux Megumi, je l'avais mise enceinte et nous avions créé une vie. c'était un signe... et même si c'était difficile, je voulais son bonheur...mais ce que je voulais encore plus, c'était de te garder comme meilleur ami toute ma vie. Tu étais arrivé dans ma vie au moment où j'en ai eu le plus besoin, tu avais su ramener un sourire sur mes lèvres.

*Franchissant le petit pas entre eux, Oseki serra Eiki dans ses bras comme il l'avait toujours fait. Si la veille l'étreinte était beaucoup plus émotivement vive, aujourd'hui elle était sentimentale mais bien plus calme aussi, ses bras serrant tout le dos du plus petit.*

* C'était à la fois une surprise et un grand bonheur de voir Oseki franchir ce pas et l'entourer de ses deux bras ainsi, remontant légèrement dans son dos dans cette étreinte à la fois des plus émotives et addictives. Il n'y avait aucuns bras qui l'avait serré de cette facon de toute sa vie, et Eiki ne voulait nullement qu'il y aie une autre personne qui le fasse. Il était à la fois réconforté et adorait cette facon brûlante et parfaitement honnête de le tenir contre lui. Eiki émit un petit son et s'avanca vers lui en réponse, refermant ses bras derrière lui instinctivement en retour, agrippant son jacket de ses deux mains. Il prit place avec une envie insatiable de le faire contre son thorax et s'y blottit avec toute l'ampleur de ce qu'il ressentait à la fois. Il y avait la tendresse, la dévotion, et le sentiment d'appartenance entre eux, qui datait presque d'une vie entière. Personne ne pouvait même commencer à comprendre cette facon de se serrer. *

Oseki.. Oseki j'ai.. toujours voulu être là.. pour toi... tu m'as offert.. les plus beaux souvenirs... le bonheur.. la sécurité.. la réassurance... je t'ai toujours adoré.. je voulais.. vivre toutes ces épreuves avec toi... pas t'en blâmer! .. Comment tu es... ton coeur énorme... toutes tes manies.. elles sont toutes les raisons pour lesquelles.. tu m'es si spécial... Je suis tellement.. content.. si tu savais.. qu'on ne se quittera jamais...

Ahhh Oseki... quand tu me parles comme ca.. je sais que mes sentiments pour toi sont un blasphème pour notre amitié. Tu as raison. Mon plus grand désir, ce n'est pas ces sentiments égoistes, ce n'est pas de t'accaparer, de repousser tous les autres... C'est de t'accompagner dans ton bonheur, de toujours être près de toi, de tendre les bras vers toi quand on te fera pleurer, chasser le mal avant qu'il t'arrive, calmer toutes tes craintes, capturer tous tes plus beaux sourires, et les inscrire en moi comme souvenirs éternels. Je veux être avec toi, en toi, et à tes côtés aussi, une partie intégrale de ton bonheur. C'est ce que j'ai toujours souhaité... et dans ma panique, j'ai laissé mon coeur se remplir d'envies et d'avarice. Tu m'as gâté, tu m'as offert ce que tu attendais de donner à quelqun de digne de toi. Si tu l'as trouvée, Oseki, ma place à moi, c'est de te supporter, d'être là peu importe ce qui arrive, mais pas de te retenir. Quand tu m'as demandé... au retour de ton enterrement de vie de garcon, si tu faisais la bonne chose, je t'ai répondu que j'espérais de tout mon coeur pour toi que oui. Mais que si jamais ca ne l'était pas, je serai là pour toi. Toujours. Et quand tu as eu besoin de moi, Oseki.. je n'ai pas été là. Je suis parti.. je t'ai écouté.. je n'ai pas vu. J'aurais tant voulu rester auprès de toi cette nuit. Ma place à moi.. cette nuit là m'a été volée. Je ne te blesserai plus jamais de la sorte Oseki. Non je ne laisserai pas mon coeur interférer avec ce que tu as besoin. Je te regarderai, et je jugerai. Cette fois, j'honorerai toutes mes promesses.

