Un retour mitigé

La nôtre... Oseki ne dis-tu pas les meilleurs mots pour accompagner tes envies, que tu les penses ou non?

* Le coeur gros, Eiki franchit les quelques pas jusqu'au comptoir et prit le pot de crème, en prit sur ses doigts et commenca à l'appliquer sur son cou et ses joues sans trop regarder ce qu'il faisait, mais en la frottant pour qu'elle pénètre dans sa peau. Il regarda le tube dans ses mains ensuite comme si c'était une potion magique ou un poison et qu'il venait de faire quelque chose d'interdit. *

Lorsqu'on fait un cadeau à quelqun, nous ne partageons pas le cadeau avec cette personne pour toujours. Il appartient à celui qui l'a reçu uniquement, Oseki. J'ai bâti cette maison pour toi et ta femme. Même si votre histoire s'est terminée, c'était votre maison. Ce ne sera jamais la mienne. Elle ne sera toujours qu'une des représentations des petites parties de moi à l'intérieur de toi.

Cette maison t'appartient, je te l'ai donnée de tout mon coeur. Je l'aime... je l'ai toujours aimée. Ici j'ai ris aux éclats, et j'ai aussi pleuré des dizaines de fois. Ici tu m'as tout montré. Ici tout a changé... Je ne pensais pas que j'aurais la chance d'y vivre un jour. Je ne pensais pas que je m'y sentirais si bien. Je ne pensais pas que tu fuirais ces murs dans lesquels je voulais tant revenir, la seconde que je m'y sentirais chez moi. Non Oseki, ce n'Est pas chez moi. Je n'ai pas de chez moi. Je n'en ai jamais eu.

Cette maison t'appartient Oseki. Et appartenir n'a pas la même signification pour toi que moi.

*Oseki leva les yeux sur Eiki en l'entendant parler. Il entendait sa voix et comment il parlait après avoir pris une pause pour appliquer la crème...tel que demandé. Il y avait cette position et cette facon de regarder ses mains, comme si en effet cette crème était une entité inconnue et qu'il était impossible de savoir sicela était bon ou mauvais. Oseki observa l'autre homme, puis les mains de celui-ci.*

... oui je sais, cette maison est mon cadeau que tu m'as offert. Je sais, mais... nous avons passé toutes les étapes ensemble. C'était ton premier projet, et c'était pile parmi mes goûts, Eiki. Je pensais... une représentation des petites parties de toi à l'intérieur de moi. Dis ainsi c'est..comme si tu étais juste une petite portion dans ma vie. Comme si tu n'en prenais pas la place principale, Eiki. ... est-ce que nos conflits récents et cette séparation plus marquée dans la derniere fin de semaine, elle efface tout de ce que nous avons vécu, de tout ce que nous avons été ? Je sais que je t'ai mis de côté, et je sais que mes raisons n'en étaient pas des bonnes. Mais je...

*Serrant sa main en poing a la déception et la colère d'avoir autant blessé Eiki, de sentir que ce quils étaient était autant en difficulté et que Eiki rejetait sa croyance, Oseki savait qu'il devait se contenir. Exprimer ses émotions rapidement ne lui ferait rien gagner. Eiki parlait ainsi parce qu'il avait de la peine et Oseki pouvait le ressentir et le comprendre. Mais cela ne voulait pas dire qu'il n'en avait pas en retour. Cette situation entière lui en faisait.*

Tu as raison. Ce sont des mots qui ont beaucoup de valeur... je devrais les utiliser convenablement. Cette maison m'appartient, et j'aime la partager avec toi.

*Se demandant un instant s'il attendait une autre réponse à ses mots, Eiki savait qu'il devait s'en contenter. Tout avait commencé à aller de travers la seconde que Oseki lui avait dit qu'il lui appartenait. Ces mots avaient étés employés aussi aisément envers quelqun d'autre, deux semaines plus tard. Eiki s'en voulait d'avoir aussi mal compris, et ne savait pluse xactement ce qu'était sa place. Une place partagée, une place exclusive... rien n'Était vraiment clair, et s'il était mélangé avant, il l'était encore plus aujourd'hui. Partir lui permetterait plein de résolutions à mettre en place, et était la meilleure solution pour les deux, mais cela ne signifiait pas qu'il n'avait pas le coeur gros. Seulement il ne comptait pas revenir sur sa décision une fois prise. Et pourtant le fait qu'Oseki tente de le retenir lui faisait plaisir et il s'en voulait. Ramenant ses deux mains sur sa poitrine, avec le tube de crème, Eiki ferma les yeux et secoua très doucement la tête, comme pour tenter de contenir ses émotions et se donner du courage. *

..M-Ma place de meilleur ami, elle m'appartient.. c'est la mienne. Personne n'y a jamais touché. Tu m'as toujours offert beaucoup plus qu'un simple ami, et jamais tu ne m'as laissé tomber. Oseki je suis ingrat et avare. Toutes les portions de toi que tu m'offrais, je n'avais jamais envie de les partager avec quiconque... Tout a changé et.. tu m'as donné beaucoup plus...mais je comprends que ce qui se passait entre toi et moi... cela pouvait être partagé. Cela ne m'appartenais pas du tout. Je dois rectifier la situation Oseki, protéger le rôle qui est mien, mien uniquement. Je n'aurais pas dû vouloir autant. Je n'aurais jamais dû...

Était-ce ce que tu éprouvais quand j'Étais près de Tsubasa? Surement... Oseki je mérite ton châtiment et non pas ton affection, je le comprends. J'ai déja trop abusé... alors il m'est facile de voir que tu as besoin de quelqun qui t'aimeras à ta juste valeur... et moi.. je retrouverai mon vrai rôle. Si celui-là... tu juges que je le mérites encore.

*Peu importe le nombre de fois que l'un ou l'autre ou les deux s'excusaient, cela n'allait pas effacer ce qui s'tait produit et n'allait pas non plus les faire avancer dans quelconque direction. Oseki savait fort bien qu'Eiki voulait avancer en indiquant qu'il quitterait la maison, mais il n'aimait pas que cela soit la décision qui aiderait, alors il montrait son désaccord. Et dans ce moment oû Oseki s'efforcait de ne pas trouver une manière d'attacher ou supplier Eiki de rester, le plus jeune posait ses mains à sa poitrine en secouant doucement la tête. Il montrait tout son courage en lui parlant en retour et Oseki avait les oreilles grandes ouvertes. *

Ta place de meilleur ami... oui en effet, personne n'y a jamais touché. Elle n'appartient qu'à toi, entièrement. ... je t'ai donné beaucoup plus. Oui. Oui c'est vrai je t'ai donné plus que ce qui était dans le cadre d'un "meilleur ami". Je ne voulais pas plus partager cela, Eiki. Je pensais que c'était la solution, que cela expliquait nos comportemnts douteux à tous les deux et ce désir de te posséder et de te faire toutes ces perversions... tout cela m'habite encore, Eiki. Je comprends bien que je ne peux pas juste t'appliquer cela comme si je ne l'avais pas fait avec Youko-chan, ce n'est...plus exactement la même équation.

