Entre Terre et Eau

J'aurais voulu que les choses se passent différement, Eiki. J'aurais tant voulu. Je ne comprends ce qui s'est passé... je crois... je ne sais pas. Peut-être que je me suis trompé. Surement. Je ne sais plus comment penser. J'ai l'impression que peu importe ce que je pense, cela ne fait pas de sens dans une direction ou une autre.

*Il y aviat plusieurs paradoxes dans la manière d'Oseki d'agir et de se sentir, car se jeter aussi rapidement et profondément dans une autre relation tout de suite alors que l'autre partenaire venait à peine de partir(et pour des vacances en plus) n'était absolument pas sain d'esprit. En pus, après avoir fait cela et l'avoir adoré autant, comment expliquer qu'il était revenu sur ses décisions et ne voulait pas perdre le premier? Rien ne se tenait. Oseki s'en apercevait, que cela ne faisait pas de sens, mais cela avait été fait. Une portion de lui croyait que c'était uen difficulté à relâcher Eiki, et une autre se disait que si ce sentiment était encore présent et aussi fort après tout ce qu'il avait donné à Youko, c'était qu'il y vait quelque chose de terriblement fort qui l'attachait à Eiki, car même après aovir tout fait pour s'en détacher, il était incapable de le faire. Mais peu importait la raison, Oseki ne pouvait pas simplement changer d'idées ou de partenaires selon comment il se sentait au jour le jour. Les sentiments étaient forcément plus forts uqe cela, et jouer avec était complètement inacceptable.*

L'eau a cessé. J'imagine que tu vas sortir bientôt, alors. Je suis nerveux, car je sais ce que je dois faire maintenant que je t'ai autant blessé et poussé. Je ne veux pas le faire. JE ne veux pas... mais je dois le faire. Il y a ...des blessures qeu toi et moi ne pourrons panser que si nous sommes séparés. ... même si... je ne sais pas...

*Oseki sentait son esprit et son coeur faire la girouette depuis un certain temps déjà. Initialement il avait cru que d'Avoir quelqu'un auprès de lui qui risquait de le firter et inversement serait une bonne manière d'augmenter la jalousie d'Eiki et peut-etre le faire réaliser s'il avait ou non de tels sentiments à son égard. Mais Oseki n'avait pas calculé que son intérêt à lui pourrait exister. Il n'avait pas considéré que peut-être il y prendrait goût. Que peut-être la chimie serait bonne. Que peut-être lui, il en serait affecté. *

* Si pour Oseki, passer du temps follement amoureux et passionné avec un autre était une forme de preuve d'attachement à Eiki parce qu'il considérait revenir apres avoir fait cela, cela n'existait que dans sa propre définition tordue d'appréciation. Rien de cete histoire faisait sentir Eiki autrement que déprécié et abandonné. Il avait l'impression que ce come-back était une immense moquerie, et cherchait à faire révéler tout ce qu'il avait tenté de cacher, et tous ses sentiments, dans une facon de le lui ramener en pleine face. Ne regardant ni son air, ni son reflet dans le miroir, Eiki ne jugeait pas avoir besoin de honte supplémentaire. Il ramassa les bottes sur le plancher et rangea proprement la serviette pour ne pas laisser de bordel dans la salle de abins. Il essuya le comptoir et puis s'arrêta pour prendre son courage à deux mains. Il respira plusieurs longues fois avant de se décider à ouvrir la porte. *

J'espère que tu seras heureux Oseki... Nous n'aurons jamais passé autant de temps séparés mais... honnêtement tu as été trèes bien sans moi, et tu le sais. Tu le sais au plus profond de toi, n'est-ce pas?

