La nuit des marées hautes

*Au-delà du plaisir de le toucher dans cette intimité propre à eux, il y avait l'ajout de cette possessivité qu'Oseki pouvait finalement exprimer et ressentir lui être exprimée en retour. Cette jouissance de constater combien maître il était de la situation était d'un délice à part entière, un autre monde complètement que le plaisir charnel. Alors même s'il ne s'était pas abandonné à l'accompagner, il n'en était pas moins excité. Eiki acceptait le changement de position, il acceptait d'être dévoilé et d'etre maintenu ainsi contre lui. Il acceptait de perdre son appui de ses bras pour en trouver un contre son dos. S'approchant de son entrée, Oseki attendit quelques instants de plus, le serrant contre lui de son bras.*

~ Welcome back, Eiki ...

Maintenant que je t'ai à nouveau... je ne te laisserai plus partir. Je ne laisserai rien au hasard. Je ne t'ai pas laisser aucune chance, Eiki. Dès que tu as accepté de me rencontrer ce soir...il n'était pas question que tu me dises que c'était fini. J'ai bâti ma vie autour de toi Eiki. J'ai fait de ta plus belle création, ton plus grand projet, ma demeure. Comment as-tu pu même un instant croire que je voulais que tu en sortes?

*Entrant un doigt, Oseki resserra son bras contre lui pour le maintenir et le forcer à l'accepter. Ce n'était qu'un doigt, Eiki était habitué à beaucoup plus et bien plus rough, mais il fallait le préparer aussi. Se permettant quelques entrées et sorties, Oseki y entra ensuite un deuxieme doigt. Son rythme était lent, et profond, désirant capter l'instant où la douleur initiale laisserait place à une sensation des plus agréables.*

~ This is your reward... today. You came here tonight... you listened. You wrote the rules. You gave me one request. You kept your position on the table. You accepted my terms. Tonight... Tonight Eiki, is a new beginning.

* Cette fois, cette prise était plus personnelle, c'était une facon de le placer, oui récepteur à ses caresses, mais aussi une facon de le maintenir dans une étreinte exprimant toute l'émotion de se retrouver, d'être le plus près possible, de se retrouver en entièreté, et que c'Était réel. Eiki la désirait plus fortement que jamais, et regrettait toutes les fois où il avait osé s'en enfuir, de peur d'y laisser à la fois sa raison et son âme. Aujourd'hui il les perdaient pour retrouver Oseki, qui lui était bien plus cher que toutes les autres règles, barrieres, permissions, bonnes choses à ffaire. Il s'appuya davantage contre son épaule, cette fois tournant le visage pour étaler son souffle contre sa peau plutôt que l'extérieur. Il ne pouvait l'atteindre de son sourire, mais Oseki ressentirait son souffle brulant, prendre de l'ampleur, accélérer avec les sensation et s'entrecouper à chaque entrée. Il aurait u se perdre dans ses pensées, mais l'instant où Oseki entra le premier doigt, il lui souhaita également bon retour, et ces paroles firent se tendre le plus petit vivement. Il émit une plainte remplie à la fois de l'émoi de l'entendre et qu'il retrouve l'intérieur de son intimité. Les mots sortirent avant la pensée. Cette fois, il avait droit de répondre, n'Est-ce pas? Ses lèvres ne retenaient pas l'exclamation à la fois émotive et sensuelle. *

~ Ahh Oseki I've missed you so much ! I've missed you every second..!

* L'entrée du deuxième doigt était manquée par les mots qui étaient toute la récompense qu'Eiki obtenait. Il s'y détendit, plutôt que de se serrer contre lui, le laissant prendre tout son aise dans cette préparation, incapable de même songer à la douleur, tellement obsessivement, il voulait se sentir le plus près possible de l'autre homme. Ses bras qui avaient été sur la table et qui ne pouvaient plus s'appuyer se plièrent instinctivement, retrouvant celui qui le maintenait et le serrait à lui. Ses deux mains s'agrippèrent à lui avec une force dépassant celle de plus tot, contre son dos. Ses doigts serraient cette fois, non pas pour l'enlever, mais pour le maintenir exactement là, et contribuer à cette étreinte à son tour. *

Ne relâche pas, Oseki. Ne me relâche pas. J'avais peur moi aussi... Je ne voulais pas te quitter, je ne voulais pas partir, je ne voulais pas te perdre. Je pensais que tu me renvoyais.. je pensais que tu ne serais plus jamais jaloux, je pensais que pour la premiere fois, tu n'allais pas rentrer. J'étais incapable d'y faire face, je refusais d'y faire face. J'ai paniqué en te voyant avec eux, j'ai voulu m'enfuir à nouveau. Je pensais que c'était ton adieu, que les mots allaient venir, que ce dont j'avais peur avant de partir arrive. J'ai voulu m'enfuir avant que tu ne me dises de quitter. J'ai mal compris Oseki, gomen.. gomen... Je veux être avec toi, je ne partirai pas. Serres-moi. Cette fois je te tiendrai aussi. Et si tu relâches, je serrerai plus fort.

*Le visage d'Eiki tournait contre lui, son souffle s'étalait sur lui et déjà Oseki le resserait plus fort conre lui. Des l'instant où il osa prononcer ces quelques mots, Oseki se sentit à la fois pris d'un soulagement profond et de toute la douleur qu'il avait éprouvé en écoutant le message sur son répondeur qui annoncait le départ d'Eiki. Il avait voulu s'excuser, car Oseki savait que c'était sa faute, que c'était à cause de ce qu'il avait dit. Son bras resserra Eiki sur lui encore plus fortement, émotivement. Les mots de son uke lui rappelant que sa domination n'était qu'une façade pour tenter de camoufler la profondeur de ses émotions, bonnes comme mauvaises. *

Je m'excuse Eiki... si je n'avais jamais dit ces mots... si je n'avais pas été aussi jaloux..si je n'avais pas été aussi blessé... j'aurais compris comment tu devenais de plus en plus a moi...et qu'il fallait juste que je sois encore un peu patient.

*Les mains d'Eiki venaient le serrer à son dos, lui demandant maintenant de rester ainsi auprès de lui. Il y avait dans cette étreinte et ce rapprochement intime quelque chose d'encore plus émotif que tous les autres touchers qu'ils s'étaient faits depuis l'entrée dans cette pièce. Son mouvement continuait, mais n'accélérait que très lentement. Baissant la tête contre l'épaule et l'encolure d'Eiki, de l'autre côté que celui de son visage, Oseki était incapable de prononcer un mot. Il respira contre son uke, frottant doucement sa tête contre lui, espérant que celui-ci comprendrait qu'il était content de le retrouver. Cette fois, ses yeux étaient remplis d'eau et il savait que s'il prononcait une seule parole, non seulement il perdrait ce qu'il venait de gagner, mais il s'était promis de ne plus jamais prononcer ces mots. Gardant sa tête penchée contre Eiki, Oseki accéléra finalement de facon plus significative la cadence de ses doigts.*

Personne ne peut comprendre... personne sauf toi. Je pensais... que tu ne comprendrais jamais. Il y a des changements mais... il y a des choses qui ne changeront jamais, Eiki.

~ Stay... let me... hold you...

* Il y avait dans leur étreinte, une compréhension si aigue et forte, et un échange à la fois de pardon et de soulagement qu'ils pouvaient bien se permettre un instant du calme dans leur séance plus physique. En même temps, c'était exactement parce qu'ils se forçaient dans une retrouvaille maladroite et tentaient de solidifier les chaînes en place, constatant lesquelles étaient brisées, qu'ils se serraient avec autant d'émotion. Oseki offrait la seule méthode que son coeur pouvait encore tolérer leur réunion, et Eiki voulait l'embrasser comme seul espoir qu'il avait de faire pardonner les blessures répétitives qu'il lui avait fait, jusqu'au coup de grâce. Chacun s'était brisé, avec l'incompréhension et la présence d'autres individus qui prenaient de la place dans leur existence. Oseki et Eiki avaient fait chemin inverse en ce sens, mais Eiki ne voulait pas laisser aller malgré tout, malgré le fait que c'Était mal et irrationnel. Et ce rapprochement, cette étreinte actuelle, elle lui faisait comprendre que même si c'Était aussi déraisonnable, c'était aussi tellement bien. Fermant les yeux en resserrant comme il pouvait toute l'emprise de ses petits bras, Eiki sourit avec émotion en ressentant la douce caresse de sa tête contre lui. Immédiatement il la lui rendit, appréciant cette attention à son égard, alors qu'il n'effleurait qu'une portion des sentiments qui habitaient son seme à cet instant actuel. Il le connaissait assez et par coeur, pour savoir qu'il était content. *

~ Im staying. ...hold me.