D'accord. Oui, j'accepte que tu protèges ton rôle, celui qui est le tien et uniquement le tien. Avec toutes ses particularités qui sont propres à comment nous sommes, toi et moi. Comment ce rôle de meilleur ami est unique, et l'est encore plus parce que c'est entre nous.

*Acquiescant une fois, puis une deuxième, Oseki commencait à comprendre ce que Eiki disait et ce qu'il recherchait. Il fallait commencer par rebâtir le lien et la confiance, et après il serait possible de voir si cet autre lien était encore présent. Il était aussi bien possible qu'à travers cette amitié unique, il ressortirait et montrerait pourquoi cette amitié n'est pas du tout comme les autres. Posant sa main sur l'épaule d'Eiki et remontant vers son cou, Oseki oserva son visage un long instant.*

En retrouvant notre relation et notre amitié... il sera peut-être plus facile de voir si cela "me convient" ou si au contraire, cela ne me convient pas du tout. Un rôle qui n'est que le tien. Voilà où tu peux reprendre tes forces et moi les miennes. Retrouvons notre équilibre, oui. Repartons de cette position connue.

Reprends ce qui t'appartient, Eiki. Une chose à la fois.

Mais ou sont les limites de ce rôle, Oseki? Qu'est-ce qui m'appartient et qu'est-ce que cela signifie? Tu as dis que je t'appartenais et puis tu es parti tomber amoureux... Je pensais que.. je me suis trompé. Peut-être que les deux sont vrais.. mais alors je ne sais pas.. je ne sais pas... quand tu me touches ainsi... quand tu me regardes ainsi...

* Oseki lui parlait avec une voix confiante, et Eiki se sentait plus calme. Ses paroles faisaient un peu de chemin, peu importe lequel, et il se laissait les imprimer dans son esprit. Et puis les mots étaient scellés d'un geste et d'un regard incessant. Le plus petite le sentait le brûler jusuq'àa ce qu'il le retourne, et suivant la main montée à son cou, il détourna les yeux vers son ami, ressentant à la fois frisson, désarroi, et soulagement. Il respira plus rapidement et profondément, osant détailler l'homme devant lui, et l'Espace qui les séparaient avec l'envie mal placée de la franchir. Il serra les pieds, et les mains nerveusement, ne pouvant exactement comprendre ce genre de réaction. *

Que devrais-je ressentir? Quand ai-je commencé à me sentir ainsi? Depuis quand me fais-tu cet effet?... est-ce une portion de notre amitié ou pas? Suis-je juste angoissé de m'en vouloir et de t'En vouloir pour la situation? OU suis-je supposé retourner..? Ce n'est pas si simple...

..Oseki.. Oseki.. qu'est-ce qui m'appartient au juste..? QUe me donnes-tu.. que me reste-t-il.. qui n'Est qu'à moi... je suis égoiste gomen ne.. mais je.. je dois savoir.

*Les signes de nervosité se voyaient chez Eiki et Oseki les observait avec attention. Il avait confiance en lui et confiance que cette relation etnre eux était plus forte que les erreurs et la présence d'autres gens, peu importe où ou comment. Il puisait aussi sa force à travers chacune des réactions d'Eiki à son égard, et ainsi Oseki eut l'impression de percevoir un frisson chez le plus jeune. Était-ce vrai ou imaginé? Il ne pouvait savoir. Les mots de celui-ci par contre étaient bien réels et Oseki les assimila. Des questions pertinentes, et une ouverture aussi. Ils avaient un peu plus de discussion et le plus âgé sentait une certiane fébrilité.*

Tu veux savoir ? Tu veux savoir ce qui est purement à toi... pour t'y accrocher et repartir? J'ai donné beaucoup à Youko-chan et plusieurs choses que je regrette de lui avoir donné aussi. Mais Eiki, tout ce que tu voudras récupérer entièrement à toi...

Ce n'est pas égoiste... d'abord ta place ici dans ma maison, dans mon quotidien. Partager ma chambre d'hotel. Recevoir ma main dans tes cheveux pour t'y féliciter ou encourager. Avoir un mot unique qui est digne de notre confiance mutuelle. Etre mon bras droit à travers toutes les épreuves, tous les jours, toutes les petites choses.

Il est vrai...que j'Ai partagé avec Youko de parler de mes craintes. J'ai partagé plusieurs aspects physiques aussi, alors je ne peux les nommer comme n'étant uniquement à toi. Mais plusieurs que je suis prêt à ne plus partager avec elle, Eiki.

*Bien sur, il y avait encore plusieurs autres choses mais y penser spontanément et tout nommer n'était pas si évident que cela. Il était possible que pour certains aspects, si Eiki désirait la réponse, il faudrait poser la question plus spécifiquement. Toutefois, Oseki avait en effet donné plus que moins et il en était conscient. Il était par contre bien possible que certains aspects, il ne nommait pas simplement parce qu'il n'avait pas la meme conscience de ce qui était "quelque chose" que Eiki pourrait avoir. Par exemple, est-ce que taquiner comptait comme étant une "chose" ? *

* En vérité, Eiki ne savait pas ce qu'Oseki nommerait. Des actions? des choses? des paroles? Il n'en avait aucune idée. Alors toute réponse le surprenait, car il ne savait pas à quoi s'attendre. Il y avait à nouveau le logement, l'habitation, l'accompagnement, leur vieux rituel. Eiki avala durement en attendant la réponse, et se tut une fois l'ayant entendue. Il comprenait de plus en plus. Ses yeux se baissèrent de deux d'Oseki à son cou, ses épaules, son torse, lentement jusqu'a ne plus rien regarder. *

POur toi.. pour toi ce qui est arrivé ne risque pas notre amitié. Si ceci sont les choses qui te ramenent à moi, alors je comprends pourquoi tu veux que je reste ici. Oui c'est vrai.. cette chambre nous l'avons bâtie ensemble, un symbole de notre amitié. La chambre d'hotel... mais pas le lit. Les cheveux... oui... oui mais alors ce geste.. Oseki il.. il.. n'est plus pareil à avant... et maintenant je.. je ne sais pas si..

Oui.. Oui ces éléments me sont très importants aussi... tu as raison.. Arigato, Oseki.

Oui c'est tout ce que j'ai besoin, oui tout ce que tu lui as donné ne m'a jamais appartenu. Je ne dois pas être avare, je dois laisser aller. Je le dois.