* La vie leur avait appris à coup dur, que l'amour n'était pas nécessaire pour vivre, pour survivre. Mais leur relation de meilleurs amis, elle, elle était essentielle. Et en ressentant Oseki le serrer de la sorte, il voyait bien comment il était déraisonnable de sa part de souhaiter devenir plus encore à ses yeux, alors qu'il occupait déà cette portion vitale, et indéniable de sa vie. Maintenant ils étaient tellement liés que cette relation avait une forme physique, mais c'était la même relation quand même. Alors... il n'y avait que les sentiments de Eiki qui venaient entraver toute leur histoire. Des sentiments qui n'avaient pas leur place, et qui étaient surement mieux de taire à jamais, pour chérir leur véritable relation sans la ternir d'égoisme, sans la mettre en danger. Eiki le serra en se promettant de ne plus jamais lui imposer le poids de ses émotions, Oseki méritait tellement mieux que cela, il l'aimait beaucoup trop pour ca. *

*Généralement, Oseki et Eiki se comprenaient sans un mot et se communiquaient sans difficulté à travers des regards, des gestes, et tout ce non-verbal. Il n'y avait que lorsque de nouveaux sentiments s'y émiscaient qu'ils s'y perdaient tous les deux et que les craintes prenaient le dessus sur ce qu'ils connaissaient l'un de l'autre. Pour Oseki qui n'était pas affectueux, il n'y avait eu que Megumi et Eiki qui avaient réellemetn le droit à son affection, sauf en cas de grande célébration ou de grande tristesse. Ressentant les bras d'Eiki se refermer contre lui, Oseki ferma doucement les yeux et y prit de bonnes et douces inspirations. Il tenait l'autre homme tel le cadeau qu'il était à ses yeux, comment la vie l'avait mis sur son chemin et tout ce qu'il lui avait apporté à travers toutes ces années d'amitié. *

Je ne sais pas exactement comment bien expliquer Eiki, notre relation est plus forte et plus importante pour moi que tout le reste. Notre amitié va au-delà des années, au-delà du genre, au-delà de la sexualité et au-delà de la mort, Eiki. Il n'y a pas de façon de la décrire adéquatement. Toi tu n'as jamais eu de relation amoureuse vriament. Et moi, mon mariage était beau juste au début et puis tout s'est rapidement gâté. Je n'ai pas confiance en l'amour, c'est une émotion qui m'a trahi en m'enlevant d'abord ma femme, puis en m'enlevant toi.

Moi aussi, Eiki ... à moi aussi tu as apporté toutes ces belles choses et tu m'es la personne la plus spéciale, Eiki...

... la personne la plus spéciale? ... selon la définition de Youko, selon la définition qu'elle a expliqué à Ayane, cela est la description pour définir comment savoir que c'est la personne de laquelle une personne est amoureuse. Est-ce que la personne spéciale doit forcément être un partenaire amoureux?

*En se tenant ainsi l'un contre l'autre, les pensées des deux hommes divergeaient légèrement mais les deux ressentaient fortement leur attache l'un à l'autre jusqu'au plus profond d'eux-mêmes. Était-ce parce que leur amitié était aussi fusionnelle que les sentiments étaient mélangeants au point de s'y confondre avec l'amour? Peut-être était-ce pour cela qu'Oseki ne parvenait pas à discriminer ce qu'il ressentait pour Eiki, ce qu'il ressentait pour Youko, et comment justifier ce qu'il était et faisait avec Eiki. Ni un ni l'autre, jamasi n'Avait dit non à son meilleur ami. Ils avaient toujours tout accepté des demandes de l'autre. C'était aussi pourquoi même à travers ce tourbillon intense, pas une fois Oseki n'avait demandé à Eiki de ne pas avoir les sentiments qu'il avait. Il ne pouvait y répondre ni les accepter, encore moins si celui-ci ne les lui révélaient pas officiellement, mais il ne les repoussait pas non plus, attendant de voir quel chemin son coeur prendrait.*

Faisons de nouveaux souvenirs ensemble, Eiki, des souvenirs amusants, tendres, intenses... toutes sortes de souvenirs. Jours après jours, ne?

