Un retour mitigé

* Peut-être était-ce le degré d'émotions qui les habitaient, qui tourbillonnait dans l'air, ou encore cette position trop intime pour l'amitié et pourtant, encore surement trop loin à leur gout à tous les deux, mais Eiki ressentit un étrange sentiment de déja vu. Il ressentait le souffle chaud d'Oseki contre sa tête parmi ses cheveux, et son corps pressé contre lui à l'arriere. Ses bras solidement noués alentours de lui... et aussi comment les siens, plus petits mais tout de même serrant fermement ceux de l'autre homme contre lui et se lovant contre lui dans toute sa chaleur. Comble de tout, il y avait aussi les mêmes larmes dans ses yeux. Oui, mais quel genre de souvenir était-ce? Eiki n'Était pas réellement certain. Autant d'années plus tard il ne s'en souvenait plus, et même le lendemain il ne s'en était pas souvenu, mais il y avait fort longtemps, Oseki et Eiki avaient eu une nuit effacée de leurs souvenirs. Et au comble de celle-ci, le plus jeune avait supplié le plus âgé de promettre qu'il resterait près de lui pour toujours, peu importe les circonstances. Que le souvenir soit présent ou non dans leurs esprits, Oseki avait certainement maintenu sa promesse, et défié la mort pour lui. Le déja-vu était important, présent, et Eiki ne voulait pas le chasser. Et c'Était pourquoi il sentait sa voix trahir les plus vulnérables émotions qui l'habitait. *

Arigato Oseki.. Arigato... j'ai eu peur Oseki.. gomen.. gomen...

Oui j'aurais dû avoir confiance en toi Oseki, parce que jamais tu ne m'as laissé tomber. Tu m'as permis une deuxième chance à la vie, grâce à toi, tant de choses sont possibles. Toi tu as eu l'impression que je te laissais tomber, et je l'ai surement fait, Oseki. Ce que tu voulais de moi j'étais incapable d'y répondre... Je ferai toutes les réflexions que tu me demandes Oseki. Il y aura des conséquences c'est vrai... mais je ne ferai rien malgré tout qui me met à risque de te perdre complètement....

...j'ai.. j'ai cru que je t'avais... complètement perdu... gomen.. j'ai vraiment paniqué... je ne veux plus risquer... que tu aies à me demander d'aller ailleurs... je.. je.. serai mieux... dans un endroit.. que tu ne pourras jamais me demander de quitter.

*Ne pouvant savoir si c'était le degré d'émotions, la position ou la proximité, mais Oseki aussi avait un fort sentiment de déja vu. Il associait à tord des souvenirs où il aviat serré Eiki près de lui, contre lui, et d'autres où Eiki n'était malheureusement pas conscient. Hors, de penser que leur relation allait au-delà de tout, il se reppelait l'avoir pensé a plusieurs moments dont principalement les points tournants de leurs vies. Profitant de cette sensation qui bien qu'Elle était douloureuse était aussi salvatrice, Oseki sentait qu'il y avait un degré de rapprochement entre eux deux. Comme s'ils se permettaient d'accéder à la vulnérabilité l'un de l'autre. Oseki le serrait autant qu'il le pouvait contre lui, comme si cette proximité n'était encore pas assez près, comme s'il ne le serrait pas à lui autant que ce qu'il ressentait.*

Tu...tu disais avoir peur. Mais maintenant tu dis...que tu as eu peur? ... Peur de quoi? De ... de me perdre complètement? Non! Eiki jamais! Jamais! ...mais je ne veux pas qeu tu ailles ailleurs! C'est toi qui n'arrête pas de vouloir partir! ...A-attends, tu veux dire parce que je t'ai conseillé de faire des activités autres qu'être à la maison? ... oui. Cela doit être pour ca. Et de ton point de vue, l'assomption est que j'ai "profité" de ton absence. Pire, peut-etre meme as-tu pensé que je l'avais planifié? Ahhh mais quelle horreur!

Eiki je te jure que jamais tu ne me perdras au complet. Jamais!! Je ne veux pas vivre une vie où tu n'es pas.

Eiki. Oui nous nous sommes blessés mais... c'est en effet parce que nos émotions sont si fortes. Je n'ai jamais cru que tu voulais partir entièrement de ma vie! Aahh je ne sais pas comment je vais faire pour réparer une brèche aussi profonde à ta confiacne en moi... mais je m'y mets dès maintenant Eiki. D'abord récupérer toute ta confiance et toute l'entièreté de notre lien inestimable.

Ce...si tu fais référence à habiter ici je... a-attends au moins au retour de la fin de semaine. Si ton idée est encore la meme je... vais discuter de conditions avec toi. Notre lien...et ta place. Pour moi, cela implique ta place ici, Eiki.

* Bien qu'il revoyait dans sa tête la peine encourrue lors de son voayge, Eiki ressentait aussi le poids de ses craintes. Il voyait Oseki lui dire qu'il allait devoir prendre chambre ailleurs, parce que fréquenter Youko impliquait l'amener dans sa maison et ses jardins. Il le voyait lui dire ce qui restait de sa place, et ce qui lui avait été donné temporairement, maintenant repris, pour les donner à qui de droit. Mais cela étaient toutes des craintes, et Eiki avait choisi durant son voyage de se mettre dans une situation ou il n'aurait pas à vivre tous ces rejets. Oseki le suppliait de ne pas quitter pourtant, mais Eiki avait tellement peur qu'il ne voyait pas d'autre solution. Toutefois il était apaisé par la voix de son meilleur ami, et de cette tendre étreinte qui lui faisait le plus grand des biens. Ainsi il acquiesca délicatement contre lui, acceptant d'Attendre la fin de la fin de semaine pour statuer. En fait, cela lui faisait un fort soulagement que de ne pas y songer maintenant, en réalité. *

Oseki... Arigato. Je sais que nous devons partir, et que nos équipes comptent sur nous, alors nous ne pouvons pas être en retard, et je ne veux pas être un poids pour eux. Mais... mais j'aimerais.. passer le trajet avec toi. Est-ce que je peux rester près de toi? J'aimerais.. J'aimerais rester comme ca, onegai.