* Il y avait de grandes batailles dans l'esprit du plus jeune, notamment parce que même s'il tentait de remettre aux bons endroits les parcelles de leur histoire, ce qui appartenait à leur amitié et ce qui avait déraillé, Eiki avait conscience des barrieres de l'amitié franchies par Oseki, lors qu'il l'avait drogué. Il avait profondément changé bien des données, et l'aspect physique avait commencé à entrer de plus en plus dans leur relation. De tout ce qui n'Était pas vraiment sexuel l'était devenu. Maintenant il fallait enlever ces chsoes... enlever ces choses alors qu'il avait pas été celui qui avait franchi la plus grande ligne... parce qu'il en comprenait que pour Oseki, ces choses n'avaient pas de preneur. Elles n'avaient pas été particulières àa leur amitié, mais bien à l'intéret porté par Oseki envers quelqun. Eiki comprenait bien, mais éprouvait beaucoup le senitment d'être perdumalgré tout. Toutefois, il demeurait calme, beaucoup plus que plus tôt, cherchant à faire les réflexions imposées. *

*Bien que les choses qu'Oseki mentionnaient étaient en effet entièrement uniques à eux deux, il y e avait aussi plusieurs autres. DEs paroles, des actions ou des choses oui. Il y avait aussi une manière de poser la question ou d'en comprendre l'étendue des réponses, de part et d'autre, et pour Oseki il était clair que parlait de cqui était unique actuellement. De ce qui n'avait pas été transgressé. Ceux-ci étaient les plus évidentes à nommer, mais n'étaient pas les seules forcément. Il était content d'entendre qu'Eiki était d'accord, et une portion de lui appréciait de l'entendre le remercier. A quel point lui donnait-il sa confiance et sa soumission, ainsi? C'était comme s'il acceptait tout ce que Oseki disait pour de l'or et le plus âgé appréciait ce pouvoir. Toutefois, il ne voulait pas qu'Eiki accepte n'importe quoi juste pour ne pas le perdre entièrement. Ou peut-être que si. Une portion égoiste d'Oseki désirait qu'Eiki désire être avec lui par-dessus tout. Il nota le regard qui descendait, et Oseki glissa sa main jusqu'au menton du plus jeune qu'il releva pour le regarder dans les yeux à nouveau. Plusieurs réflexions s'imposaient directemnet et indirectement. Sa voix se fit confiante à nouveau alors que son pouce venait brosser sa lèvre inférieure légèrement.*

Et n'oublie pas... l'usage premier de tes lèvres...

Ce que je n'ai absolument pas partagé. Ce qui n'appartient qu'à toi. Et ce que j'ai donné qui était à toi avant... si tu le désires encore, si tu le désires vraiment, je sais que tu viendras le récupérer.

Cela t'es particulièrement unique, Eiki... Le premier orgasme que tu m'as directement donné...

*Il y avait plusieurs aspects que Oseki aurait pu nommer, mais il comprenait de la question initiale d'Eiki qu'il cherchait des gestes ou actions, alors c'était ce qu'il nommait. Cela ne voulait pas dire qu'il n'existait pas de paroles ou d'autres catégories qui étaient exclues. Mais ces gestes étaient prioritairement uniques aux yeux d'Oseki. Cela révélait-il ce qui était important aux yeux du plus âgé? *

* Bien sur, Eiki démontrait de nombreux signes de nervosité. Il était inconfortable, et ne savait comment agir, pourtant il attendait une réponse qu'il jugeait très importante. Il tressaillit de ressentir la main qui venait relever son regard, et il était effrayé de poser ses yeux dans ceux d'Oseki, ce qu'il fit quand même. Il se serra et se tendit sur place, comme s'il se doutait que le plus âgé allait commettre un geste pour le surprendre ou le faire réagir. Ainsi il ressentir la caresse de son pouce en même temps que ses paroles et frémit, vivement, si bien qu'il en échappa le tube de crème sur le plancher et laissa entendre un petit son en frissonnant visiblement. *

Ah! M-Mais.. O-Oseki....

Que dis-tu.. Que dis-tu? Oseki tu me fais douter, que dois-je maintenant penser? A moi? A moi mais décevant? POurquoi ne pas avoir fait ceci? Parce que tu n'en avais pas envie..? Ou parce que tu n'En avais pas besoin? A cause de moi? Non.. Non... je ne sais pas.. Oseki je ne sais pas quoi penser...

* Ses mains nouvellement libres se posèerent toutes deux sur la main qui remontait èa son visage et Eiki retint son souffle quelques instants, tentant d'arrêter son geste alors que ses yeux se remplissaient de larmes. Il comprenait ce qu'Oseki disait sans le dire, et les mots le sidéraient, d'en parler, d'y repenser, ce que cela impliquait, mais aussi parce que dans sa poitrine, il ressentait toutes sortes de contradictions et avait besoin d'une explication. Sa voix craqua et fut pourtant plus faible, serrant ses doigts sur Oseki. *

Mais tu es parti vers elle jsute après! Ah je veux dire... je l'ai fais souvent dernierement mais.. mais... cela n'a rien changé... tu t'es même éloigné! C'Était mauvais et je ne le réalisais pas.. je faisais tout de travers...je ne veux plus Oseki.. si c'Est à moi c'est horrible! C'Est un échec! Efface! Efface je t'En prie tous ces affreux souvenirs !!!

*Il y avait l'espace d'un instant, cette aura confiante et intoxicante qu'Oseki savait imposer à Eiki. Ily avait ce frissonnement si fort que tout ce qu'Eiki pouvait tenir tombait, et tout cessait d'exister. Puis en quelques secondes, les craintes et les traces profondes de la blessure se montraient. Elle était récente et vive, et il fallait s'assurer de bien la nettoyer malgré la douleur, si on voulait espérer qu'elle puisse guérir sans infection. Eiki exprimait ses inquiétudes et demandait une réassurance. Il implorait Oseki de la lui donner. Cette fois, Oseki entendait comment certaines actions avaient été interprétées et connectées par le plus jeune, et il serra doucement ses doigts aussi contre ceux d'Eiki. Son autre bras entoura le plus jeune et chercha à le serrer contre lui directement.*

Eiki! Il n'y a pas de souvenirs affreux entre nous!

Alors c'est ce que tu as pensé? ... Oui Korin disait que peut-etre tu faisais ce que j'aimais dans une tentative de me "retenir" de quoique ce soit. Mais ce n'est que lorsque je me suis arrêté pour y penser, confronté devnat la question, que j'ai réalisé que tu le fiasais plus, et que ce n'était pas juste moi qui te l'imposait.

Ce n'est pas pour cela que je me suis éloigné! Eiki je n'ai rien compris, j'ai été aveugle et stupide, mais j'ai toujours aimé notre sexualité! Et cette pratique-là en particulier!