* Acquiescant avec émotion contre lui, Eiki se sentait fébrile de tout ce qui fusait en lui. Il y avait une multitudes de sensations, d'acceptations, de compréhensions. Contrairement à Oseki, qui cherchait à départager ses sentiments pour deux personnes, Eiki voyait la situation différemment. Comme l'amour pour Youko était née alors qu'Oseki vaquait aux côtés de son meilleur ami, Eiki savait qu'il ne pouvait rien y faire. Ni l'empêcher, ni le surpasser, ni en requérir sa fin. Pour se glisser à part égale aux côtés de leur relation et même ébranler à ce point el plus jeune, c'était parce que c'était significatif. Celui-ci ne pensait pas, alors, qu'il pouvait faire renverser le court du temps. Si Oseki était amoureux de Youko, il ne pouvait l'être de lui, et s'il l'était de lui, il ne serait pas tombé pour Youko, il ne tiendrait pas aussi fortement à elle. Il n'aurait eu besoin que de ses bras. C'était ainsi qu'il le voyait, parce qu'avant son départ, ce qui avait mené aux paroles d'Oseki de le repousser vers Tsubasa, c'Était parce que la jalousie n'existait plus, parce qu'il avait quelqun d'autre, et quelque part, avait cessé de vouloir qu'Eiki soit tout son monde. Celui-ci reconnaissait sa faute, mais reconnaissait aussi les signes qu'il avait vu depuis des semaiens. Il savait qu'il ne pourrait évoquer ces sentiments chez lui, puisqu'ils avaient fleuris dans un autre jardin. Mais lui, il avait grandi dans une vie de secrets, et avait choisi de faire sa vie seul. Les épreuves lui avait amené à voir que la personne sur laquelle il pouvait le plus compter était celle qui méritait tout son amour. Il pouvait le ressentir, mais ne savait pas comment le donner ou l'exprimer. Il ne savait que le taire et le porter dans son coeur, jour après jour. En serrant Oseki contre lui, il ressentait à la fois le bonheur que des sentiments si forts soient auprès d'une personne qui les méritaient, et à la fois toute la douleur que ceci ne serait jamais réellement réciproque. Mais comme Oseki l'avait dit, sa consolation se trouvait dans ce qu'ils avaient bâti, par cette place auprès de lui, une place qui ne se perdrait jamais, peu importe le nombre d'amoureuses qu'Oseki aurait à jamais. *

Oui... il y a tant de choses.. que je veux vivre avec toi Oseki!

J'observerai Oseki... et si elle est ce qu'il te faut, j'enfermerai tout ceci pour toujours à l'interieur de moi. Je fermerai le tout à clé... et je jeterai cette clé. Je tiens à toi.. de facon inappropriée. Tout ce que nous faisons est toujours irremplaçable. Il n'y a que toi.. que toi. Alors je ferai tout ce qu'il faut. Si tu es bien dans ses bras, je t'encouragerai. Si tu veux l'épouser, je te trouverai un autre complet. La personne que je suis pour toi, ce n'est pas celle-là. Pardonnes-moi un moment, d'avoir tout mélangé ma place. D'avoir aimé quand tu m'as tout donné, au point que je n'ai pas su te le rendre quand tu en avais besoin, que j'en ai juste égoistement profité. Et aussi.. d'avoir imaginé.. un moment... ce que ce serait, si ce n'était que toi et moi, pour toujours.