* Eiki savait que ses pensées étaient horriblement erronées. Il parlait avec émotion, il parlait de leur amitié avant tout, de se quitter, et de ne pas se quitter. Pourtant il ressentait l'envie d'embrasser l'autre homme, une envie le traversant au grand complet. C'Était contradictoire et pourtant si fort. Il en sourit de l'ironie, de combien c'Était compliqué, de comment ces réflexions n'étaient pas à faire pour rien, car peu importait les résolutions, ces envies et ces besoins allaient au dela de raison. Peut-être quelque part, une portion de Eiki n'Était pas entièerement la raison, et faisait place aussi à la passion et aux émotions. Apres tout il n'avait pas été thérion pour rien. Ses mains grimpèerent sur le bras de l'autre homme, le tenant plus solidement encore, et il frotta doucement sa tête contre lui. *

Gomen Deokintsu...donnes-moi encore quelques heures. J'ai besoin d'Oseki, pardonnes-moi. J'ai peur de le relâcher maintenant.

*A travers tout ce qui s'était produit récemment, il était plus que normal d'Avoir des craintes et d'avoir des craintes qui n'étaient pas exactement fondées. Des peurs restaient des idées exagérées de ce qui nous effrayait, et l'anxiété faisait facilement les pousser à l'extr^me. C'était difficile d'y voir clair quand tout semblait aller mal et les craintes remplacaient ainsi facilement toutes les pensées normales et les points positifs. Oseki ressentait l'autre homme acquiescer contre lui et fit un petit sourire contre sa tête à le sentir.*

Eiki. Moi aussi je veux rester comme ça encore. Bien sur que tu peux rester auprès de moi... en fait je... c'Est aussi ce que je veux, Eiki. Je n'en ai rien à faire d'être en retard. Ce OHU reste juste un événement.

Je ne veux pas m'empêcher d'être avec toi. Je ne veux pas mettre notre relation encore plus en danger qu'Elle ne l'a été, qu'elle ne l'est encore. Eiki je ne peux pas et je ne veux pas. J'ai déja fait toutes sortes de choses pas trop légales pour etre avec toi un instant de plus.... alors etre en retard pour une émission, ce n'est rien. Qu'ils nous disqualifient s'ils le veulent.

*Fermant les yeux et se permettant de profiter entièrement de cette étreinte rapprochée, Oseki en profitait pour ressentir avec chacun de ses sens. La présence et le toucher contre Eiki et celui que le plus petit faisait contre lui à glisser ses mians sur son bras. Sa tête qui se frottait contre son torse. La douce odeur de sa personne, et comment elle était teintée des phéromones qu'Eiki dégageait. Était-ce pour cela uqe le réflexe suivant était de vouloir l'embrasser? Ses lèvres se posaient cntre la tête du plus jeune et l'y embrassa quelqeus fois. Ce n'était que sa tête, mais cela apportait un certain degré de satisfaction de pouvoir le faire. Plus il inspirait et plus il avait l'impression d'etre envahi des phéromones du plus jeune. Eiki en avait-il toujours dégagé autant? Oui, certainement, car a chaque proximité, Oseki avait cru qu'il abuserait de son meilleur ami...ce qu'il avait fini par faire, d'ailleurs.*

Ne... est-ce que ca te rappelle quelques souvenirs, Eiki? ETre ainsi contre moi...

Mmm...? Oui =^^=

Mais je ne pense pas que je peux te dire lesquels! Il y en a des beaucoup trop gênants!!!

* Le fait d'avoir ainsi parlé avec Oseki et ouvert son coeur avait fait mal, mais aussi avait soulagé bien des blessures vives. Eiki se sentait plus prèes de l'autre homme qu'il ne l'avait été depuis fort longtemps, et ce même si rien n'Était réglé. Il sentait qu'il avait le droit d'être ainsi bien dans ses bras, et de ne pas parfaitemetn comprendre cette puissante envie de l'embrasser. La peine ne s'effacait pas, et il en était marqué, mais s'être ouvert n'avait pas de prix non plus. Il ressentit les baisers sur sa tête et rougit considérablement de cette liberté qu'Oseki prenait. Ce n'Était pas la premiere fois, et Oseki l'avait souvent fait lorsqu'il avait été content de lui et pour le rassurer. Ainsi Eiki émit un petit son, demeurant attentif aux prochians, se demandant si c'était normal de désirer qu'il n'arrête pas. Ses doigts caressèerent doucement les bras qu'il tenait toujours tout aussi possessivement contre lui, et il sourit en ouvrant les yeux. Bien sur il ne pouvait pas voir l'air qu'affichait Oseki, ainsi face à l'armoire mais se l'imaginait fort bien. *

Des plus récents et des plus anciens... j'ai toujours aimé =^^= hm.. quand tu me tenais ainsi...

* PArlant d'une petite voix, Eiki osa au moins dire ces quelques mots, et aurait aimé pouvoir davantage se cacher dans les bras d'Oseki mais c'Était impossible. Au moins il ne lui faisait pas face alors c'Était moins intimidant. Cette fois il osa repenser à ces nuits ou il dormait dans le lit d'Oseki, adolescent. Surtout les nuits ou celui-ci était saoul, Eiki se souvenait qu'il était impossible de se sauver des bras de son meilleur ami ces nuits-là... *

*Gardant sa proximité et son affection envers le plus petit, Oseki se sentait jsute assez vulnérable pour continuer de profiter de ce rapprochement. Il y avait toujours eu une grande physicalité entre eux deux qui frôlait constamment la limite du normal ou de l'Acceptable. D'un certain sens, ce genre de situations était plus fréquent que moins. *

C'est arrivé souvent, ne? ^^ Tu étais toujours assez touchy avec tous tes amis, mais si tu le faisais devant moi, ca me dérangeait particulièrement.

Une sorte de sensation de vouloir te garder à moi, ou marquer mon territoire. Je savais bien que c'était ta nature mais... j en'ai jamais accepté si je te voyais avoir l'air proche d'un autre. Peu importe qui c'était.