*Il y aviat beaucoup de pensées à rectifier, de part et d'autre, ou du moins de s'expliquer ce qui avait été mal compris. Bien sur la blessure causée par comment les mots avaient été interprétés ne pouvaient pas s'effacer... mais de savoir la vraie intention ou combien celle qu'on s'était imaginé n'était pas vraie venait changer beaucoup de choses. Oseki ne voulait absolument pas qu'Eiki croit que cela ne fonctionnait pas sexuellement, au contraire! C'était meme cela qui fonctionnait en premier plan alors c'était la communication qui avait diminué, ce qui était anciennement leur meilleure force. Oseki n'allait pas relâcher cette discussion tant qu'ils n'avaient pas bein compris les intentions l'un de l'autre.*

* Quelque part, il y avait des connexions qui étaient faites, et d'autres qui ne se faisaient pas. Les mots d'Oseki disaient que l'impression d'Eiki était fausse, mais ils ne disaient pas pourquoi. Le plus âgé était sur la défensive, et Eiki savait bien que celui-ci voulait le protéger par affection. Il entendait ses tentatives d'adoucir la situation, mais Eiki se doutiat que c'était bien pire que ce qu'il pouvait imaginer. Apres tout il avait ressenti le détachement et la parte apres avoir commis un geste, geste qu'il avait pensé plaisait à Oseki, mais il en comprenait aussi que jamais, jamais avec son manque d'expérience, il ne serait à la hauteur. Ce n'Était pas pour rien qu'il avait autant décu Tsubasa. Et toute cette aise qu'il avait acquéri auprès d'OSeki avec les années avait éclaté en morceaux, se sentant autant inadéquat dans ses bras, à ses côtés, qu'à genoux devant lui. Ses mains se plaçèrent sur son torse et il tenta de ne pas se laisser attirer dans ses bras, ne voulant pas du réconfort offert, mais n'avait pas vraiment le choix. Malgré lui, même s'il ne le voulait pas, l'étreinte faisait du bien. *

C'est moi qui a été stupide Oseki. J'ai cru que je faisais ce que tu voulais, mais à chaque fois que nous nous rapprochions, j'échouais à répondre à tes attentes. Oseki c'Est moi qui ne comprenait rien. Emporté par ce qui m'Arrivais, j'ai tout gâché. Et tu as eu besoin de quelqun d'autre pour combler ce que je n'Arrivais pas à combler. Ce que je ne pourrai jamais combler, Oseki, ne vois-tu pas?!

O-Oseki tu as besoin de réfléchir je crois... Je ne veux pas retourner en arriere.. je ne veux pas. Non plus jamais. C'est clair.. très clair! C'était bien mieux, beaucoup mieux avant tout ceci! Je ne veux plus ruiner notre amitié avec ceci Oseki! Je n'aurais jamais dû! Tu dis que cela m'appartient... mais alors tout ceci ne me rappelle que de terribles souvenirs... c'est ma punition je suppose et je la mérite.

* Ne voulant plus se souevenir de tout ceci et ce qui y était associé, Eiki voyait bien que c'Était une profonde blessure fraîche à laquelle il n'Était pas tant prêt à faire face. Oseki tentait de démentir toutes sortes de choses, mais malgré ses meilleurs efforts, c'était bien faux, et il avait réellement eu l'aventure la meilleure de sa vie immédiatement aprèes avoir recu ceci de la part de Eiki. La signification de ce geste était à peu pres synonyme de rien du tout, et même Eiki ne savait pas le degré d'à quel point c'Était insignifiant et peu marquant. C'Était surement mieux ainsi. Le plus petit secoua la tête et tenta de se défaire faiblement des bras qui le retenait. *

Je suis vraiment désolé Oseki je n'en peux plus... je ne pense pas que cette conversation nous mènera quelque part. Je ne suis pas capable de t'entendre. J'aimerais tant croire tes mots, et qu'ils appaisent ce que je ressens égoistement, mais depuis l'instant que cela a commencé à brûler je n'arrive plus à l'arrêter, et ce que tu dis ne le calme pas. Je suis désolé.. peut-être que plus tard j'y arriverai mais... je.. je suis incapable de croire ce que tu viens de me dire pour l'isntant.

*Bien sur il était vrai qu'il y avait eu des conflits et surtout des problèmes de communication entre Oseki et Eiki, mais jamais Oseki n'avait été insatisfait de leur sexualité et de tout ce qui entourait cette sphère. Toutefois, le bris de confiance actuel faisait en sortes qu'Eiki ne pouvait pas se sentir adéquat aux yeux de Oseki. Le plsu âgé savait qu'il avait des attentes, et des attentes relativement élevées, mais n'en avait que réellement pris conscience lorsqu'il avait parlé avec ses amis des Liaisons. Ainsi, il n'avait pas été capable de les mettre en mots avant. Si Oseki n'avait pas su l'exprimer, comment Eiki aurait-il pu tenter d'y répondre? C'était impossible, et c'était pourquoi Oseki voyait qu'il avait une grande part de responsabilité dans leurs incompréhensions, et dans cette distance et cette blessure qu'il avait ui-même ressenti avant de l'imposer à Eiki. Écoutant les paroles du plus jeune et ressentant son besoin de se défaire de ses bras, Oseki ouvrit doucement les siens pour le libérer.*

C'était bien mieux avant tout ceci? ...ne te rappelle que de terribles souvenirs. Oui, je crois que t'entendre me dire cela est ma punition en retour. ... plus jamais. ... non je ne dois pas croire entièrement ce que tu dis pour l'istant. Il faut que je te laisse réfléchir. Il le faut. Il faut..que je rebatisse ta confiance en moi.

...je comprends.

*Même s'il ne voulait pas le laisser partir, Oseki comprenait que c'était la meilleure décision. Eiki lui disait clairement qu'il n'était pas récepteur à cette discussion et avait fait plusieurs efforts pour s'impliquer déjà dans la communication. Il avait permis à Oseki d'entrer dans son intimité, de parler, de s'imposer à nouveau et de faire valoir son point de vue. Le plus âgé ne pouvait exiger d'Eiki que celui-ci chemine, accepte ce qui était arrivé et n'y songe pas davantage. En réalité, il fallait réfléchir oui. Des deux côtés. Il fallait faire preuve d'ouverture et de patience et Oseki savait qu'il avait beaucoup de travail à faire. Il se deviat de bien montrer l'exemple et montrer qu'il était sérieux, aussi. Réfléchir était nécessaire, et ce n'était pas parce qu'il en avait fait des étapes qu'il avait tout terminé non plus. Ce n'était pas si simple qeu cela. Oseki regarda Eiki par le miroir et se tassa juste assez pour se tenir à côté de lui plutôt que de le maintenir prisonnier.*

Je vais continuer de tenter de te faire entendre mes mots, Eiki, et au-delà des mots que tu le vois et le ressentes à travers mes actions. Mais ce n'est pas parce que la discussion présentement se clot que je vais arrêter de penser et ressentir ce que je ressens. Je viendrai te l'imposer à nouveau. Et plus j'y réfléchirai, plus tu pourras en ressentir la force de ce que je te dis. Tu me connais par coeur, Eiki. Il faut... du moins c'est ce que je veux, retrouver cette confiance de se connaître l'un et l'autre.

