Un retour mitigé

* C'était vendredi. Une semaine exactement après le départ de Eiki de la maison en serre. PLusieurs événements s'étaient produits en ces sept jours. Ce soir étaient les OHU, la danse, le tango, la plage. Il n'y avait pas de moment pour un arrêt et une réflexion. La vie continuait d'avancer, peu importe ce qui s'y produisait, et le flot du temps faisait ses ravages. Eiki avait prit l'avion tôt ce matin là, et quitter la chambre d'Hotel avait été un grand effort. Son niveau d'énergie était encore plus bas qu'à son arrivée, et il avait finit par s'habituer à son environnement, que déja on l'en y arrachait et le replongeait dans la réalité. Son siège près du hublot lui permettait de regarder en bas. Assis au milieu d'un grand avion, il réfléchissait à ainsi voyager seul, à vivre l'expérience de l'avion, de l'inconnu sans repères et de devoir s'y adapter. Il avait vu la mer bleue sous le vol et les nuages en trouvant que c'Était une preuve que l'univers était vaste, tout aussi vaste que ce qu'il ne connaissait pas. La veille Oseki lui avait proposé de venir le chercher à l'aeroport et l'idée ne lui plaisait pas. En fait il n'avait pas envie de le revoir. Et pourtant déjà son esprit avait cheminé, pesé le pour et le contre et finalemnet il avait opté pour tenter de trouver une solution et accepter. Ainsi il pourrait mettre les choses au clair avec lui avant de commencer la fin de semaine. Il n'y aurait pas de malentendu, ou il y en aurait encore plein, parce qu'ils ne saviaent pas se communiquer. De toute facon, cela ne durerait pas trop longtemps. Ainsi Eiki avait organisé avec Deokin que celui-ci irait avec Yasahiro chercher la voiture et l'amener à la gare. Eiki désirait avoir cette porte de sortie qui ne l'obligeait pas à revenir avec Oseki au retour du weekend.

A la descente de l'avion, Eiki devait allait quérir sa valise en premier, comprenant le principe d'attendre les bagages dans une longue file. C'était relativement simple et monotone, et puis passer par les douanes. Par contre il avait également à aller au comptoir pour les bagages végétaux et alla attendre en file là bas en se faisant de la mauvaise anxiété à l'idée de revoir Oseki alors qu'il n'avait pas envie de voir quiconque. Eiki portait une simple petite chemise à carreaux rouge foncée avec plusieurs lignes et un shorts beige. Il avait en effeet l'Air de revenir d'un voyage d'Exploration. Toutefois le fil du temps avait rattrapé le petit Anahiki. Toutes les années de jeunesse préservées dans la coma avaient disparu, et maintenant il faisait bien son âge, si ce n'Était encore plus vieux. Les rides à ses yeux étaient mises en évidence avec le léger bronzage, et ses joues avaient perdu les pomettes liées au sourire étampé sur son visage. Aujourd'hui le sourire qui n'avait pas existé durant les sept dernier jour paraissait forcé, et les lignes sur sa peau en étaient toute l'évidence. Contrairement à ceux se lancant dans l'alcool et la nourriture, Eiki n'Avait pas eu très faim durant ce voyage et était resté relativement amaigri. Le lustre de ses cheveux était parti, et leur teinte, moche, rappelait qu'ils grisonnaient avec l'âge. C'était comme si l'eau de mer les avaient déséchés et ils avaient l'air mêlés plus que frisés. Eiki n'avait pas encore eu le courage d'enlever le mode avion de son téléphone, attendant les yeux vitreux que son tour passe au comptoir ou il attendait. *

*Si Oseki avait choisi suite à ses actions irréparables de s'arrêter et réfléchir, c'était une méthode pour comprendre les agissemnents d'Eiki et les siens et comment l'incopréhension les avaient fait autant diverger. Il croyait que cela permettrait disussion et établissement de ce qui fonctionnait et ce qui en fonctionnait pas, et qu'en tant qu'adultes, peut-être il serait judicieux de se parler et voir ce qui leur arriveraient. Apres tout, ils avaient toujours été centraux dans la vie l'un de l'autre et peu importe le clash qui se produisait, Oseki refusait de mettre un terme à quoique ce soit. Il avait lutté contre son impatience et son impulsivité, et avait cherché à comprendre et débuter une correction de ses comportements qui avaient blessé Eiki et qui avaient causé ces disputes et cette distance. Oseki s'était senti de très belle humeur depuis qu'Eiki avait accepté que celui-ci vinne le chercher à l'aéroport, et avait accetpé la demande d'Avoir sa porte de sortie pour la fin du weekend. Accepter et établir une porte de sortie était un élément important de la sécurité d'Eiki, et de son consentement dans toutes les démarches impliquées. Cela avait été un aspect négligé par Oseki par le passé et il ne voulait pas répéter cette erreur.

Un peu d'avance à l'aéroport, Oseki avait regardé l'heure et s'était dirigé parmi la foule récupérant les bagages. Il se promenait de l'un à l'autre à chaque fois qu'un nouveua vol arrivait, cherchant le petit Eiki parmi les foules. Oseki lui avait écrit, et même si Eiki avait accepté qu'il vienne le chercher, cela ne voulait pas dire qu'il en était heureux. Il y avait forcément plusieurs sentiments contradictoires, car oui ils s'appréciaient mais ils s'étaient aussi blessés.*

"Je t'ai vu! Tu portes une chemise rouge et un short beige, ne? La mienne est blanche avec mes pantalons gris foncés. Je suis à gauche de la sortie"

Cela me rappelle quand je suis venu te chercher à la Villa de Tsubasa... je ne m'attends pas à ce que tu sois aussi joyeux que d'habitude, Eiki. Mais je usis content de te revoir, malgré les blessures. Tu as changé d'idées et tu as accepté que je vienne te chercher, tu as accepté aussi de me parler. Alors...peut-être que tu te sens comme moi, toi aussi.

Le temps passe et je ne sais pas plus ce que je fais. Il faut que je parte faire ces activités pour la fin de semaine. Que je revois tout le monde. Je n'en ai pas envie, mais je ne peux pas continuer à décevoir toute mon équipe. Elle a déjà assez payé le prix de mes caprices, et en plus, c'Est supposé être une activité amusante entre amis, je veux respecter cela. Mais ce qui viendra après... et maintenant. Aprèes tout ce que j'ai fait je le mérite, alors je veux bien le subir. Ce sont les conséquenes de mes actions, alors il faut que j'accepte ce qu'elles ont fait. Je n'ai pas envie de te voir Oseki. Mais en réglant ceci maintenant, tu auras ta fin de semaine libre. Tu pourras faire ce que tu veux. Je ne veux plus passer un moment à anticiper cette rencontre, j'en suis épuisé, alors j'ai hâte qu'elle soit terminée.