Etre à toi, je ne l'ai pas oublié parce que j'étais loin. Tu étais dans chacune de mes pensées. J'ai souffert de la distance, comme tu ne peux pas imaginer, alors oui serres-moi. Reprends-moi avec toi. Je voulais sans cesse revenir, Oseki. J'écouterai les règles. Je gagnerai ta confiance une seconde fois. Même si les choses ont changé, tu me demandes de rester. Maintenant que mes sentiments sont différents, et que les tiens vont vers une autre, ce sera plus difficile mais tu me demandes de ne pas t'abandonner. Tu me demandes de te montrer à quel point tu m'es cher. Pour toi, ce n'est pas en te laissant vivre une vie potentiellement plus heureuse, pour toi ce n'est pas le choix rationnel, celui que quelqun ferait pour le bien. J'agirai comme toi tu le veux, ce qui est la plus grande preuve pour toi. C'est toi qui compte.

~ I am yours now. Nothing will change this, ever.

C'est moi qui murmure des paroles absolues à ton oreille Oseki. Je ne suis pas doué avec les mots. Je mériterai premierement tes récompenses... puis je te mériterai toi.

* A son tour, Eiki transforma graduellement l'intensité de l'émotion qu'il ressentait dans le geste sexuel qu'Oseki exécutait à son égard. Il le sentait prendre de la vitesse, reprendre de la cadence et il soupira de plaisir en ramenant son bassin vers lui. C'était dans la possession qu'il le ressentait le plus, alors il se présenta à lui, répondant au rythme de ses doigts par sa voix, s'en remettant à tous ses désirs. *

*S'ils savaient se parler plus facilement par leurs corps que par des mots, cette étreinte parmi la chaleur en était la preuve la plus évidente. Oseki avait de la difficulté à prononcer quelques paroles, s'efforcant pour les mettre au positif, pour les transmettre en ordre, mais pour que le message derrière soit transmis tout autant. Il ne voulait pas pleurer, parce qu'Eiki ne pleurait jamais, parce qu'il ne voulait pas être faible, parce qu'il ne voulait pas perdre cette façon où il était capable de sentir l'importance qu'il avait aux yeux d'Eiki. Oseki en ressentit tout de suite la caresse en réponse, émettant malgré lui un petit son a la fois de douleur et de soulagement de l'entendre lui dire qu'il restait. Son bras se resserra a nouveau, et les mouvements de son autre main prirent de l'ampleur. Il ne le relâcherait pas, il n'allait pas se servir de sa deuxieme main pour quoique ce soit d'autre que le serrer, car ca lui était tout uassi important que la vitesse et la profondeur que son autre main atteignait. Il entendait les paroles de son uke, il entendait sa voix teintée qui admettait qu'il était sien, et pour toujours. Rien n'aurait pu lui faire plus plaisir que d'entendre ces mots.*

C'est égoiste, ne? Je te force à rester près de moi... peu importe ce qui est arrivé et ce qui arrivera. C'est... mon choix. Toi, tu étais prêt à partir et accepter notre séparation mais... mais... moi je ne l'étais pas. Je ne le suis pas. Je ne le serai jamais Eiki...

~ Nothing... ever...

*Même sans le prononcer, Eiki avait compris la demande indirecte et inconsciente de l'autre homme. Il avait saisi que même si la bonne chose à faire quand on aime une personne, c'est de la laisser partir, ce n'était pas ce qu'Oseki désirait. Il ne voulait jamais "la bonne chose" non? Il préférait passer une vie à souffrir auprès d'Eiki que d'avoir à repasser une semaine sans. Oseki était un homme chanceux, à vrai dire, car il avait auprès de lui des personnes qui l'aimaient sincèrement et qui étaient prêtes à endurer de la douleur, à attendre, à compromettre, pour espérer avoir une portion de lui. Maintenant, chacun avait une portion, et chacun voulait avoir l'exclusivité. Mais déjà, l'exclusivité ne pouvait être accessible qu'a l'une des deux personnes, car Eiki serait toujours à lui.*

* Ce n'Étaient que deux mots, pour répondre au tourbillon émotionnel qui les avaient pris tous deux, mais qui apaisèrent autant le coeur de Eiki, que ses mots l'avait fait chez Oseki, quelques instants auparavant. Il avait entendu les mots dès qu'il était entré, l'ordre de rester, qu'il était sien, qu'il n'avait pas le choix. Mais Eiki le savait avant, il le savait parce qu'il ressentait cette folie le prendre chaque jour davantage. Oui l'idée d'être séparé, penser à lui, désirer sa présence, ses touchers, son aura, sa chaleur... son bonheur. Il entendit le son qu'il lui offrit, à la fois révélateur de combien il était touché et que la douleur serait longue à partir. Mais Eiki ne l'abandonnerait pas cette fois. Serrant à son tour le bras qui le maintenait contre lui, le plus petit y redonna toute sa force en refusant à son tour qu'il le lâche. *

Il n'y a aucun sens à cette folie Oseki... c'est délicieux, c'est douloureux, c'est une obsession... t'appartenir et se le rappeler... autant de fois qu'il le faudra...

~ Mmmmnn... ~ Mmmmnnnhh...

* Si initialement les doigts d'Oseki chercaient à le préparer, maintenant ils cherchaient tout autre, et la cadence qui reprenait vie avaient comme cible le plaisir en premier. Fragilisé par l'intensité émotionnelle de leur rapprochement, Eiki avait l'impression qu'il permettait ainsi dans cette prise, à Oseki d'aller au plus profond de lui même, créant une sensation divine et brûlante à la fois, qui prenait de l'ampleur, envahissant ses cuisses, son intmité, le bas de son dos, qui se creusait vers lui. Il se mit à respirer plus rapidement, cette fois lui offrant de plus près, mais non sans timidité, car il l'Était à chaque fois qu'il lui révélait à quel point il aimait cela. Ses jambes faiblirent légèrement, mais l'appui contre la table le maintenait, et ses mains reprenaient leur poigne plusieurs fois sur son bras, tentant de contrôler et d'exprimer que maintenant, il n'y avait plus de douleur *

~ Oseki... l'ai-je mérité? ... vas-tu me prendre..?

*Mainteant qu'il se concentrait sur le plaisir qu'il désirait transmettre à son uke, Oseki ressentait celui-ci qui serrait son bras pour maintenir l'étreinte autant que les deux le désiraient. L'ambiance se ciblait à nouveau vers l'intensité de leurs rapprochements physiques, mais rien de ce lien émotif ne diminuait. Oseki commencait a sentir une forte chaleur lui aussi, aussi près d'Eiki mais n'unissant ainsi pas son corps au sien. Le plus petit lui donnait de plus en plus de signaux que ses défenses faiblissaient et qu'il ne tiendrait plus aussi longtemps. Et chacune de ses manifestations amenait un dilemme chez Oseki qu'il n'avait pas prévu. Il y avait une signification à le prendre de ses doigts, ou le prendre de sa propre masculinité. Il y avait des risques et des conséquences d'avoir plus d'un partenaire. En ressentant autant le corps d'Eiki que le sien qui le demandait, Oseki savait. S'il se permettait cet acte, cela ferait plaisir à Eiki et c'était son intention. Mais en même temps, il ne voulait pas tout lui donner a leur première rencontre depuis son retour.*

L'as-tu mérité, Eiki? ... ~ je sais que tu m'appelles... ~ la bonne chose... ~mmm a faire serait... serait... d'attendre mais... ~  pas ce soir...

*Comme il n'allait pas relâcher le bras serrant Eiki, Oseki n'avait qu'une option et c'était d'utiliser la main qui préparait son uke. Il n'avait pas envie de le relâcher et le faire redescendre... puis il réalisa qu'il avait d'autres options. Relevant légèrement la tête pour apporter ses lèvres tout près de l'oreille de son uke, la frôlant de celles-ci, Oseki lui indiqua comment la suite se passerait, reprenant la confiance et laissant toutes les preuves de sa vulnérabilité au passé.*

~ Unzip me...

* Il était particulièrement délicat comment les deux hommes entrevoyaient la pratique actuelle. Eiki se questionnait sur la prise par son partenaire, parce que le plaisir montait dans cette cadence, et lui aurait tôt fait de voler sa raison. Oseki désirait lui faire plaisir, alors que Eiki voulait exactement la même chose. Le petit n'Était pas habitué à ce que son partenaire soit peu imposant, habituellement, il n'avait presque pas de préparation. En ce moment, il le touchait pour lui soutirer les meilleures sensations, le meilleur rythme, pratique qu'il ne lui avait pas accordée avant. Eiki connaissait davantage la prise forte, qui menait à l'orgasme d'Oseki, et qui au passage, amenait Eiki avec lui jusqu'au sommet. Cette fois, peut-etre désirait-il le caresser autrement? *

Aaaahhhh~ !