*Pour Oseki, il y avait toujours eu une grande possessivité d'Eiki car c'était son meilleur ami et presqeu son seul ami. Il avait beau avoir des gens autour de lui à l'école ou au travial, Oseki n'acceptait pas les gens comme ses amis. Il y avait les connaissances et les rencontrse nécessaires, mais sans plus. Et pendant plusieurs années il avait un fils et une femme d'Avance sur Eiki qui avait en contre-partie 3 amis un peu plus proche. A chacun sa jalousie et a chacun sa manière de le manifester, les deux ayant été captés par le fin observateur qu'était Korin. Oseki posa un autre baiser parmi la chevelure d'Eiki et y resta un peu plus longtemps, cette fois, se faisant un peu plus pensif. Il y avait après tout plusieurs de leurs souvenirs dont ils n'avaient jamias réellement re-parler.*

Tu n'as jamais osé m'en parler mais... je crois bien que je suis particulièrement collant lorsque j'ai bu un peu trop, ne?

C'Est une des raisons pour lesquelles je dois contrôler la quantité que je bois, et que je n'ai pas fait d'excès récemment sauf si j'étais seul. J'ai trop souvent payé le prix pour ce genre d'incidents... et quand ma mère m'a fait la morale la dernière fois que j'ai conduis en état d'ébriété, j'ai compris tout le danger que je ne pouvais pas commettre. Le danger... le danger que je suis peut impliquer les autres. J'accepte mon propre danger et mon risque, mais risquer de mettre les autres dans une situation dangereuse ou compromettante... est un luxe que je ne peux réserver qu'à quelqu'un en qui j'ai entièrement confiance. Alors je me suis promis de ne boire que deux verres si je n'étais pas avec les gens en qui j'ai le plus confiance. Mais boire auprès de toi Eiki est...

* À cette mention, Eiki se raidit considérablement, et bougea légèerement dans les bras d'Oseki, tentant d'une certaine facon de se cacher et de camoufler sa gêne. Il émit un petit son, et fut aussi intimidé d'entendre qu'il touchait régulierement ses mais. C'Était vrai qu'il approchait physiquement les gens, faute peut-être d'être plus petit, ou par le rôle qu'il entretenait aupres d'eux. Il avait longtemps été très à l'aise de toucher Oseki. Trop peut-être? Aprèes tout le coiffer, l'aider à s'habiller, ou se coller à ses genoux, à son bras était relativement commun peu importe l'Époque. Il rougit et serra les pieds dans ses chaussures. *

N-Non non ! Tu es affectueux! Juste affectueux !!

Je ne sais pas toujours si tu as bu, mais tu n'écoutes pas vraiment ce que je dis, et tu fais à ta tête. La dernière fois, au temple du feu tu... ahh! Je ne veux pas penser à cela! C'est si loin maintenant et.. et je ne sais plus si cela veut dire ce que je pensais que cela voulait dire! Enfin si tu es saoul ca ne veut rien dire... rien dire... et si c'était aussi parce qu'elle... Oui c'Était apres la premiere danse...

* Se rappelant quelques détails, Eiki se souvenait de cette soirée ou Oseki avait trop bu et l'avait éveillé dans son lit en revenant. Il s'était introduit dans son pyjama, et sa bouche, et avait semblé lui en vouloir tout le long. POurtant il avait été particulièerement attentionné et le moment avait été délicieux. Peut-être avait-ce été seulement pour lui? Eiki avait remarqué la chambre à deux lits, et avait attendu OSeki comme il avait pu. Cette soirée là, il avait consciemment commencé à attendre apres Oseki. *

Maintenant ce n'est plus pareil comme lorsqu'on était jeune...

*Il y avait clairement un changement d'ambiance qui se ressentait a travers la maniere qu'Eiki parlait, mais Oseki ne voulait pas laisser cela dicter le cours de leurs prochains échanges. Il comprenait que les malaises seraient faciles, et que la négativité risquait de le tirer, et peut-etre de les tirer tous les deux. C'était sa responsabilité de ne pas les laisser prendre ce chemin et Oseki l'acceptait et le voulait. Il voulait avoir ce pouvoir de changer la trajectoire.*

C'est vrai... ce n'est plus pareil pour plusieurs raisons.

... je t'ai senti te raidir. J'entends bien aussi que tu es plus sérieux. Tu as repensé à quelque chose qui te déplait, et qui est probablement en lien. Ou peut-être que tu songes à ne pas savoir quoi penser de notre proximité actuelle et ce que cela implique. Aah je veux saavoir et en meme temps, je veux surtout que tu restes sur de bons souvenirs et des bonnes notes. C'est la priorité, à mes yeux, pour l'instnat.

Avant qu'il y ait cette soirée sur mon divan, il y a eu des tonnes de fois où je testais les limites de ce uqe tu jugeais acceptable que je te fasse. Souviens-toi de ce que tu as porté pour mon enterrement de vie de garcon, ne?

*Meme si une portion d'Oseki se doutait qu'Eiki avait dit sa phrase dans l'optique de ne pas parler du passé, Oseki pensait qu'au contraire ce n'était pas mauvais en soi. Il y avait eu plusieurs occasions où il y aurait pu se passer des choses et ... il y avait aussi ce soir-là où les souveirs étaient si flous que c'était difficile de bien se rappeler. Oseki avait remué le passé tout récemment, et y repensr le faisait sourire. Une partie de lui croyait aussi que s'il était de bonne humeur, il encourageait et inspirait la bonne humeur chez l'autre homme. Il était loin de le relacher et au contraire, resserra son étreinte en descendant juste un peu ses lèvres plus près de l'oreille d'Eiki. Il n'y glissa pas de mots pour l'instant, mais sa respiration laissait croire qu'il le ferait d'un instnat à l'autre.*

Juste affectueux, ne?

Aaah!! Veux-tu dire la... Ou... Non pas la robe?!!