* Rendu à son tour, Eiki présenta son passeport et un ticket pour les bagages. Il dût attendre un certain moment avant que le douanier n'aie terminé l'inspection du colis qu'il ramenait. Il lui donna un certificat d'inspection avant de le libérer. Eiki prit la large boite noire d'un bras alentours de lui, appuyant le rebord inférieur contre sa hanche, et tira sa valise à roulettes de l'autre main derriere lui. Il quitta la file d'attente et se mit en retrait des gens qui passaient en tentant de se faire discret, comme s'il craignait à tout instant qu'on le cogne ou qu'on lui fonce dedans. Il libéra sa valise et sortit son téléphone d'une main, enlevant à reculons le mode avion pour y noter ses messages. Il soupira en attendant qu'ils apparaissent et son coeur se mettait à battre plus rapidement. La sensation était désagréable. Il y avit un message de la part de Deokin qui était assez froid mais qui parlait de la voiture, et Eiki ne le regarda pas en fait. Il pressa celui d'Oseki, se demandant si celui-ci n'aurait pas trouvé une excuse pour ne pas être là. Il savait pertinemment qu'il serait présent, alors pourquoi un petit espoir que non? Il lu le message et leva immédiatement les yeux cherchant parmi la foule, de l'autre côté des tourniquets ou il se situait. Plus il cherchait, plus son coeur se mettait à battre fortement, si fort qu'il n'entendait que ce métronome dans ses oreilles. Ses jambes faiblissaient et il ne savait pas s'il aurait la force de se déplacer. Une chemise blanche... Oui il le voyait. Comment le manquer? Il l'aurait reconnu entre mille, même à cette distance. C'Était une bonne occasion de s'enfuir et de l'Éviter. Alors pourquoi saisissait-il sa valise brusquement et se dirigeait vers lui avec des pas qui s'accéléraient de plus en plus qu'il se dirigeait droit vers lui ?? *

*Étant plus grand, Oseki se faufilait de part et d'autre sur la pointe des pieds et cherchait où était rendu le petit homme vêtu d'une chemise rouge. Rouge était bien plus facile à distinguer que blanc! Il tenta de faire un signal avec ses bras à Eiki, mais l'avait momentanément perdu parmi les bagages végétaux. Puis parmi la foule, il voyait un mouvement plus vif et soudain et son coeur s'emballait. C'était lui, n'est-ce pas? Qui d'autre pourrait avoir cet élan spontané? Oseki s'esquiva rapidement d'un côté et de l'autre pour se rendre à la rencontre d'Eiki aussi vite qu'il le pouvait lui aussi. Cette fois, ils se voyaient bien tous les deux et se recherchaient avec la même ferveur. Bousculant légèrement quelques personnes sur son passage, Oseki n'attendit pas les salutations ou les bonnes manières et entoura vivement Eiki de ses bras. Il y avait la valise à roulette et cette boîte noire qu'il tenait contre lui, mais il ne pouvait contenir son envie de le voir, de le serrer et de ne pas le relâcher. L'un de ses bras entoura le bas de son dos alors que l'autre se placait entre ses omoplates, sa main remontant à sa chevelure qu'il caressa instinctivement de sa main. Oseki avait l'impression d'y lire les émotions du plus jeune, ressentant leurs textures différentes et cherchant à appuyer la tête d'Eiki à son torse. Cela calmerait-il son coeur? *

Eiki tu es là! Eiki... tu étais impatient de me retrouver, toi aussi? ... Je sais qeu nous nous sommes blessés, je sais, mais je.. je voulais tellement te retrouver et te serrer ainsi! ... Mes bras ne se rendent pas aussi loin que d'habitude. Tu tiens quelqeu chose dans tes bras? Eiki... laisse-moi te serrer longtemps. Pour tous ces jours où tu n'étais pas là.

Bienvenue de retour, Eiki ...

Tu m'as manqué. Tu m'as manqué...et je regrette toutes les blessures que je t'ai infligé. Eiki ... comment se fait-il que tu voulais autant me voir, toi aussi?

J'avais hâte de te serrer contre moi... tes cheveux... ta présence, ton odeur, tes bras...

* Bien qu'il connaissait les manières d'agir de Oseki, Eiki était quand même surpris de l'élan qui le saisit et ce malgré la boite qui lui rentrait dans le thorax. Comment avait-il volé jusqu'à Oseki alors qu'il ne voulait pas le revoir? Pourquoi son coeur se débattait-il aussi vite s'il ne voulait pas le saluer? Il émit un petit son en le ressentant contre lui, et puis sa voix et sa respiration se bloqua dans sa gorge. C'Était à la fois étouffer de peine et de soulagement. Il laissa la boite glisser sur le côté jusqu'à terre et permis aux bras d'Oseki de refermer leur étreinte alentours de lui. Il respira quelques fois, mais alors qu'il se sentait serré et pris contre lui, d'instinct ses bras se levaient et l'Entouraient en retour, avec la même émotion que celle lui remontait dans tout son être, et qui fit jaillir de ses yeux, une quantité de larmes incontrôlables. Il était pressé fermement contre la chemise blanche et savait qu'il sanglotait aussi vivement que les caresses de cette main retrouvait sa chevelure sèche. Les petits doigts de Eiki se refermèrent sur les vêtements d'Oseki dans son dos, serrant de toute leur force restante. *

Mais qu'est-ce que je fais..? Je ne voulais pas.. je ne voulais pas !

* Enragé et frustré apres lui-même, Eiki désirait combattre cette lancée dans les bras d'Oseki mais en vain. Même s'il serrait sa chemise ses poings le martelait dans son dos pour se débattre et ce, même s'il ne faisait aucun autre mouvement pour s'enfuir. La parole était impossible, et les sons qui s'Émanaient de lui étaient tous plaintifs révélant une profonde tristesse et une colère tout à la fois. Eiki n'Avait jamais pleuré en public. Maintenant il n'Était plus qu'une loque qui ne pouvait s'en empêcher. *

*Se doutant qu'il y aurait des réactions paradoxales, Oseki s'attendait à la fois à un soulagement, une tristesse et une colère. D'une part, il avait poussé Eiki au maximum et l'en avait brisé des portions de celui-ci au point où il ne savait pas retenir ses émotions. A force de toutes les cacher, et a force qu'Oseki le pousse et pousse encore, elles sortaient librement sans réel contrôle. Oseki ressentait la boite qui glissait au sol, les bras d'Eiki autour de lui et les siens qui pouvaient maintenant l'entourer comme il le connaissait. Il ressentit les poings d'Eiki qui lui montrait sa colère et sa douleur, cette expression de sa tristesse et Oseki perçut les larmes contre son thorax. La sensation lui était particulièrement douloureuse, car cela signait le degré de douleur qu'Eiki éprouvait. Il serra un peu plus fermement l'autre homme contre lui.*

Je m'excuse pour toute cette douleur Eiki..tu ne la méritais pas... tu ne méritais rien de ça. J'ai été égoiste dans ma douleur et dans mon incompréhension, tu ne méritais pas que j'agisse ainsi envers toi. Je mérite et j'accepterai toutes tes expressions de douleur, de tristesse, de colère.

