La nuit des marées hautes

* Bien qu'une partie de l'esprit de Eiki voulait savoir si sa réponse lui plaisait, il était incapable d'attendre les mots, s'abreuvant des réactions qui se multiplaient contre lui. Il avait osé faire la confession, gémie et trahie par l'intensité avec laquelle il montait dans le plaisir, recevant à la fois ce qu'il créait comme effet, et la félicitaiton d,avoir répondu. Oseki voulait-il confirmer qu'il avait raison? Eiki savait surtout que tout d'Oseki s'enflammait contre lui après avoir entendu les paroles prononcées que pour lui. C'Était à la fois sa masculinité se dressant contre leurs bras, l'accélération de sa main, et la remontée de l'autre jusqu'à sa nuque. La fébrilité dans ses gestes, sa facon de l'envahir d'une chaleur et d'une vague incntrôlée et sauvage, ravissait tous les sens du plus petit qui l'appela d'une voix plus abandonnée que les instants avant, accueillant contre son cou les baisers tant attendus. Enfin il posait ses lèvres sur lui, enfin il connectait avec lui en rompant la distance, prouvant qu,il le voulait en retour, que ces provocations lui faisait aussi tant d'effet. Et alors qu'il l'embrassait en dévalant sur sa peau, chacun fit monter le plus petit plus haut et plus haut encore, si bien qu'il haleta à chacun, recherchant vivement son souffle pour émettre tous les sons qu'il ne savait plus retenir. *

~ Oseki aaahhhn~ ! Mmnn~ Aah~ aahhhh~ !

~ Ahh Oseki tu m'embrasses enfin... ma.. récompense..? Parce que je te l'ai dis..

* Pressant son bassin vers la main de son seme, cette fois libérant de l'autre, Eiki répondit sans aucun contrôle de celui-ci, de ses hanches vers les va et vients, accentuant chaque sensation de plaisir en les recherchant à répétition. Sa propre main bougeait avec celle d'Oseki, et c'Était son rythme à lui, imaginé exactement comme dans ce souvenir, ou il le revoyait, se caresser avec talent et adresse, et oh combien interdit il s'Était senti de l'avoir vu dans cet état personnel et des plus excitants. Les souvenirs se multiplaient dans son esprit, et à chaque vision plus erotique qu'il se faisait, un spasme brûlant remonta le long de ses cuisses forcant l'orgasme à se déclencher avant même l'avertissement final, faisant jaillir entre leurs doigts, toute l'étendue du délice de l'extase qu'il ressentait. Ses genoux plièrent légèrement alors qu'il se serra de toutes ses forces contre son seme, ses ongles glissant entre ses omoplates pour tenter de retenir la puissance de l'apogée qui remontait en lui. *

~Aahhh ta technique... c'était si vite... ~ ahhmmn ce petit frémissement... ~ juste.. juste avant que tu viennes... ~ ahh ahh Oseki.. ces pensées.. non... je ... ~ je ne devais pas... mon meilleur ami... ~ mais... aaahh si tu... avais demandé...

mmmnn~ nnhh~ ! tu... le savais.. ~ ne? aaahh~ ahhh!

*Du point de vue d'Oseki, il avit déjà prouvé qu'il voulait Eiki profondément dès l'instant où il était entré dans la salle de conférence et comment il avait voulu se coller à lui et s'imposer physiquement contre lui de toutes sortes de facons. Mais cette fois-ci, les réactions d'Eiki, la proximité, le souvenir et surtout, l'idée que peut-être quelque chose existait depuis vraiment longtemps avait fait franchir une autre limite à Oseki. Il n'embrassait pas ses lèvres, mais il n'avait pas su résister à décorer la peau de son uke de ses baisers. C'était une expression de son plaisir, du bonheur de l'entendre et ce que cela évoquait, mais aussi il était vrai que cela pouvait être perçu comme étant la récompense à la réponse obtenue. Les provocations qu'il imposait à Eiki étaient efficaces sur le petit, et les réponses du petit l'étaient tout autant sur le plus grand.*

~ Aahhh je .. t'avais vu... ~aahh a ma chambre.. ~c'est tout...

~Mmmm tu aurais voulu que je te touche, ne? ~ Je t'avais aperçu... je me demandais si tu allais rester... ~tout le long... ~j'ai fait exprès de me laisser aller plus fort...

*Maintenant, Eiki répondait au rythme en bougeant son bassin en réponse et en recherchant à le compléter autant qu'il le pouvait. Ainsi debout et sans appui, ce n'était pas évident d'aller chercher toute la vitesse et la force possible, mais Oseki ne voulait rien changer à ses prises sur l'autre homme. Il ferma les yeux un instant, se remémorant comment il avait laissé sa porte entre-ouverte et s'était placé en prévision qu'un spectateur pourrait passer. Apres tout, il attendait Eiki pour une ballade en voiture. Il avait voulu susciter une réaction chez son meilleur ami, se demandant si celui-ci était à ce point dépourvu d'attirance et d'attrait pour la sexualité. Puis, Oseki s'imagina comment il aurait pu attraper Eiki sur le fait même, si seulement celui-ci était resté à dormir tel que prévu. C'était donc pour cela qu'il avait insisté pour retourner chez lui? Mais alors qu'il pouvait très bien concevoir qu'il l'aurait caressé de la sorte, Eiki se libérait contre leurs mains et comme les genoux du plus petit fléchissaient légèrement, Oseki reprit sa main de la nuque poru amener son bras dans le creux de son dos et l'y soutenir. *

~ Aahhh Eiki... mmmm~

~ T-tu vois... aahhh la force qui nous unit ~ ... aahh... ~ ressens comment je suis sincère, Eiki, je t'en prie... ne doute plus de moi... 

~ Aaahh ~Ahhmnn...! Aaahhh~!!

* Cette position debout était à la fois intime et intense, parce qu'ils étaient libres de tous mouvements, de se rapprocher, de se saisir, mais c'était aussi plutôt unique dans leurs habitudes. Eiki maintenait l'Équilibre mais s'avancait contre Oseki avec chaque mouvement de bassin, alors que celui-ci était courbé contre lui, l'entourant pour l'embrasser délicieusement tout le long de son cou, et lui imposer des caresses vives et à sa manière, entre leurs cuisses. Oseki lui montrait exactement comment il devait se toucher, de cette facon dont il l'avait fait plusieurs années auparavant, avec toute la technique qu'Eiki avait observée de facon coupable. Et ce jusqu'à ce que le plaisir fut si haut que le plus petit gémissait toute l'Étendue de son apogée à l'encolure de son amant, frémissant à chaque vague d'Extase qui le prenait et pulsait contre ses doigts. Il s'entendait haleter en écho dans la salle de bains, coupable de le faire si près de l'oreille de celui qui lui imposait d'aussi divines sensations. Il y avait fort longtemps, Eiki n'avait pas tenté de reproduire sur lui-même la facon si suave qu'Oseki avait eu de se faire venir pour ses yeux et son écoute, mais il avait osé le faire en pensant à lui, en revoyant son corps contre le lit, en réentendant sa voix, dans ce fantasme interdit, pour lequel il avait tout fait pour se contenir toute la journée. *

~Aaahh Oseki... oui.. j'ai osé penser... à comment c'était.. si tu me le faisais... ~ mmmnn aah je sentais tellement coupable... ton corps nu me hantait.. je n'arrêtais pas de le revoir... ~ encore et encore.. jusqu'à ce que je m'interdise ces pensées à ton égard.. je ne pouvais pas...

~ Aahh.. ahh toi... ~ toi tu l'as fait?

* Apprenant qu'Oseki l'avait vu et savait fort bien qu'il l'avait regardé et intégré dans cet état personnel, il y avait plus de vingt-cinq ans, Eiki se sentait encore plus fébrile. Il ressentait les scintillement du plaisir se propager partout dans ses jambes, son bassin, son torse, tous ses endroits les plus sensibles. Il avait envie de se rapprocher d'Oseki, et pressa davatange son bassin vers sa main qui terminait de lui ravir tous ses sens. Il était enviré par le souvenir, par le plaisir, par cette chaleur que son seme dégageait, ces baisers qui le rendait fou. Sa main voulut s'agripper davantage à son dos mais était tellement humide qu'elle glissa entre ses omoplates. De sa voix teintée par l'état dans lequel il se trouvait, il osa poser la question en retour, et se sentit encore plus interdit de le faire que d'actuellement répondre lui-même à la question, émettant un petit son à la voix enivré et timide *

*Dans la liberté de leurs mouvements, il y avait aussi un certain risque justement de perdre l'équilibre ou de ne pas avoir assez d'appui pour bien répondre. Toutefois, c'était représentatif de l'évolution de leur relation. Avant, ils étaient toujours de dos car ils ne se communiquaient pas et maintenant, ils s'enlignaient vers une relation où tous les deux avaient des apprentissages à faire et donc ils n'avaient aucun appui...mais aussi risquée était-elle, les deux s'y lancaietn sans hésiter. Ils montraient ainsi tous leurs désirs, depuis combien de temps il existait et comment leurs prises l'un sur l'autre pouvaient être maladroites que ca n'avait pas d'importance. L'importnt c'était de se tenir, peu importe si c'était croche, vif, ou couvert de preuves. Oseki n'avait aucun doute sur l'apogée de son uke et entendit l'écho avec un petit sourire macho contre le cou de celui-ci, remontant pour poser ses lèvres juste derrière son oreille alors qu'il entendait la question qu'Eiki osait lui poser en retour. Arrêtant ses baisers, Oseki garda sa main contre l'intimité du plus petit et avec son autre bras, le serra contre lui.*

~ Bien sur que je l'ai fait...

C'est bien pourquoi j'avais autant envie de l'essayer, Eiki... Quelle était la raison pourquoi mon besoin de réconfort apres la perte de mon fils, était de t'embrasser? Et la réaction que cela m'a procuré, je sais que rtu n'as pas oublié. A ce moment-là, il n'Y avait plus de doute pour moi... je voulais connaitre cette intimité avec toi, Eiki.