* Relâché par Oseki, Eiki referma ses bras sur lui-même pour combler le vide qu'il avait laissé derriere. Il se sentait petit, froid et incompétent. Il était bien conscient de ses tords, et comment tout s'Était enchaîné, et entendait l'Acharnement dont Oseki faisait preuve sans pouvoir réellement comprendre ses actions. Il le voyait comme un attachement désespéré et non fondé actuellement. Peut-être que le temps finirait par changer cette impression. Tous les mots lui étaient amers, parce qu'il ne voyait pas parfaitement comment s'enlignaient les comportements de l'autre homme et ses mots. Et l'entendre être si changeant dans sa mentalité lui donnait encore moins confiance. Eiki releva les yeux dans le miroir pour croiser le regard du plus âgé, puis les rebaissa en se tournant vers la porte de sortie. Il ne fit pas de pas encore dans cette direction mais n'avait pas envie de soutenir un regard plus longtemps. *

Oui, te connaître par coeur, j'imagine que c'est vrai, si tu y crois encore fermement. Mais si je te connais reelement par coeur Oseki alors j'ai raison et tu as tord. Je t'ai ressenti t'éloigner et tomber amoureux. Je sais que ce que tu cherches, c'est quelqun qui saura prendre soin de soin, écouter tes besoins, et être une présence rassurante, constante. Avec ton grand coeur tu as besoin quelqun que tu peux gâter, cajoler et serrer comme bon te semble. Quelqun qui dépendra de toi et dont tu pourras prendre soin oui, mais qui au fond, prend soin de toi, comme tu as peur d'avouer en avoir besoin. Peut-être que Youko-chan a toutes ces qualités, et c'est pourquoi tu l'as autnt aimée depuis le départ. Oseki tu es perdu, tu ne sais pas ce que tu veux et tu as peur de t'engager. ALors tu as envie de tout gâcher avec Youko-chan en te raccrochant à moi, mais je ne suis pas ta porte de sortie. Je t'ai décu une fois, une fois est assez.

Si je te connais comme tu le dis Oseki, alors je sais que tu fais une erreur. Ne gâche pas ta chance d'être réellement heureux en te mentant à toi-même, je t'en prie. Viens allons-y. Ils nous attendent. Tu as quelqun a rejoindre maintenant.

*Il était bien normal actuellement que l'un et l'autre comprenaient différement comment les réflexions des deux hommes les amenaient à différents endroits. Après tout, chacun avait son propre vécu, sa perception et ses émotions. Ils avaient aussi tous deux réfléchis à différents aspects et maintenant, s'étaient parlés assez pour au moins avoir une idée de où l'autre se situaait. Ainsi, maintenant Oseki et Eiki savaient un peu mieux ce que chacun voyait de leur relation, de leurs émotions, et de ce qui était la suite. Bien que Oseki se sentait assez rigide dans splusieurs de ses convictions, comme par exemple d'insister pour qu'Eiki reste et de lui faire comprendre qu'il appréciait leur sexualité, il ne pouvait pas etre 100% intransigeant. Il devait entendre et écouter Eiki assez pour montrer un certain respect et un peu d'adaptation, et ainsi il était possible uq'il semblait moins fiable ou qu'il inspirait moins la confiance pour cela. *

Si j'étais le seul a avoir été dans le tort, je serais fort probablement à tes genoux en ce moment à te demander pardon de toutes les facons inimaginables. Je sais que tu m'as blessé, mais je sais que tu ne l'as pas faite de manière volontaire. Et je sais que je suis en partie responsable de ne pas t'avoir ouvert un chemin pour que tu apaises ma blessure. Je crois... qu'en partie je me la suis faite tout seul, cette blessure, Eiki. Il y a des comportements que nous pouvons tous les deux améliorés, oui. Etre avec quelqu'un d'autre m'a fait réaliser que cela pouvait être simple, et que peut-être si j'exprimais mes peurs, tu pouvais les combler, toi aussi. Pourquoi ne t'ai-je pas donné cette chance, Eiki? ... et pourquoi ne l'as-tu pas prise, non plus?

Ce sont des mots que tu m'as déjà dit, avant mon mariage.

Croire que l'autre fait une erreur, ou qu'il faut qu'il commette un geste crucial. Croire que l'on sait ce qui va rendre l'autre vraiment heureux... n'était-ce pas deux erreurs, Eiki? La tienne et la mienne, à différentes époques?

Ce sont des mots que je t'ai déjà dit, quand j'ai fait la pire erreur de ma vie en te disant d'aller te confesser.

*Voulant être conséquent avec ses paroles de plus tôt malgré tout et ne pas s'éterniser sur cette discussion qui avait besoin d'un tems de réflexion, Oseki attendit quelques secondes à chercher le regard d'Eiki directement, puis retourna un peu sur ses pas dans la chambre de celui-ci et observa la valise. Allait-il tout apporter? De son côté, il avait pris la peine de bien placer la fleur offerte en cadeau et s'assurer qu'elle aurait eau et soleil comme il lui fallait. Son bagage pour le weekend était deja dans la voiture.*

* Oseki retournait à la chambre apres avoir cherché unregard que Eiki ne rendait pas, et derriere lui, Eiki le regarda quitter, de dos, marcher plus loin et se sentait cloué au sol. Il avait entendu les mots, et les laissa faire leurs impacts sur lui comme plusieurs autres avaient fait également avant. *

Des mots que j'ai déja dis avant ton mariage... oui c'Est vrai. Je me souviens d'une époque ou je n'étais pas heureux de savoir que tu te mariais Oseki. Je ne voulais pas me sentir ainsi, je ne voulais pas être ingrat. Tous ces moments avec toi, je craignais de les perdre. Il y a plusieurs éléments qui m'ont été enlevés. Toi tu les as juste obtenus de quelqun d'autre... Mais j'ai persévéré et espéré Oseki. Est-ce vraiment une erreur... Megumi n'est plus là, mais moi je suis encore là. Ma position ne peut m'être enlevée. Pourtant celle que tu as promis d'aimer et chérir pour toujours finalement, cette place n'avait rien de permanent.