* Enivré par ses pensées qui s'entremêlaient, Eiki ressenti malgré lui une très forte poussée émotionnelle, et son coeur se serrant dans son thorax. Ces souvenirs, ce rappel de ce qu'était sa place précieuse, cette réalisation que ses sentiments n'Avaient pas leur place, et qu'il devait voir la situation comme Oseki, fleurir à travers leur nouvelle relation, mais sourire à celle qu,il aurait aussi avec Youko, parce que c'était la bonne chose à faire, tout ceci ne faisait que lui montrer qu'il ne pouvait entraver le cours de la destinée et le chemin que le coeur d'Oseki avait choisi. Le sien devait alors se préparer pour toutes ses épreuves à venir, et accepter la bonne chose à faire, à travers les particularités qu'il acceptait déjà. Alors pourquoi pour couronner le deuil de tout ce qu'il s'apprêtait à enfermer pour toujours, ses gestes, ses pensées et son coeur ne se concordèrent nullement? Il détacha ses mains du dos d'Oseki et avec une grande vitesse et une impulsion qu'il ne contrôla pas, il les remonta sur les épaules du plus âgé, se pressant sur celles-ci, pour se dresser devant lui et aller vivement et sans précision, plaquer ses lèvres sur les siennes. Avec tout l'adrénaline de se faire un dernier refus de tout ce qui était bien, Eiki lui vola le baiser qu'il ne lui avait pas donné la permission de prendre. *

*L'étreinte était des plus émotives, rappelant celle de la veille de par son intensité. Il y avait toute l'acceptation de leur relation éternelle, mais uassi de la grande profondeur de celle-ci. Sans connaître le fondement des pensées d'Eiki, sans savoir qu'en fait celui-ci cherchait à enfermer cet amour qu'il venait tout juste de réellement comprendre, Oseki reçut le baiser avec une grande surprise. Non seulement c'était complètement inattendu de la part d'Eiki, mais encore plus maintenant que celui-ci attendait sagement chacun de ses ordres et le suivait à la lettre. Tout s'était passé si rapidement qu'Oseki n'avait rien eu le temps de prévoir, et il lui fallut quelques instants pour comprendre le message qu'il croyait qu'Eiki voulait lui passer. Commetn savoir que c'était pour lui une manière de dire au revoir à ses lèvres? Si initialement la veille, Oseki avait cru qu'Eiki lui demanderait un baiser d'adieu, était-ce ce qu'il était en train de recevoir? Cette fois, Oseki aurait pu accepter chastement le baiser d'au revoir. Il aurait pu repousser doucement Eiki et lui dire que ce n'était plus à lui que ses baisers étaient destinés. Mais similairement à lorsqu'il avait demandé irrationnellement à son meilleur ami de pouvoir l'embrasser, Oseki lui rendit son baiser avec la profondeur des sentiments qu'il ressentait pour lui. Ce n'était pas un baiser typique de leurs moments torrides, mais Eiki y reconnaitrait la prise possessive qu'Oseki savait y mettre, laissant sa langue s'émiscer dans sa bouche et entourer sa langue de la sienne.*

Tu... m'embrasses? Eiki... qu'essaies-tu de me dire?... Laisse-moi te transmettre combien je tiens à toi. Je pensais... je ne pensais pas .. je n'étais pas prêt à t'embrasser. Tu gagnes toujours, tu le sais, ne? Si tu oses le dire, si tu oses le demander... est-ce que je saurais te dire non? Eiki, dis-moi que tu le ressens. Reste avec moi parce que tu le veux autant que moi, parce que tu le ressens autant que moi... que nous sommes la personne la plus importante l'un pour l'autre.