... exprimes-toi comme tu le ressens, Eiki. Je n'enleverrai pas mes bras d'autour de toi.

*N'allant pas parler de longues phrases alors qu'Eiki n'allait pas y répondre, Oseki apprenait aussi l'importance des silences et l'attente. Il vait partiellement appris à calmer ses réponses en l'absence de réplique, et voulait qu'Eiki se sente auprès de lui, bien qu'il avait déjà été bien, comme il était bien généralement. Il voulait aider à restaurer une confiance et une communication qui avait été plus difficile dans les dernière semaines. Il ferma les yeux et appuya doucement sa tête sur la sienne alors que sa main dans sa chevelure continuait sa caresse possessive*

Tu aurais le droit de me détester. De ne plus vouloir me voir. De vouloir me faire du mal. Tu as mal... je te ressens de partout. Je suis désolé Eiki... Exprimes toutes ces émotions, ressens-les.

* En entendant les quelques mots d'Oseki, Eiki savait qu'il avait été prévisible, que Oseki se doutait fort bien qu'il arriverait rapidement et qu'il serait incapable de détacher ses bras de lui. Que même s'il lui en voulait terriblement, il l'entourerait et le serrerait contre lui. Et la réalisation qu'il était si facile à lire et si pauvrement capable de résister à cela le frustrait et l'humiliait. Il exprima plusieurs autres sanglots, à la fois de déception, de douleur, de regrets, essuyant son visage sur la chemise qu'Oseki portait. Ses doigts serraient et ses poings donnaient plusieurs petits coups, et ce jusquà ce qu'il retombe, épuisé de le faire. Apres quelques temps il cessa ses coups puis ses mains glissèrent, las dans son dos, jusqu'à retomber mollement de chaque côté de son corps. *

C'est fini, c'est fini. Je dois mettre un terme à tout ceci, je le dois. Oseki m'a manqué... mais il me manquera pour toujours, alors autant bien m'y faire. Il y a une bonne façon d'agir. J'agirai comme il le faut. Je n'ai pas le choix.

* Eiki voulait se détacher d'Oseki, mais celui-ci s'appuyait contre lui, contre sa tête, et refermait l'étreinte en quelque chose de plus émotif et intime et EIki émit une plainte. Il voulait se pousser et se sortir de ses bras, et venait de le relâcher. MAis cela ne dura pas plus qu'un court moment, car déja il remettait ses mains sur sa taille, et tremblait de le faire mais ne pouvait pas s'en empêcher. Pourquoi faisait-il cela alors qu'il ne l'Avait pas voulu? Il savait que s'il s'approchait ce serait trop difficile de s'éloigner, alors il bégaya les qyelques mots d'une voix relativement exténuée. *

N-Non... je t'en prie.. relâches-moi.

*IL y avait ici beaucoup d'ironie, car il n'y avait eu qu'un domaine où Oseki ne comprenait et ne prédisait pas aussi facilement Eiki et c,était le seul domaine où il le connaissait moins. Partout ailleurs, leur connexion existait depuis des années et Oseki avait une certaine prévision de comment Eiki serait. Etre facile à lire l'un de l'autre était leur point fort, le fondement de ce lien et de cette connexion entre eux depuis toutes ces années. Etait-ce à cause du bris récent que cela maintenant était vu comme une humiliation? Il venait s'appuyer contre lui et Eiki remettait ses mains à sa taille, comme s'il voulait et ne voulait pas le faire.*

...est-ce vraiment ce qeu tu veux, Eiki?

Je ne sais pas quelle est la bonne marche à suivr avec toi, Eiki. Te dire que je sais ce que tu veux et te l'imposer, que ce soit vrai ou non? Tu n'aimes pas cela, tu l'as écris. En meme temps, tu aimes cela, car tu es rassuré de faire "la bonne chose". Je t'ai manqué de respect souvent. Je n'ai pas cherché à savoir ce que tu voulais, je l'ai assumé pour toi. Je veux à la fois te guider et te respecter. Je veux connaître le fond de ce que tu penses et ce que tu ressens.

Oublie la bonne chose à faire. Oublie ce que les autres pensent. Ce que je veux savoir... c'est ce que toi tu veux. Moi je veux te serrer encore... toi, que veux-tu réellement?

*Il y avait la rapidité de le trouver, l'étreinte, les bras fortement liés, les coups et cette manière de remettre ses mains sur lui pour ne pas qu'il s'éloigne. Il y avait ces mots difficilement prononcés, et ce moment où ses bras étaient devenus mous. Oseki ressentait les émotions contradictoires d'Eiki partout et voulait à la fois l'aider à se faire une tête, et connaître ce que son coeur lui disait profondément. Il n'avaiti rien à faire des conventions ou des bonnes manières. LE coeur humain était souvent plus laid et plus vrai que les conventions. Le gentleman moderne disait que c'était mal d'etre jaloux et possessif, et pourtant ces caractéristiques plaisaient autant à Eiki qu'a Oseki. Le plus âgé ne relâcha pas son étreinte. Il savait qu'il forcait Eiki à utiliser sa voix et s'exprimer, mais il fallait s'assurer de le respecter convenablement. *

OUblier la bonne chose à faire. Oublier ce que les autres pensent. Me concentrer sur ce que je veux... ce que je veux Oseki... Ce n'est pas ceci. Oui tu as raison, tu veux me serrer. Mais moi ce n'est pas ce que je veux.

G-Gomen nasai.

* La dernière fois qu'Oseki l'avait serré dans ses bras, il l'avait amèrement envoyé voir Tsubasa. Cela aurait fait une belle raison pratique pour lui d'aller dépasser les bornes avec Youko si à nouveau Eiki retournait voir Tsubasa. Mais Eiki ne l'Avait pas fait. Il avait mal pris ce manque de jalousie, et était parti. Cela était bien aussi, car c'Était une tout aussi bonne excuse d'aller passer une belle soirée ailleurs. Ainsi cette étreinte, elle ne rappelait rien de bon à Eiki. Il n'en voulait pas. D'entendre Oseki lui permettre d'éprouver ce qu'il ressentait vraiment lui donnait le courage de remonter ses mains, de les mettre entre eux et de pousser pour les séparer. Il détourna la tête pour ne pas le regarder et essuya sur son bras, son visage d'un mouvement peu réfléchi. Il était plus négligent et moins attentif que d'habitude. Il recula pour se sortir de l'emprise et y mit quand même un certain degré de force pour que l'autre homme n'aie pas le choix de défaire ses bras. *

Relâches-moi onegai. J'ai hâte de partir et d'aller retrouver mon fils.

...je m'excuse, je te relâche.