* Alors qu'il entendait cet ordre soufflé à son oreille, le frisson que le frôlement à cet endroit procura à Eiki se propagea partout en lui, et il arqua la tête vers l'arrière, suivant ainsi la réponse de son bassin qui suivit la courbe demandée pour rencontrer la main de l'autre homme. Modifiant l'angle ainsi légèrement sans le vouloir, Eiki s'arracha un gémissement incontrôlé, plus aigu et plus sexuel encore que le précédents. Il frémit, ouvrant les yeux, plaquant l'une de ses mains sur sa bouche un instant, alors qu'il resserrrait instinctivement les cuisses et tout son intérieur. Quelques mots, l'ordre, ou l'angle, ou le fait qu'il se concentrait sur son plaisir, mais cette sensation était vive et exquise tout à la fois et le fit réagir hors de la trance dans laquelle il était. Des jambes de Eiki remontèrent des frissons alors que la chaleur s'évadait partout entre eux, et le devant son corps trahit malgré lui qu'il aimait un peu trop cet angle. Il haleta de plus en plus fort, émettant une nouvelle plainte, qui vouait de tenter de retenir, arquant encore plus la t^te contre l'épaule d'Oseki, plusieurs fois alternant les côtés. Sa main quitta ses levres pour glisser en s'agrippant tout le long de son trajet, au corps d'Oseki, descendant en hésitant et frémissant jusqu'à sa hanche. Une fois rendu, il serra les doigts sur la ceinture d'Oseki, se coubant malgré lui sur les bras qui les maintenaient ensemble, dans une tentative de contrôler l'Excitaiton de subir de tels plaisirs, et d'exécuter un geste aussi interdit. *

Mmmnn~ Mmmn~.. nnnh ~aaahh...!

~Aaahh qu'est-ce que cette sensation? ... aahh c'est bon... c'est si bon.. et là.. ~ je veux t'amener à moi mais... ~ je ne veux pas que tu me relâches.. si... si nous terminons... je ne veux pas... ~aahhh mais ~ aaaahh je.. je n'y arriverai pas !

*Peut-être était-ce l'ambiance plus émotive, la signification, mais au départ, Oseki avait voulu que ce ne soit que ses doigts. Sauf que son contrôle était difficile à maintenir et avec les paroles qu'Eiki lui avaient laissé entendre, Oseki n'écoutait même plus ses propres plans. Mais encore plus intéressant encore était la manière dont son uke réagissait, frissonnant de partout et s'arquant vers lui. Était-ce l'ordre ou le changement d'angle de cette courbe, qui faisait en sorte qu'Eiki gémissait si sexuellement contre lui? Oseki ne pouvait pas le savoir, mais il s'en mordit les lèvres de voir tout ce qu'il provoquait. Il n'avait rien encore exécuté, et pourtant le plus petit se donnait à lui une deuxième fois. La main d'Eiki s'agrippait à lui et cherchait sa ceinture, mais plus il tentait de s'y rendre et plus il se courbait et gémissait. Oseki émit une petite plainte et sortit ses doigts, cessant les caresses audacieuses pour détacher sa ceinture et ses pantalons rapidement. Il n'y aviat pas de temps pour le chicaner, pas de temps pour lui dire qu'il n'aviat pas mérité ou qu'il allait venir avant de réussir sa tâche. Les conséquences seraient pour la prochaine fois, pas celle-ci. Libérant tout juste ce qu'il cherchait à libérer, Oseki n'attendit pas un instant et n'émit aucun avertissement. Eiki savait ce qui arrivait. C'était ce qu'il désirait lui aussi.*

~ aahhh ... ~nnnnmm ...

*Sa main nouvellement libre s'empara du bassin de son uke, imposant a celui-ci de le ressentir. Le changement ralentirait surement sa montée, mais Oseki ne lui donnait pas le temps de trop y penser car il reprit une cadence assez rapide. Ainsi, il était tout près d'Eiki, près de son oreille, près de son corps en entier, et maintenant aussi a l'intérieur. Il ne pouvait pas y avoir meilleure preuve qu'il lui appartenait.*

~ Je veux... que mon message soit clair... ~aahhh .... m'appartenir... ~mmm Eiki, m'appartenir... ca signifie... jusqu'ici ~

* C'était la premiere fois que l'un des deux revenait vers l'autre après avoir passé par un autre partenaire entre les deux. Oseki avait accepté d'interdir les pensées à propos de la femme avec laquelle il avait eu une douzaine d'ébats, mais sa facon de toucher son uke ne cachait pas parfaitement la différence chez lui. Il l'avait caressé pour obtenir son plaisir, et s'étonnait de sa réussite, alors que le plus petit était sensible et nouveau à ce traitement de faveur. Il lui prenait toute sa maîtrise de soi pour tenter de retenir le sommet qui menacait à tout instant de le prendre d'assault. De plus, il en restait extrêmement sensible au moindre toucher sur sa peau, sur chaque zone erogène qu'Oseki s'amusait à abuser chez lui. Les demandes à la fois sensuelles et interdites d'Oseki lui avait toujours fait un effet puissant, et par le passé, suffisaient fréquemment à le faire venir dans un vif extase. Eiki ne parvenait pas toujours à exécuter la tâche demandée, son hésitation, rendue en maladresse d'oser trop aimer ce qu'il s'apprêtait à faire, et cette fois en était la preuve. Oseki le libéra pour descendre ses pantalons et s'enligner, et Eiki n'et qu'à prendre le coup cette fois, davantage prêt qu'à d'autres. Il inspira profondément, prenant la douleur initiale avec à chaque fois, cette surprise d'être capable de le recevoir aussi entièrement à l'intérieur de lui. Reprenant légèrement son appui sur ses pieds pour absorber l'entrée, il ramena ses mains et serra le bras d'Oseki contre lui *

~ Nnnhh...

~ aahh si loin... c'est.. parce que tu me touchais autant...? ~ Oseki... tu es si près de moi.. ~ ne t'éloignes pas... tu veux que je reste... tu veux de moi.. tu me reprends... ~ alors... je t'en prie aimes cela autant que moi...

* Pendant l'instant où les entrées furent plus coupantes que délicieuses, Eiki eut une crainte qu'il voulut chasser. C'était profond et c'était clair, mais Oseki avait hésité.. s'Était-il déplu de ces réactions, de ces sons qu'il ne contrôlait pas? Peut-être était-ce sa facon de le serrer, il n'Était pas habitué? Il se savait décevant lorsqu'il était plus actif, est-ce que ceci reviendrait parce qu'il avait osé s'ouvrir un peu plus à Oseki? Comment savoir s'il le rendait fébrile, à peine capable de tenir, s'il ne lui imposait pas son excitation? Il haleta plus rapidement, tournant la tête pour entendre les gémissements d'Oseki au plus près de ses lèvres. Il en avait besoin à son tour, il voulait écouter, entendre, sentir son plaisir. Il voulait en être la cause, et recevoir le prix. Que chacun de ses soupirs lui permette ces sensations dangereusement interdites, mais que Oseki lui avait permit de ressentir. *

*Si Oseki s'était d'abord convaincu que ce soir, il ne ferait que lui rappeler qu'il était à lui et ne lui donnerait pas tout le plaisir et la signification de le prendre au complet, il avait négligé l'effet que cette retrouvaille aurait sur lui. Il y avait le plaisir de la domination, mais au-delà du fétiche, il y avait toute l'importance de se retrouver et l'excitation que l'un était pour l'autre. Oseki sentait bien qu'en fait, il aurait pu continuer et faire venir son uke seulement avec ses doigts, il le savait et entendait bien la montée de celui-ci, mais c'était justement cette flamme qui prenait de plus en pllus de vigueur en lui à chaque son qu'émettait Eiki. Ce n'était pas le plus petit qui l'avait demandé, mais bien ce que le corps du plus âgé lui dictait. C'était instinctif, et fort, et la preuve qu'il en avait encore beaucoup à apprendre sur ce que représentait soumettre osn partenaire. *

~ Nnmmm... ~ aahhh...

~ Aahh c'est... ~mmmm! ahhh c'est... ai-je trop... forcé? aahh~ déjà si... mmm~ si loin Eiki... ~je ne vais pas..