* Bien que le souvenir était plus récent pour EIki que pour Oseki, le plus petit était très surpris d'entendre cet événement en particulier. Sur le coup, il repensa à la brésilienne et se mit à gigoter dans les bras d'Oseki en ayant un vague souvenir de l'inconfort de la dentelle. Il se souvenait surtout du traumatisme de l'avoir enfileé dans les toilettes des femmes avec Oseki ! C'Était quand même lointain. Mais comme il avait fait lui-même la liste des défis de cette journée, ce n'Était pas cela dont Oseki voulait parler. Ce n'Était pas lui qui avait eu l'idée à la base, donc il ne devait pas penser a cela. Et surtout, valait mieux ne pas lui rappeler! Il ne s'en souviendrait surement pas! Car Eiki ne pensait pas que Oseki avait décidé d'aller lire ce souvenir, et même s'il en avait écrit les détails, la mémoire d'Eiki n'Était pas la même que le contenu à la lettre de ses journaux. Il avait une mémoire humaine comme les autres. Ce fut alors qu'il repensa au fameux costume de bonne soeur et se mit à respirer plus vite. Il tressaillit et ressentit qu'Oseki s'approchait de son oreille, un frisson le parcourut. *

Quelle honte Oseki >_< ! Pourquoi penses-tu à cela?!!! C'est parce que cette soirée là j'Avais trop bu moi aussi que je pensais que c'Était une bonne idée pour t'aider.... Ahh je n'avais pas toute ma tête c'est certain !

Torii et Korin m'avaient mis cela de force! Oui je voulais tout faire pour que ce soit la soirée la mieux réussi c'est vrai, j'Étais très motivé! Mais comment ai-je pu accepter que c'Était une bonne idée?! Oseki pratiquer sur moi... pratiquer cela.... aaahhhh je ne devrais pas repenser à cela!

*Coup de maître peut-être, mais c'étiat assez rapidement qu'Eiki suivait les pensées et paroles d'Oseki et retournait un peu dans le passé. Ou peut-être beaucoup, à noter comment le plus jeune réagissait dans les bras du plus âgé. En resserrant pour éviter que celui-ci ne s'échappe, Oseki sourit de maniere savante comme il l'Avait toujours fait avec Eiki. Il ressentit le plus petit se frotter contre lui dans une tentative de s'esquiver?, mais ce qu'il sentait en priorité était l'étrange frottement du haut des fesses de celui-ci contre l'avant de son bassin. *

~ Nous avions trop bu tous les deux...

Ah? ... Que se passe-t-il? ... Cette sensation est..un peu plus agréable que prévu. Meme ma voix l'a trahi. Ou bien est-ce parce que Eiki ose en parler avec moi? ...

*Il y avait certainement quleques petits détails qui se connectaient et qui faisaient en sortes que les deux démontraient des signes de nervosité. Oseki aussi respirait un peu plus rapidement, et devait etre admettre son crime pour qu'ensemble ils puissent bien replonger dans cette soirée passée. L'alcool, la proximité, ce que cela représentait, aussi. ET l'énigme face au lendemain matin... seriat-il en mesure de confronter Eiki sur le fait qu'il y aaviat des preuves d'un certain degré de contact entre eux? Heureusmenet qu'ils étaient dans cette position, car ainsi Eiki ne pourrait pas voir qu'Oseki rougissait.*

Je t'avais serré... pour faire le truc de tequila, tu te rappelles un peu, ne? ... tu vois j'ai.. lu cette portion aussi, dans tes journaux. J'avais... envie de savoir comment tu t'étais senti que je passe mes lèvres à ta peau.

Oseki !! C'est ca que tu as lu aussi??!!

* Légèerement nerveux d'entendre la voix de son seme changer, Eiki se demandait bien ce qu'il avait fait. Était-ce le souvenir? Oseki le tenait toujours fermement contre lui et il ne pouvait pas se sauver. Si bien qu'il commencait à faire chaud dans l'Espace entre eux, non? C'était une bien étrange place pour parler de ces choses, et Oseki osait en mettre. Il énoncait sans gêne les souvenirs douteux qu'il avait décidé de retourner creuser, sans qu'Eiki ne puisse l'en empêcher. Il tapota son bras et fit quelques sons pour protester, rougissant à son tour, bien qu'il n'Avait aucune idée que ceci se produisait aussi chez Oseki. Il s'Arrêta de bouger en entendant la mention de la téquila et devint encore plus gêné. Les souenirs lointains étaient très flous dans sa tête, mais son premier réflexe fut quand même de baisser les yeux.... comme s'il pouvait vraiment voir son épaule. *

Je voulais tellement que ce soit la plus belle soirée de toute ta vie Oseki, oui je me souviens. J'espèrais que tu t'en souvienne pour toujours. Je pense que j'ai réussi, tu t'en souviens, ne? Tu as même été relire... une vingtaine d'Années plus tard! Je suis content =^^= ! Mais ce que tu as choisi de regarder c'Est... c'Est tout à fait toi, coquin!

...comment cela s'appelait-il? ..Body lime? ... body drink? Ah! J'étais plus nerveux pour la lime que l'épaule! Ca t'arrivais souvent de te mettre là quand tu... hm... je veux dire... la lime dans la bouche c'Est bien plus gênant qu'une épaule ^^'''

Ah!! Mais qu'est-ce que je raconte?! Quels souvenirs me rappeles-tu Oseki? Tu étais saoul! Ca ne comptait pas! tu ne savais pas ce que tu faisais!

*Dans la voix d'Eiki, on pouvait entendre qu'il était un peu choqué et surtout bien timide. Oseki sourit tout près de son oreille et cela serait surement audible pour le plus jeune. Il y avait en effet une certaine chaleur qui s'installait et inconsciemment, Oseki pressa un peu son bassin vers l'avant, cherchant à retrouver le contact de plus tôt. Il ne capta pas tant qu'Eiki essayait de regarder son épaule mais pensait plutôt qu'il voulait le regarder lui.*

Body shot...

Je ne sais pas ce qui me rendait le plus nerveux. Le fait de passer ma langue sur ta peau ou ensuite cette lime... C'était ainsi, dans ce temps-là. Les limites. Mais Eiki c'était ma dernière soirée de liberté, alors je voulais être le plus près de toi possible. Je voulais pousser toutes les limites...et si l'une tombait, je prendrais l'occasion. L'ai-je pris? La question se pose de plus en plus...

La limite oui... ah? Je veux dire la lime. Ton épaule. La lime. Puis ta cuisse quand tu avais le costume aussi...