*Relâchant Eiki alors que celui-ci se repoussait pour s'éloigner de lui, Oseki ne voulait pas causer plus d'inconfort et surtout plus de douleur que ce qu'il avait déjà fait. Il comprenait qu'Eiki voulait son indépendance et qu'il ne voulait paps chercher ses bras et son réconfort alors qu'il était la source de ses blessures. Il se rappelait aussi le nombre de fois qu'il avait lu Eiki écrire qu'il avait honte, et Oseki suspectait une portion de cela à travers le fait d'etre aussi émotif face à lui, face à cela, et surtout en public. Il observait tout de même comment Eiki était un peu plus négligent que d'haibtude. C'était aussi le cas à la maison dans els derniers temps, ce malheur imminent qu'Oseki avait mal compris.*

... oui j'accepte. Peut-être qu'après t'avoir reconduit, tu refuseras de parler avec moi finalement. Une étape à la fois. Si je ne te montre pas de respect, tu partiras pour toujours. Je dois t'écouter.

Je vais t'aider avec tes bagages. La voiture est près de la sortie T8.

... je ne sais pas comment te demadner si tu as été voir les orchidées, Eiki. Et qu'y a-t-il dans cette boite? Je n'ai jamais vu de boîte comme celle-ci, mais je suis convaincu que tu la ramènes de là-bas. Je vais... t'amener à Deokintsu. Je vais te demander si mes plans te conviennent, pour discuter avec toi. Peut-être ne voudras-tu plus le faire. Je vais continuer de croire que oui, car tu m'as dit oui.

*S'avancant pour aider Eiki avec l'un ou l'autre de ses bagages, Oseki lui indiquait la direction où ils allaient se diriger. Il attendrait d'etre dans la voiture pour lui parler davantage, ne voulant pas que la portion "public" soit un effet qui camoufle les réelles émotions d'Eiki. Ou bien peut-etre avait-il réellement juste besoin d'un certain temps pour s'ahbituer à passer d'émotions positives à négatives à son égard. Oseki était prêt à se montrer plus patient, et regrettait d'avoir eu besoin de pousser aussi loin pour comprendre comment mieux agir.*

Arigato.

* Comme il avait accepté cette rencontre à contre-coeur, Eiki n'Était pas parfaitement dans son assiette. IL remercia machinalement Oseki et puis se pencha pour ramasser la boite, et refusa de l'aide pour ses bagages. Il les transporterait seul. Même s'il était infime, il avait été capable de le faire pour aller, alors pour retour ce n'Était pas un problème non plus. Il était embarassé de cette montée d'émotions dont il venait de faire preuve et qui avait eu raison de lui, et qui avait passé avant ses résolutions. Il omit de regard Oseki dans les yeux et même tout court, évitant volontairement de le regarder. Il ne leva la tête que pour observer les indications vers le parking T8. Il marcha avec un pas régulier, demeurant sans mots, car aucun ne venait à sa gorge. Il avait compris que OSeki voulait parler avant le weekend des OHU et Eiki n'En avait accepté que pour régler les choses avant. Il se rappelait bien des dernieres discussions par texto et ce qu'elles impliquaient. Il ne jugeait pas qu'il y avait beaucoup de choses à dire, alors finalement le trajet était surement exactement le bon nombre de temps. L'aeroport avait l'air beaucoup plus grand que lorsqu'il y était entré. Autant de pas en silence allongeait le chemin de beaucoup. *

Non merci, je peux les transporter seul.

Je ne sais pas pourquoi tu y tenais à ce point Oseki, mais je te connais, il faut toujours que ce soit le plus vite possible avec toi. Alors ce sera ca, et ce sera fait. Tu pourras retourner à tes occupations ensuite, et tout ceci ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Tu continueras ta vie ocmme tu l'as déja fait, et un jour le gout amer quittera ma bouche et tout reviendra tranquille. Peut-être que je devrais parler en premier. Oui si tu m'en laisses la chance, ainsi ce sera plus concis et clair, je pense. POur une fois.

... tu as même toute la politesse de me dire merci de te relâcher. Et non merci de t'aider. Oui je sais. Je sais que tu l'as fait tout seul pour y aller. Je sais que tu es capable. C'est juste... oui je peux comprendre que tu ne veux pas de mon aide.

*Oseki avait eu la politesse de proposer d'aider à l'aider avec ses bagages, mais ne l'avait pas encore fait qu'Eiki le refusait. C'était correct ainsi, et Oseki s'arrêta pour le laisser faire à sa guise. Il marcha aux côtés d'Eiki, tout juste légèrement devant lui car il savait où aller un tout petit peu plus que lui. Le plus âgé voulait parler parce qu'il ne voulait pas agir en hypocrite et parce qu'il voualit mettre au clair la discussion qui aurait dû avoir lieu bien avant déjà. Mais son idée était de parler avec Eiki une fois la soirée tombée, et pas maintenant. La raison pour laquelle il voulait venir le chercher à l'aéroport était parce qu'il aviat hate de le voir et avait voulu le serrer dans ses bras. Oseki avait cru que si Eiki avait accepté, c'était qu'il avait voulu la meme chose. Mais peut-etre en le ressentant il avait regretté ou changé d'idées, et meme si c'était difficile, Oseki devait l'accepter. c'était la moindre des choses après ce qu'il ui avait fait vivre.*

... cette boîte Eiki, ... que transporte-elle?

Ai-je le droit à cette question? Elle est noire, et paraît relativement légère. C'est un souvenir... et je me questionne sur ce que c'est. Je sais que tu es allé là-bas pour suivre une trajectoire menant à quelques sortes d'orchidées manquantes à mon jardin mais je... je ne peux pas croire que...

Ah c'est un souvenir des Philippines que j'ai ramené pour toi.

* Que Oseki pose la question parce qu'il se doutait du contenu, ou parce qu'il était curieux rendait étrangement Eiki plus à l'aise. Pour la premiere fois ses lèvres tracèrent un mince sourire et il baissa les yeux sur la boîte. Il avait voulu attendre à la voiture pour la lui donner, mais n'était pas trop certain si c'était encore pertinent que d'attendre. Après tout, Oseki avait proposé son aide pour tout transporter. Il savait que Oseki avait été chercher la brochure dans la chambre mais n'Était pas certain si l'idée avait été comprise comme il le fallait et ne savait plus vraiment l'importance d'une telle chose. *

Après tes messages de dimanche, j'ai abandonné l'idée. Je me suis dit que je pourrais acheter une fleur séchée au marché et ce serait cela. Et puis les jours ont passé et je ne pouvais me résoudre à être allé jusque là sans aller au moins la voir. Je me suis dit que je te ramenerais une photo. Et puis quand je les ai vues, je me suis rappelé beaucoup de souvenirs. Lundi tu m'as écris Oseki. Tu m'as dis que tu avais fait un choix. Un choix hâtif et sans comprendre. Mais un choix quand même. Alors quand je l'ai vue, Oseki, j'ai respecté ton choix.

J'espère que tu l'aimeras. Elle sera jolie dans ses cheveux.