* Observant les murs alentours de lui, Eiki tenta de se rappeler l'époque en question, ou il se sentait encore comme un adoelscent qui apprenait finalement à vivre. Il se souvenait de comment il suivait Oseki dans son cheminement de vie et voulait l'Accompagner dans toutes ses activités. Il le suivait jusque dans son lit le soir. Même le sommeil il chassait, car il lui enlevait de précieuses heures à ses côtés. Le dimanche, le lundi, il avait beaucoup de difficulté à s'en aller, à quitter son meilleur ami. Il lui avait tout donné ce qu'il pouvait, pour profiter de tous les moments avant que celui-ci ne parte mener sa propre vie. Eiki se souvenait d'Avoir fait le choix à ce moment là de ne pas écouter sa jalousie. De ne pas écouter la noirceur de ses tourments, de sa tristesse, et de se concentrer sur le bonheur d'Oseki. Ainsi il ne risquait pas de le perdre. AInsi il serait à ses côtés pour toujours. Il n'avait pas vraiment eu tord. Faisant quelques pas dans la chambre à sa suite, silencieusemnet, Eiki passa sa main à sa joue, effacant quelques larmes brûlantes qui ne faisaient pas plus de bruit. *

Tu m'as dit d'aller me confesser c'est vrai... mais je ne crois pas que c'Était cela l'erreur Oseki. Mon erreur était de ne pas avoir vu le danger qu'Était mon frère. Je ne regrette pas mon histoire avec Tsubasa. Elle m'a fait du bien, même si elle ne s'est pas bien terminée. Tsubasa... je me demande ce qu'il en penserait... je ne l'ai jamais laissé me voir ainsi... pourquoi alors est-ce que je laisse Oseki me voir dans cet état aussi pathétique? Je dois me resaisir. Je le dois. je l'ai déja fiat. Oui c'est faisable apres tout.

*Il était dans la nature de celui qui voulait se croire en position de controle de chercher à avoir le dernier mot, mais surtout d'imposer une réflexion à l'autre dans le sens désiré. Toutefois, cela ne marchait pas toujours... exactement comme souhaité. Oseki avait certainement voulu rappeler à Eiki que ces décisions de fiare ce qui était le "bon choix" crut ou interprété n'avait pas mené à un résultat satisfaisant ou heureux. Par contre, la déduction que celle à qui il avait promis d'aimer et chérir pour toujours et que cela n'avait pas été permanent, cette déduction était vraie. Et cela prouvait en quelque sorte que cette position-là de partenaire de vie n'étiat pas permanente et pouvait se risquer à cesser n'importe quand. C'était la plus haute placée dans les standards de société, mais uassi le plus grand risque. Oseki et Eiki avaient toujours vécu sur leur amitié unique et particulière en sachant que cette relation dépassait celle de partenaires de vie. Oseki en avait une, et Eiki non, mais il restiat que leur relation était prioritaire et primordiale sur tout le reste. Il y avait, après tout, peu de choses qu'Oseki ne partageait qu'avec Megumi et il en existait bien plus qu'il partageait avec Eiki. *

Je veux qeu tu réfléchisses, toi auissi Eiki. Je suis conscient... qu'il y a de nets avantages à notre relation avec cette portion d'intimité supplémentaire. Cela ne vient pas snas émotion de ma part et ... un certain bagage. Je ne crois pas que tu y étais prêt. Je crois... que je me pensais mieux que mon frère fasse à comment je gérais ton absence et ton retour, Eiki, mais je n'ai prouvé que le contraire. Je veux te parler davantage. Je veux... au moins te donner la chance de connaître ce que je ressens, et comment, et de voir si cela pourrait te convenir. Si cela pourrait me convenir aussi. Je ne suis pas prêt d'y renoncer sans lui avoir réellement donner cette chance.

*Se tournant pour observer Eiki, Oseki avait eu l'impression que celui-ci le suivait docilement. Il capta la fin de son mouvement qui passait sa main à son visage et savait ce que cela représentait. Se sentant impuissant devant le fait d'etre celui qui mettait Eiki dans cet état, Oseki devait combler ce silence. Il avait peur de s'entendre penser, et encore plus d'entendre combine il avait blessé l'autre homme. Cela lui faisait un degré de peine si profond que de le voir ainsi qu'il posa sa main sur son propre coeur. il fallait être mature et savoir qu'il devait etre fort et présent pour Eiki, que c'tait le plus jeune qui avait besoin de lui, et que le prendre dans ses bras actuellement état un couteau à double tranchand pour le plus petit.*

Sache que tu ne te sauveras pas de moi parce que nous ne serons pas dans ma maison. Tu seras dans ma chambre d'hotel, et je ne te donnerai pas le choix.

...Hai.

* Embarassé d'être regardé, Eiki détourna la tête pour regarder sa chambre avec beaucoup d'émoi. Elle lui faisait tout drôle de l'Avoir quittée pendant une semaine, et autant qu'il s'Était attaché à ce lieu sanctuaire, autant qu'il avait maintenant l'impression que ce nétait plus sa chambre à lui. C'était comme s'il n'avait absolument rien lui appartenant, en vérité. Il regarda par la fenêtre distraitement pour tenter de se donner un courage, avant de baisser les yeux sur la valise. *

Quand est-ce que tout a changé, Oseki ? Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé en moi... Cette chambre que tu avais pris pour nous à la soirée d'Harumi.. et à l'Halloween... J'étais si heureux d'être avec toi, et je ne te voyais que dans ces occasions que je ne pensais pas une seule seconde à la signification. Je t'ai laissé les réserver sans poser de questions, comme si tout était normal. Au cosplaycon nous avions à partager un lit en compagnie de Jinei et Etsuko et cela ne me semblait déja ne plus être du tout comme avant... mais pourquoi... j'étais intimidé d'être avec toi, ou peut-être, d'être avec toi en présence des autres, ou encore de comment je me sentirais, avec ta présence aussi près de moi.... J'avais dis adieu à dormir avec toi il y a fort longtemps. Dormir avec Tsubasa et Torii était différent, et me rendait nerveux aussi, mais ce n'Était pas du tout la même chose... pas du tout. Alors...

* Repensant au temple du feu, et à comment il s'était sentit désamparé de voir les deux lits, Eiki devait conclure que c'Était davantage de la déception, qu'il avait surement espéré se glisserdans le même lit qu'Oseki. Et celui-ci était d'ailleurs venu le rejoindre dans le sien, comme si en avoir deux n'avait rien changé. Mais maintenant qu'est-ce que tout ceci signifiait? La chambre, les lits? Avoir son espace, ou ne pas l'Avoir? Eiki était beaucoup plus mélangé qu'il ne l'Était avant. Il n'espérait rien, et ne voyait pas clairement ce qui était le bon scénario non plus. Mais il voulait surtout faire plaisir à Oseki, et si celui-ci décidait ainsi, il ne le contredirait pas, cette fois. *

C-Combien de nuits est-ce.. déja?