*Profitant de la profondeur qu'il atteignait déja juste a l'entrée, Oseki arqua la tête légèrement vers l'arrière. Il fallait attendre les premiers mouvements plus douloureux, pour Eiki comme pour lui car c'était trop difficile d'y bouger a sa libre expression. Mais une fois les queqleus coups initiaux passés, Oseki ne perdit pas une seconde. Dès qu'il le pouvait, il s'appropria toute la profondeur qui lui était offerte et ne sortait que très peu, en réalité. Sa main sur le bassin d'Eiki s'y aggripa bien plus fermement et son rythme s'accéléra de plus en plus, comme s'il ne cessait de monter en flèche. Il lui était impossible de connaitre les inquiétudes d'Eiki, et peut-être que celles-ci étaient légèrement fondées. Ce n'était pas par les réactions du plus petit, mais bien parce qu'il avait dérougi de son plan initial, désirant cette sensation exquise pour lui-même. Sa voix devenait de plus en plus haletante, prenant cette tournure plus grave et sensuelle qui trahissait l'état de son avancée et peut-être même qu'Eiki comprendrait qu'il essayait de se retenir légèrement, espérant pouvoir profiter de ce plaisir quelques instants de plus. Oseki ramena sa tête vers l'avant, son bassin continuant de bouger à une vitesse effrenée pour procurer le contact le plus personnel et le plus charnel qui soit.*

~aahhh c'est plus... sec mais... aahh~ la sensation... rugueuse.. un peu plus rough... mmm~ partout sur moi~ aahhh ... je dois... tenir un peu plus... ~aahh

~ Aahhh ~aahhh ... ~mmnnn

~ aahh j'ai eu si peur Oseki... ce que tu fais de moi... combien tu me fais tien... qu'à tes yeux cela n'aie plus d'importance... ~ mais te revoila... aaahh si.. si fort... mmm ~ aussi fort qu'il faudra pour que tu ne me rejetes pas...

* Même si Eiki n'Était pas celui qui avait d'autres expériences, l'entrée d'Oseki était digne de la reprise de son territoire. S'écoutant pour le rejoindre, Eiki ressentit cette instant où il se réadaptait à lui, à ce que c'était avec lui, sa petite taille, comme sa résistance. Ainsi debout, c'Était une prise des plus profonde, le forcant même à faire unpetit pas contre la table pour ne pas etre projeté contre celle-ci. Il lui était même impossible de maintenir les cuisses ensemble, tellement la prise était complète. Relevant légèrement la tête, il ressentit contre sa chevelure, le souffle de son amant qui accélérait, juste quelques instants avant son bassin, qui rapidement dépassait cette vitesse. Il frémit de l'intense et envahissante sensation, à laquelle il s'attendait dorénavant, mais ne s'habituait jamais. Il y avait plusieurs raisons pour lesquelles la prise de possession était si complete ainsi, et Eiki en frissonnait à chaque fois qu'il osait frôler la pensée de celles-ci. Ayant ressenti contre ses fesses courbées, plus tôt, combien Oseki était aussi excité que lui, mais combien il avait également tenu longtemps ainsi, et devait bien atteindre son point le plus tendu. C'était tout le soulagement et l'incapacité à contrôler son envie d'accélérer et d'en ressentir le brûlant plaisir, qui plaisait autant à Eiki, qui gémit instinctivement cette fois, fermant les yeux et cabrant son dos en réponse à ce rythme sauvement imposé. Il était humide et fort, révélant combien chaque va-et-viens en demandait arduemment un prochain. Eiki n'avait pas beaucoup d'espae pour ainsi se courber, alors il le fit entièrement contre Oseki, ses ajmbes frémissant de prendre les coups, et ses doigts se ragrippant fermement au bras qui le soutenait, dans un espoir de se contrôler et de faire un contre-balant en même temps. *

~ Te retiens-tu.. pour moi? ... ~ ahh Oseki c'est...

~ Mmmnh... ~ nnhhh ~aah...

* Fébrile au plaisir de son partenaire, Eiki avait laissé sa conscience se calmer et s'adoucir à ressentir à nouveau ce poignant attachement à travers les plus intimes facons. Comment expliquer qu'au même moement où Oseki se sentait exactement partout en lui, il le ressentait aussi? C'était rough mais ce l'Était toujours, et c'Étaient les sensations à la fois rassurantes et envirantes d'un plaisir aussi coupable. Coupable de l'aimer ainsi à leur image. *

*Il était possible qu'Eiki remarque quelques différences dans les actions de son seme, mais pouvait-il vraimetn savoir ce qui les justifiaient? Il y avait d'abord le type de prise qu'il lui avait, ou dans ce cas-ci une préparation plus longue, mais il y avait aussi cette facon de se retenir. Était-ce pour profiter davantage du plaisir? Pour lui? Pour Eiki? Était-ce un apprentissage, car il avait voulu apprendre à profiter le plus possible et espérer faire venir sa partenaire avec lui? Ou était-ce par désir de posséder Eiki le plus longtemps et le plus fortement possible? Toutes ces réponses pouvaient être vraies à la fois, et Oseki n'avait aucunement accès à même cette réflexion, car tout son esprit était concentré sur cette enivrante sensation qui commencait a l'étourdir tellement elle était forte. Il n'était pas question qu'il relâche son étreinte sur Eiki, car c'était là toute la signification de se retrouver, mais alors comment aller chercher l'accélération supplémentaire? Eiki se courbait vers lui, il le prenait et s'offrait et en meme tmeps, il agrippait son bras si fortement que rien de leur position ne pouvait changer. Eiki serait forcé de sentir quelques contacts contre la table. La main d'Oseki tenant son bassin percutait aussi la table avec les mouvements, et même surement plus que le bassin du plus petit car c'était le premier obstacle. Plus les secondes passaient, et plus le plaisir ne cessait de s'accumuler. Il lui était de plus en plus difficile de ne pas s'abandonner. Pourquoi se retenait-il, déjà ? *

~ Aahhhh ...~aahhhh

~Nnnmmm ... aahh je ... aahh~ je ne peux ...pas... retenir... ~

*La main d'Oseki contre le thorax d'Eiki l'y serra si fermement a son épaule qu'il était bien possible qu'il y laisse les marques de ses doigts alors qu'il ne parvenait plus à rien retenir. Comme une explosion, non seulement son bassin s'accéléra et foncait aussi rapidement qu'il le pouvait a l'intérieur de son uke, mais sa main sur celui-ci l'incitait à suivre le même rythme aussi fortmenet en sens inverse. Le contact contre la table se fit plus fortement et même si sa main brûlait de la friction et de la contusion répétée, il ne s'arrêterait que lorsqu'il aurait tout libéré de son plaisir et de la preuve de son territoire. Ses gémissements n'avaient aucune retenue et cette fois, Eiki pourrait les entendre de très près. Il y avait la culmination des émotions, l'importance de retrouver Eiki, de ne pas le perdre, de gagner celui-ci officiellement comme son territoire, et tout se comblait de ce sommet vertigineux.*

~ Aahhhh! ~aahhhh ~nnmmmm ... ~ mmmm ~ aahhh

* C'était peut-être cette possessive position, ou ce faible appui, mais c'était extrêmement difficile de prendre toute la vitesse et la vélocité de l'accélération vers l'apogée qui prenait Oseki d'assault. La main sur son bassin le ramenait à lui et il le sentait profondément, puis, il le repoussait contre la table, et cette même main recevait l'impact. C'était une cadence qui montait avec à la fois un violent plaisir, car une fois les pensées envolées vers des telles sensations, même la plus vive douleur ne comptait plus. Eiki tentait de l'absorber comme il pouvait mais c'Était frénétique, aussi enivré par cette folie que les deux étaient, et de plus en plus fort. Il détacha l'une de ses mains du bras d'Oseki, mais en contrepartie, pressa davantage l'autre contre lui, pour ne pas perdre cette attache, même si c'Était impossible, pas avec la facon dont Oseki agrippait son épaule. Palpant en hésitant vers la table devant eux, Eiki ne trouva pas exactment la meilleure position, mais y ancra sa main pour leur offrir à tous deux une résistance pour prendre chaque entrée. Ce petit blocage amenait Oseki à entrer encore plus loin et ainsi frapper des ces zones plus sensibles au passage. Haletant vivement, Eiki répondit à la sensation brûlante de l'autre homme qui venait en lui par une voix plus teintée, profondément séduite par cette chaleur qui se peignait à l'intérieur. *

~ Aahh ~aaah... mmmh~ aah~ !