* Sentant son coeur battre plus fortement, Eiki s'arrêta et tendit la boite à Oseki sans réellement le regarder et attendit qu'il prenne la boite de ses bras. Boite qui contenait l'orchidée, belle et unique, symbole des Philippines. Une belle orchidée rose. *

... alors tu l'as vraiment fait? Tu as été chercher une orchidée unique là-bas...et tu la ramènes pour moi? ... c'était donc réellement l'objectif de ces destinations? En plus... en plus tu as choisi de la ramener. Pas juste un échantillon de fleurs ou une photo, mais la plante entière?

*Oseki eut un petit sourire et tourna la tête pour regarder Eiki, où il avait bien cru voir un mince sourire sur ses lèvres aussi. Il s'apprêtait à le remercier entièrement et comme celui-ci s'arrêtait, Oseki s'arrêta uassi. Lui donnait-il maintenant? Eiki tendait la boîte sans trop regarder, mais clairement attendait qu'Oseki la prenne. Il le fit en le remerciant, le temps d'assimiler ses paroles. *

M-merci! C'est l'orchidée, ne? Le lien entre les destinations et... attends quoi?

Jolie dans ses cheveux? ... Non Eiki voyons, je ne vais pas certainement pas mettre une fleur que tu m'as offerte en cadeau dans les cheveux de Youko. Et surtout pas une espèce rare! Je sais bien que tu crois ... que tu crois que je suis amoureux d'elle et alors est-ce que ta déduction est que je ne veux plus rien savoir de toi?

*Prenant la boîte dans ses bras, Oseki la tassa juste assez pour voir Eiki meme s'il la tenait. Il secoua la tête à répétitions et ne repartit pas de cet endroit. Il avait demandé à lui parler dans un endroit calme et avait aussi choisi que ce serait plus tard, pour la patience et l'intimité nécessaire, mais il fallait un minimum de réponse actuellement. Il y avait ce sentiment dans son thorax et dans sa gorge, et comment la notion de perdre Eiki et sa relation avec lui était inconcevable. Il rssentait la blessure et la peine d'Eiki dans sa manère de lui donner la boîte et de lui proposer de s'en servir avec Youko. Oseki savait qu'il devait être prêt à faire face à comment Eiki exposerait ses blessures, mais une fois réellement devant, il voyait comment le plus petit s'efforcait de cacher sa tristesse.*

Eiki je .... je sais que j'ai été trop loin, mais si je veux parler avec toi c'Est principalement parce que je ne veux pas que ce soit terminé.

Oseki.. je ne pense pas que ce soit l'endroit. Oui c'est l'orchidée. Vanda Sanderiana.

Les Philippines sont une destination prisée pour la rarité de leurs orchidées. J'avais pensé que nous pourrions y aller ensemble lorsque Deokintsu irait mieux. C'Était une surprise. Mais qaund j'ai paniqué, j'ai pris la brochure et j'y suis allé. J'ai failli ne rien ramener. Mais tu avais mis de belles orchidées dans les bouquets de Megumi à ton mariage tu sais. Tu pourras mettre celle-ci dans les cheveux de Youko. La couleur lui ira bien. Cette orchidée existe en rose et en blanc et vert. Mais tu sais Oseki quand je l'ai vue, elle me ressemblait, je l'ai trouvée décevante. Une fleur verte, c'est comme se mêler avec la tige. On ne sait même pas ou est la fleur. Les roses sont radieuses et magnifiques. Alors j'ai choisi celle-là pour toi. J'espère que tu l'aimeras. En plus, elle ne te fera pas nécessairement penser à moi.

* Ayant poussé la boite dans les bras d'Oseki, finalement Eiki n'Était plus si dérangé de s'en être débarassé. Elle avait un gout amer finalement, cette surprise. Il secoua la tête en trouvant combien tout ce plan de voyages était stupide et que c'Était une bonne chose qu'il pouvait mettre cela derriere eux. Il reprit la marche vers la section du parking T8 sans trop regarder si Oseki le suivait. *

Tu sais que tu es mon meilleur ami. Je serai toujours là pour toi. Je veux bien te parler aussi parce que je ne pense pas non plus que nous devrions tout terminer de notre amitié.

*Encore une fois, Eiki montrait combien il était mature et bien plus en contrôle qu'Oseki ne savait l'être. Il lui parlait calmement et concisément. Il était posé et Oseki ne savait pas comment il faisait tout cela. Lui, il était dans tous ses états et se contrôler demandait énormément de sa concentration et de sa planification. Les deux avaient toujours été distincts sur ces traits, mais à chaque fois que cela se remettait d'actualité, Oseki était impressionné de comment Eiki était. Il n'aviat vraiment pas de quoi avoir honte de lui-même, Eiki avait intelligence, calme, poise, attention, compréhension et démontrait toujours un grand coeur. Il faisait passer les autres en premier et se portait toujours volontaire pur aider. Oseki savait fort bien que c'était un mauvais endroit pour avoir la discussion et voulait juste faire passer un mot et pas y avoir la discussion complète. Il recut la boite qu'Eiki lui poussiat dans les bras et le regarda reprendre la marche.*

Oui je sais que ce n'est pas l'endroit. Je sais, et je ne voulais pas me presser de l'avoir non plus. Je veux le faire de la bonne façon, Eiki. ... bien sur que tu vas etre dans un tel état. Je ne m'attendais pas à ce que tu sois tout osurire ou que tu acceptes de me pardonner. Je savais que ce serait difficile pour toi...et que je n'allais pas savoir quoi dire ou quoi faire, au début.

*Puis, Eiki choisit de parler et Oseki se dépêcha de le suivre, n'ayant qu'un pas de retard. Il entendait les mots d'Eiki et ressentait ce vide. Surement q'Eiki avait préparé ses mots et que cela lui était ainsi plus facile de parler. Plus tôt il aviat eu des difficultés, cela n'était pas pré-établi ou calculé. Mais ceux-ci, beaucoup plus. C'était intelligent de s'etre ainsi préparé, et cela allait avec sa personnalité aussi. Comme il était un peu derriere, cette fois Oseki tenta de se conviancre de sourire, mais ce n'était pas un sourire normal. Il tenta de parler, mais cette fois C'était sa voix à lui qui coupait un peu en plein milieu des mots. Il raccla sa gorge puis reprit le contrôle de sa voix, et tenta d'en reprendre le contrôle de ses émotions, par le fait même. Il arrivaient à la voiture par le fait même, qui était parmi les 10 plus près de l'Entrée T8 car il était en attente et pas stationné. Oseki ouvrit le coffre pour que la valise puisse y etre déposée. La boite noire aurait droit à un traitement de faveur sur la banquette arrière, attachée.*

... donc... tu acceptes de garder une portion de notre amitié. Une portion. Et juste de l'amitié. Je.. bien. Je ne peux pas tout briser et tout demander comme un enfant gâté. Je sais. Je sais... je vais... l'objectif premier est de voir ce qui peut être sauvé, n'est-ce pas? ... j'ai mal. J'ai mal et je sais fort bien que tu as encore plus mal que cela, Eiki. Comment fais-tu? Tu es fort... ...