*Ce n'était pas du tout rationnel que de parler de la profondeur de leur amitié, de leur lien, de comprendre a quel point ils étaient indispensables et d'accorder ce baiser entre eux. Mais jamais leur relation n'avait vraiment été rationnelle. Si Eiki lui demandait réellement pardon pour son écart, Oseki le lui donnait déja. Peut-etre avait-il été prêt plus tôt qu'Eiki. Peut-etre que cela se serait mal passé, peut-etre que ca aurait tres bien fonctionné. Jamais cela ne pourrait être su. Il n'y avait que le présent, et l'aube d'un futur inconnu. Oseki n'avait aucun moyen de comprendre uqe ce baiser se voulait une manière pour Eiki de fermer ses sentiments, car lui-même venait plutôt d'etre assez tendre dans sa manière d'évoquer les siens. Une partie de lui croyait en fait qu'Eiki avait apprécié se faire nommer ainsi "la personne la plus spéciale" et que cela était sa réponse. Oseki permit au baiser de durer de longs instants, mais fut celui qui le rompit, passant sa main contre l'angle de la machoire du plus petit. Ses yeux trouvèrent les siens et le maintenait ainsi devant lui pour ne pas qu'il s'enfuit de sa proximité ou de son regard. *

Tu as...bien plus de vigueur et de volonté que tu ne m'en as jamais montré.

... qui était le réconfort de qui... Eiki, je devrais te punir d'avoir désobéis. Je n'aurais pas dû te permettre de m'embrasser, je n'aurais pas dû te répondre... mais je ne voulais pas que tu doutes de la manière dont je tiens à toi. J'aime...quand tu me montres que tu tiens aussi fortement à moi, Eiki.

* L'impulsion avait été vive et franche. Eiki avait ressenti son coeur tenter de s'évader de sa poitrine tellement il battait fort, et s'était emparé de ses lèvres avec la gestuelle bien avant les pensées. Il avait plusieurs raisons de l'embrasser, et laquelle dominait les autres était difficile à dire. Lui-même ne comprenait pas ce qui l'avait poussé à commettre un tel geste, à en ressentir si ardemment le besoin, à en trembler autant d 'oser le faire que de ne pas le tenter. Et alors qu'il ne savait pas s'il allat être repoussé, Oseki répondait d'abord avec la surprise, puis au baiser, avec une technique beaucoup plus émotive que vorace, à laquelle Eiki avait déjà eu droit, mais peu fréquemment. Il le laissa ouvrir ses lèvres pour y entrer, le capturant de cette caresse avec sa langue qui faisait frémir à chaque fois le plus petit qui n'avait jamais réellement appris à bien embrasser. A chaque fois il rougissait et oubliait de respirer, mais cette fois, comme il y avait de la douceur malgré l'envahissante et délicieuse réponse, Eiki parvint à le maintenir, et timidement, très légèrement osa poser sa langue sur la sienne, hésitant plusieurs fois à entrer en contact avec la sienne, ne sachant comment le faire sans se remplir de frissons, tellement l'effet était grand à chaque fois. Mais pourquoi ceci se passait-il? POuruqoi avait-il l'impression qu'il avait le droit de donner ce baiser, même si Oseki ne l'Avait pas permis? Voyait-il le degré auquel il avait désiré le donner? Il serra les doigts sur ses épaules, et espéra de tout son coeur le rendre aussi agréable et significatif pour Oseki que pour lui l'était *

Ahh pourquoi me réponds-tu.. Oseki ces baisers... ce qu'ils m'évoquent.. combien ils te représentent sur tant de niveaux.. est-ce pourquoi je suis si maladroit à te les offrir? Je voulais t'indiquer une derniere fois que j'étais sincère.. que je tiens à toi plus que tu ne peux l'imaginer.. et pourtant c'est toi qui me montre à nouveau combien je te suis important... Oseki le ressens-tu aussi, a travers mes manières inexpérimentées, tout ce que je souhaite te communiquer?