* C'étaient de petits gémissements, entrecoupés par une respiration rapide et qui se vouait retenue à chaque poussée, modifiée par la force de l'entrée à chaque fois. On entendit les ongles de Eiki qui marquèrent le verre de la table, alors que les frissons descendaient le long de ses jambes, et qu'il en tremblait de l'intensité des sensations qui se manifestaient en lui. Ce n'Était pas un sommet, mais c'était un autre type d'excitation, un extase possessif, qui désirait autant obtenir cette victoire là où celui qui la ressentait la déposait, et Eiki ne pouvait cacher l'effet que cela lui faisait, contre ses jambes, jusqu'au plancher devant eux *

~ Quand tu fais ca.. ai-je le droit d'aimer cela autant? ... Oseki je suis si coupable.. ~ j'aime beaucoup trop c'est.. n'arrêtes pas.. ~ jusqu'a la derniere seconde.. plus fort et serres-moi....

*Acceptant tout l'impact contre la table, ce n'était qu'une minime parcelle de la douleur qu'il avait éprouvé de penser qu'Eiki ne reviendrait pas. Il endurerait bien plus que ça, bien plus aussi que la difficulté de soutenir le rythme que son corps et son esprit lui dictait. C'était d'une possessivité qui n'avait pas d'égal, désirant lui imposer toute sa force et tout son plaisir, le forçant à l'accepter, le forçant à ressentir qu'il possédait son corps comme une preuve de la façon dont il possédait son esprit. Oseki ressentit le léger blocage, cette résistance qui permettait ce qu'il recherchait et même s'il était déja pris dans le tourbillon de plaisir de son apogée, ce léger changement lui donnait accès à une coche supérieure , faisant durer le plaisir un peu plus longtemps. Il poursuivit de plusieurs mouvements effrénés, maintenant qui accompagnaient son sommet plutot que de lui amener, avec cette résistance ajoutée, sa voix restant dans ce timbre teinté du plaisir ressenti. Ce n'était pas un sommet comme les autres, il rappelait fortement celui juste apres le temple du feu où il avait fait Eiki sien, de par la force des événements et la manière plus rude avec laquelle Oseki l'avait pris. Il y avait une certaine portion de colère, de peine et de crainte qui s'étaient entremêlées et aujourd'hui aussi. Et a chaque coup de bassin supplémentaire, Oseki espérait y atténuer les émotions négatives et ne laisser que les plus délicieuses pour son uke et pour lui.*

~Aahhhhh ... ~ aahhh ~ aahhhhh ... ~ ahhh...

~aahhh... aahhh~ .... Never ...forget... ahh~ That's what it means... being mine...

*Aussi vif le plaisir l'avait pris solidement, aussi tranquillement il devait redescendre. Sa main contre le bassin d'Eiki le relacha et alla se poser contre la table a son tour, de l'autre côté que celle où Eiki avait la sienne. Il haletait encore très fortement contre lui, son bassin bougeant de maniere de plus en plus ralentissante avant qu'il ne s'y calme assez pour pouvoir sortir. Plutôt que de relâcher son uke, plutôt que de lui offrir de s'asseoir ou quelconque autre action, Oseki se pressa contre lui ainsi a nouveau et bien qu'il relacha la force de ses doigts dans son épaule, il ne relachait en rien l'étreinte sur lui. Pas encore. Il n'avait pas encore vu ce qui était advenu de son uke, ni même n'avait-il réalisé la coupure sur sa main sur un fond bleuté et encore moins l'état des ongles d'Eiki qui avait marqué la table. *

... tu ... acceptes ceci. V-voici... aahh... voici la force.. de notre relation, Eiki ...

* C'était prendre de plein fouet, une apogée rapide, mais forte et surtout, qui durait longtemps. Il y avait en fait plusieurs émotions qui dictaient la fermeté des coups de bassin, et aussi intense que se mêlait la douleur et le plaisir s'entremêlant secondaire à ceci, Eiki ne l'aurait pas voulu autrement. Il s'en voulait d'aimer autant l'honnêteté de cet abandon aux pulsions du plaisir, et qui en même temps, ne cachaient nullement les tourments qui les avaient habités. La passion vive avec laquelle il l'avait pris, et couronné de sa possessivité le rassurait que tout n'Était pas fini, qu'il retrouvait Oseki malgré tout. Il n'Était jamais vraiment parfaitement content de lui, alors il connaissait ses coups qui adoptaient à la fois la rage et la tendresse. Mais amintenant il serait plus à l'écoute, il ne voulait plus le blesser, il ne voulait plus être séparé. Au contraire, il voulait contribuer à son bonheur lui aussi. Oseki lui avait appris que si ce n'était pas intense, ce n'Était pas aussi vrai, et il utilisait, pour graver son territoire en lui, les mêmes techniques que lorsqu'il perçait ses défenses, s'incrustant à la fois partout dans son corps, son intimité et ses pensées. Eiki ne pouvait exécuter la même chose, mais il devait y avoir quelque cose, quelque part dans son rôle, dans ses actions, qui ferait le même travail. Il commencerait par cette piste, cette dernière chancce qu'il lui donnait. On pouvait croire, de l'extérieur, qu'Oseki l'encageait, prisonnier et esclave de lui, mais Eiki voyait cela comme étant tout le contraire. C'était une solution, un espoir, une manière de lui faire plaisir, de gagner son pardon et finalement, d'envahir son esprit à coup d'Extase, comme lui l'avait fait avec lui. *

~ Mmmnn O-Oseki...

* Comme Oseki allait poser sa main de l'autre côté de lui, Eiki plia légèrement vers l'avant, à mi-chemin entre la position contre son journal et celle qu'ils venaient d'adopter. Il dû relâcher momentanément sa poigne sur lui pour aller appuyer ses mains sur le verre et absorber la chute vers l'avant. Il haletait tout aussi rapidement que lui, et en laissant son thorax s'élever et descendre contre le bras qui le tenait aussi solidement encore. Constatant l'ampleur de ce qui venait de se produire, car il le ressentait partout et vivement, à un point où ses jambes tremblaient d'encore les soutenir, il laissa ses joues se couvrir de rouge, et baissa la tête légèrement pour appuyer son sourire timide et sa joue contre la main du bras d'Oseki contre son épaule, tout en fermant les yeux. Celui-ci ne pouvait imaginer toute la signification qu'avait cet orgasme puissant pour lui. Aussi malsain que c'était, c'était un merveilleux cadeau, après qu'il aie eu une autre partenaire, qu'il revenait vers lui, qu'il n'Était pas décevant, au contraire, qu'ensemble, ils s'Excitaient à un point des plus dangereux. *

Oseki je sais que tu m'en veux encore... mais sais-tu combien ce que tu viens de faire me rends heureux? Il y avait tant de choses que je voulais te dire en venant ici ce soir... je ne pourrai surement ne t'en dire aucune... ou presque. Il y a quelques mots pour maintenant, ce court instant. J'aurais dû te les dire bien avant.. et à chaque fois... je ne te demande pas de comprendre les peurs que j'avais, et que j'ai toujours. Mais je me tiens devant toi, et à toi, complètement défilé par toi... tu les entendras ce soir.

Oseki, I.. I... really.. really love the way you touch me. I have loved it... every single time.

Im sorry... that I never talked... Im sorry I was so scared...Of talking... I still am, honestly. But risking it again is scarier.... Maybe you don't want to hear it now, it's fine... I hope one day you'll be ready. Just the way I am to say it.

*Entendre les paroles d'Eiki le déstabilisait complètement, car c'était un comportement très inhabituel. L'espace d'un instant, Oseki fut pris d'une grande nervosité de l'entendre parler même s'il ne saviat pas ce qu'il craignait tant. Le changement? Il tourna légèrement la tête lui uassi, ne regardant pas plus Eiki que celui-ci ne le regardait pas. Il y avait un aveu, des paroles, mais rien de sa timidité n'avait disparu. Il faisait simplement un effort pour lui, non? C'était apprécié. Sans le savoir, Oseki s'était protégé tel la demande d'Eiki, car en parlant avec lui en anglais, il avait beaucoup moins de chance de faire des parallèles avec les paroles que Youko lui avaient prononcés. Des l'instant où ils n'étaient plus dans les fortes pulsions charnelles, la tempête émotive risquait de les reprendre pour une autre vague. Oseki ne pouvait pas se servir du bras qui les maintenait ensemble, et avait cruellement besoin de l'autre pour se soutenir, ses jambes faiblissant lui aussi. Il fallait relâcher Eiki, pour le bien de celui-ci, mais il en était incapable. Il baissa plutot la tete sur la sienne.*

... Eiki... you died because of me... there is nothing that I can do to atone for this sin, Eiki, nothing ever... and yet not once did you put any blame on me. Not for this, not for how I ruined your relationship with Tsubasa, how I first forced this kiss upon you and then when I drugged you. Not even today, after everything I've done. I was sure... I was sure that today, you'd tell me how I've hurt you and how you hate me. I didn't let you a choice, again... and you just.. asked how to apologize to me. You. To me. It.. makes no sense at all... and yet here you are, taking all my rough and selfish ways and loving it because... it makes you feel alive, doesn't it? In this new life, you've come to need me in even more ways. I could've freed you, too, from this messy relationship. But I ... I dont know. Would you have also chosen to refuse that I free you? I dont know. I'm not ready to know your answer. But I... today...