Je pensais... j'ai pensé q-que... je t'ai d-dit que le trajet..ici, puis le train, et les c-caméras. Ce n'est pas... un bon endroit. J'ai établi que nous pourrions s'installer dans la salle de conférence de l'hotel, un endroit clos qui ne sera ni un terrain connu de toi ou de moi et qui ne brîme pas la liberté, mais en protège l'intimité. Je suis venu te chercher à l'aéroport parce que j'avais hâte de te voir et te serrer dans mes bras, pas parce que j'étais pressé de te parler.

Tu ne la regardes même pas. Quelle importance après tout. Il n'y en a pas. Ce n'est qu'une fleur. Laisses-là ici. Quand nous reviendrons, elle sera morte.

* Déposant sa valise dans la voiture à l'endroit ou Oseki avait ouvert le coffre, Eiki le referma tout aussi machinalement ensuite. Il franchit les quelques pas qui l'amenait jusqu'à la portière de côté, ouvrit la porte passager, s'assied et mit la ceinture. Il loignit ses mains sur ses cuisses et les observa, sans ne plus rien regarder d'autre, attendant qu,Oseki vienne s'asseoir pour lui répondre à nouveau.Il entendait que celui-ci disait avoir hâte de le voir et de le serrer mais trouvait cela méchant. Aprèes tout Eiki lui avait dit plusieurs fois qu'il ne jugeait pas qu'une conversation était de mise. Et lorsqu,il l'avait serré dans ses bras la dernière fois, tout s'Était mal terminé. ALors dire qu'il avait hâte de le faire le dérangeait énormément. Finalement Eiki se croisa les bras. Il était vouté et regardait ses genoux. *

Ce ne sera pas nécessaire. Il n'y a pas grand chose à dire, Oseki. Je vais commencer si c'est correct avec toi. Pour le weekend tu seras libre après.

Je n'ai pas envie d'aller porter un costume ridicule et prétendre que je m'amuse. Mais quelque part c'est la seule chose qui pourrait réellement m'amsuer alors je le dois à mon équipe. Je n'ai pas le choix d'y aller. Et je les aime même si je ne suis pas constamment en accord avec eux.

Premièrement, je m'en veux horriblement pour t'avoir blessé à cette proportion. Je t'ai pris pour acquis, et je n'ai pas réalisé combien je te blessais. Je trouve surprenant que tu cherches encore à être près de moi par la suite mais, tu as un grand coeur. Je ne te demande pas pardon, parce que je ne cherche pas à être pardonné. Je veux juste que tu saches que je suis désolé.

*Les difficultés de compréhension et de communication existaient et n'allaient pas être toutes effacées avant même qu'ils ne se parlent. Oseki avait ouvert le coffre pour Eiki, mais n'aviat pas encore déposé l'orchidée à sa place. L'implication était que l'orchidée n'irait pas dans le coffre. Il voulut attendre qu'Eiki dépose valise et qu'il puisse se protéger du vent et dse gens par la barrière qu'était la voiture pour regarder la fleur. L'ouvrir n'importe où ne serait pas respectueux, et il voulait préserver la préciosité de celle-ci, ce qui malheureusement pouvait donner une fausse impression. Au moment où Oseki arriva pour l'ouvrir, Eiki était déjà dans la voiture. Il ouvrit la bouche pour lui demander s'il pouvait regarder la fleur avant qu'ils ne partent. Peut-être n'aurait-il pas dû préparer l'endroit où il allait la mettre pour le voyagement, car cela donnait une fausse impression. Eiki lui répondait calmement et Oseki n'était pas du tout à sa position de conducteur. Il attendait encore le moment de pouvoir regarder la fleur et s'assurer de si l boîte était mieux d'être fermée ou ouverte. Les mots d'Eiki étaient directs et Oseki voyait que le plus jeune savait bien formuler ses mots et ses pensées.*

Q-quoi? A-attends. Comment ça, pas nécessaire? Il n'y a pas grand chose à dire? ... Etre libre après, libre de quoi? Attends, ne puis-je pas regarder la fleur? ... est-ce que c'est parce que je ne l'ai pas ouverte sur le champ? Eiki je suis un peu chamboulé, et je ne veux pas chambouler cette espèce rare en plus! ... Attends tu vas vraiment me parler ici et maintenant?

*Tournant la tête alternativement entre la boite et Eiki, Oseki ne savait pas où donner de la tête. Il avait imaginé quelques scénarios de comment ce moment se passerait. Il n'avait pas imaginé un Eiki qui serait aussi pressé de lui parler et "passer à autre chose". Il entendait Eiki qui exprimait être désolé de l'avoir autant blessé, mais qui ne voulait pas de son pardon. Oseki secoua la tête plusieurs fois et prit la boîte puis se déplaca du côté passager où était Eiki.*

Attends, attends... pourquoi es-tu aussi pressé ? Je voulais ouvrir la boîte et regarder la fleur que tu as ramené pour moi en toute sécurité, et puis voir si elle a besoin de garder son couvercle, ou au contraire. La température qu'il faudra dans la voiture et comment bien la préserver. Si je ne peux pas le faire, alors j'irai tout de suite la porter à la maison! Je ne veux pas la mettre à risque, déjà ce voyagement je ne sais pas comment elle l'a toléré.

D-depuis quand c'est toi qui est pressé? ...As-tu accepté que je vienne te chercher dnas ce but-ci? N-non je .. je me suis dit que je n'allais pas faire de sous-entendus. Je dois rester calme. Je dois... pourquoi tu ne veux pas que je te pardonne? ...

Eiki je suis désolé, je comprends que tu veux parler tout de suite mais je vais ouvrir la boîte. Tu me l'as apporté, tel le cadeau qu'Elle est et j'aimerias pouvoir prendre le temps nécessaire de l'apprécier à sa juste valeur.

*Cette fois, Oseki se fit un peu plus ferme car il refusait catégoriquement de sauter à cette discussion sérieuse et importante sans donner l'attention à ce cadeau et cette précieuse fleur. Il ouvrit la boîte et se permit de sourire en ressentant le parfum qu'il aimait particulièrement. Observant le plant rapporté, Oseki regarda la Vanda Sanderiana avec tout l'amour qu'il portait aux fleurs et tout spécialement aux orchidées. Il avanca ses doigts pour caresser les pétales de l'une d'entre elles, mais la question lui brûlait les lèvres. Pourquoi avait-il ramené une rose? L'espèce la plus rare là-bas était la verte, et c'était leur couleur favorite à tous les deux. Oseki avit cru en fait que c'était la raison pourquoi les Philippines était la premiere destination. Quand il regardait une telle oeuvre, Oseki était surement à son meilleur.*

* Oseki ouvrait la boîte, mais Eiki était ailleurs. Il ne savait pas ce à quoi celui ci s'attendait, mais il n,avait pas le coeur pour une réunion plaisante et remplie de bonheur. Il n'y en avait aucun. Laissant Oseki avec la boite et la fleur, Eiki ne bougea même pas. Il lui laissait la chance d'en faire ce qu'il voulait et n'en ressentait aucun plaisir. Tout ce voyage lui donnait l'impression en fait de l'Avoir fait pour rien. La signification était détruite, et il ne savait pas exactement ce qu'il voulait qu'Oseki fasse de la fleur. Il pourrait la planter comme souvenir? C'Était un souvenir de voyage. Il y avait surement bien d'Autres souvenirs de cette semaine-ci. Épuisé et las, Eiki ne faisait vraiment aucun geste. *

C'est surement mieux que tu ailles la porter chez toi en fait. Un autre voyage ne serait surement pas le mieux pour elle. Tu pourras la planter dans ton jardin la semaine prochaine, je me suis assuré qu'elle aie assez de terre pour quelques semaines.