*Si autant d'Années dans le passé, Oseki avait surtout voulu causer une réaction chez Eiki et obtenir plus de détails sur sa vie personnelle et intime, ce n'avait pas été lui le premier à penser ainsi à son meilleur ami. Par cotnre, il était vrai qu'il avait considéré de lui offrir sa main pour l'initier à la compréhension de la sexualité, surtout lorsqu'il avait tiré les vers du nez à Eiki. Caressant l'intimité de celui-ci de quelqeus mouvements de ses doigts alors que sa main restait fixe, Oseki n'osa pas relever la tête pour croiser le regard du plus petit. Il préférait de loin être ainsi blotti contre lui et ne pas avoir à lui montrer toute sa gêne. Dasn cette position-ci, il pouvait lui parler et garder son image. Du moins c'était ce qu'il croyait.*

~ hmm... je l'ai fait plusieurs fois... ~mais j'aime vraiment mieux le faire avec toi qu'en pensant à toi, Eiki~ 

Je n'ai pas... je ne l'ai pas fait depuis que nous sommes amants... car toutes les fois où j'en ai envie, je viens le chercher directement sur toi, Eiki... Es-tu curieux, toi aussi, de savoir depuis quand je pense à toi de cette façon? Eiki...

* Frissonnant de cette facon dont Oseki maintenait à la fois sa main prisonnière de son intimité, mais en plus se permettait d'ainsi le caresser à son plus sensible du bout des doigts, Eiki serra les lèvres en protestant doucement. Les vives étincelles qui descendaient dans ses cuisses ne cessaient de briller et c'Était particulièrement délicieux qu'il ne cesse de le toucher ainsi, d'autant plus que ses paroles lui offrait un effet encore plus envoutant qu'il ne l'aurait imaginé. Oseki le ramenait de son autre bras vers lui et se cachait dans son cou, gestuelle qui évoquait plus de possessivité que de gêne de la part de celui-ci, pour Eiki. Il émit plusieurs petits sons en tentant de bien l'Écouter, mais ne cessait de réagir à comment tout son anatomie était sensible, et encore plus quand c'était Oseki qui ainsi s'amusait à le toucher comme la proriété de celui-ci qu'il était. *

~ Mmmn.. ~Mnn... p-plusieurs fois..? ahh Oseki...

Vraiment? Ahh l'idée est trop pour moi je crois.. Oseki tu as vraiment.. cette position.. et moi dans ton esprit? Ah je ne sais pas si je peux tolérer de savoir ceci!!

* Même si Oseki avait prouvé son désir pour lui à plusieurs reprises, Eiki intégrait maintenant à quel point cela avait été réel depuis le début, s'il avait ainsi osé penser à lui dans ses moments les plus personnels. Il rougit considérablement contre son épaule, et pensa à cette journée contre l'arbre. Était-ce la premiere? Ou avait-ce été quand justement il l'Avait vu à sa porte? Oseki ne lui avait pas donné le mot du souveni de leur premier baiser pour rien. Il y avait tant d'autres souvenirs associés à celui-ci. Même si pour le plus âgé, c'était quelque chose des années plus tard, pour Eiki, il ne s'était écoulé qu'environ 3 jours entre son premier baiser avec chaque frère Hikaru. Respirant rapidement contre l'épaule de son seme, Eiki caressa doucement son visage contre sa peau. Penser ainsi aux indices de leur histoire qui pouvait sous-entendre qu'un jour ils connecteraient de cette facon le rendait fébrile d'une facon qu'il ne connaissait pas. Il y avait une proximité qui le faisait agir completement hors de son controle habituel. Comme si leur lien charnel interférait avec toutes ses pensées. *

~ Depuis.. depuis l'arbre?

~ Aahhh je te ressentais contre moi... ~ exactement comme maintenant.. sauf.. sauf que tu ne m'avais pas dans ta main.. ~aahh... ~Oseki...

*Ce qui était bien, c'était qu'Oseki apprenait à utiliser des gestuelles pour démontrer sa gêne qui en fait la camouflait habilement en possessivité. C'était ainsi qu'il se sentait plus aisément en contrôle, après tout, alors il était à l'aise lorsque ceci fonctionnait. Il y avait beaucoup d'aveu qui étaient échangés cette nuit, mais dans la crainte de leur perte et le désir de garder ce lien unique et même de le renforcir, les deux hommes n'avaient plus autant de retenue. Car après la peur de faire tout de travers et le perdre, il y avait la peur de ne plus jamais avoir l'occasion de lui dire ce qu'il désirait lui dire. Oseki aurait pu choisir de ne pas répondre à Eiki ou de le faire patienter d'avoir été sage pour mériter sa réponse mais... il était content de pouvoir lui dire, et de le rassurer sur la sincérité de ses sentiments. Il sourit contre la peau d'Eiki et y déposa un baiser beaucoup plus léger en souriant, comme pour lui montrer qu'il avait raison.*

~ Activement, oui...depuis l'arbre... mais ce n'était pas la première fois que j'y pensais.

Quand tu as fini par me dire pour tes sentiments pour Tsubasa... j'ai imaginé comment ca se passerait, si c'était a moi que tu faisais cette déclaration... et comment ce serait, dans l'intimité. Je m'étais dressé à la pensée...et j'avais secoué l'idée en me disant que c'était surement juste un fantasme passager. L'idée de te prendre. J'espérais que jamais quelqu'un d'autre ne le ferait, et pourtant... regarde, c'est moi qui t'a envoyé vers lui deux fois plutot qu'une, ne? Et les deux fois, c'étaient de terribles erreurs.

*Même s'il était encore tendu, Oseki était assez calme en réalité. Il profitait de ce moment où le corps d'Eiki était à sa mercie mais sans toute la tension accumulée. Sa main contre son anatomie cessa graduellement ses légers mouvements de doigts mais resta contre lui tout de même, l'autre continuant d'imposer cette étreinte à son uke. Celui-ci se caressait contre son épaule et la gestuelle mettait Oseki en confiance. Il se permit un autre sourire, acceptant de se livrer un peu plus à l'autre homme. Si tous les deux avaient autant doutés de leur attirance mutuelle, de la force de leur connexion, alors il fallait se rassurer autant qu'il serait nécessaire. La chaleur était encore bien présente entre eux, physiquement comme émotionnellement et Oseki s'en servait pour augmenter leur lien et cette confiance qu'ils rebatissaient. *

J'étais... je voulais tellement savoir, si je ressentais réellement cette attirance pour toi, Eiki. ~Juste l'acceptation d'essayer... ton acceptation aussi... ~accepter que je désirais mon meilleur ami ...


Je ne sais pas pourquoi tu as accepté... ou même pourquoi Tsubasa a accepté. C'tait la première fois que je me permettais de réellement me le demander et comprendre que mon obsession pour toi Eiki, était plus que de l'amitié "normale". Ca n'avait rien à voir avec le fait que tu sois un homme ou pas, c'Est le moindre de mes soucis. C'était toi en tant que personne que je désirais et une fois que je l'ai accepté... je ne savais plus comment ne pas y penser, Eiki.

~ aahh.. désirer.. son meilleur ami...

* C'étaient des mots remplis de culpabilité de la part de chacun. Les deux se l'avouaient, même si tardivement, après avoir goûté à la luxure plusieurs fois avant de le mettre en mots. Était-ce pourquoi c'était si excitant de l'entendre, même si ce n'était pas "correct" ? Eiki émit une plainte dont il ne se rendit pas vriament compte, en ressentant la diminution des caresses de son seme, et eut plutôt envie de le faire en retour, tenté par la proximité de celui-ci. POurtant leurs mains liées étaient obstinément encore contre son corps à lui. Comme le plus petit avait déja son bassin le plus proche possible du sien, il ne fit que faire une petite pression sur leurs mains pour justement se rapprocher, tentant de libérer sa main. Par contre, son attention était bien ailleurs malgré tout. Au delà de ces envies, il était plutôt envouté par leur conversation, et cette étreinte bien hors du commun, rassurante et sensuelle à la fois qu'ils s'offraient. Oseki déposait un baiser contre son cou, et Eiki rougit en s'exposant légèrement plus pour le recevoir. C'était la premiere fois qu'il osait accepter cette proximité, et c'Était exactement là qu'ils le mettait en mots. Ce désir pour son meilleur ami, l'idée d'aller contre des années de sentiments, et finalement, être complètement envahi par des envies plus fortes que tout. C'Était évident depuis longtemps, ils étaient trop fortement attachés l'un à l'autre pour ne pas s'enflammer la seconde où ils franhiraient la barrière de la physicalité. Se l'admettre était difficile, mais le corps parlait depuis des années. Le corps, le coeur, et finalement l'esprit. Cette chimie qu'ils partageaient était fascinante, obsédante depuis le premier touché qui avait franchi une limite, mais maintenant qu'Eiki l'acceptait et l'embrassait, elle semblait encore plus addictive qu'avant. Il savait combien il aimait être près d'Oseki depuis le départ, mais maintenant il le regardai pleinement conscient. Ainsi il haleta plus rapidement en frôlant sa peau de ses lèvres, se laissant rapprocher au maximum de lui, cette fois, sa main dans son dos glissant pour le caresser timidement jusuq'à sa taille, avant de remonter le saisir à son tour, possessivement. *

Cette demande pour une baiser que tu m'as faite... sur le coup.. je ne comprenais pas. De tous ceux qui avaient croisés ma vie, tu étais celui qui avait le moins changé mais cette requête... c'était la plus grande différence. C'Était toi qui m'avait dit d'aller voir Tsubasa, c'était toi qui m'avait encouragé et maintenant, tu me demandais un baiser pour toi, toi qui n'osait jamais rien requérir de moi. On ne doit pas embrasser son meilleur ami... on ne doit pas accepter si facilement l'idée.. le garder aussi logntemps... et surtout pas... préférer ses baisers à lui...

.. Je me sentais si coupable Oseki... de l'avoir tellement aimé.. pourquoi le baiser de mon meilleur ami.. ~ était-il supérieur.. à hm.. tout le reste?... aahh tu as... complètement tout renversé en moi...

Tu savais ce que tu faisais, Oseki... ou non? ... Mon histoire avec Tsubasa est importante mais... je ne peux pas nier les effets que tu m'as fait, la seconde que nous avons cessé de n'être que des meilleurs amis..