...thank you... for finally letting me know ...

Je crois que... je le savais, mais... ca m'apaise de t'entendre le dire, Eiki. Mais je... ce n'est pas naturel pour toi de parler. Moi aussi j'ai... j'en suis venu à comprendre un peu mieux comment tu es. Meme si ca me frustre, moi aussi, il faut que j'accepte un peu plus. Je ne veux pas... je ne veux plus jamais risquer ce qui s'est passé.

... I... was thinking... you should write in ... hmmm Make that rule number 4. You will write in this specific journal, every time after I take you, what you liked. You don't ... have to tell me. I will only read what is written in this journal.

*Si son orgasme avait été perçu comme un merveilleux cadeau, pour Oseki c'était une représentation de lui exprimer qu'il tenait à lui et qu'il lui demandait pardon à son tour. Il lui donnait ainsi bien plus de lui, espérant panser légèrement les blessures qu'il avait fait à son uke. Eiki était toujours aussi courageux, et faisait les premiers pas. Il n'allait pas prononcer les mots qui étaient maintenant ses sentiments, d'abord parce qu'il parlait peu mais uassi parce que ni un ni l'autre ne saurait quoi en faire, après. Leurs corps se parlaient mieux encore, et même si ce n'était pas exactement la même chose, leur connexion était plus forte que tout ce qui pouvait porter un nom. Elle était malsaine, et en meme temps, pas tant que ça. Oseki continuait de le serrer a lui,sachant que la passion charnelle dominait tous leurs contacts physiques, il n'y aviat que très peu de tendresse entre eux. C'était une exception qu'Oseki se permettait lorsqu'il se sentait plus fragile. Cette pensée indirecte lui fit se pousser de sa main sur la table, se redressant légèrement. Il étiat temps de mettre fin à autant d'affection, car sinon, il risquait de vouloir accepter toutes les demandes d'Eiki.*

* Rougissant de plus belle, Eiki émit une petite protestation plaintive, comme il avait l'habitude de faire lorsqu'il tentait de se sauver des tananteries d'Oseki à son égard. Il entendait cette nouvelle règle, et celle-ci était légèrement différente. Elle était propre à eux oui, mais surtout, elle forcait le plus petit à réfléchir à ces moments intenses, dont la seule pensée le mettait dans tous ses états. Il devint un peu plus nerveux, et songea au fait qu'il écrivait fréquemment comment il se sentait apres, mais peut-être pas à cette même précision. Oseki ne lisait pas d'habitude. En fait, il ignorait beaucoup de sa facon d'écrire. C'était terriblement personnel... Il devait écrire sur un événement passé, mais l'idée de le faire lui sonnait tout aussi érotique. Peut-être que cela lui plaisait plus que prévu comme quatrième règle. Il inspira plus profondément, cherchant à ce que sa voix ne révèle pas trop combien ceci le rendait timide et fébrile toutà la fois. Il avait réussi à passer son message à Oseki, et comme lui, tenta de retrouver là où ils avaient laissé.. avant de s'emporter. *

A-Alright =^^= ... Every.. time?

Le premier journal que tu vas lire de moi Oseki... haaa Coquin! C'est vraiment ce que tu veux savoir en premier! Je ne sais plus si j'aurais parler! Mais je... je veux bien. Partager ceci avec toi... me rend nerveux et m'excite tout à la fois.

* Comme Oseki relâce l'étreinte, plutôt soudainement, Eiki ressentit toute la fraîcheur de cet espace qu'ils avaient occupé, l'un contre l'autre, serrés dans la plus solide enlace. Il frissonna partout dans son dos, puis ses épaules et plia légèrement vers l'avant sans le poids contre lui. Mais plutôt que de rester ainsi, le plus jeune se pencha et s'étira pour aller récuperer le petit journal vert, qui avait été repoussé à bout de bras à l'instant où l,intensité avait monté, conte la table. Il était encore ouvert sur la derniere règle qui lui avait si difficile à inscrire. Il tourna la page pour écrire la règle numéro 4 avec un petit sentiment interdit, et cherca le crayon qui avait roulé beaucoup plus loin. Il s'étira encore plus loin, ses deux mains contre la table pour le récupérer, mais il n'était pas assez grand. *

Qu'est-ce qui me prend? Me précipiter pour écrire ainsi et repondre à ta demande.. est-ce pour contrôler la nervosité de t'avoir dit ces mots enfin? Ou bien mon coeur bat-il à cette vitesse parce que me voici désirer inscrire la règle pour toi, oubliant même d'en replacer mes vêtements..? Mes pantalons.. et ce que tu en as fait.

*Même s'il le relâchait Eiki, Oseki était resté tout aussi près. Il entendait la plainte du plus petit et le sourire se dressa automatiquement sur ses lèvres. Le sentiment de contrôle était tojours aussi présent, et c'était une sentation riche en adrénaline et en satisfaction. Et en ce moment, Oseki se sentait vraiment invincible, ce qui le rendait encore plus dangereux, a vrai dire. *

Un instant, je voulais t'en faire la demande. En fait je voulais te la faire bien avant... d'avoir tout compris, Eiki. J'imagine que pour ce coup-ci, il faudra remercier Korin. Et Harumi. Mais ... hmm non. Tu m'as demandé. Je vais...attendre.

Every time.

*Malgré qu'il avit relâché Eiki tout juste avant, tôt ou tard, il aurait fallu se défaire de l'étreinte car sinon, ocmment Eiki pouvait-il écrire? Oseki le regarda s'étirer pour attraper le journal. Il avait soudainement l'air pressé de le retrouver. Un deuxieme petit sourire trouva ses lèvres et Oseki lui laissa toute la place de s'étirer. Mais malgré lui, le petit homme ne parvenait pas à atteindre le crayon. Il aurait pu faire le tour de la table. Oseki aurait pu faire le tour de la table. Plutôt, il se pencha contre Eiki, lui imposant sa présence contre lui et le contact cette fois bien plus frais de leurs peaux sur cette courte portion de leur corps. C'éait ce qu'Eiki voulait, de toute facon, car sinon pourquoi le faire ainsi sans allerréellement chercher le crayon? Les grands bras d'Oseki s'y rendaient, mais évidemment son réflexe avait été d'utiliser sa main droite pour le récupérer et cette fois il constata la blessure sur celle-ci en récupérant le crayon et le ramenant sur le journal. Il pourrait la gérer plus tard. Pour l'instant, il avait des choses plus prioritaires à s'occuper. Ainsi, le voilà qu'il maintenait encore Eiki dans cette difficile position pour l'écriture de cette dernière règle. *

You'll write one thing that you appreciated in enough detail so that I can read and understand it. And I can read this journal whenever I wish. Maybe right after, maybe a little bit later. As I wish.

Et ensuite... quand tu auras fini d'écrire la règle numéro 4... que va-t-il arriver, Eiki? Théoriquement...c'est moi qui décide. Ce que l'on choisit de se dire, ou de ne pas se dire. Si notre réunion se termine ici, ou non. Y-a-t-il des choses que tu veux absolument me dire? ... Tu m'as fait deux demandes, ou plutot, une question et une demande. Et tu es prêt à accepter tous mes termes. Alors... p-pour moi c'est... plus que ce que j'avais espéré, Eiki.