* Passant sa main sur la poignée, Eiki secoua la tête. Il ne savait pas si Oseki serait jsute de l'Autre côté ou s'il se serait éloigné apres avoir toqué et ne pas avoir obtenu de réponse. Eiki prit de longues secondes à ouvrir la porte, et ce ne fut que s'ayant convaincu qu'il foncerait directement à sa valise pour ramasser ses choses, qu'il le l'ouvrit pour faire cela exactement. Il y avait le costume d'Eleanor à récupérer aussi, mais il ne comptait pas s'Arrêter pour Oseki, mais juste foncer, foncer sur ce qu'il avait a faire, ne plus réfléchir, ne plus faire autre chose que préparer ce nouveau départ, encore une fois, dans un amer sentiment de déja vu. LA derniere fois était un avertissement, et maintenant, c'Était la réalité. *

*Bien entendu, il y avait plus qu'une portion d'Oseki qui était assez fucked-up pour avoir quelque part cru quelque chose d'aussi fou que de penser que si apres avoir autant rejeté Eiki et apprécié autre chose et malgré cela encore vouloir Eiki autant par la suite était une sorte d'affection. C'était absolument dillusional et ce l'était tant que cela avait commencé a arriver que maintenant, mais c'était ce qui était arrivé malgré tout alors il fallait faire avec ce qui était, maintenant, puisque le passé ne s'effacait pas. Et comme les actions ne s'effacaient pas, les conséquences non plus. Et les manières dont cela faisait sentir ne pouvaient pas s'effacer non plus, et ne se modifiaient pas selon la connaissance ou pas des pensées ou perceptions d'autres points de vue. Forcément, cela devait être une folie qui ne se tenait absolument sur rien que de vouloir ravoir Eiki, de chercher a l'attacher a lui, d'aller à son appel et le désirer, de le ramener à lui et de l'avoir à ses côtés pour passer à travers les épreuves de pirate du jour. Ce devait être juste de la folie, une sorte de rêve éveillé. Ou même ce deviat forcément être une moquerie, une manière de ridiculiser Eiki et de s'assurer de l'avoir usé et utilisé au maximum. C'était fort certainement la seule raison d'agir ainsi avec lui, et l'intérêt d'Oseki pour lui n'avait assurément rien de réel ou propre à lui. Ce n'était qu'une illusion, un jeu peut-être, jusqu'à ce qu'il soit trop usé et qu'on ne puisse plus rien en faire. De toute facon, qui pourrait croire que quoique ce soit d'honnête puisse sortir de la bouche ou des actions d'un homme comme Oseki qui étiat l'emblême du mensonge, de la manipulation et de l'incohérence?*

Tu sors et tu fonces... oui, car si tu t'arrêtes, si tu hésites ou même si tu me regardes ou me parles, tu voudras changer d'avis. ... je m'excuse Eiki. Je ne voulais pas te causer toutes ces douleurs... maintenant il est beaucoup trop tard.

... Je vais partir. Je serai sur Révolte Obscure, comme je te l'ai dit. J'ai besoin de réfléchir, même s'il est trop tard. Je... je suis désolé. Cen'était pas sensé se passer comme cela.

*Sa voix sortit plus enrouée qu'il ne l'eut cru, comme si cela faisait des lunes qu'il n'aviat pas
parlé. Oseki se savait en position de pouvoir, mais ce n'était pas un pouvoir agréable cette fois. Il regarda à gauche, puis à droite, et finalemetn releva son regard pour chercher celui d'Eiki. Il ne savait pas s'il parvenait à lui montrer qu'il était sincèrement désolé, ou si tout de son etre était tellement corrompu qu'il ne donnait plus que l'impression d'être le salaud fini qu'il était.*

* Bien que Eiki ne savait pas tout ce qui se tramait dans la tête d'Oseki, il était évident que celui-ci ne pensait pas plus loin que de tenter de survivre à ce qui se produisait. Il tentait de s'en sortir, parce que cela lui faisait atrocement mal. L'autre homme pouvait bien aller faire son malheureux, et aprèes avoir goûté l'extase, faire comme s'il n'en voulait plus, et jouer les martyrs en étant le plus triste de tous, lui avait eu l'embarras du choix et n'aimait plus le choix qu'il avait fait. Il faisait vraiment pitié. Il avait été chercher Eiki sur son bateau, mais à quel prix? Oseki aurait bien gagné sans lui. Et de toute facon, il aurait bien pu aller chercher son meilleur ami peu importe ce qui avait lieu entre eux dans une amicale taquinerie, parce que les histoires de pirates c,Était davantage un jeu entre hommes et entre amis qu'avec une nouvelle flamme. Même si celle-ci était techniquement sa magnifique sirène, et qu'il la laissait sécher là, comme s'il n'Avait plus une once d'affection pour elle. En un instant, il se fichait de tout ce qu'ils avaient vécu, pour la laisser hors de l'eau, et laisser ses écailles se moisir au soleil. *

...Hai.