*Pour Oseki qui avait un peu plus l'habitude d'employer les mots pour provoquer des effets, c'était surement un peu plus facile de mettre en paroles ce qu'ils ressentaient tous les deux. Apres tout, il était beaucoup trop tard pour même essayer de renier la forte attirance qui les relaient, et Oseki ne chercha absolument pas à la renier. Il etendit la plainte du plus petit et comment celui-ci pressait son bassin au sien, souriant d'intérêt en le ressentant se faire aussi demandant. Dans la salle de conférence, c'était la même chose. A quel point lui avait-il manqué? Oseki repensait justement à Eki qui avait parlé de deux jours d'affilée, et comment de son côté il avait été celui qui débutait chacun de leur rapprochemetn alors, ceux-ci étaient plus éloignés que de deux jours. Eiki devenait-il garduellement plus en manque de lui? Cette fois, Oseki fut bien plus conscient du souffle de son uke contre son épaule et comment ses lèvres brossaient sa peau sans pourtant s'y aposer officiellement. Sa main par contre, caressa légèrement son dos puis sa taille et remonta comme si elle avait fautivement fait un geste de trop et se blottissait à nouveau dans so dos. Oseki ne savait pas si c'était une crainte ou une tentative de lui montrer un début de réciprocité, mais il ne fit aucun geste pour se défaire de l'étreinte possessive du plus petit. Au contraire, il se permit même un mouvement contre l'anatomie du plus jeune en ressentant encore l'humidité de leurs mains à tous les deux.*

Complètement tout renversé en toi? ... Et a moi, qu'as-tu pensé que cela faisait, Eiki? Toi au moins tu avais des indices, non? Moi j'avais... un besoin d'essayer et de le découvrir, mais je n'avais jamais embrassé d'homme. Je n'avais aucune idée si... je pouvais être capable d'accomplir ce que mon instinct te révélait d'un simple baiser. Un simple baiser... que j'ai attendu douze ans avant de te donner, Eiki, avant de te demander la permission. Tes amis, les autres, ils te demandaient toujours toutes sortes de choses. Je n'aimais pas comment ils te traitaient, comment ils abusaient de ton charisme et ta bonne volonté. Je ne voulais rien te demander mais... Après avoir passé douze ans à me demander pourquoi ce n'étiat pas de moi que tu étais amoureux, je pensais que si je t'embrassais... j'allais bien vite réaliser que ce n'était pas ça du tout et que ca ne pourrait jamais arriver. Mais c'est tout l'inverse qui s'est produit, Eiki.

... Eiki tu... l'as senti tout de suite, l'effet que ça m'a fait. C'était... surprenant pour moi aussi. Tu... pourquoi as-tu accepté ma demande, Eiki? Qui..qui donc accepte spontanément d'embrasser son meilleur ami, encore moins quand il est deja en relation ?

Il y a tellement de moments dans nos vies que nous pouvons regretter, mais nous ne le savons pas lorsqu'ils arrivent. Si je t'avais touché ce soir-là quand nous étions aussi jeunes, si je ne t'avais pas dit d'aller voir Tsubasa et de lui dire, si je ne t'avais pas demandé ce baiser... toutes ces étapes auraient pu chager nos vies, Eiki. Ce soir...est aussi un moment qui change nos vies, ne? Je sias que tu prends notre promesse au sérieux, Eiki. Notre dévotion l'un à l'autre, cette fois en mots et... en règles.

* Bien que Oseki recherchait un geste de réciprocité de la part de Eiki, celui-ci en fait respectait la consigne donnée plus tôt. Il s'était vite fait attraper d'avoir déposé un baiser sur son chandail, et il avait eu l'ordre qu'il n'avait que droit de serrer son amant. Ce soir alors, il respectait ce qui lui avait été demandé, mais aussi en n'ayant que cette méthode de communication physque, pouvait se permettre de l'utiliser bien plus intensément que s'il pouvait agir avec toutes les parties de lui-même. Si d'habitude il était hésitant, ce soir il ne l,avait nullement éé pour le serrer et pour le tenir solidement dans ses bras. Il l'avait d'ailleurs fait de plusieurs facons et ne voulait pas se défaire un seul instant de cette addictive étreinte. Après tout il profitait réellement pour la premiere fois de la proximité d'Oseki d'une facon qui n'avait jamais été permise avant. Il se permettait d'apprécier toute la sensation de sa peau cntre lui, puis ensuite d'avoir le désir de l'embrasser, de la goûter. C,était un désir existant, mais non permis avant. Pour l'instant il s'exprimait avec son corps et ses bras, et tentait de transmettre l'ampleur de ce qu'il ressentait dans ces caresses prodiguées par ses mains et sa facon de se serrer contre lui. Il frissonna tout entier lorsque Oseki osa le toucher à nouveau là où tout était si humide et frémit alors qu'il apposait son front contre son coeur, s'y lovant en cherchant à entendre si celui-ci battait aussi rapidement que le sien. Il écoutait les questions, et resta plus figé en l'entendant. Il y eu un petit silence, puis Eiki hésita, entreouvrant les lèvres, quelques moments supplémentaires avant de parler avec une voix mal assurée, mais qui avait réfléchi à ses paroles. *

...Tu sais.. cette "relation" ... Quelle était-elle? Une nuit je faisais une confession à Tsubasa, mais nous n'étions pas en relation, et il ne m'avait rien dit en retour. Le lendemain je suis parti... et je me suis éveillé 12 ans plus tard. Tout le monde a assumé que nous étions en "relation" mais... même toi? Ni lui ni moi... n'étions prêts pour ca... on a essayé... mais... Pour moi... pour moi quand tu m'as demandé le baiser.. ca ne faisait que 3 jours que j'avais eu mon premier baiser... et.. et... pas vraiment plus que cinq à vie... hmmm...

Que c'est gênant Oseki! Des fois.. on dirait que tu crois que Tsubasa et moi avons passé ces douze ans ensemble mais... non..! Je n'ai pas eu le choix que d'être dépendant de Tsubasa dès le début, parce que oui... je voulais lui dire en premier que je n'étais pas mort après que nous ayons couché ensemble. L'ironie... c'est que sans tes conseils.. je ne lui aurais surement jamais fait de confession.

* Plus intimidé cette fois, Eiki émit un petit son, mais demeura lus calme en repensant à cette époque. Il se souvenait de cet éveil dans l'avion, avec comme dernier souvenir d'avoir quitté le lit de Tsubasa justement. Les garcons le stressait parce qu'ils étaient très changés par rapport à ses souvenirs. Ils l'avaientt encouragé à régler la situation avec Tsubasa en premier, vu le choc, mais cette fois, Eiki pensa à Oseki. Il l'avait vu la veille de sa mort, et même laissé chez lui, mais revu seulement le surlendemain, au countdown. Initialement un peu traumatisé par son attaque, mais l'intensité avec laquelle il l'avait saisi en faisait le seul qui ne le traitait pas comme un fantôme. Il était plus possessif qu'avant, mais se sentait beaucoup plus à l'aise en sa présence, que même avec Tsubasa avec qui il n'avait jamais cohabité, et en fait... n'Avait passé que deux nuits seul avec Tsubasa. Par la suite, les trois avaient cohabité, et Eiki était bien rassuré de la présence d'Oseki en fait, sinon pourquoi aurait-il passé son temps davantage avec lui? La demande pour le baiser... il n'avait même pas pensé à dire non. Ce n'Était pas pour rien qu'il avait été troublé pendant des mois à tenter de se comprendre lui-même. A comprendre exactement cela. Il avait accepté que probablement il aurait fini par désirer les bras d'Oseki même sans la drogue, éventuellement. Et maintenant il se demandait... si son meilleur ami lui avait plutôt demandé de rester avec lui, treize ans plus tôt, auraient-ils franchi la limite ce soir-là? *

*Sans chercher la réciprocité, Oseki croyait en fait que c'étai ce que Eiki cherchait à faire dans sa manière de l'agripper. Il faudrait par contre queqleus pratiques et du temps d'adaptation pour bien comprendre la distinction entre ce qui est permis et attendu à différentes occasions et l'espace temporel de ces commandes. Eiki et lui se prenaient dans des étreintes plus tendres et possessives qu'ils ne l'avaient jamais faits, avec toute la physicalité qui les unissaient et cela était au coeur de leur rapprochement, en réalité. C'était une manière personnelle de montrer leur connexion, le désir de se garder l'un l'autre et Oseki percevait qu'Eiki cherchait réellement a lui démontrer combien il tenait à lui. Il y avait les geste, mais il y avait toute son acecptation, son ouverture, cette facon de faire son possible pour lui parler. Parler de cette "relation" était problématique sur tant de niveaux, et quand Eiki lui demanda "même toi?" Oseki voulut relever les yeux sur le plus jeune. Aurait-il dû penser différement? Il y avait tant d'erreurs dans cette journée, la veille de la mort d'Eiki, qu'Oseki ne saviat pas s'il était capable de tolérer de parler de ce jour-là. *

3 jours... c'est vrai, tu as raison je... C'est difficile de comprendre que pour toi ce n'était que quelques heures, ton adaptation deviat être tellement complexe et... je crois que nous t'avons tous pressé à trop, Eiki.

Assumer que vous étiez en relation... c'est vrai que je l'ai fait. Vous vous embrassiez, vous étiez ensemble et vous vous aimiez l'un l'autre alors forcément, vous faisiez l'amour. N'étiat-ce pas... ce qu'une relation est sensée etre?... Je ne sais pas. En fait je ne sais vraiment pas ce qu'est une relation, comment y agir et comment qualifier d'un couple ou quoique ce soit d'autre. Pour moi... il faaut d'abord que les deux personnes s'aiment, qu'il y a de l'affection et de l'attirance, qu'ils aiment etre ensemble, se faire des cadeaux et des surprises, sortir ensemble...et toute la physicalité mais... il faut aussi s'investir émotionnellement. Et il faut être prêt. Et ça je ... De mon oeil, vous aviez tout sauf que vous n'aviez pas franchi la barrière de la physicalité. Je pensais que jamais ni toi ni lui ne serait prêt. Sauf que ...je t'ai poussé à aller lui parler parce que...

Tu sais je ... suis un peu choqué de savoir qu'il ne t'avait rien dit, en fait. Quand il disait que vous.. quand il a fini par accepter de m'en parler et qu'il m'a dit que vous aviez fait l'amour je... je pensais que c'téait justemnet parce que vous vous étiez confessé vos sentiments.