* Cet élan pour aller chercher le journal, et ensuite le crayon s'était fait naturellement. L'ajout de la quatrième règle, avec d'abord une maladresse, puis son côté plus taquin, et qi était parfaitement ciblé pour leur être, à tous les deux, plus personnel et intime encore que la voix, avait particulièrement plu à Eiki. Cette fois, il avait ressenti la même attitude attitude coquine d'Oseki qu'il connaissait, il entendait ses sourires. C'était ce qui lui était le plus chaleureusement rassurant et alors, il s'élancait pour récupérer ces trésors le plus vite possible, oubliant momentanément l'implication de cette position, de sa taille, de leur état. Évidemment Oseki le voyait faire, jugeait-il qu'il avait fait exprès? Il venait certes à son aide en lui rappelant exactement comment il s'était pressé sur lui plus tôt, alors qu'il inscrivait la premiere règle. Si la premiere fois, Eiki était dans un état d'alerte qui ne savait pas ce qui allait se produire, cette fois il avait une autre raison que son coeur batte aussi vite. Cette pression contre ses fesses, contre son bassin, cette facon d'être obligé de s'étendre contre le verre, c'Était bien pire après avoir été aussi excité quelques instants avant. C'était terriblement sensible, spécialement le bas de son dos, et il tendit tous ses muscles, incapable de retenir la réaction si instinctive de la courbe que voulut prendre ses hanches. Eiki en émit un petit gémissement qu'il tenta de retenir, rougissant tellement qu'il était soulagé qu'Oseki ne puisse vraiment le voit, et en frissonna de ses cuisse jusqu'en haut de sa colonne. Il ramena une main vers lui et tenta de cacher sa réaction avec un poing cntre ses lèvres, et de l'autre saisit en tâtonnant le crayon, pour tenter d'Écrire la règle. *

Je sais que.. je ne devrais pas réagir comme ca... mais Oseki quand tu es contre moi ainsi... il y a tant de facons que mon corps a envie de te répondre... et tu les connais surement déjà mieux que moi... Ne respire pas contre mon cou.. tu es si près... je frissonne déjà tellement ... mmm ~

" Everytime Oseki takes me I "

Aahh ces phrases... me fais-tu vraiment écrire ceci? Oseki.. Ces mots.. je ne devrais pas autant...

" Shall write in this journal, what I loved about it. He may read it whenever he pleases. "

* PLus il écrivait les mots, plus son écriture déviait et devenait vallonnée, et clairement il tentait de calmer certains frémissements qui le prenait. Mais lorsqu'il eut terminé, et relisait la phrase, il nota que la main d'Oseki tout près de lui était en effet blessée. Il redressa légèrement la tête, lâchant le crayon pour amener sa main à sienne pour mieux voir. *

Did you just wound yourself..? does it hurt?

*Il y avait toute la maladresse d'Eiki de faire le mouvement, mais d'une certaine facon, cela faisait partie des échanges plus osés qu'ils se faisaient. Était-ce une réelle maladresse ou un acte érotique, Oseki ne le savait jamais, mais ca fonctionnait. Il se fit patient, attendant de voir comment son uke réagissait à sa position et cette pression, notant ainsi la courbe qu'il prenait presque naturellement. Satisfait de l'effet qu'il lui transmettait, Oseki fit un autre petit sourire qui serait assurément audible à Eiki à nouveau. Il n'était toujours pas très loin pour bien lire, mais cette fois s'était légèrement déplacé la tête sur le côté pour pouvoir espionner l'écriture. Ce qui était encore plus difficile, c'était de ne pas trop s'emballer de voir les mots qui apparaissaient dans le journal. Si le principe des punitions et récompenses s'appliquait sur Eiki, il était aussi vrai que ce type de renforcement pouvait fonctionner aussi sur Oseki qui appréciait avec un tout autre type de plaisir de voir ces mots qui exprimaient son pouvoir.*

Mmmm tu écris à la troisième personne... comme si justement je ne lisais pas. Mais tu vois, j'aime comment tu as choisi de l'écrire. J'ai l'impression que tu me donnes tellement d'importance, Eiki, et cette sensation d'etre absolu... me permet d'être au maximum dans cette relation avec toi. C'est ce que nous sommes... et ce que nous apprécions. Tous les deux. Maintenant tu l'acceptes, ne? C'est bien cela qui te fait frémir... et juste de l'écrire, alors... quand commenceras-tu, Eiki?

Hm? ... Well.. yes and no. I mean it hurts, but ..it's pretty irrelevant, don't you think? You are far more important to me than a light cut like this.

*Regardant sa main avec une coupure qui n'était pas si petite, mais qui lui semblait bien miniature en terme de douleur ressentie, Oseki voyait que le plus petit portait attention à sa blessure malgré tout. Était-il inquiet? Rien n'aurait pu l'empecher de faire ce qu'il avait choisi de faire, de prendre Eiki comme il l'avait fait, car dès que l'instinct arrivait il y était entièrement esclave. C'était la preuve justement que celui-ci était sien. Se redressant un peu plus lui aussi, Oseki avait tout de même son bassin auprs de la peau fraiche des fesses d'Eiki, mais il n'était plus penché sur lui. Une partie de lui ne voulait pas qu'Eiki s'inquiète pour ceci, et en meme temps, il avait toujours un peu fuit l'instant où celui-ci voulait prendre soin de ses blessures. Alors le comportement était exactement le même que par le passé, car exposer ses blessures c'était aussi montrer qu'il n'avait pas érussi une tâche adéquatement et Oseki détestait bien montrer un échec à Eiki.*

I'll put some ointment on it, don't worry.

* Il était vrai que la relation que les deux avaient ensemble permettait beaucoup moins à Oseki d'exposer ses faiblesses et ses accrochages, car il le prenait très personnel, et probablement beaucoup plus que ce que Eiki pensait. Celui-ci se retrouvait souvent à penser qu'Oseki ne désirait pas lui communiquer ses difficultés et lui cachait des choses. Il ne voyait pas l'autre homme comme un être faible malgré les épreuves, mais c'Était difficile à lui faie comprendre, l'orgueil étant quelque chose d'imprégné en soi. Cette fois-ci, Oseki brossait l'inquiétude avec une phrase qui vint chercher le plus petit droit au coeur, et il sourit avec émotion, alors que ses doigts effleurait délicatement son poignet, près de la blessure. Il prit quelques instants à constater la situation et à trouver la facon de répondre qui serait la plus acceptée et appréciée par lui, répondant doucement. *

..It'd be my pleasure to do it for you, if you wish.

Tu te caches à chaque fois que tu te blesses... et si c'était moi, paniquerais-tu Oseki? Toi aussi tu m'es bien plus important que cela.. je veux bien te le montrer... si je m'offre peut-être accepteras-tu?

* Mais si Oseki n'y apportait pas d'importance exactement maintenant, Eiki ne le ferait pas non plus, pour le respecter. Ses yeux dévièrent au journal, qui avait une plus longue règle écrite devant eux et il sourit encore plus. Il avait écrit à la troisième pesonne cette fois, peut-être parce que la règle semblait mieux écrite ainsi, parce qu'elle passait encore mieux le message. Écrirait-il à ladeuxième ou troisième personne lorsqu'il écrirait pour lui? peut-être en alternance, ce qui passerait le mieux pour lui donner tous les détails qu'il se sentait prêt à partager... ou ceux qu'Oseki oserait demander. COmme il se redressait, Eiki se délia légèrement, comme s'il voulait instinctivement le suivre, mais ne le fit pas. Le moindre mouvement augmentait le contact entre les bassins et le plus âgé ressentirait assurément qu,il se tendait à chaque fois. Cette fois il serra légèrement les jambes ensemble. *

Ahh Oseki je ne veux pas que tu t'éloignes ...

But it can.. wait later.

Cette blessure n'est rien Eiki, penses-y une seconde. Pense à comment tu souffres, maintenant, et comment c'était il y a quelques heures. ... Était-ce comme ça pour toi, toute la semaine? ... Je sais que je ne dois pas me laisser ronger par la culpabilité, je sais que... j'ai fait des choix égoistes. ... et moi Eiki, que puis-je faire pour me faire pardonner? ...

*Eiki avait cette facon très douce de lui parler et de toucher son poignet tout près de sa main qui se faisait a la fois inquiet et rassurant. Oseki se sentait a la fois attendri et prisonnier d'avoir sa main ainsi exposée et il attendit un court instant avant de retirer sa main. Si on cherchait pourquoi Oseki ne parlait pas de ses fiablesses à Eiki, la réponse était pourtant évidente que cela lui faisait perdre cette domination qu'il souhaitait lui imposer. Reculant d'un demi-pas, Oseki était arrêté par ses propres pantalons a demi baissé et il le reprit de ses mains, remontant le vêtement et le dessous. Par contre, il ne boucla pas la ceinture tout de suite et plutôt se déplaca un peu autour de la table pour voir ce qu'Eiki avait amené. Il y avait le journal bleu qu'il se rappelait était celui qui avit été donné le matin, avant son départ. Puis, il y avait cette boite noire. Intrigué, Oseki s'arreta devant et la pointa en regardant son amant.*

Thank you... we..could do it, when we leave here, later. For now I ... would like to ..know what and why you've brought these things? Are these... your luggages?