Oseki j'aimerais tellement t'en vouloir davantage. J'aimerais m'enfuir et que ca en soit facile. J'aimerais tant ne pas autant désirer que tu sois celui qui me console, peu importe si c'est toi qui m'a peiné... Mais il est temps que cette attitude cesse. Je ne peux plus contineur ainsi. Je vois bien ce qui se passe, ce qui s'est passé... ce qui arrive de moi. J'ai dû mal comprendre tes sentiments et les miens. J'aimerais tant effacer tout ce que tu as vu de moi, cette vérité, cette honteuse réalité. Ce moi que tu as rejeté, mais que tu es retourné chercher. Je le laisse ici. Je ne veux plus jamais me sentir ainsi... plus jamais.. plus jamais...

* Angoissé et anxieux, Eiki mit absolument tout dans la valise rapidement et puis se pencha au sol pour tout ramasser les morceaux du costume d'Eleanor, et les secouer vigoureusement, comme si cela effacerait ce dont à quoi il avait servi. Le souvenir lui donnait une forme de nausée et se nouait dans sa gorge. Il n'osait pas regarder Oseki du tout, obsédé par sa tâche, il savait qu'un seul regard pouvoir lui enlever toutes ses résolutions et anéhantir ses chances de sortir d'ici. *

*Comme les réflexions d'Eiki sur la situation actuelle commencaient à être connues, celles d'Oseki par contre avaient déjà été visité plusieurs fois et de plusierus facons différentes jusqu'a présent. On ne pouvait pas donner du sens à quelque chose qui n'en faisait pas. A chaque mauvaise décision qu'il avait pris, il ne pouvait plus l'effacer et devait vivre avec les conséquences de chacune. Mais a chaque fois, il y avait un moment où il osait se demander pourquoi il avait fait tel ou tel geste et s'il ne revenait pas sur sa décision, il était constammen un ingrat et une girouette. C'était la personne qu'il était devenu et qui était assez lamentable et égoiste pour détruire deux personnes a la fois plutot qu'une seule et vivre avec ses choix et décisions. Il repartait de maintenant et devait patoger dans le marasme d'incongruités qu'il avait créé tout seul. *

... J'aimerais être celui qui pourrait te consoler, comme je l'ai toujours été par le passé Eiki. Mais le passé... est le passé. Quand ai-je été ton confident pour la dernière fois? ... Et moi, pourquoi t'ai-je envoyé ailleurs quand j'avais besoin de te parler, quand j'avais besoin de toi?

*De toute facon, peu importe ce que Oseki dirait ou ferait dorénavant n'avait ni sens ni valeur. Il avait tellement peu de fondements et tellement changé d'idées que rien n'était crédible. Il avait déjà rejeté Eiki, alors vouloir le récupérer était très certainement une erreur. Il ne pouviat plus se permettre de réfléchir, d'hésiter, de se remettre en question. Il était bien trop tard alors de quel droit même se posait-il des questions? Il fallait etre vraiment idiot pour ne pas voir ce qu'il avait fait et comment et comment il avait apprécié autant. Son degré d'appréciation dictait assurément que toutes ses décisions se devianet d'aller dans la même direction et que tout ce qui ne le faisait pas était un mensonge et une moquerie. Le sentiment de honte que devait ressentir Eiki était surement immense après tous les affronts d'Oseki. Celui-ci ne pouvait pas tolérer de voir le plus jeune fiare ses valises de la sorte.*

... ... Je.... tu.... je vais sortir.

Il y a tant de choses que j'aurais pu mieux faire... tant que je regrette. Mais est-ce que cela aurait changé quelque chose...?