* Le baiser dura longtemps, et Eiki eut plusieurs petits frissons durant celui-ci mais il ne chercha aucunement à se défaire, à s'enfuir. Il était en fait subjugué par ce qui se passait, comme si jamais il n'aurait prédit que cela se passerait ainsi. Mais Oseki venait y mettre un terme, le saisissant et le maintenant devant de lui. Eiki frémit et le regarda d'un air épars quelques instants avant de réaliser ce qui se passait réellement. Il se sentit obligé de rencontrer ses yeux des siens, et lui offrit un regard mêlé de gêne et de malaise. Il savait fort bien qu'il n'aurait pas dû mais.. Oseki avait répondu... comment était=ce supposé être la mauvaise choe à faire alors? Rien ne faisait plus de sens. POurquoi devait-il accepter de calmer tous ces sentiments à jamais si en fait Oseki se permettait de les enflammer pour ne pas qu'il le fasse? *

Ah.. Ahh g-gomen nasai... je.. n'ai pas pu m'en empêcher...

Peut-être que je mérite une punition.. peut-être.. vas-y alors. Mais Oseki j'ai compris.. tu ne me quitteras jamais.. de toutes les punitions, il n'y aura jamais celle-là. Je voulais te donner un dernier baiser, un dernier baiser au dela de mes envies égoistes, au dela de cette insulte à notre amitié, à notre histoire. Mais alors pourquoi as-tu... comment tout barrer à clé, alors?

*Comme Oseki ne savait rien du cheminement silencieux d'Eiki, il ne pouvait pas concevoir qeu ce baiser se voulait un dernier avant qu'Eiki n'enferme ses sentiments. S'il le lui avait dit, Oseki aurait-il renoncé à ce qu'il le fasse? L'aurait-il accepté et encouragé? C'était impossible à savoir, mais c'était une autre limite qu'Oseki avait voulu établir en gardant Eiki comme amant qu'il ne parvenait pas à garder. Il avait ressenti l'importance et l'instinct d'Eiki de vouloir ce baiser et de venir le chercher au-delà de la raison. Avait-il peur que plus jamais Oseki ne l'embrasse? A travers ce baiser, le plus âgé en ressentit très légèrement le contact de la langue de l'autre homme, prouvant qu'il le voulait mais qu'il était des plus timides de s'y lancer. Le laissant s'installer lentement, Oseki n'avait rien pressé de ce baiser et avait permis à Eiki d'y trouver autant que possible son confort. Ce n'était pas un baiser vorace, il n'y avait pas le désir incontrollable de se consommer à travers des plaisirs charnels. Ce baiser émotif avait son degré de signification, et comme il le rompait, Oseki fit un petit sourire et secoua doucement la tete a la négative. Il relâcha le plus jeune et replaca son beret de matelot.*

Tu n'as pas à t'excuser. J'aime que tu écoutes ce que ton coeur te dit de faire, Eiki. Je ne te l'avais pas interdit non plus, alors tu n'auras pas de punition cette fois.

Une chance que tu es naif...sinon tu aurais déjà compris que je ne sais rien te refuser, ne? Parfois je me demande si tu le sais, si tu l'ignores mais que ton subconsient a tout compris. Je voudrais etre capable de comprendre clairement ce qui m'arrive Eiki, mais j'ai l'impression qu'un chemin ou l'autre apporterait un bonheur, et chacun différent. C'est une incompréhension qui m'élude.

*Contrairement aux croyances d'Eiki, Oseki ne voyait nullement les sentiments de celui-ci comme une nuisance ou une insulte à leur amitié. Par contre, il était vrai que cela ajoutait un facteur de complexité. Mais qui apportait le plus de complexité entre Eiki et Oseki, était une question pertinente. Pour le plus âgé, il ne demandait pas à l'autre homme de retenir ses sentiments ou de les enfermer. En fait, il voulait bien plus les connaître et les comprendre, pour pouvoir bien comparer mais aussi pour comprendre les siens en retour. Cette fois, apres avoir replacé le beret du plus jeune, Oseki s'éloigna de ses bras et de toute cette proximité. Etre avec uniquement Eiki pouvait fonctionner. Etre avec uniquement Youko avait bien fonctionné aussi durant la derniere semaine. Mais chacun lui apportait quelque chose de différent, et vivre avec les deux, comment faire? Prenant son crochet et l'enfilant sur sa main gantée, Oseki jeta un dernier coup d'oeil à la chambre et posa sa main libre sur la poignée, regardant l'autre homme. Il était nerveux que celui-ci comprenne que malgré son statut de soumis, Eiki avait du pouvoir sur lui en retour.*