*Il pouvait y avoir un paquet d'assomptions. Etre saoul faisait en sortes que rien ne comptait? L'enterrement de vie de garcons, disait-on, personne ne devait parler de ce qi s'y produisait. Le classique était que le futur marié avait une soirée olé-olé avec la danseuse ou la stripteaseuse. Mais qu'arrivait-il quand ce rôle avait été joué par le garcon d'honneur? Celui avec qui le futur marié partageait la chambre d'hotel? Les doigts d'Oseki se replièrent légèrement contre le thorax d'Eiki en guise de tenter de s'y agripper. Cela rappelait aussi comment il l'avait plutot mordu à la cuisse ne voulant enlever la jarretelle.*

...pourquoi le faire sur moi quand... quand tu... Ahh non pas ca!! Tu m'avais laissé une grande marque je m'en souviens encore >_< !!

Oui il y avait cette barmaid qui t'avais laissé une marque de rouge à lèvres à la joue. Tu étais parti un moment, pendant que je préparais justement le setting pour la stripteaseuse. Tu étais revenu échevelé et fier de toi. Tu disais que pour une fois, tu étais vraiment le plus populaire, que Torii pouvait aller se rhabiller. C'est vrai, tout le monde s'arrachait le futur marié... et quand tu es saoul tu es bien plus ''touchy'' toi aussi mais... tu avais choisi de faire cela sur moi... toutes ces choses...

* Se remémorant être debout sur la table avec le costume, Eiki se rappelait avoir chaud. Il se rappelait la tête d'Oseki disparaître sous la robe. Il se rappelait avoir tenté de tout cacher de ses réactions avec les replis de la robe. Il se souvenait de comment Oseki ne pouvait pas utiliser ses mains, avait mordu sa cuisse. Il se souvenait d'Avoir été fortement troublé de le voir faire. Il en frissonna à nouveau des jambes et cette fois baissa les yeux sur ses jambes en regardant celles-ci. Il revoyait ses bas blancs et les cheveux d'Oseki, sa nuque, son air avant d'attaquer sa cuisse. Nerveusement, Eiki gigota encore un peu dans les bras d'Oseki, et frissonna à nouveau à sa main. Cette fois il se sentia tbien prisonnier de son étreinte alors qu'il voulait se cacher et émit quelques petits sons de gêne. *

A-ahh tu.. tu avais fait le body shot... apres... je.. je pense... =^^'=

* Se souvenait avoir justement bu apres la jaretelle pour passer sa gêne et espérer dissoudre toutes les sensations qu'il ressentait, en fait Eiki était un peu hésitant à repnser à comment il s'était senti cette soirée là. La troublante proximité, être dans l'Espace de l'Autre. Juste se toucher sur le banc ou ils étaient assis.... une main, un bras, une jambe, s'appuyer... Le souvenir était loin mais présent. *

*Se remémorer l'événement était important et symbolique, oui, mais cela rappelait aussi à quel point les limites de leur relation avaient toujours été très minces. Oseki sourit à nouveau d'entendre Eiki rapidement se défendre et pourtant, reparler de la marque sur la cuisse et c'était bien difficile de ne pas se laisser tenter de répondre à cela. Après tout, il y avait quelques flous dans ce qui était arrivé, et même si Oseki avait lu le journal d'Eiki, il n'avait pas tous ses souvenirs. Il y avait aussi la vidéo de Korin et l'Hikaru se promettait de la regarder bientôt... il faudrait voir si Eiki serait intéressé de faire cette activité avec lui. Eiki exprimait une gêne contre lui et cette fois-ci, Oseki la ressentait. Il y avait le balbutinement dans ses mots, cette facon de vouloir se cacher, et quelques petits sons qui étaient perceptibles. Et tous les comportements du plus jeune ne faisaient qu'encourager le plus âgé à poursuivre.*

...oui. Oui c,était après la jarretelle.

Tu étais timide ce soir-là, oui, et encore plus invitant après ce rapprochement où j'étais sous ta jupe dans ce costume. Je ne savais pas ce que je ressentais, mais quelque chose m'appelait à toi. J'aurais pu aller vers n'importe qui ou vers personne. J'aurais pu demander à la stripteaseuse ou la barmaid. Mais c'était ta peau dont j'avais envie, et ta réaction. Celle que je n'avais pas pu capter sous ce grand jupon.

Je voulais lire... tes réactions. Dans tes mots... de tes propres yeux, de tes propres souvenirs...

*Oseki passait en revue ce qu'il avait lu dans la dernière semaine, et comment ce souvenir du body shot était le dernier avant le retour à la chambre d'hotel. Sa main contre le thorax du plus jeune le pressa à lui plus fortement, descendant légèrement plus bas au niveau de son abdomen pour le presser. Les mots pouvaient parler, les corps aussi, et cette roublante proximité laissait aussi quelques démonstrations de ce qui existait toujours. Cette proximité vait toujours existé, jeune ou moins jeune, et peu importe qui ou comment étaient leurs deux vies.*

Je t'ai toujours provoqué en vue de guetter tes réactions. J'aime comment tu réagis, Eiki.

* Se remémorant les souvenirs anciens de cet épisode marquant, Eiki était un peu distrait par le souvenir de la proximité en effet, les sensations, les interdits qu'il avait vécu et relatés à son journal. Tout avait été mis sur le compte des folies liées à un véritable enterrement de vie de garcon et sur l'alcool. Apres tout qui tenait rigueur à un ami un peu trop excité lors d'une telle journée? Eiki avait vécu normalement par la suite, il avait aussi en fait, assisté cet homme dont il était si près pendant son mariage avec sa femme, peu de temps apres. Les folies, les limites, les extravagances, ils les avaient partagées, pour ensuite que tout se calme d'une certaine facon. Eiki avait vécu le vide, mais en avait aussi grandit. Il avait appris, lentement à se défaire de combien il était prèes de Oseki, et était devenu beaucoup plus indépendant. Ainsi les séparations s'avéraient moins douloureuses, et avait rebâti les limites de leur relation d'une autre facon. Certes en n'Étant pas en couple, tout ce temps il avait laissé carte blanche à Oseki de s'approcher comme il le souhaitait. Oseki jouait avec lui, il testait les limites pour le faire réagir, mais jamais ne les traversaient. C'Était ainsi que cela devait être, n'est-ce pas ? Eiki secoua doucement la tête, puis ressentit la main d'Oseki qui descendait sur son ventre. Il sursauta, et abaissa ses mains pour enlever justement celle-ci et cette fois s'Échappa de l'emprise alentours de lui, faisant quelques petits pas dans la chambre. *

Iiihh Oseki >_< ! Ce n'est pas le temps de me chatouiller, nous sommes attendus, il faut partir !!