* Rangeant morceau de linge par morceau de linge, Eiki se demandait si les choses auraient réellement été différentes s'il ne serait pas parti en voyage, s'il n'avait pas ainsi décidé de consacrer du temps à réfléchir à ses sentiments avant de faire une gaffe. Rien n'aurait changé les moments inscrits sur sa peau, ni les sentiments qu'Oseki développait pour Youko. Son départ n'Était que l'Excuse parfaite pour tout révéler au grand jour. Aussi intenses avaient-ils été, aussi éclatant ceci devait se terminer. Eiki regarda le costume d'Eleanor en espérant que rien n'y paraissait, et qu'il pourrait le lui ramener intact. Il fallait se concentrer sur le moment présent, sur ce qui était à faire, et non pas ce qu'il ressentait. C'Était la seule facon d'avancer, sans étouffer. Et surtout, il ne fallait pas tomber dans le piège. C'était facile d'être entourloupé à nouveau. De laisser Oseki saccager sa nouvelle relation comme il avait fait de la leur. A chaque mot qu'il prenait de pour un et donnait à l'autre, qui le croyait encore...? C'Était une situation dans laquelle Eiki levait les voiles et devait rompre le lien lui-même. Car s'il ne le faisait pas, Oseki ne le laisserait pas partir. Il lui ferait croire que de revenir apres tout cela était une preuve d'Affection. *

...je sors aussi.

Gomen ne, Ryoko-chan... Ce que j'ai fait de ton costume... ahh comment ai-je pu?... Je sais que tu ne le sauras jamais... et que.. que j'ignore ce que tu as fait dans le mien aussi mais... je n'aurais pas dû.. je n'aurais jamais dû.. je le sais... je n'ai pas réussi à m'en empêcher... et je ne sais pas si je regrette... je ne connais ni cet affreux sentiment dans ma poitrine, ni ce qui s'en vient.. je ne sais rien... Oseki je te souhaite d'être heureux. Tu le mérites. J'espère vraiment que tu étais aussi heureux qu'ils le disaient. Si c'est vraiment le cas, alors tu n'avais rien à faire ici.

* Prenant la valise à deux mains pour la mettre sur ses roulettes, et passant le costume sous son bras, Eiki allait également quitter cette chambre et ne pas y revenir. Il y avait plusieurs autres départs à faire. Ce serait un déaprt apres l'autre. Il fallait se montrer fort. Il ne fallait plus laisser Oseki voir ses faiblesses. Non il n'y verrait que la façade qu'il savait se montrer. Surement qu'il était un grand sans coeur, mais il n'y avait pas d'autre solution. La blessure à son égo, à sa personne en tant qu'individu, et comment il avait été traité par la personne en qui il avait le plus confiance au monde.... surement que ce n'étaient que des éléments de narcissime.. *

*Il y avait une sorte de vent de froideur qui s'installait partout dans la pièece, ou bienune impression qu'en effet, ils étaient réellement sous l'eau en train de s'y noyer. Chaque événement passé, chauqe action et inaction tirait l'histoire d'un côté ou d'un autre et il était difficile de départager ce qui serait arrivé différement. Oseki regardait Eiki ranger sa valise avec un malaise qui le prenait dans le ventre et jusqu'à la gorge, avec cette affreuse sensation que c'était un au-revoir qu'il ne désirait pas. Il se sentait figé par les actions du plus jeune, et figé les pieds sur place. Oseki répétait qu'il devait sortir, mais était incapable de commettre le geste. Et pourtant, Eiki continuait de faire sa valise lentement mais surement. Une fois celle-ci au sol, Oseki sentait son coeur qui se débattait et ne savait pas quelle action faire. DEvait-il le laisser partir? Devait-il partir en premier? Comment faire, avec ses pieds ainsi cloués au sol? Devait-il l'empêcher de partir? Toutes les options se chamboulaient dans sa tête et aucune ne semblait plus logique.*

...je ne sais que parler, je ne sais pas agir. Et quand j'agis, je n'ai pas réfléchi. Je ne sais pas quand est-ce uqe je réfléchis, a vrai dire. Tu fais cette valise et tu es réellemnt prêt à partir?... Réellement... comment fais-tu? ... Non, c'est moi qui t'y force. Je t'ai rejeté, et comme moi tu es revenu ici à mes côtés parce que ce lien entre nous existe et nous ramène... mais le rejet que je t'ai fait vivre est trop, Eiki. Je... je le sais. Mais je... je ...moi..toi... tu... nous...