... je ne voulais pas que tu regrettes de ne jamais t'essayer, de ne jamais y goûter. Je venais d'apprendre que ma définition d'amour était plus qu'en destruction, Eiki, alors j'espérais qu'elle soit plus clémente avec toi qui avait été mon contraire et qui avait attendu sagement, l'amour et la patience, plutôt que la rébellion et la luxure. Je me suis lancé si vite avec Megumi, parce qu'Elle était enceinte mais ... comment pouvait-elle m'aimer alors qu'elle ne savait presque rien de moi, Eiki?

*Oseki se rappelait très bien d'avoir eu à répondre à quelques questions des garcons peu de temps avant le bal des Hikarus. Il se rappelait aussi quand ceux-ci étaient arrivés dans un vacarme et ramenaient Eiki. Pour Oseki qui l'Aviat vu a chaqque deux semaines, il n'avait pas changé, mais le choc de le voir vivant l'avait empêché d'agir. Il avait vu son retour et comment celui-ci retrouvait Tsubasa, il retrouvait cette histoire d'amour cruellement détruite et comment les deux hommes avaient l'air tellement heureux de se retrouver. De quel droit avait-il aussi mal de les regarder dans ce bonheur? Sur le coup il avait cru pouvoir tolérer cette retrouvaille et attendre son tour pour aoir le droit de serrer un Eiki vivant dans ses bras mais... Oseki n'était pas très patient. Et avec le retour d'Eiki, il n'avait pas hésité à finalement divorcer Megumi. *

J'ai laissé derrière moi un passé tout en tourments... Tant de choses changeaient alors que j'étais absent de ce monde. Si seulement tout s'était produit à un autre moment.. si seulement nous nous étions donné des explications... chacun d'entre nous... Maintenant il faut rebâtir par dessus les chocs...

C'était.. exactement comme un premier amour s'avoue, je crois, pour ma part. Il a répondu à ma confession d'un baiser et m'a dit qu'il attendait ce moment depuis longtemps, mais nous n'avons pas vraiment parlé. C'est un beau souvenir Oseki... mais c'Est tout ce que c'est à présent. Nous nous sommes retrouvés devant la réalité que nous avions passé tellement de temps à se le cacher, maintenant que faire? Quand je lui ai parlé.. rien n'était prémédité alors.. je n'avais pas songé à une relation, à ce que cela impliquat pour le futur. Je voulais partir loin de mon frère comme tu le sais. Il n'a pas voulu partir avec moi et avec raison.

* Comme c'Était une description du passé, Eiki était un peu plus calme, témoignant de comment il avait fait la paix avec tout ceci. Il était possible qu'Oseki non, et qu'il savait des portions de ceci, mais peut-être pas tout au complet. Il se resserra contre lui et espérait de tout son coeur que ses messages passent comme il faut. Quand il parait de Tsubasa, c'était souvent un terrain glissant, mais Eiki était beaucoup plus tranquille qu'il ne l'avait jamais été avec ce sujet de discussion. Un peu plus tôt, quand il avait parlé à Tsubasa, il avait ressenti cette meme impression. Il ressentait enfin l'amitié revenir, et comment il avait inscrit cette histoire dramatique de son premier amour dans sa mémoire, sans plus avoir la nécessité de le revvisiter. C'était le passé. Maintenant il était libre d'être ami avec Tsubasa, sans ce constant tourment. *

Tsubasa aura toujours une place importante et unique dans mon coeur, c'est vrai. Mais dans cette nouvelle vie, cette histoire n'appartient pas au présent mais au passé. Elle a forgé qui je suis maintenant, mes échecs, ma personne. Je ne veux rien perdre du souvenir, j'y tiens, je tiens à Tsubasa aussi. Mais d'une autre facon à présent. Et je me sens beaucoup mieux.

Oui.. j'Étais près de lui et dans une tentative de "relation" quand tu m'as demandé le baiser Oseki mais... mais ce n'était pas un argument pour refuser une demande que tu me faisais avec coeur. Tu as veillé sur moi pendant douze ans, tu m'as gardé en vie, j'étais tellement content de savoir tout cela, de te revoir. C'est bien la seule fois.. que je ne me suis pas senti coupable.. haa.. d'embrasser mon meilleur ami.. c'était gênant mais.. c'était ausi tellement... naturel..

*Plus d'un an après ce retour, il y avait un drôle de sentiment d'en parler, et en meme temps, une certaine paix. Oseki écoutait les paroles qu'Eiki lui révélaient et sa main dans son dos l'y caressa tendrement poiur l'encourager à continuer. Il était attentif, il ne voulait ni le distraire ni le confiner, il voulait entendre ce qu'il avait à lui dire. Il sourit doucement d'entendre que C'était un beau souvenir, car ca aussi, il avait regretté. S'il n'avait pas encouragé Eiki à se confesser, il ne serait jamsai mort, non? Caressant doucement sa tete contre celle de l'autre homme, Oseki se permettait beaucoup plus d'affection qu'il ne s'en était jamais permis auprès d'Eiki. Ils se parlaient aussi comme ils ne l'avaient pas fait depuis ce retour en vie et tout ceci était tellement significatif qu'il ne savait pas comment l'exprimer autrement.*

Moi je serais parti avec toi... avec nos fils.

Ce soir-là, c'est moi qui t'a "encouragé" à "partir", ne? Si je savais que tu allais prendre cette fuite, si je savais que Tsubasa ne t'aurait pas donné l'amour que tu méritais, Eiki... je ne t'y aurais jamais envoyé.

J'espèrais que l'amour te serait plus clément à toi qu'à moi, je t'ai encouragé à aller lui dire en croyant que tu méritais ce bonheur. Je pensais...veiller sur toi, et te soutenir comme tu m'avais soutenu avec Megumi. J'aurais dû te demander de partir avec moi, Eiki.

Pourquoi est-ce que nous ne comprenions pas, a ces moments-là, combien l'un et l'autre nous étions la personne la plus importante dans la vie de l'autre? Peu importe le reste. Ca a toujours été comme ca, non? Je... ne usis plus autant jaloux de Tsubasa, maintenant, parce que j'ai bien compris. Nous n'avons pas du tout la meme place et... la place que je désire en fait, a toujours été la mienne. Je n'avais juste...pas saisi son potentiel d'expansion, ne? J'accepte a place aupres de toi, comme Torii, et comme les autres. Meme quad tu l'embrassais... jamais il n'a eu ma place. Jamais.

*Bien qu'il avait assimilé les paroles d'Eiki, Oseki trouvait amusant que celui-ci mentionne que ce premier baiser était le seul "non-coupable" qu'il lui avait accordé. C'était bien vrai que ce baiser, et tous les autres a vrai dire, étaient tres naturels. Comme s'ils avaient toujours su comment s'embrasser. Oseki faisait son possible pour s'en tenir à un sujet de discussion, même si au fond c'était tout le même, et qu'il essayait de ne pas penser à ces douze années où il s'était permis justement de toucher Eiki avec une tendresse qui allait au-dela de l'amitié, mais qui ne savait exprimer son affection. S'il y pensait trop, Oseki ne saviat pas s'il allait pouvoir tolérer et ne pas verser de larmes. C'était encore un sujet délicat, même si Eiki était maintenant là, mais jamais Oskei ne tolèrerait d'etre séparé de lui a nouveau.*

* Bien que Eiki ne jugeait pas Tsubasa responsable de son départ ce matin, surtout maintenant qu'il réalisait qu'il était dans le tord au moins à 50% à chaque fois qu'il s'enfuyait, il préférait penser que cette magnifique soirée où son premier amour avait été chôyé était gravé dans sa mémoire et maintenant il pouvait passer à autre chose. En promettant avec Tsubasa à l'Halloween d'oublier les moments qui étaient décevants, il avait pris du temps à le faire lui-même. Avec les OHU, il s'Était caché derriere cet ancien amour pour ne pas avoir à faire fae à ses sentiments et à y faire le ménage. Masashi avait appelé ca, "un ex à qui on n'a pas encore dit adieu". C'Était vrai. Le temple du feu et ses épreuves avait achevé de montrer à Eiki que cette histoire était ancienne. Il entendit Oseki lui parler de quitter avec lui, et il n'Était pas surpris de l'entendre. Il sourit contre son coeur, caressant ce sourire sur sa peau tendrement quelques instants en acquiescant doucement. Il voulait bien resserrer son étreinte, mais il était déja à la plus grande force qu'il pouvait donner *

Je sais... que toi, tu serais parti avec moi. Tout comme tu es venu me chercher quand je suis tombé du pilier.. et après que je sois sorti de la shrine tout seul... Oseki.. Tsubasa, tout comme moi, est indépendant. Ce silence nous a permit de bâtir nos vies pendant des années. Si nous voulions réellement faire le choix d'être ensemble nous l'aurions fait, lui ou moi. Mais.. aucun d'entre nous ne l'a réellment fait.

..Si tu m'avais parlé de toi à la place, que tu n'allais pas bien.. si tu t'étais confié sur ce qui se passait Oseki... C'est moi qui t'aurais amené de force avec moi =^^= ! Hihi !

* Ayant un doux rire, Eiki savait bien que c'était un souvenir douloureux. Il y avait plusieurs scénarios ou facnos de potentiellement redessiner le passé pour éviter sa mort. Peut-être ce que choix-là aurait été le plus sain de tous. Mais... Eiki préférait le scénario où en fait, plutôt que retourner chez lui, il retournait chercher Oseki. Il préférait ne pas omettre son histoire avec Tsubasa, parce qu'il avait besoin de fermer ce chapitre et avait appris de ces moments. Il n'aurait surement jamais pu correctement réfléchir à sa relation avec Oseki s'il n'avait pas terminé son premier amour. Ainsi les deux auraient vu la fin de ceci en même temps. Le destin avait choisi autrement, pourtant. *

Ne pas avoir pu être là.. de facon consciente pour toi, c'est ce que je regrette le plus, Oseki. Je suis désolé.. tellement désolé qu'avec ma tendance à m'enfuir, je te fais beaucoup trop de peine... Mais.. nous sommes... deux idiots à nouveau. Je voulais rester près de toi et je suis parti... tu voulais que je reste mais tu m'as envoyé voir Tsubasa. C'est.. c'est encore la même chose!