Pensais-tu quitter le OHU ? ... ou venir dans ma chambre? Je.. j'ai envie d'etre avec toi, oui, mais je... je ne suis pas certainque ce soit une bonne idée Eiki. Je ne sais pas si Deokin..! !! Deokin! Il.. ne doit pas regarder, ne? Eiki, tu attends que je t'invite dans ma chabmre, ne? ... Tu es toujours aussi directif. Je peux bien t'imposer tout ce que je veux physiquement, mais je te jure que bientôt, ce sera moi qui imposera que tu fasses ce que je veux, même en dehors de l'aspect physique. Comment suis-je sensé te dire non? A tout ce que j'avais planifié et ce que je m'étais dit qui serait les limites d'aujourd'hui, pour que je puisse incrustrer mon contrôle sur toi, tu repousses ce que j'accepte. Je ne sais pas si cela me frustre, m'amuse ou affecte mon estime, mais je sais que tu as tojours le dernier mot. Me le demanderas-tu? J'ai pris une chambre en pensant a toi, au cas ou dans un dernier espori, si tu ne venais pas, tu saurais que je pensais a t'avoir.

*Ils n'étaient pas si loin, a peine quelqeus pas, mais il était vrai que soudainement la fraicheur se faisait sentir. Oseki observa son uke en attendant sa réponse. Il aurait pu rester auprès de lui, mais a chaque instnat qu'il le faisait, il se laissait lui être plus vulnérable. Et avec cette blessure, c'était encore plus difficile à tolérer. Pour quelqu'un comme Eiki qui utilisait constamment la fuite comme mécanisme de défense, il devait bien comprendre, non? L'esprit d'Oseki était toujours aussi incertain de ce qu'il deviat faire, si c'était aller au-dela de ses limites que d'avoir Eiki dans sa chambre, ou si c'était néécessaire pour lui faire comprendre l'importance de leur relation a ses yeux. L'avait-il bien compris, maintenant? Il posa une main sur la boite noire, tracant légèrement les formes de celle-ci puis s'arrêta. Depuis quand avait-il un toucher délicat? Il attendrait la réponse du plus petit, et reprit sa main en se disant qu'il allait avoir besoin de conseils de gens d'expérience.*

Oseki... je pensais que c'étaient des adieux... je ne savais pas ce que tu t'attendais de moi... J'ai peur qu'à chaque mot, je dise une erreur, que tu changes d'idées. Tu m'as donné une chance et je veux la prendre mais... je ne peux oublier que tu m'as demandé de t'appartenir juste avant que tu ne tombes amoureux. A elle, qu'as-tu promis? je ne sais pas. Puis-je avoir confiance que ce que nous avons t'es aussi important que tu le prétends? Peut-être, tu n'étais pas rassuré que ce l'était pour moi. Mais je ne te laisserai plus douter. Je veux que tu le saches au moins. Je me risquerai cette fois. Ne rien dire... m'a déjà coûté trop cher.

* Incertain de savoir si c'était sa réponse qui lui déplaisait, ou si la curiosité l'emportait, Eiki savait que cette fois, Oseki s'éloignait, et c'Était surement le moment où c'Était le plus difficile à tolérer. Il en ressenti encore plus fortement la séparation, la fraîcheur, l'exposition. Il se redressa lentement, en se pressant avec ses mains sur la table, reculant par dessus le journal, puis retrouvant la position debout, alors qu'il déposa le crayon au centre du journal, à la deniere règle, et ferma le dessus du journal. Il prit quelques instants pour inspirer et calmer justement sa respiration, et puis regarda un eu alentours de lui pour une solution à l'État dans lequel il était. Il n'avait pas vraiment le choix, il fallait remonter ses vêtements au dela de l'humidité dont il était nouvellement couvert, bien que la majorité était à l'intérieur. En remontant l'élastique du boxer en premier, cette fois il osa relever les yeux sur Oseki qui lui parlait, et l'entendit mentionner la boite. Mais au dela de la boite, Eiki osa le regarder pour la premiere fois depuis qu'ils étaient dans cette piece. Oseki s'était déplacé à quelques pas, mais affichait plus de confiance que quelques instants auparavant. A son tour, il avait remonté ses pantalons mias... comment ne pas remarquer qu'il n'avait pas bouclé sa ceinture? Eiki eut une petite rougeur aux joues et tenta d'arrêter de détailler Oseki, et de repousser l'idée qu'il avait envie de le voir exactement ainsi mais sans porter ce chandail. Il cessa de bouger, un instant retenant sa respiration, avant d'avoir un léger frisson le long de sa colonne. *

..ahh no it's not luggage. It's actually a gift for you.

Parler de la boite, c'est aussi parler de cette semaine. Mais Oseki je t'en prie... tu m'as manqué, tu m'as tellement manqué. Gardes-moi près de toi. Des que je te regarde, je ne sais plus contrôler les pensées que tu m'évoques. Et toi, que verras-tu en moi?

* POur la premiere fois aussi Oseki l'observait. Il l'attrapait dans son état post-possession, mais aussi à la fleur de toutes les émotions qui l'avait habité. Pourtant, ses joues colorées cette fois par la timidité et l'inquiétude de faire un présent qui ne serait peut-être pas accepté, primait sur les douleurs de plus tôt. Néanmoins, c'était surement le moment où il s'était senti le plus vulnérable depuis qu'il était entré dans la pièce. *

*Observant Eiki a quelques pas de distance, Oseki attrapa la vision de celui-ci qui remontait ses boxers et se permit un sourire en coin. Tout de comment il pouvait agir avec Eiki et comment celui-ci réagissait stimulait fortement son côté macho et c'était une appréciation qui ne se décrivait pas tellement elle était associée à une satisfaction agréable. Jusqu'a présent, rien n'était "réglé" entre eux. Tout ce qu'ils avaient fait, c'était se prouver qu'ils tenaient l'un à l'autre au-delà de la raison, des émotions et au-delàa des mots. Ils avaient finalement accepté ce qu'était le type de relation qui les unissait, mais rien n'était simplifié non plus. Et maintenant, qu'est-ce que chacun désirait pour le futur? Qu'adviendrait-il de cette relation? Oseki attendit que l'autre homme parle, mais la réponse, il ne s'y était pas attendu alors il posa sa main entière sur la boîte et la regarda attentivement pendant quelqeus secondes avant de ramener son regad sur Eiki. Visiblement surpris, Oseki était plutôt touché de cette découverte.*

A gift? ... For me.

... Tu étais parti, mais... pendant que moi je l'ai pris comme une attaque, en fait c'était juste toi qui en avait besoin. Ce n'était ...rien contre moi. Tu ne te sauvais pas vriament de moi, ne? ... Eiki je n'ai pas fait expres. ... Comment je fais, de mon côté, pour te demander pardon? Il y a... des choses qui ne s'effacent pas. Je te l'ai dit... ce que je peux te donner, et ce que tu devras accepter maintenant... tu as dit oui, ne? Alors, laisse-moi au moins te rassurer, et profiter de cet instant où tu me donnes un cadeau. Comme avant, ne?

Can I open it?

*Relevant les yeux sur Eiki comme si la boîte contenait tous les souvenirs les plus précieux d'Eiki, et ainsi indirectement ceux qu'il avait partagé avec Oseki, celui-ci posa les deux mains sur la boîte. Il y avait une impatience et uen fébrilité de pouvoir l'ouvrir et même si cela pouvait signifier devoir parler de cette semaine, et de ce qu'ils adviendraitent, Oseki préférait bien plus ouvrir ce cadeau et gérer ensuite. Les aspects primordiaux étaient sous contrôle, alors peut-être était-ce pourquoi il se sentait plus en confiance. Il offrit a Eiki un doux sourire de remerciement et d'anticipation, avant de remettre les yeux à la boite en la touchant à la recherche de l'ouverture, comme si elle était un trésor. Oseki avait vu l'air timide d'Eiki et l'avait associé à la fois au cadeau et a devoir se rhabiller ainsi. Malheureusment pour le plus petit, toute son attention était dorénavant sur ce présent. Malgré la chaleur qui perlait son front, malgré l'état dans lequel il avait laissé son uke, malgré les différents.*

Un présent pour moi... ne m'en voulais-tu pas? ... je ne le mérite pas, Eiki. Mais je vais le chérir adéquatement...comme tous les cadeaux que tu m'as offert.