L'enterrement de vie de garcon... veux-tu faire comme à cet époque? Te rapproches tu une derniere fois avant de te caser, Oseki ? Je ne sais pas si je pourrais résister à ceci... et je ne sais pas comment je pourrais le tolérer une seconde fois.

Si tu veux nous pouvons parler de ce jour la dans ta voiture sur la route ^^'

*La réaction d'Eiki était typique et propre à lui-même, et c'était surement pourquoi Oseki avait se sfailles dans sa manière de le tenir et que le plus petit savait se sauver de ces rapprochements envahissants. Restant un instant à fixer l'armoire et l'absence d'Eiki, Oseki finit par esquisser un sourire et relâcher cette main en appui sur le meuble. Il regarda l'autre homme dans la pièce et se mit à marcher lui aussi, se rendant au cadre de porte.*

C'est toujours le temps de te chatouiller, qu'est-ce que tu racontes.

Je sais bien que je suis le premier à m'avancer dans ta direction. Mais je sais aussi que c'est à cause de comment je suis et comment je vis ma vie uqe cela a pris autant d'années avant qu'une limite franche soit traversée.

*Il était fort vrai qu'ils devaient partir, et s'ils alternaient constamment entre le présent, le passé et n'allaient pas de l'avant, il y aurait toujours ce conflit qui reviendrait les hanter perpétuellement. Oseki était bien plus craintif qu'Eiki, en réalité, et éprouvait des difficultés à accepter où ils étaient présentement. Observant la valise et le plus jeune un instant, Oseki cette fois choisit de ne pas l'aider à l'amener. Celui-ci voulait se montrer indépendant et n'aimait pas qu'on l'aide trop, alors le plus âgé devait apprendre à respecter un certain degré de cela. Juste un peu. Il attendit que celui-ci le suive, mais montrait qu'il était prêt à quitter.*

J'ai pensé que tu voulais savoir ce que j'avais lu.

* Profitant de la situation pour aller fermer sa valise et y vérifier qu'il avait tout mis à l'intérieur, Eiki la referma et la reprit sans même penser qu'Oseki voudrait la transporter pour lui. Cette courte distraction lui faisait un peu oublier le retoure t le départ de cette pièece et ce que cela signifiait. C'Était peut-être le dernier moment pour eux deux dans la chmabre. POurtant le devoir le poussait de l'Avant, et Eiki était de plus en plus convaincu que souligner leur amitié en premier était vraiment la chose à faire, parce que ceci ne les avaient jamais quitté toutes ces années, et n'avait jamais failli. Il prit une grande inspiration et alla au dela de son ami, fermant les lunettes, et prenant la valise à deux mains en sortant de la chambre. *

Hai =^^= je veux tout savoir ce que tu as lu... mais je ne suis pas certain que je suis prêt à y faire face!

C'est terriblement personnel ces journaux, Oseki. Mon fils et Tsubasa... ne les ont-ils pas lu par dépit? Parce que j'Étais mort? L'histoire de ma vie, l'histoire de mes journées, à travers des détails qui ne font plus partie de mon esprit dorénavant ? Mais toi Oseki, tu as choisi de les lire. Et maintenant... peut-être y cherchais-tu quelque chose de précis... ou peut-être la permission que je ne savais pas te donner, égoistement.

* Jettant un coup d'oeil nostalgique au journal mauve sur son bureau, Eiki ressentit un pincement au coeur, déviant son regard vers le lit, et puis entreprit de marcher vers la voiture en éprouvant à la fois une sensation de réel départ et d'amertume, soupoudré d'un soulagement. Rien n'allait vraiment changer la situation. Tout était question de comment il choisissait de faire face à ses émotions pour traverser celle-ci. Il fallait paraître fort. *

Et ce n'est pas parce que l'on sort de la chambre que l'on ne peut pas en parler, ne?

*Eiki était plus que doué dans la section "paraitre fort". Il était maître de se contenir et bien paraître, ou ne rien démontrer du malaise qu'il ressentait. Il camouflait ses émotions bien mieux que la carapace de Tsubasa et d'une certaine facon, cette abilité était connue de tous. Mais qui donc pouvait savoir ce qu'étaient réellement les émoitions d'Eiki? Oseki se proclamait le plus grand connaisseur, et avait tenté par tous les moyens à travers les époques de le démontrer. Une fois Eiki sorti de la chambre avec la valise, Oseki lui fit un doux sourire. Il était content de le voir, content d'etre avec lui alors qu'il apportait ses bagages.*

... te voir prêt à partir. Cela crée un soulagement car cette fois je suis avec toi et tu ne pars pas sans avertissement. Cela me crée aussi une angoisse, parce que j'ai l'impression que tu ne reviednras pas. Que tu acceptes de laisser le weekend passé et y repenser a notre retour mais... y penseras-tu vraiment? Ou est-ce que ta décision n'est-elle pas déja prise et peu importe ce que je dis ou fais, elle ne changera pas? ... Tu as une confiance en toi et une certitude des gestse que tu vas poser et ne pas poser, qui m'a toujours impressionné et intrigué, Eiki.

En effet. Tu me connais, je suis tanant dans toutes les pièces, et dans tous les endroits ^^' Surout ceux où tu ne peux pas te sauver, ne?

*Mais comme les habitudes ne se perdaient pas ainsi, Oseki prit la valise du plus jeune et l'amena vers le stationnement de la maisonnée. Il ne pouvait pas se raisonner a le laisser l'amener et n'avoir rien en mains de son côté. Pouvoir aider Eiki, lui etre utile et montrer qu'il amenait un plus a sa vie lui avait toujours été une priorité.*

Au juste Eiki...as-tu déja relu de tes journaux?

H-Hey..! Je peux la transporter! Oseki, mat-te!