*C'était très égoistement et très manipulateur de sa part, mais Oseki savait que c'était la vérité, que si Eiki lui avait demnadé de partir, il l'aurait suivi. Puis, il ressentit le sourire du plus petit sur lui et déja joignait son rire au sien de l'entendre lui répondre similairement. C'était très indirect, mais ca restait une demande très camouflée pour comprendre pourquoi c'était de Tsubasa qu'il avait été amoureux toutes ces années. En meme temps, maintenant Oseki avait fait la paix avec ce chapitre lui aussi. Il comprenait mieux les différents angles, et surtout comment sa relation avec Eiki ne pouvait ni etre comparée ni etre remplacée. Elle était unique et forte, et personne ne pouvait se mettre dans leur chemin. Ne pouvant savoir qu'Eiki repensait à des mments spécifiques où Oseki avait été là pour lui, celui-ci entendt la suite et secoua un peu la tête contre l'autre homme. *

Aahh ne dis pas nos erreurs de facon si évidente >.< ! Plus ca change et ...plus c'est pareil, ne? Eiki maintenant ca ne ré-arrivera plus jamais. Tu ne partiras pas, et je ne te dirais pas d'aller ailleurs non plus. Il faut...apprendre à se faire confiance, a nous-même, parce que toi et moi nous avons une confiance infinie l'un dans l'autre, c,est la confiance envers nous-même qui nous a fait défaut a tous les deux.

Tout pourrait etre tellement plus simple mais... nous faisons tout pour nous compliquer la vie, ne? Mais... a travers toutes les histoires les plus spéciales qui ont remplies nos vies, nous... nous avions toujours l'autre sur qui compter. Je n'ai jamasi douté de toi, même si tu fuyais et que c'était douloureux quand tu le faisais, je savais que je pouvais compter sur toi Eiki. Toujours, et ... ca a toujours été réciproque. Je ne veux pas.. que ca change. Jamais.

Eiki... tu... tu ne te souviens vraiment de rien, ne? Je veux dire, pendant que tu étais inconscient?

*Gardant cette étreinte plus personnelle que charnelle, bien qu'il y avait des contacts intimes et de peau a peau ici et là, Oseki n'aviat jamais osé avant parler de ce temps où il visitait Eiki. Il n'avait rien révélé, et n'avait pas voulu l'incommoder de questions à ce sujet. Mais comme ils en parlaient maintanant, et comme ils étaient dans une ambiance de confidences, il s'y sentait à l'aise. Ce n'était qu'une toute petite question, que risquait-il vriament de la poser? Il avait justement envie de connaitre la réponse.*

Toutes les fois où j'ai passé ma main dans tes cheveux... quand je me suis étendu près de toi. Quand je t'ai serré contre moi et que j'y ai versé toutes les larmes de mon corps...Quand j'ai osé regardé tes blessures..

* A ce sujet de confiance, Eiki était bien d'accord avec Oseki. D'ailleurs, juste de l'entendre, et il avait une envie de se rapprocher encore lus, mais ne savait plus comment le faire. Il y avait cette imression de premiere fois depuis longtemps qu'ils se serraient ainsi, mais après le temple du feu, ils s'Étaient aussi tendrement enlacés également, seulement ils avaient été en position de cuiller. Ce n'était donc pas l'unique fois où ils se voulaient plus émotionnellement accrochés l'un à l'autre, et Eiki ne savait pas s'il allait être cacpable de relâcher à quelconque moment. C'était plus que bien se sentait, il avait besoin de lui, se sa proximité, de sa chaleur et ses paroles. Il se blottissait de plus en plus contre son torse quand il entendit l'hésitante question. La voix d'Oseki était mal assurée mais savait qu'elle voulait entendre ette réponse. Eiki ramena légèrement sa main dans le dos de l'autre homme sur le côté, et libéra l'autre de son emprise intime pour la poser humide de l'autre côté sur sa taille, et la tenir de ses doigts. Il se cacha contre son épaule, plus timide cette fois. *

O-Oui et non... je ne sais pas si c'est réellement ce qui arrivait.. ou si mon esprit a comblé le vide. Bien que j'aie des souvenirs des machines et des procédures, je crois... peut-être que j'imagine aussi... je ne sais pas vraiment. Je n'ai pas l'impression d'avoir été seul ou abandonné. J'ai l'impression qu'on a prit soin de moi...

Comment te l'a-t-il dit? Son visage m'a hanté jusqu'à ce que je perde conscience. Comment ai-je fait pour survive.. pour qu'il ne lacère pas l'aorte, je ne sais pas. Quand es-tu venu pour la premiere fois? Pour la derniere? N'étais-tu pas irrité.. que je reste ainsi sans vie? Pourquoi ne pas vivre ou mourir, mais pas rester entre les deux? Tu avais besoin de moi.. tu savais que je reviendrais, ne?

* Cette fois ayant un petit tremblement un peu plus émotionnel, Eiki serra les doigts sur Oseki, sa voix s'adoucissant, comme un murmure. Il ferma les yeux très fortement, se remémorant tout ce qui lui semblait à la fois réel et irréel. Il n'y avait pas tant de pensées, c'était comme se souvenir de quelque chose d'inventé. Il n'y avait pas d'endroit précis dans son esprit pour ceci. Au pire, Oseki lui dirait que ce n'Était pas ce qui s'était produit. *

J'ai.. le souvenir d'avoir ressenti ta présence. Je ne me souviens de personne d'autre alors c'est surement vrai? Mais que ca soit un rêve ou la réalité, tu m'as parlé à chaque fois. Tu commencais avec... "Ohayo Eiki" avec ta main dans mes cheveux... c-comme quand je la pose sur tes genoux.. et quand tu quittais... tu faisais le même geste et tu posais un baiser sur mon front. Ahh peut-être pas.. =^^'''= je suis sur que ce sont pas vraiment... je ne sais pas..!

*Deja juste d'entendre qu'il ne s'était pas senti seul, qu'on avait "pris soin de lui", Oseki se sentait devenir émotif. Les deux mains d'Eiki le serraient maintenant a sa taille et il en avait de la dififculté à respirer car il attendait les prochains mots. Ce n'était pas grave si Eki ne se rappelait pas, ce n'était pas grave, s'il ne s'était pas senti seul ou abandonné, c'était l'important. Mais alors qu'Eiki avait ce petit tremblement, Oseki savait qu'il allait ajouter quelqeu chose. Libérant sa main de l'intimité de l'autre homme rapidement pour venir l'entourer de toute la force de son étreinte, Oseki émit un petit son qui tentait de retenir l'émotivité reliée à ce qu'il entendait. C'était en vain, car il ressentait des larmes silencieuses quitter ses yeux et rouler sur sa peau. Cette fois, malgré la tristesse de l'événement, ces larmes étaient une sorte de libération et de remerciements, que cette affection avait pu être transmises à Eiki malgré le coma et les années. *

Eiki... Eiki...

Je ne suis pas capable... de placer un mot devant l'autre. Je te disais n'importe quoi, ca n'avait pas vraiment d'importance je voulais juste...etre avec toi. Tu me manquais... tu me manquais tellement! Combien de fois je t'ai demandé de me pardonner Eiki... et je ne faisais que pleurer encore plus. Comment pouvais-tu me pardonner, tu étais dans cet horrible coma parce que je t'avais dit d'aller voir Tsubasa, parce que pendant que j'étais triste et saoul, j'ai dit a ton frere ce que tu étais parti faire et le lendemain... le lendemain... et apres...

*Ses mains et ses bras se serraient autour du plus eptit et Oseki ne pouvait pas imaginer le relacher. Cette nuit ils traversaient chacune de leur épreuve et de leurs émotions et se livraient cette confiance jusqu'au plus profond de leur histoire. Essayant autant que possible de ne pas laisser sa voix montrer de faiblesse, Oseki savait qu'il y avait un fond de tremblement qu'il ne parviendrait pas a calmer. Mais aujourdhui, ca n'avait pas d'importance. Plus il parlait et plus la difficulté de placer un mot apres l,autre était difficile. Il revoyait les visites qu'il donnait a Eiki et comment ce dont il se souvenait etait tres vrai. Si vrai que le fait qu'il en soit été inconscient mais qu'il s'en rappelle avait tôt fait de stimuler encore plus d'émotivité. Et pourtant, rien ne faisait plus plaisir a entendre, que de savoir qu'Eiki avait pu ressentir tout son amour malgré cette immense barrière. *

... tu étais mon journal, Eiki. Tu as toujours été... le centre de... Eiki. ... j'étais égoiste, mais je... j'espèrais tellement que tu... reviennes. Tu étais vivant... a-alors je savais que tu... ne voulais pas partir.

Je me suis assuré que tu avais les meilleurs médecins au monde, Eiki. Qu'il y avait quelqu'un pour te bouger tous les jours. Et que si tu étais en souffrance, il fallait me le dire. Je n'allais pas te forcer à vivre des douleurs et être pris dans ton corps ainsi. Mais je... tu n'étais pas mort. Comment était-ce possible? Ca ne pouvait etre que le destin. Il fallait que rtu restes en vie. Parce que...ca voulait dire que tu allais revenir, ne? C'était insensé. Tellement que je savais que je ne pouvais pas le dire a personne... et en meme temps, je ne voulasi pas te partager. Et je savais...que tu n'aurais pas voulu qu'on te voit être aussi vulnérable, Eiki.

Ahh! Oseki...

* Cette fois les deux relâchaient leur intime connexion pour se serrer avec toute leur énergie, et chacun de leur bras, dans un espoir de contrôler toutes les émotions qui refaisaient surface. Oseki confirmait que les impressions d'Eiki étaient vraies, et celui-ci était à la fois des plus émus de finalmeent comprendre tout ce qui s'Était produit en son absence. Il se resserra contre lui en émettant un petit son des plus touchés, et ensuite si émotif que le son se bloqua dans sa gorge. Il eut un grand tremblement, qui le parcouru au complet, mais qui était contrôlé, ainsi dans les bras de celui qui l'avait couvert d'amour et des meilleures attentions durant toutes ces années. *

Arigato... Arigato Oseki! De ne jamais m'avoir laissé seul.. d'avoir veillé sur moi.. de ne pas avoir perdu espoir...! Je ne te remercierai jamais assez..! Jamais! Il n'y avait que toi pour faire cela... complètement fou mais.. ayant parfaitement raison aussi... Oseki avec toi j'avais confiance que c'était la bonne chose à faire... rester. N'importe qui d'autre aurait pris une autre décision mais c'est en toi que j'ai confiance...