... il y a quelque chose de dérangé cehz moi. Je sais fort bien que tu ressens une profonde tristesse, et j'en éprouve moi aussi de ce qui advient de nous, Eiki... mais quand je te dicte ce que je vais faire, ce qui arrivera, et que tu acceptes... cela crée en moi un engouement difficile à décrire. Je ne devrais pas le ressentir, c'est complètement inapproprié. Mais cela me donne une envie insatiable de te dire quoi faire et de te regarder le faire.

Hmm?

*Complètement absorbé par comment de simples réponses d'Eiki pouvaient lui faire prendre conscience de certaines de ses propres réponses, Oseki apprenait à départager aussi ce qui était propre à comment lui se sentait, et ce qui était propre à qui il offrait un comportement. La situation actuelle enter Eiki et lui était loin d'être à son meilleur et pourtant, Oseki ressentait que c'était impossible que cela soit la fin. Ce ne pouvait pas l'être et jamais il ne l'accepterait comme tel. S'il était réellement en position de pouvoir, alors il était en position de fiare chavirer ceci comme il le désirait. Il fallait faire les bons gestes et montrer toutes ses capacités de manipulation et de contrôle.*

Ah je... ils avaient dit que ce serait deux nuits. Mais prévois-toi une nuit supplémentaire, car il faut toujours être plus prévoyant que moins.

Pour plusieurs raisons...d'abord parce que ce pourrait être possible, mais aussi parce eu ce sera le temple de l'eau. Et aussi parce que parfois tu pourrais vouiloir changer de vêtements. Par exemple.

*Peut-etre qu'Eiki n'acceptait que pour faire plaisir à Oseki, ou pour tenter de retrouvr sa place. Mais entre Eiki qui se glissait dans le lit d'Oseki ou l'inverse, la distinction n'était pas si grande. Il y avait un message sous-tendu qu'Oseki entrait dans l'intimité d'Eiki mais ne le laissait pas faire l'inverse. Toutefois, le résultat restait que le lit était partagé par les deux hommes. Cette métaphore avait son lot de vérités, et Oseki avait bien l'intention de s'en servir pour démontrer justemnet son ouverture envers Eiki.*

* Comme Eiki ne pensait pas de la même facon qu'Oseki, il ne pouvait deviner toutes ses déductions et écouta simplement ses paroles. Il en jugea qu'il avait raison et qu'en effet, il pourrait y aovir une nuit de plus. Sa valise était déja pleine de vêtements, mais des nouveaux n'était pas nécessairement une mauvaise chose. Ainsi il profita de la distraction apportée par ces mots pour s'activer et tenter d'aller au dela de toutes les émotions qu'il ressentait. Il fit lentement quelques petits pas le séparant de sa valise, et prit la poignée à deux mains pour la hisser sur son bureau et l'ouvrir. Il prit quelques instants à regarder les vêtements à l'intérieur en hésitant face à ce qu'il devait faire. Laisser tout cela ici faisait du sens, car du linge sale ne servirait à rien, mais lui ferait plus de bagages à paqueter lorsqu'il reviendrait. En plus, il se doutait que s'il laissait le linge ici, les employés d'Oseki les feraient laver, comme d'habitude. Ainsi il déplaca le linge utilisé jusqu'au panier, qui avait été vidé durant la semaine. Il gérerait ceci après. Puis il se dirigea vers la commode, ouvrant le tiroir avec un bruit de grincement. *

Oui tu as raison. Et puis nous serons en costume le jour, ne? C'est surtout pour la nuit je pense.. et un rechange. Ah et il ne faudrait pas oublier un maillot de bain! Il m'en reste juste un.. je pense.

* Parlant à voix haute pour se détendre et tenter de justement adoucir l'Atmosphèere, Eiki se sentait encore la gorge enrouée, mais espérait taire toutes ses émotions alors il fallait parler, agir, bouger. Il espérait toutes les ravaler, jusqu,à en retrouver son sourire usuel. Il n'y avait rien de mieux à faire. Durant le voyage il avait pris nerveusmeent tous ses maillots, et laissa dans la valise celui qu'il n'avait pas utilisé. Il prit de la commode deux pyjamas pour le voyage, puis s'affaire à aller chercher des bas. Il ne prendrait que ses sous-vêtements subtilement. Quand même pas devant Oseki! Il secoua la tête à cette pensée avant d'Aller au garde-robe. *

Me concentrer sur les acitivités, sur mes amis, sur tout le reste. Oui c'Est ce qu'il faut.

*Parler à voix haute était une onne idée pour reprendre du "small talk" entre eux et détendre l'atmosphère. Pouvait-elle être détendue? Pouvait-elle être relativement normale, sans tout ce que leur relation était devenue? Il faudrait voir. Bie sur Oseki en disait pas tout ce qu'il pensait, faisant des choix de ce qu'il choisissait de révéler, comme tous pouvaient le faire. Il prit son temps pour observer chacun des gestes d'Eiki et se permit un petit sourire à le voir à la commode des pyjamas. Pourquoi est-ce que de le voir mettre ces morceaux en particulier le rendait spcifiquement plus attentif?*

Lequel prendras-tu...? ... Deux? Oui. Deux pyjamas. De toutes les choses à amener en "back up", un pyjama est une excellente idée. Les pyjamas...me font un effet que je ne sais pas expliquer. Ils sont une partie intégrale de nous, de ces nuits passées ensemble et de cette limite franchie quand nous étions plus jeunes et que c'était "acceptable". Comment expliquer ces envies de dormir avec toi même après mon mariage? Cela ne faisait aucun sens.

Oui... oui en effet le maillot et le pyjama seront prioritaires. Surtout le pyjama. Tu en prends deux, ne?

Ahhh ce n'est pas ce que je voulasi vraiment dire! ... j'aime comment il porte ses pyjamas, tout habillé. Comme s'il avait à être gêné devant moi. Il se couvre... parce qu'il sait que j'aime le découvrir. ... et s'il savait depuis longtemps?

... Qe prends-tu dans le garde-robe?

*Incapable de ne pas questionner Eiki sur ce quil faisait et ce qu'il prenait, Oseki yeutait en penchant la tête d'un côté puis de l'autre en espérant le voir faire. Il n'y avait pas tant d'obligation de vêtements que s'il devait se déplacer apres la journée, non? Et pourquoi le ferait-il? Oseki voulait voir ce que Eiki pensait avoir besoin comme vêtements. Étaient-ils meme permis de se promener sur le site sans un costume? *

Hm? Oui j'en prends toujours deux !