* Comme OSeki s'enfuyait vers la voiture avec la valise, Eiki s'empressa de le pourchasser et de tenter de l'en empêcher, mais c'Était peine perdue. Le plus âgé s'enfuyait jusqu'à la voiture avec la valise, et Eiki n'avait pas de moyen de l'en empêcher à nouveau. Il rouspéta jusqu'au garage, mais sans succès. Il avait rougit des paroles d'Oseki et tentait de ne pas trop y repenser, car lorsqu'il ne pouvait pas se sauver, quelque chose de compromettant se produisait habituellement. Finalement il n'eut pas le choix de laisser Oseki charger sa valise et grimpa dans la voiture, constatant avec soulagement que rien de plus tot n'y paraissait. Même si cela le gênait encore plus, il tentait en fait de réellement éviter d'y songer. Ainsi il mit sa ceinture de sécurité, attendant Oseki en guettant distraitement son entrée, resongeant à ses journaux. *

Non je ne pense surtout pas à ces fois ou tu es trop tanant! pas du tout!

Parfois cela m'est arrivé mais la majorité du temps, cela me gêne trop, et je voudrais tout changer, tout corriger, tout arracher alors j'essaie de ne pas trop le faire ^^' Alors je ne m'en souviens pas parfaitement après que je me sois libéré par écrit, même si c'Est dans la même semaine. Pourquoi..? As-tu l'impression que je devrais?

*Entendre la voix d'Eiki qui l'appelait à attendre et arrêter pour transporter sa propre valise, Oseki sourit et se laissait emporter par le soulagement de l'entendre le chicaner de la sorte. C'était des réactions connues et une dynamique qui lui faisait du bien. Le plus jeune montait dans la voiture et il y avait visiblemetn une nervosité, et en meme temps une ambiance bien connue. Oseki ouvrit la porte et s'installa au siège conducteur en voytant Eiki s'attacher. Comment ne pas sourire? Ily avait une petite gêne, et aussi ce dont ils discutaient qui n'était pas dépourvu de timidité. Partant la voiture, Oseki pencha légèremnet la tete sur le coté en regardant Eiki qui lui répondait.*

J'étais curieux... je crois que je ne relirais pas les sections que j'aurais écrites, si j'étais toi. Je peux comprendre pourquoi tu ne veux pas le faire. Je me demandais simplement si tu t'étais déjà attardé à remarquer comment tu te sentais grâce à ce que tu avais déjà écris.

Mais je comprends bien le principe. Une libération. Une expression de comment tu te sens au moment où cela arrive... et aprs tu es apaisé. Tu n'as pas à le dire ou l'exprimer, puisque tu l'as noté dans un journal. Ils contiennent en fait tous la clé de tes émotions.

Alors toutes les pages déchirées...tu les as écrites et déchirées tout de suite après?

*Déja la voiture sur la route, Oseki était bien plus intéressé par la discussion que par la conduite automobile. Il avait l'impression d'avoir ouvert un spectre de discussions avec Eiki qui n'avaient jamais été accessibles avant. Pourquoi les deux se l'empêchaient-ils? Oseki se demandait si parler de sujets tabou serait possible, mais certainement s'attendait à ce que ce ne soit pas évident de le faire. Eiki avait été cachotier toute sa vie et meme dans ses journaux, alors meme répondre à une telle question était déja repousser ses limites.*

* La voiture repartait une seconde fois, et Eiki était confortable une fois de plus à occuper ce siège fidèlement à son habitude. Il y avait eu des centaines de fois ou il l'avait fait apres tout. Il y avait à la fois le confort et l'amertume de se questionner si ceci lui était encore unique ou non. Il ne voulait pas poser la question. Cela lui appartenait même quand Megumi montait dans la voiture aussi, non? Eiki ramena ses mains ensemble sur ses genoux et sentit ses joues picoter un peu en entendant qu'Oseki parlait des pages déchirées. Bien sur le coquin voulait parler de cela exactement! Et Eiki savait fort bien que ces sections parfois impliquaient Oseki. Il ne pouvait pas se douter réellement de leur contenu, mais pouvait possiblement reconnaître la seciton venant avant et apres les pages déchirées. Il se mit à gigoter légèerement sur le banc, tentant de regarder par la fenêtre, pour ne pas trop démontrer sa timidité à parler de ceci. Sa voix sortit toute petite. *

A-ah.. Pas toutes immédiatement.. Certaines oui.. d'autres plus tard.

La honte d'avoir écrit certaines choses, je ne pouvais pas le soutenir. Personne n'allait le lire, mais si jamais c'Était possible? Je ne l'aurais jamais toléré. Oui j'Avais peur qu'on sache mes pensées comme parfois j'ai l'impression que tu les lis directement dans ma tête Oseki. Ce n'Était qu'une peur, et ceci n'Était qu'une impression aussi... il n'y avait rien de véritable là dedans.

* Tout comme Eiki prenait l'habitude et se confiait completement à ses journaux, il y avait des moments ou il se sentait réellement honteux de ce qu'il écrivait, et le déchirait immédiatement, mais parfois la honte arrivait plus tard, apres l'intensité et l'émerveillement. La déchirure n'Était pas au même moment. En même temps, c'était toutes sortes de choses compromettantes de diverses facons *

Quand j'en termine un, j'ai tendance à le réviser pour être sur qu'il ne reste rien à enlever =^^'= alors... c'est pour ca que j'aurais dû te dire de ne jamais lire celui que je n'avais pas achevé!!!

*Il y avait pour Oseki un petit plaisir coupable d'aborder des sujets gênants pour Eiki lorsqu'ils étaient ainsi coincés soit par le temps, l'espace, la responsabilité ou comme en ce moment, le lieu. Le coquin qu'il était avait en effet lu des pages qui auraient dû être déchirées mais n'Avaient pas eu le temps de l'être. La route était relativement calme, et un peu connue, alors ils pourraient y aller à un rythme normal. Oseki ne cherchait pas à rouler rapidement ou se presser, Ils arriveraient à l'heure qu'ils arriveraient, un point c,était tout. Entendant la petite voix d'Eiki, il laissa ses yeux vérifier d'un coup d'oeil comment l'autre homme était positionné dans la voiture. Il ne cherchait clairement pas à le regarder, et cela exprimait une forme de timidité, à ses yeux.*

C'est intéressant, car même si c'était tes journaux intimes, tu les as déchirées. Avais-tu déjà peur que quelqu'un les lise? Tsubasa n'aurait jamais fait ca. Les jumeaux non plus. Ton frère? Ou bien... pensais-tu qeu ce serait moi,qui t'en lirait ton propre contenu?