Je craignais ce moment depuis plusieurs jours. Et maintenant qu'il est arrivé, j'ai juste hâte qu'il soit terminé. Je ne sais pas ce que tu penses que nous avons à se dire Oseki, mais je ne compte pas écouter pendant deux heures, tous les mots que j'ai déjà compris et que je sais déjà. Je suis fatigué qu'on me répète ce que je sais déjà. Je ne sais même pas si tu as une orchidée comme ca dans ton jardin. Je ne m'étais même pas rendu jusque la. Mais en même temps si oui, tu n'auras pas à te sentir obligé de garder ou aimer celle-là. J'imagine que tu es soulagé que j'ai ramené la jolie plutôt que la laide. Oseki, finis-en que nous puissions partir, sinon je vais appeler un taxi.

*Tout semblait aller tout croche et Oseki avait beau savoir que rien ne serait comme avant, ceci lui était un encore plus grand choc que ce qu'il aurait cru. Il entendait et se doutait que le deuxieme voyagement de la plante ne serait surement pas la meilleure idée, mais il avait aussi envie de l'avoir avec lui. Il y avait plusieurs sentiments paradoxaux en lui, dont le fait d'etre heureux de recevoir un cadeau et une orchidée, rare en prime, et se sentir malheureux de voir l'état dans lequel était Eiki. Il voulait demadner à Eiki pourquoi la rose et pas la verte, mais ne savait pas si cela serait perçu comme un reproche. *

Elle est magnifique Eiki, merci beaucoup... je crois que je vais la mettre près de mon orchidée blanche dégradée vers le rose, Ophrys arachnitiformis. Elle a l'air forte et bien en santé ^^ Tu vois je suis surpris, je croyais que la vanda sanderiana était blanche et verte. Je vais devoir relire quelques fondations!

Elle doit exister dans les deux teintes... Verte, je n'en ai pas beaucoup. Rose est une couleur bien plus fréquente pour les fleurs, et surtout rose et mauve parmi les orchidées... oui parler de fleurs me calme. Cela me permet de retrouver un peu de sang froid. Je vais.. je vais aller la protéger à l'arrière. Je vois bien que tu es pressé, et qu'en fait tu regrettes d'Avoir accepté que je vienne te cehrcher. Peut-être voulais-tu juste me donner la fleur et ainsi après tu ne serais plus obligé de me parler pour un moment? ... Non je ne veux pas exagérer. Je dois me calmer. Tu es calme toi. Je devrais me calmer moi aussi.

*Ramenant la boite et la fleur à la banquette arrière où il aviat préparé la place, Oseki replaca le couvercle apres avoir déposé un baiser sur l'une des fleurs. Il aimait beaucoup trop les plantes pour ne pas lui donner cette dose d'affection. Ce n'était pas comme un animal, mais il ne pouvait s,en empêcher. Puis, il prit place à la place du conducteur et les sortit du débarcadère. Une fois sur la route plutôt qu'en train de sortir, Oseki se répéta les mots qu'Eiki avaient employés.*

Je ne sais pas pourquoi tu trouves aussi surprenant que je cherche à être près de toi. Je veux dire, oui j'ai été blessé et non je ne pense pas que c'téait ton intention. J'ai pris des actions oui, mais je... ce n'était pas rationnel. Je regrette et je suis moi aussi désolé pour ce que je t'ai fait, Eiki. Je voudrais te pardonner, même si tu dis ne pas chercher ce pardon. J'admets que j'aimerais comprendre où tu nous percevais.

Oui il y en a aussi des vertes et blanches, mais elles étaient plutôt lai- moches. Je ne les trouvaient pas assez jolies pour te les donner.

* Bien que Eiki avait vraiment envie de dire qu'elles étaient laides, il se retint par respect et soupira simplement en terminant sa phrase. Il était soulagé qu'ils repartent, et ne pouvait expliquer le sentiment que de donner ce cadeau à Oseki ne lui faisait rien. Il y avait un grand vide à l'intérieur et il avait l'impression que tous ses sentiments tombaient dedans. Il tourna la tête pour regarder la fenêtre passager plutôt que du côté d'Oseki. Sa voix était relativement faible et monotone. Il n'avait pas vraiment parlé durant tout le voyage, alors tout était enroué. Il écouta par contre qu'Oseki voulait "pardonner" malgré tout et Eiki ne le prenait pas très bien. Avoir le pardon facile signifiait que tout aurait pu être évité facilement, et cette pensée lui faisait beaucoup de peine. Il avait quand même eu l'impression d'avoir fait beaucoup. Il n'Avait pas envie de retourner sur ce sujet non plus. Que les actions d'Oseki soient rationnelles ou non, Eiki s'Était demandé si elles avaient été justifiées. Et si elles avaient valu la peine. Ne pouvant trouver de réponse satisfaisante à ceci, il avait donc opté pour taire à nouveau ses douleurs et chercher le chemin ou il devait souhaiter du bonheur à Oseki. *

Que veux-tu savoir? Tu es mon meilleur ami, alors je suis là pour toi quand tu as besoin de moi. Je sais que je t'ai blessé profondément, alors que je ne le cherchais pas, et je ne sais pas si je serai capable d'accepter de t'avoir fait mal à ce point, ou même d'avoir encore le droit de chercher ton amitié. Je suis vraiment content que tu aies trouvé du bonheur, je pense que tu le mérites depuis longtemps, et qu'il était temps que tu trouves une bonne personne.

Quand la femme dans ta vie te fait sentir bien, tu t'éloignes et tu profites des plaisirs avec elle. Et quand elle ne te donne plus l'attention que tu souhaites, tu reviens vers moi. Et pouf une nouvelle femme correspondant à tes désirs arrive et tu pars à nouveau. C'est une situation connue, mais je suis ton meilleur ami, je dois être content pour toi. Voila je suis content.