Alors ne me demandes plus jamais de partir... et moi je ne penserai plus jamias que c'est la bonne chose à faire... Je sais bien que.. mais non. Tu as passé douze ans à faire à ta tête et me voila non? alors, les bonnes choses à faires.. ne sont surement pas toujours les bonnes choses à faire. Oseki je te prouverai ma gratitude. J'en ai... pour au moins douze ans à le faire tous les jours.

* Ainsi si fermement accolé à son torse et prisonnier de ses bras, tout comme lui 'était des siens, Eiki ressentait une panoplie de sentiments remonter en lui à une vitesse sans égal. Il y avait cette amertume d'avoir été mort, cette douleur de ne pas avoir pris le temps d'en discuter avant avec Oseki, cette reconnaissance qu'il aie été près de lui, le plaisir de savoir qu,il s'en souvenait réellement, et tout l'émoi qui lui prenait droit au coeur, de savoir ainsi comment ce temps séparé sans l'être avait été une épreuve qu'ils avaient en fait traversé ensemble. Ces douze années, cet attachement sans précédent qui s'en était créé, n'existait pas avant cette tragédie. En quelque sorte, il avait renforcé leur sense of "belonging" et après tout cela, il ne faisait aucun sens de vivre sans l'autre. Était-ce cette envie si forte de le remercier et de le serrer d'avoir été là toutes ces années qui lui donnait autant envie de l'embrasser? ou était-ce ce que cette épreuve au grand complet signifiait? Il ne pouvait réellement bouger dans cette position sentimentale, alors tant pis pour la bévue plus tot. Eiki posa ses lèvres devant lui, directement sur son cœur, cette fois d'un réel baiser, fermant les yeux, et le terminant d'une caresse de son visage à cet endroit, ayant à la fois, tellement de messages à lui transmettre au dela des mots qu'ils venaient de s'échanger. Son souffle s'arrêta puis s'accéléra, l'étendant partout contre lui, et Eiki ressentait encore plus tout le lien précieux et unique de cette relation sans nom, mais qui avaait tant vécu qu'elle ne pouvait en avoir un à sa juste valeur non plus*

*Il n'y avait qu'Eiki qui pouvait comprendre ceci, et Oseki savait que personne d'autre n'aurait partagé son oint de vue. Tout le monde lui aurait dit q'il fallait le laisser partir. Mais dans cette crainte égoiste, cela n'aviat que renforci son idée que personne ne devait le savoir. C'était son secret. Il enttendait l'émotion dans la réponse d'Eiki, il entendait sa manière de lui témoigner qu'il était ému et aisi, Oseki savait que le plus jeune avait compris. Il n'avait pas besoin de lui dire que ses souvenirs étaient vrais, sa propre réponse avai suffi pour le lui faire comprendre. Puis, alors que lui-même ne savait pas exactement comment contrôler tout le flot émotif que ces souvenirs engendraient et le bonheur inexpliqué de savoir qu'Eiki avait ressenti sa présence, Oseki sentit le baiser de celui-ci contre son torse, a la hauteur de son coeur. Il remonta ses deux bras et serra le haut du dos d'Eiki contre lui, comme s'il chérissait ce baiser en fait et toute la marque d'affection que cela était. *

Eiki... est-ce que... est-ce que cet attachement doit vraiment avoir un nom? Quel est-il, je ne le sais pas mais peu importe le nom de ce type d'amour, Eiki, c'est évident que ca en est une forme.

Je ne t'aurais jamais laissé aux soins de quelqu'un d'autre. Et... je ne t'aurais pas laissé seul, ni sans moi ni sans... mon affection.

*Caressant la chevelure du plus petit comme il l'avait fait matin et soir de chaque journée où il se déplacait jusqu'en Russie pour aller le voir, Oseki ferma les yeux en souvenir de cette époque où il souffriat d'avoir 'impression d'avoir causé cette catastrophe, et espérait qu'un jour il pourarit dire a Eiki qu'il s'excusait, qu'il l'aimait plus que tout, et qu'il ne voudrait plus jamais le laisser partir. Au-dela des mots, au-dela des définitions de ceux-ci, il y avait le coeur et les émotions réelles qui étaient ressenties et partagées qui représentaient bien plus qu'uen norme sociale. Chacun était a demi-nu de différentes portios de leur corps et étrangement, cela représentati bie qu'ils s'offraient l'un a l'autre tres différemment mais qu'il y avait une méthode de commuication hors de l'ordinaire pour signfieir confiance et connexion. Leurs personnalités et leurs défauts étaient parfois complexes à gérer, mais les personnes derrière exprimaient leur affection avec tellement de force et de passion que même Tsuabsa n'avait pas su comment empecher Eiki de s'approcher d'Oseki de cette facon, et vice-versa.*

Eiki tu ... comprends ne? Tu comprends pourquoi je ne voudrai jamais que tu partes... et je... je m'en fiche si personne ne comprend. Eiki... je m'excuse tellement j'aurais dû... j'aurais dû être la ce soir-la, ce matin-la, A-alors deja si tu... si tu me pardonnes je... tu n'as pas à me remercier. Je t'en prie, je veux juste... que tu restes Eiki.

Je ne vois plus clair Eiki, mais s'il y a une certitude dans ma vie, peu importe l'époque, c'est l'importance que tu as dans ma vie.

Oseki voyons je ne t'en ai jamais voulu! Pas à toi! Il n'y a pas de pardon... parce que celui qui m'a fait du mal ce n'est pas toi, c'est mon frère! Toi tu as pris soin de moi, tu y as cru alors que personne d'autre n'y aurait cru.. Oseki prends mes remerciements et ne me demandes plus de te pardonner. Tu n'es pas en faute.

* Pour la premiere fois de la soirée, Oseki passait cette main sur sa tête, celle qui avait eu tellement de signification pour eux, à travers les anneées. Une gestuelle amicale, un salut, un remrciement, un réconfort, une félicitation et finalmeent une invitation. Eiki ne peut retenir un petit son en la ressentant, fermant les yeux avec émotion. Il était content que l'autre homme aie accepté ce baiser sur son coeur, et savait que plus l'aurait surement mit mal à l'aise, mais il n'avait pas su retenir cet élan. Ainsi il lova ses sourires davantage contre lui, et remonta ses mains dans son dos pour bien le tenir, et avec possessivité aussi, autant que de la force. *

C'est moi qui.. qui veut se faire pardonner Oseki. D'avoir rouvert la blessure en quittant. J'ai souffert aussi... chaque instant.. hmm mais ca n'excuse pas ce que j'ai fait quand même. Mais avant de mériter ton pardon, je peux au moins te promettre de rester. Je le promets.. je resterai... si et jusqu'à ce que tu me demandes de partir.

Tu ne m'aurais pas débranché même si c'Était la bonne chose, alors je reseterai peu importe. De toute facon Oseki, ne vois-tu pas combien j'ai besoin de toi moi aussi?! Il y avait tant de choses à assimiler après douze ans.. je n'ai pas réussi à te donner autant que j'aurais vouu. J'aurais tant aimé ne jamais te faire douter, te montrer honnêtement combien je n'ai jamais voulu m'en aller. J'étais heureux d'aller t'accueillir quand tu finissais de travailler, que u sois à mes côtés pour ce que Deokintsu avait à vivre, de te souaiter bonne nuit à ton bureau avant d'aller écrire... Je savais bien qu'habiter ensemble n'était supposé être que temporaire.. mais j'étais bien.. je ne voulais pas aprtir.. seulement.. toi.. ton bonheur, ton coeur..

* Rester avait sa signification particulière. Elle avait passé de "rester en vie" à "rester dans sa vie" à "rester dans son quotidien" et "rester dans sa maison". Encore aujourd'ui, il "restait dans sa chambre". Il était enchaîné à lui, et plus Oseki le voulait près de lui, plus Eiki le désirait aussi. Ils ne regardaient pas en arrière, les deux laissés au passage. Maintenant que restait-il pour les autres gens de leur vie, quand cette relation obsessive prenait toute la place? Eiki n'Éait pas plus rationnel face à ceci qu'Oseki l'était et l'avait été. Il le serrait pour le garder près de lui, mais aussi parce qu'il ne voulait pas penser à ce qui l'effrayait. *

Ressens-moi Oseki.. ressens combien je suis sincère. Dis-moi constamment comment te le prouver, je te montrerai à quel point je ne veux plus te quitter, jamais. Je te le rappelerai autant de fois qu'il le faut.

*Il y avait beaucoup de culpabilité erronnée dans leur relation et Oseki écouta comment Eiki lui disait qu'il n'aviat pas à demander pardon et que c'était l'inverse. Oseki secoua doucement la tête négativement contre l'autre homme, ses bras le serrant mais ses mains frottant légèrement le haut de son dos. ll avait encore tant à lui dire, mais autant que cette fois Oseki pensait que ce serait maintenant qu'il le dirait a Eiki, celui-ci prenait une autre tangente et lui parlait de mériter son pardon. Il parlait meme de rseter jusqu'a ce qu'Oseki lui demande de partir. Lui qui veait de dire qu'il ne voulait jamais en etre séparé, pourquoi était-ce si difficile à croire? Tant pis, mais il n'allait pas changer d,idées. Bien qu'il savait pourquoi Eiki lui disait une telle chose, Oseki n'avait pas envie de parler des autres. Cette nuit-ci lui était dédiée.*

Tu n'as rien ... à te faire pardonner Eiki. Je... hmm... je t'ai déjà pardonné. Et je continue de refuser que tu partes. N'oublie pas combien je suis têtu moi aussi, Eiki.

Moi, devoir te pardonner que tu sois parti? ... je ne sais pas ca ne me fait pas de sens Eiki c'est moi qui n'a pas bien agi envrs toi de tellement de facon, pourquoi serait-ce a toi de demander pardon? Mais... je peux comprendre ton besoin. Alors sache... que je ne peux pas t,en vouloir très longtemps. Je te pardonnerai toutes tes erreurs, la seule que je ne saurais pas tolérer je te l'ai dit, c'est si tu partais et ... tu m'as dit que tu ne le ferais plus. Je te crois Eiki. Je te crois.