* Répondant plus naturellement cette fois, Eiki sentit sa voix se déenrouer dans sa gorge. Il ne savai tpas si Oskei voulait deviner qu'il en prendrait deux, s'il le savait déja, ou s'il demandait. Il avait prit le bleu et le ligné, parce que c'était thématique avec l'eau, mais ausis parce qu'il n'en restait pas tant de disponibles non plus. Au garde-robe, Eiki se sentait observé, et était un peu gêné, mais bon le choix de vêtements n'Était pas très grave. Il prit une petite chemise bleue pâle d'été et un bermuda neutre qui pourraient être portés sur la plage facilement. Le reste il avait laissé ses effets de salle de bains, une veste, ses chaussures dans la valise. On pouvait deviner par la forme, dans la pochette, que le journal bleu était dans cette proche, protégé du reste des effets. Eiki ramena la chemise dans la valise. *

Tu as dis qu'il fallait un rechange, ne? Toute le reste déja dans la valise.

Je n'ai pas manqué de rien, alors je ne crois qu'il manque quelque chose. Hm? Si OSeki me regarde comme ca, est-ce qu'il cherche à savoir ou à voir quelque chose de particulier? Non je ne choisirai pas mes boxers devant toi coquin, retournes-toi ! >_<

* Embarassé d'être ainsi épié, Eiki attendait un moment pour mettre ces effets plus personnels, mais il était scruté
a la loupe et c'Était intimidant. Comment se tirer d'affaire maintenant? Peut-être demander à Oseki d'Aller chercher un verre d'eau? *

*Il y avait dans le timbre de voix d'Eiki un naturel qui revenait et Oseki se sentit sourire de l'entendre. Il observait le plus jeune prendre ses pyjamas et quelques vêtements, notant le bleu comme étant la couleur associée à l'eau et appréciait ce détail. Meme le journal qu'ila vait actuellement était de cette teinte, et sans le voir, Oseki le savait puisque c,éatit lui qui les lui donnait. Le voir ainsi à travers le poche, protégé, lui faisait du bien.*

Toujours uassi méticuleux pour prendre soin de ce qui représente la plus grande valeur. J'apprécie comment tu en prends soin, Eiki.

Hm? Tout le reste y est déjà? Très bien. Je vais fermer ta valise alors.

*S'avancnat vers la valise aux côtés d'Eiki, Oseki s'y imposait comme si c'téait à lui de fermer la valise, la prender et l'amener à la voiture. Il en profitait aussi pour bien observer ce qui était dedans. Oui certains effets y étaietn déja a priori, mias il ne pouvait pas identifier ce qui manquait. quelque chose dans le comportement d'Eiki lui laissait croire qu'il manquait une (ou deux?) choses à mettre dans la valise. Pourquoi ne le faisait-il pas? Il fallait le mettre au pied du mur. Il fallait le forcer à fermer la valise pour voir comment il s'y opposerait. Posant ses grandes mains sur la valise, Oseki commenca à fermer la fermture éclair. *

Je me demande si mon impression est bonne. Vas-tu me dire "non attends, il manque X ?" Que manque-t-il, ne Eiki?

Qu'est-ce que tu fais? Ah! Non non!!

* Peu importait les émotions, les tourments et les douleurs, une trentaine d'années d'amitié ne se perdait pas ainsi, et le naturel de l'interaction n'allait pas disparaître non plus dans un moment de diffiuclté. Eiki pouvait se douter que dans un moment plus silenceiux, Oseki planifiait son prochain mauvais coup, mais peu importe le nombre de temps passé à ses côtés, il n'avait jamais développé la capacité de les prédire ou les voir venir. Rapidement il franchit le pas vers Oseki et posa ses mains sur la valise de part et d'autres des siennes pour l'empêcher de fermer celle-ci. La premiere se posa sur la fermeture, mais l'autre à demi sur celle d'Oseki et Eiki tressailit, l'enlevant nerveusement pour la poser aux côtés de la siennes, comme si c'Était un geste interdit. *

I-Il manque des effets... personnels !

Mais que me fais-tu dire ???! Tu le savais, n'est-ce pas?! Tu le savais!

* Émettant une petite plainte, Eiki se redressa en hésitant, pouvait-il le faire à la fvitesse de l'Éclair? Maintenant c'était raté, assurément que Oseki allait tout voir! C'Était surement dans ses plans depuis le début! *

*Il y aviat plusieurs automatismes qui en se perdaient pas entre oseki et Eki et le plus âgé se pinca les joues pour ne pas rire trop librement. Eiki était si franc et spontané, cela lui faisait un bien fou et cette dynamique était un réel baume, actuellement. Oseki garda les yeux sur les mains sur la valise, puis un peu plus loin, et bien sur il était prudent dans sa manière de refermer la valise donc pouvait arrêter lorsuq'Eiki y posa les mains. Il fit un sourire savant et releva les yeux sur le plus jeune alors que celui-ci avouait plus oumoins ce qui manquait.*

Ah? ... Des effets.. personnels, tu dis?

J'imagine que ce que tu entends par là, ce sont les sous-vêtements? Puisque les vêtements y sont, le journal aussi et même les pyjamas.

Pourtant je t'ai déjà vu y mettre les pyjamas. Mais s'il manque des effets personnels, alors il est important que tu les mettes oui. Je vais réouvrir la valise.

*Touteofis, Oseki ne bougeait pas. Il ouvrait oui la valise mais regardait ensuite Eiki. Certainement que cette fois il ne le quitterait pas des yeux. Le plus jeune s'téait auto-mis en éévidence. En fait, Oseki s'assied près de la valise sur le lit et regarda ensuite Eiki comme s'il attendait de le voir prendre et mettre ses effets dans la dite valise. Évidemment, il affichait son air taquin et pencha légèrement la tete sur le coté.*

* Se redressant bien droit et raide, Eiki rougit considérablement de se faire mettre ainsi mettre au pied du mur et constata qu'il avait véritablement échoué à se tirer d'embarras dans cette situation. Il devint de plus en plus nerveux, regardant la commode, la valise, la commode, l'air taquin d'Oseki, puis encore la commode pour s'en sauver. Rapidement il défigea et se sauva jusqu'au meuble en devenant de plus en plus rouge. Il le tira très vite ouvert, risquant presque de le décrocher et s'en stressa un peu le repoussant presque pas subtilement et se mit à fouiller à travers comme s'il ne savait pas du tout ce qu'il cherchait avec beaucoup de bruit et de froissements. *

..aa-haa... Merci pour l'aide ^^'

Mais pourquoi restes-tu la comme ca >_< !!! Je ne sais plus ce que je fais!

* PRenant rapidmeent n'importe quels boxers, Eiki les ramena rapidement contre lui, les cachant de son bras contre lui, tentant ainsi de les cacher un peu. Puis il se saisit de plusieurs paires de bas. Beaucoup trop en fait, et tentat de subtilement tous les tenir en meme temps pour que rien n'y paraisse. C'était trop de bas, et trop unn fouillis pour ses petits bras. Se rendrait-il même à la valise sans en échapper la moitié? Ces items ne tenaient pas ensemble! *

Hmmm tu.. n'as rien à prépaer avant de partir? tu sais..