Tu ne m'as jamais directement interdit de lire tes journaux, tout comme tu ne m'y as jamais formellement invité à le faire. Mais si personne ne lisait tes journaux... je trouve intéressant que tu en déchirais des pages. Avant, je croyais que tu les déchirais car elles représentaient des émotions passagères que tu exprimais sur le vif, et dont tu ne voulais ni te rappeler ni exprimer directement. Que c'était une manière de t'en libérer. Que tu lisais peut-être tes journaux parfois et que ces pages-là, tu ne voulais pas les relire.

*Maintenant qu'il avait lu ce journal avec les pages pas encore déchirées, Oseki omprenait un peu plus ce que les autres pages déchirées pouvaient cotenir. Bien sur il avait une forte envie de les lire. La grande majorité de ce qu'Eiki écrivait dans ses journaux était connu par Oseki, mais pas tout. Cela aurait été impossible que l'Hikaru sache absolument tout de lui, même ses plus grands secrets, surout lorsqu'il était question d'une personnalité aussi cachotière qu'Eiki. Et de le lire ainsi donnait à Oseki en fait le goût de tout lire de chacun des journaux. Il fit un petit sourire , a la fois intéressé et savant.*

La honte de vivre des émotions que je ne dois, ou réaliser que j'ai fait des choses qui sont contre mes valeurs... Je ne veux pas être de ces manières dont je suis coupable, alors je dois changer. J'espère qu'en les arrachant, ej ne serai plus ainsi, que je passerai à travers et au dela. Une fois écrit, je peux y dire adieu.

Tu as raison sur un peu toutes les raisons Oseki. Mais je savais que tu saurais.

* Un peu plus mélancholique cette fois, Eiki continua de regarder par la fenetre, manquant un peu les airs coquins d'Oseki. D'une certaine facon il exprimait vraiment que la honte était au centre de ce qui le faisait enlever du contenu et non pas une crainet d'être lu, bien que c'Était la crainte de doubler la honte qui pourrait découler d'une lecture potentielle. Exigeant et ayant ses valeurs et ideaux, Eiki ne voulait pas dérougir de ce qu'il savait être la lgineé qu'il devait prendre, et ces moments de perte de controle devenaient transcrits à l'Écrit et ensuite disparaissaient. Seulement il n'avait pas pris la peine de détruire complètement les pages. Il aurait pu les brûler. Mais mystèere, il avait choisi de les placer dans une boite et de les enterrer. Eiki croisa délicatement ses bras. *

Comme je ne me relis pas, j'ai peur de ce que je pourrais trouver èa certaines époques c'Est vrai! Ahh! J'aurais peut-être dû tout me débarasser >_< ! Mais je... je ne peux pas jeter les journaux que tu m'as acheté, ils sont précieux =^^=

Hmm... alors c'est pour cela que tu les gardes?

Parce qu'ils t'ont été offert. Par moi. Car meme les pages retirées viennent de journaux que je t'ai acheté et il y en reste une sentimentalité. ... Tu mentionnes la honte comme étant l'émotion centrale du pourquoi tu les retires. Honte d'avoir ue des émotions?

*Bien qu'Oseki savait fort bien que la honte était une émotion centrale dans l'histoire et le vécu d'Eiki, il ne pensait pas toujours qeu cela s'appliquait à toutes ces occaisons où Eiki avait choisi de déchirer les pages. LE plus jeune laissait sous-entendre que la majorité de ses écrits en fait évoquait une quantité de honte, mais ces pages-là particulièremnet. Et qu'en était-il de rejeter ce qu'il ressentait, une fois écrit? Il pouvait passer à autre chose. Comment faisait-il? Oseki n'avait jamais eu cette capacité et en était à la fois impressionné et curieux. Il prenait l'autoroute et s'installa sur le cruise control.*

Tu dis.. tu dis avoir honte de tes émotions, ou de réaliser que tu as fais des choses qui sont contre tes valeurs. Mais si tes émotions ou les choses que tu as faites, ont plu à quelqu'un. Même si elles étaient contre tes valeurs. En auras-tu encore autant honte?

Était-ce cela? Avais-tu... honte d'être attiré envers moi? Était-ce.. plus convenable d'être attiré par Tsubasa? Ou bien peut-êter était-ce simplement plus pratique parce que justemnet il était beau oui, mais il n'y avait pas cette vraie attirance qui se ressent et qui ne se met pas forcément en mots? ... Tu es une personne complexe, Eiki. J'en apprends constamment sur toi.

....oui certainement. Ce n'est pas parce que quelque chose de mal a plu à quelqun que j'aime que cela reste moins mal. Enfin, je pense.

* Ayant pris quelques secondes pour réfléchir à sa réponse, Eiki répondit ensuite avec conviction. Il était le premier et le plus sévère juge de tous ses comportements, et ce peu importe l'Époque. Il avait eu tendance à bâtir ses expériences et impressions plus jeune, mais en se définissant comme adulte et homme à part entièere par la suite, il avait fermement ancré ses croyances, au dela des émotions. Ceci expliquait encore ce côté Destiny's Kiss de la raison, et de son association avec Tsubasa de cette facon. Eiki ramena son regard vers l'Avant sur la route. *

N'est-ce pas exactement ce qui s'est produit un bon exemple de ceci ? Oseki je savais que c'Était mal, et je n'ai pas pu m'en empêcher. Il y avait un plaisir rapide et ephémère qui entravait ma vision de la réalité, et celui-ci masquait toute la douleur en dessous. Je n'ai rien vu, et j'ai perdu beaucoup... juste pour quelques épisodes que je savais être mal, mais que je n'avais pas empêché.

* Sombrant dans de plus profondes pensées, Eiki se mit à songer s'il aurait pu avoir des craintes sur sa relation avec Oseki dans n'importe quelle autre circonstance? Jamais Eiki n'aurait pensé que quelque chose pourrait aller entre eux. Ni une famille, ni un mariage, ni le temps. Et pourtant, il n'avait fallu que quelques plaisirs de la chair pour tout remettre en question. Et encore maintenant, rien ne garantissait que cette ambiance convenable n'Était pas quelque chose de cassé à tout jamais. Aprèes tout Eiki ne se sentait plus exactement pareil maintenant.*