*Entendant le lapsus, Oseki tourna les yeux en direction d'Eiki mais celui-ci ne regardait pas dans sa direction. Il ne regardait même pas vraiment la route. Oseki serra le volant, car voir Eiki dans cet état ne lui plaisait pas du tout. Inconscient de comment il blessait encore autant Eiki, Oseki disait être prêt à vouloir le pardonner, mais en quoi cela voulait-il dire que tout aurait pu être évité facilement? En même temps, parler avant aurait oui changé beaucoup de choses. Eiki avait par contre fait beaucoup, et Oseki avait été aveugle à ses efforts et son cheminement, parce qu'il avait des démons qu'il n'avait pas guéri et qui aveuglait sa pensée et sa perception. *

Laides? Moches? ... tu y as pensé. Les as-tu dénigré parce que c'est ta couleur et que tu t'es senti laid et moche? Est-ce le fondement de tes justifications? ... Cela suivrait la logique de ce que j'ai lu.

... Eiki. Oui j'étais blessé et oui je ne savais pas où j'en étais et j'ai pris de très mauvaises décisions. Je pensais que tu étais malheureux avec moi parce que je t'étouffais trop et qu'il fallait que j'arrête de tout de donner et te demander d'être tous les rôles de ma vie. Je ne suis pas en train de soudainement me marier avec Youko.

Nous ne sommes pas en relation non plus. Oui nous avons couché ensemble, oui elle me plaît et oui elle a des sentimetns pour moi. Mais ce n'était aussi qu'un weekend, et même si nous nous entendons bien, cela n'est foi de rien. ... je sais que ma blessure était trop profonde pour ce qu'elle était réellement, Eiki. Je sais que mes manières de te réconforter t'ont plutôt éloignées. Je sais que ma fuite m'a fait agir de manière trop intense et que d'avoir couché avec elle t'a blessé encore plus. Mais je... repartir. Sans les non-dits et les sous-entendus. ... je dois essayer. Je veux essayer.

Je suis prêt à te pardonner parce que maintenant nous sommes quittes.

* Écoutant les mots d'Oseki qui tentait d'expliquer que ses actions n'Avaient pas été si graves que cela, et qu'en fait il avait fait toutes sortes d'assomptions à son sujet qui justifiaient en fait son comportement. Surpris d'entendre qu'Oseki avait inventé des choses pour donner d'autres raisons d'Aller coucher avec Youko, Eiki n'avait pas vraiment d'Argument contre cela. Il était bien d'Accord qu'ils ne se mariaient pas, mais il y avait la st-valentin, et comment il avait courru à elle constamment. Dont un weekend cmplet. Néanmoins Eiki avait cheminé dans la direction d'Oseki et Youko, embarquant dans le bateau avec eux, croyait-il. C'Était ce qu'il avait fait avec OSeki et Megumi non? Ce n'Était pas un mariage mais c'Était le début de quelque chose. Oseki rajoutait quelques paroles qu'Eiki écouta et ses lèevres tracèrent un maigre sourire alors qu'il ramena le regard sur ses genoux. Il n'Avait toujours pas délié ses bras. *

C'est très gentil Oseki, merci.

Nous sommes quittes. Je t'ai blessé alors tu m'as blessé. Oui c'est logique, je le mérite. Je n'ai rien à redire la dessus. Nous sommes quittes. C'est simple. Tu vois Oseki il n'y a pas beaucoup à dire, je suis d'accord avec toi.

* L'idéee qu'Oseki avait voulu se venger lui faisait de la peine, et surtout que Eiki l'avait percu comme ayant été de vrais sentiments pour Youko. Néanmoins une vengeance ne changeait pas grand chos enon plus. Il jugeait aussi qu'il méritait qu'on se venge de lui. Il l'avait pensé souvent et trouvait en fait qu'Oseki faisait du sens. Ainsi il n'eut rien à rajouter. *

*Bien qu'Eiki justement s'enlignait dans encourager Oseki et Youko plutôt que de chercher à récupérer quoique ce soit, Oseki était dérangé en fait de cela. Il avait passé beaucoup de temps à tenter de comprendre son propre comportement et éait bien forcé d'admettre qu'il y avait une portion de vengeance. C'était uen défense très pauvre et malsaine, mais il l'avait tout de même employé à une certaine mesure. D'une part, Oseki voulait le lui dire parce qu'il y avait du vrai et aussi parce qu'il tentait de secouer Eiki un peu. Finalement, le petit Anahiki était encore plus silencieux et relativement sarcastique. Oseki le regarda plusieurs fois à répétition alors qu'il conduisait sa voiture sur l'autoroute, en direction de chez lui.*

... j'utilise des mécanismes de défense blessants et immatures et ca ne te fait rien? ... Non, je ne veux pas t'imposer d'émotions. Mais je... ne veux-tu pas essayer que ca fonctionne, entre nous?

Je ne veux pas m'Emporter... je ne veux pas te blesser encore plus que ce que j'ai deja fait. Je sais que j'étais blessé et que c'est pourquoi je n'ai pas agi avec toute ma tête. Mais je... je voudrais etre capable, je ne sais pas, d'exposer les blessures et de trouver comment les guérir et ne pas les répéter. J'imagine que c'est facile pour moi de proposer cela mais je...

*Passant une main dans sa propre chevelure en espérant calmer comment il se sentait, Oseki espérait qu'il y avait quelque chose uqi pouvait etre fait ou tenté. Une fois les blessures faites, il y avait en somme trois choses pouvant être faites: ignorer la blessure et la laisser nous achever à petits feux, panser la blessure et la traiter, ou attendre qu'elle se ferme et espérer qu'elle ne s'infecte pas. Oseki préférait tenter de panser et traiter...et c'était ce qu'il avait fait aussi lorsqu'Eiki avait été dans le coma.*

...Ca.. Ca ne me.... fait rien?

* Écarquillant les yeux à entendre l'accusation, Eiki ouvrit ses bras et regarda ses mains. Avait-il vraiment l'Air de quelqun qui n'avait eu aucune réaction? Qui n'avait pas eu de peine et de douleur? Il semblerait que oui. Ces mots révélaient à Eiki à quel point Oseki ne voyait absolument rien de comment il avait pu avoir de la peine, peu importe le moment. Peu importe maintenant, ou chacune de ses actions. Il ne voyait rien. La montagne lui semblait insurmontable. Il ouvrit les mains et regarda ses paumes vides comme si elles allaient révéler ce qu'il aurait dû faire pour "avoir l'air blessé " comme du monde. IL sentit des larmes couler de ses yeux sans pleurs à nouveau, elles ne faisaient pas de bruit. *

...j-je voulais être ton ami comme avant... je n'ai pas dis que je ne voulais pas.. essayer. Je te souhaite du bonheur.. qu'est-ce que tu veux de plus? dis-le moi. Dis-moi ce que tu t'attends de moi.

Ca ne me fait rien... Surement pas. Je n'ai pas été voir Tsubasa pour coucher avec lui, est-ce ce que tu aurais aimé que je fasse? c'est cela être blessé? peut-être.. prendre de l'alcool? une drogue? me blesser? qu'est-ce que j'aurais dû faire... moi.. je... je pensais que... je pensais que tout allait mieux.. bien... et là.. là...