*Le choix de ne pas débrancher Eiki en avait été un qui était purement égoiste, et pourtant, comme l'impossible s'téait réalisé, personne ne pouviat lui en vouloir de l'avoir fait, au contraire! Oseki ne regretterait jamais d'avoir accepté d'aider Chodayu, et puis d,avoir passé son temps et son argent à veiller Eiki de la sorte. C'était ce qui aviat de lui un mauvais père, peut-etre, mais il ne regrettait pas pour autant. Il fit un petit son de soulagement d'avoir Eiki ainsi dans ses bras que pour lui. Car de repenser à ceci lui rappelait aussi combien il était chanceux de l'avoir, et qu'un jour, il se soit éveillé. Habiter avec lui aurait dû resembler à faire de la colocation, surtout parce qu'ils avaient chacun leur hcambre et leurs petites affaires mais... il y avait un étrange sentiment comme quoi c'était plus que ça. Rien n'était clair de leur relation, avant, mais apartir de maintenant, Oseki espérait que le cadre plus précis aiderait tous les deux à mieux se situer. En meme temps, se situer était juste utile pour lorsqu'ils parlaient avec d'autres car sinon, quelle était l'importance de nommer ou expliquer ce qu'était leur relatin? Elle était, point. Elle était ce qu'ils voulaient qu'elel soit, tout simplement.*

Je t'ai dit ce que je ne pouvais plus tolérer, et je sais que tu as compris. Le reste... il y aura surement des petites frustrations ici et là mais... rien qui ne justifierait d'etre séparés, Eiki.

Je pensais que ma réflexion était déjà termniée, Eiki, et que de faire deux cases distinctes avec des sentiments oui, mais des sentiments a différentes intensités et de différentes facons...que cela justifiait bien ma catégorisation. Je n'en suis plus aussi sur, lorsque je te parle. J'ai l'impression que j'ai fermé des lumières parce que je ne voulais pas faire le ménage dans certaines zones, et que finalement peut-etre meme qu'il n'y avait pas de ménage à faire. Laisse-moi un peu de temps, cette fois, Eiki.

Oui têtu.. tu m'as accueilli en me disant que tu allais m'enfermer je n'ai pas oublié. Peut-être que j'avais besoin de l'entendre. Toi et moi sommes têtus, Oseki, tes manières de me faire réfléchir n'ont rien de conventionnel... mais sans toi je serais trop effrayé pour regarder les situations en face, je m'enfuirais sans cesse. Et maintenant que nous sommes d'accord.. il y a aussi tout le reste à voir. Je ne crois pas que cette situation se résume seulement au dilemme de partir ou rester, les raisons derrière cette défense qui n'avait aucun sens restent... Je ne sais pas comment y faire face ce soir.

* Sachant fort bien que se concentrer sur l'action prise, c'était parfois passer un peu à côté des raisons qui avaient fait en sorte que tout aboutisse là, et autant que Eiki ressentait que Oseki avait fixé son idée sur l'action qu'il avait prise, autant qu'il le sentait hésitant et pas prêt à explorer les raisons derrière ceci. Il avait accepté les explications qui avaient pris quelques temps à arriver, car au summum de leurs émotions, ils s'Étaient premierement enlacés dans la luxure pour se dire combien ils s'Étaient manqués. Il avait aussi accepté la plante en cadeau, explorant partiellement les raisons qu'il voulait bien voir, derriere le départ de Eiki. Résumer son départ à seulement la phrase d'envoi vers Tsubasa était omettre tout l'iceberg qui se cachait dessous. Eiki n,éprouvait plus de détresse face à ceci. Il avait compris plusieurs choses, et n'allait pas forcer Oseki à aller trop vite, lui-même avait passé à travers ce processus. Il avait eu besoin d'une semaine pour se remettre les idées claires. Pour l'instant il devait le rassurer, mériter sa confiance. Oseki lui disait qu'il le pardonnait déjà, mais Eiki ne voulait pas qu'il le fasse simplement pour avoir à éviter à penser au conflit. Par contre il prenait ses mots droits au coeur. Le plus petit aurait préféré ne jamais entre en argument avec l'autre homme, mais par contre, il se sentait beaucoup plus près de lui maintenant qu'ils s'étaient ouverts l'un à l'autre. Ce qui était gardé à l'intérieur rongeait les chaînes. Mainenant, il y avait un accès direct à son coeur, il l'offrait bras ouverts. *

Oseki... je n'avais pas compris initialement que tu avais été près de moi toutes ces années.. mais si je l'avais su.. si les garcons me l'avaient dit... J'aurais tant voulu te remercier dès le premier instant. Mais comme toujours, tu n'as pas eu la gloire que tu méritais dès le début. Il est trop tard pour revenir en arriere sur cet instant, pas trop tard pour te montrer ma reconnaissance. J'espère quand même que peu importe ce qui se passera, tu me regarderas toujours avec la fierté d'avoir fait "le mauvais choix". Je suis un peu comme ton oeuvre ne =^^= ? Je suis là grâce à toi.. grâce à... toi..

* Se repliant un peu dans ses bras, Eiki se voulut terminer un sujet puis l'autre, en entremêlant ses idées, mais c'était permis ce soir. Il y avait beauocup trop de bagages pour être parfaitement sain. Et il y avait beaucoup trop de pulsions de le serrer et de le sentir contre lui qu'il ne savait plus comment faire pour etre encore plus près alors qu'il le tenait de toutes ses forces. Trop petit pour bien se blottir à son cou, il ne pouvait que s'accoler de partout, volant toute sa chaleur, peu importe l'étrange état vestimentaire. Il émit un petit son tentant avec ses mains dans son dos de trouver quelconque facon de resserrer cette étreinte. Il avait pris beaucoup de temps à réfléchir, mais ce côté de réflexion il ne l'avait pas particulièrement touché. Maintenant plus rien ne faisait de sens, il n'y avait absolument rien de bien à le laisser aller à une autre vie. Il fallait le retenir de toutes ses forces à ses côtés et refuser doublement ce qu'il refusait déjà. Une étape à la fois, il se batterait. [/i]

*Pardonner Eiki avait son lot de signification mais Oseki ne voulait pas renier les conflits et ce qui avait mené à cette abrupte séparation. Oui il y avait eu beaucoup de non-dits et d'incompréhension de part et d'autre, mais il savait qu'il s'était ouvert à quelqu'un d'autre et que maintenant la situation s'était complexifiée. Cela aurait pu être juste une histoire passagère, mais l'était-elle? Ce serait à explorer à travers les prochains jours, les prochaines semaines, et encore. Par contre maintenant, Oseki savait qu'Eiki avait compris que peu importait ce qu'étai cette autre relation, jamais il ne voudrait être séparé de lui alors forcément, il avait "l'avantage". CE qui était normal aussi, considérant toutes leurs années de relation ensemble. Eiki et lui aujourd'hui s'étaient parlés comme ils ne l'avianet jamais fait avant, et chacun avait accepté de donner une portion de vulnérabilité pour se retrouver. Les mots suivants du plus petit étaient a la fois touchants et un peu amusants, car Oseki aimait bien l'idée que le Eiki de maintenant était l'oeuvre d'une série de mauvais choix qu'il avait fait. Il eut un doux rire et posa ses lèvres parmi la chevelure de celui-ci avant de le serrer un peu plus contre lui.*

Tu es ma meilleure "mauvaise décision", oui. Le "mauvais choix" Eiki... qui en le juge? Il n'y a que la personne qui fait le choix qui peut vraiment juger si c'est un bon choix ou non, ne?

*De l'Extérieur, c'était concevable que le bon choix était de vivre ce nouveau début avec Youko mais, n'importe qui qui connaissait réellement les chaines de sa relation avec Eiki dirait l'inverse. Pour Oseki lui-même c'était bine plus compelxe, il fallait mettre de l'ordre dans les idées et laisser le temps prouver si chaque option avait réellement sa place. Mais n'importe qui connaissant la dynamique entre EIki et Oseki... qui aurait pouvait dire que de se séparer était le bon choix? Ce ne serait meme jamais un choix. Passant une main dans la chevelure d'Eiki comme il l'aviat toujours fait, Oseki recommencait a etre pensif s'ils se parlaient ainsi de choix. C'était délicat pour l'instant, et il avait envie de faire la fuite pour le reste de cette nuit. *

Mon oeuvre, ne? Tu vois combien je refusais que tu partes, Eiki? Meme la mort ne pouvait pas aller contre mon gré ^~ 

Eiki je ne veux pas... te blesser. Mais je sais que je vais toujours le faire, au moins un peu. Pour ce soir, j'aimerais juste... juste savoir que je peux fermer l'oeil et ne pas avoir peur qeu tu n'Y sois plus ensuite. Et que... j'ai le droit de sourire demain, avec toi, avec elle, avec mon équipe, et que ce ne soit pas perçu comme quoi je ne veux plus de toi. Chaque chose en son temps je sais. Chaque ... chose.. se placera. Peut-etre que si je ressens ton amour aussi fort je... je ne sais pas. JE ne peux pas prédire. Mais je veux bien laisser une chance d'être surpris.