Il te faudra pousser mes limites différement si tu espérais provoquer une punition, coquin ^~ 

Ah! Non non! Non ce n'est pas... ce n'est pas du tout... ce que je voulais.

* Le sortant du baiser et le sortant ensuite de l'étreinte, Eiki ressentit toute la douceur qu'il y avait mit pour le faire, et comment celui-ci lui était attentionné, prenant soin de ne pas le blesser. Il lui disait qu'il aimait que son coeur parle pour lui et donc en quelques sortes, lui accordait après coup la permission de l'avoir fait. Restant quelques instants interdit, à entendre qu'il avait supposément cherché à provoqer une punition, Eiki écarquilla les yeux et puis secoua vgoureusement la tête, et les mains pour signifier que ce n'était pas du tout son intention. Il croyait le mériter, mais de là à avoir fait exprès? Il posa ensuite ses mains sur sa poitrine, comme en tentative de calmer son coeur qui battait très fort et puis s'esquiva pour aller enfiler ses petits souliers de matelot. Il posa ses pieds devant lui ensuite pour s'habituer au confort, puis releva les yeux vers Oseki qui attendait près del aporte. Il lui offrit un regard rempli d'affection et un beau sourire, mais celui-ci ne dura quelques secondes, car il rebaissa les yeux vers la chambre à son tour pour s'assurer qu'il n'avait rien oublié. *

Merci Oseki... pour le baiser. Regardes tu es si calme. Je devrais l'être aussi. Maintenant que je comprends quoi faire.. maintenant que j'ai eu mon baiser.. maintenant que je sais que nous serons toujours là l'un pour l'autre. Tu m'as tant donné. Je serai heureux pour toi Oseki. J'accompagnerai ton bonheur de cette place qui n'est que mienne. Je ne me méprendrai plus, maintenant.

Hm.. Arigato alors ^_^ ! Il.. Il est temps de partir ne? Je suis prêt.

* Dans toute la tendresse de ce baiser, Eiki reconnaissait la même affection avec laquelle il avait en fait embrassé Oseki dans la derniere année. Cela n'Était pas dépourvu d'émotions, car il se trouvai maintenant dans une situation évoluée et différente. Mais pourtant, la douceur et la paix qui se dégageait de cette étreinte, de cette facon de s'embrasser, permettait un clôture tranquille sur les tensions et les tourments qui les avaient accompagnés durant les derniers dix jours. Eiki refermait la porte sur ce qu'il s'Était permis de ressentir, car il lui était impossible d'avancer sans ces résolutions. Il se contentait d'un esprit de résilience qui voulait se souvenir de tous les moments extraordinaires passés auprès d'Oseki en tant que meilleur ami, et amant. Ainsi il arracha toutes les fleurs que sentiments avaient commencé à faire fleurir, toutes sauf une. Ce n'Était pas leur jardin, elles n'allaient pas là, il appartenait à une autre. Il n'y laissait qu'un souvenir. Et si Oseki lui démontrait la beauté de cette floraison, Eiki arracherait la derniere intrus et ne passerait plus les portes du terroitire auquel il ne pouvait plus dorénavant accéder. Sagement il attendrait à l'extérieur, qu'Oseki aie besoin de lui à nouveau. *

Je respecterai tes demandes. Je ne laisserai personne me couler, j'occuperai un rôle important... je te retrouverai ici plus tard. Ou demain... ou le moment où tu reviendras.