* Il y avait une grande mélancholie dans les gestes d'Oseki, même si ses paroles étaient absolues, et Eiki n'y était pas indifférent. Rester était une chose, et rester dans certaines circonstances était une autre. Il était prêt à le faire, mais savait que ce qui était le plus effrayant, c'était lui-même à travers les épreuves qui l'attendait. Oseki n'avait permis personne à se mettre de travers dans leur connexion depuis le retour de Eiki, alors comment celui-ci pouvait tolérer la même chose? En même temps, même s'il exercait le rôle de la chaîne du passé qui retenait Oseki d'un futur étincelant, il ne pouvait prendre son rôle qu'à moitié. C'Était presque assuré que le futur d'Oseki et Youko ensemble était magnifique et dépourvu de grands problèmes. Rester ainsi présent près de lui était nettement un élément malsain pour cette relation. Mais si Oseki faisait ce choix, Eiki pouvait au moins se permettre d'accepter qu'il n'accepterait pas de laisser Oseki à ce futur, aussi beau était-il. Il lui avait demandé de rester... pourquoi son coeur devrait-il être ambivalent dans ce cas? Il resterait, et embrasserait sa jalousie. Elle avait raison d'exister. Surtout qu'en fait, peu importe les chaînes de leur relation, Eiki ressentait et savait bien que ce qui le reliait à Youko n'Était pas banal. Sinon... Oseki aurait agi de facon bien différente avec lui ce soir. *

Oseki je sais... que tu as besoin de moi. Que tu as passé des années à m'attendre. Que tu crains qu'à nouveau, je disparaisse. Une fois rassuré... que feras-tu? Tu n'as pas besoin qu'uniquement de moi... tu l'aimais déjà avant que je ne parte. Tu l'aimais alors que tu m'as mordu au cou. Oseki tu m'as demandé de ne pas tout vouloir ce soir. Tu m'as demandé de te respecter, d'écouter les règles. De te serrer uniquement, de ne pas vouloir plus. J'en suis incapable, mais je vais faire l'impossible. Ne me demande pas de ne pas être jaloux, de ne pas pleurer quand tu seras avec elle, quand tu t'amuseras, quand je me sentirai de trop. Si cela ne me faisais rien Oseki... cela voudrait dire que je ne tiens pas assez à toi. Ne me l'as-tu pas dis... une saine résilience... ce n'est pas aussi fort que cette folie.

Oseki... je..

Oseki c'est toi qui pars en réalité.. non. Je ne peux pas te troubler plus. Pas ce soir. Pas maintenant.

....je ne partirai pas. M-Mais on peut se séparer pour la douche je pense.. c'est.. c'est là que tu allais, ne? =^^=

* Eiki ne voulait pas imposer davantage de douleur ou de réflexion à Oseki ce soir. Il voyait la pertinence d'établir les limites des départs et de rester, mais comme Oseki répétait clairement que l'importance était dans le fait de rester, il savait bien que celui-i n'était pas prêt à voir les raisons derriere son dernier départ comme étant réellement le problèe à régler. Eiki n'avait pas la prétention de le forcer non plus. C'était sa preuve d'amour et de respect que d'être à ses côtés, peu importe ses décisions. Ce fut pouruqoi il desserra lentement, très lentement, les bras en premier. *

*S'il y avait eu une fois ou plusieurs où Oseki avait souhaité qu'Eiki comprenne la difficulté qu'il lui faisait vivre de vouloir un frère et l'autre, il ne s'était jamais assez attardé à comment le plus petit s'était senti entre les deux. Maintenant dans une situation qui resesmblait à l'inverse, Oseki en comprenait toute la complexité et s'en voulait d'avoir été aussi impatient et incompréhensif envers Eiki. Lui qui aviat toujours vécu en n'ayant besoin que de Eiki, mais en ayant terriblement besoin de lui, quelqu'un était venu faire sa place dans sa vie et Oseki avait permis à cette fleur de pousser dans son jardin. S'il pouvait se défaire d'elle et poursuivre sa vie, il l'aurait fait, mais cette fleur lui avait apporté quelque chose d'autre. Pour Oseki, tout ceci ne faisait aucun sens non plus. Il avait toujours su qu'il aimait Eiki plus que tout et l'avait même déjà dit à Youko. Pourtant, il était incapable de se dire amoureux de lui. Qu'était-ce donc? Tous ces mots et ces significations l'épuisaient, même s'ils étaient importants à bien considérer. Il avait l'impression que plus il y pensait, et plus il se retrouvait en conflits avec ses propres valeurs. *

...peut-être qu'à chaque instant où je serai avec toi, je comprendrai certaines choses et inversement quand je serai avec elle mais... je crois que de chercher à tout comprendre et tout régler maintenant, ce serait trop hatif. Un peu comme je ne pouvais rien décider ou fixer tant que je ne t'aurais pas vu. Toi tu...es bien plus rationnel que moi. Je voulais que tu me retiennes. Mais je ne crois pas que j'ai été assez attentif à comment tu as pu essayer de t'y prendre pour le faire... moi aussi je me suis enfuis, Eiki.

*Heuresement, Eiki parlait et le sortait un peu de ce tourbillon de pensées qui risquait de le garder éveillé trop longtemps. Il entendit et acquiesca, ressentant les bras du plus petit qui se déserraient lentement et Oseki laissa les siens justement se relâcher tranquillement. Ses mains caressaient doucement le haut du dos d'Eiki à chaque centimètre où ils se séparaient graduellement l'un de l'autre de cette étreinte. Il chercha le regard de celui-ci malgré toutes les pensées et toutes les épreuves qu'ils n'avaient pas terminé de vivre ensemble. Évidemment, Oseki ne comprenait pas entièrement les difficultés récemment traversées par Eiki et que son départ était parce qu'il ne tolérait pas de voir Oseki développer des sentiments pour une autre personne. C'était plus que compréhensible et pourtatn, cruellement, il lui demandait de rester près. En meme temps, cela voulait aussi dire qu'il ne voulait pas le perdre, et pedre sa relation unique avec lui. Il était prêt à voir Eiki tenter de l'avoir que pour lui, non? Voulait-il maladivement le voir se battre pour lui? Laisser les deux Anahiki montrer lequel tenait le plus à lui? Ou était-il simplement gourmand et voulait-il avoir les deux pour lui, à leurs facons? Dans toutes les situations, c'était relativement malsain. Mais jamais Oseki n'Avait prétendu être sain, au contraire. Il avait toujours averti que d'être près de lui était quelque chose de dangereux.*

Oui je... vais aller me laver. Tu pourras y aller ensuite.

Tout sera compliqué. Toutes mes actions, elles seront observées à la fois par toi et par elle. Je ne sais pas a quel moment j'aurais dû mettre une limite et où j'En ai été incapable, Eiki. Je ne voulais briser le coeur de personne, et voila que j'ai l'impression d'en meurtrir deux a la fois. Était-ce comment tu te sentais, toi aussi? Vous vous êtes aimé dans le silence si longtemps, Tsubasa et toi. Quel genre d'amour était-ce? Et celui que tu ressens pour moi... en quoi est-il différent? Je te poserai les questions mais..pas ce soir. Ce soir nous avons passés a tavers beaucoup de question et d'émotions, Eiki. Savoir que l'intensité de notre attachement se correspond, c'est tout ce dont j'avais besoin pour l'instant. Savoir que malgré toutes les difficultés, nous serions toujours là l'un pour l'autre. Une chaîne de plus pour ne jamais être séparés.

* Une grande différence entre Oseki et Eiki, c'était que le plus jeune avait vraiment tout fait pou séparer les relations de sa vie afin de bien les comprendre, et que chacune aie leur place. Oseki semblait éprouver plus de difficulté, donnant un mélange de choses à chacun. S'il donnait beaucoup trop à Eiki epuis toujours, il n'Avait pas hésité non plus à donner énormément depuis le départ à Youko. Ainsi il se ramassait avec beaucoup de gestes qu'il ne pouvait reprendre. Il était par contre aimé et les récipiendaires de son affection lui accordait la compréhension. Cela n'allait peut-être pas être ainsi pour toujours. Eiki voulait bien tout faire pour démontrer ses sentiments pour Oseki, et ainsi mériter cette place auprès de lui, mais il craignait de manquer de courage lorsqu'il le verrait avec Youko. Cela serait-il perçu comme un manque de force dans ses sentiments? A moins qu'Oseki lui-même ne dresse de plus en plus de limites finisse par mettre une distance plus grande avec lui, il voulait lui donner le maximum qu'il était capable, peu importe la douleur causée, parce qu'il savait qu'il avait fait du mal également. Au moins, s'il pouvait se racheter. *

Je vais t'attendre ^^

* Partageant le regard qu'Oseki cherchait chez lui, Eiki osa relever ses yeux vers les siens. Il pourrait y lire sa sincérité, toute sa douceur et sa volonté, et même s'il tentait de le cacher par la force de son attachement, il y avait quand même un fond de nostalgie. Il regrettait ses erreurs, mais ne savait pas si le destin aurait été différent, même sans celles-ci. Après tout, il fallait quelque chose de terriblement puissant pour venir ébranler leur lien, et ceci l'était. Il était plus fort que tout, mais bien menacé. Il ne détruirait jamais toutes les chaînes, mais certaines étaient possiblement en voie d'être coupées. Baissant le regard sur le torse nu d'Oseki et l'état dans lequel ils étaient restés, Eiki rougit considérablement et baissa ses mains pour remonter ses pantalons vivement, comme si c'était la premiere fois qu'il réalisait qu'ils étaient encore abaissés. Rien n'était plus gênant que penser qu'il ne le voyait même plus... et en plus ce linge était définitivement prêt pour le lavage, c'était encore plus intimidant. Il se mordit les levres avec timidité, se sentant coupable d'avoir eu cette discussion aussi sérieuse dans cet état, et encore plus de maintenant faire quelques pas loin d'Oseki et d'avoir envie de rester près malgré tout. S'il n'avait pas pu le désirer parce que c'était son meilleur ami.. à cause de Tsubasa, et mainteant à cause de sa elation avec Youko, aurait-il le droit un jour de le désirer comme il le faisait? Il avait beau essayer, juste rompre le contact et déjà il lui manquait d'une facon qui n'Était pas adéquate pour sa place. En plus... dans cet état, il était particulièrement irrésistible. Mais ils venaient d'être sérieux, alors il ne pouvait penser ainsi, non? Ainsi Eiki releva des yeux coupables vers lui, éprouvant clairement de la difficulté à regarder son visage plutôt que son corps à demi-nu. *

Hm.. mmm dis le moi si tu as besoin de quelque chose! Aahh je vais.. attendre dans la chambre!

J'éprouve encore cette envie de t'embrasser... de te tenir contre moi.. de sentir que tu ne relâcheras jamais... mais.. je.. je ne peux trop vouloir n'est-ce pas? Cet élan que j'avais envie d'écouter... que tu aies été près de moi.. si longtemps.. que tu me gardes près de toi malgré tout, que tu me serres aussi fermement... c'est fort et c'est honnête... je ne pense pas.. m'être déjà senti ainsi.