*Il n'y avait rien des gestes d'Eiki qui était dans la sphère du narcissisme. Au contraire, celui-ci avait fait preuve de très grandes ouvertures et avait été patient. Il avait donné le temps à son coeur de guérir et s'ouvrir, et le temps à sa tête de comprendre ce qui lui arriviat. Eiki était un être intelligent, posé et attentionné. Il n'avait absolument rien d'un égoiste; c'était la personne la plus dévouée qu'Oseki connaissait et surement le plus dévoué de tous les gens du OHU. Entendant les mots d'Eiki, voyant la valise et le costume sous son bras, Oseki le regardait se déplacer vers la porte. L'anxiété le gagnait. Il ne tolérait pas ce qu'il voyait se réaliser devant lui. Ses jambes bougèrent sans qu'il ne s'en apercoive réellement et alors que ses pensées allaient rapidement à son esprit, il plaqua une main sur la porte de la chambre et amena son regad sur Eiki.*

Sommes-nous perdus à jamais? Reste-t-il...quelque chose de nous, Eiki? Comment puis-je être l'agent de notre destruction et celui qui refuse d'y mettre un terme définitif? ...

... où vas-tu?

* Ne croyant pas qu'Oseki ferait interférence avec son départ, puisqu'il disait partir aussi, Eiki pensait seulement que les deux sortiraient de la pièce ensemble. Son pas était calme et résolu, parce que c'était la bonne chose à faire, et lorsqu'il se mettait en tête que ces idées claires étaient la marche à suivre, il foncait dans ce chemin. Il tira sur la valise, et franchit jusqu'à la porte, chaque pas qui l'y séparait, en essayant de ne pas laisser son coeur s'emporter. En essayant de ne pas avoir les sentiments qui remonteraient à sa gorge, ou ses jambes faillant à sa tâche, Eiki ne remarqua pas qu'Oseki n'allait pas sortir au même moment, et sursauta lorsque la main sur plaque surla porte prèes de sa tête. Il s'arrêta et en échappa la poignée de sa valise, son coeur sautant un coup, tellement il était profondément nerveux, et puis se mit à se débattre. Il frémit et recula d'un pas sans comprendre, osant lever un hésitant regard sur Oseki. Non il n'aurait pas fallu le regarder. *

...hmm.. hm.. je... p-porter ce costume... c-chercher le mien.

Que fais-tu?... Non il ne faut pas que je te regarde! il faut que je m'en aille, Oseki! Je ne peux pas continuer comme ca.. et si je te regarde... si je.. si je reste encore trop ici je vais... je ne sais pas ce que je vais faire!

* Aussi vite avait-il levé les yeux qu'il se forca à les descendre, beaucoup trop conscient qu'il fallait faire preuve de résistance, et ce ne serait pas en sentant cette force se perdre dans le regard du plus âgé qu'il y parviendrait. *

..je suis un matelot. Pas un pirate.

*Malgré lui, Oseki était content de voir que sa gestuelle vive et spontanée avait surpris Eiki, que cela l'avait arrêté et sorti de cette trance responsable. Il notait comment celui-ci avait échappé la poignée de sa valise et levait les yeux sur lui, balbutinant ses paroles. L'espace d'un instant, leurs yeux se croisaient et Oseki ne put retenir les gestes qu,il commettait. Eiki détournait le regard, sachant sureemnt fort bien comment se regarder était une manière hypnotisante de rester relié, et Oseki attrapa son menton de son autre main. Ses yeux cherchaient à observer profondément dans les siens. Les mots du plus jeune résonaient dans son esprit, comme s'il assimilait toutes les significations qu'ils pouvaient avoir.*

Tu es un matelot...oui c'est vrai. C'est ton réel rôle, ta vraie appartenance. C'est aussi ton petit costume de Jude en matelot qui m'a plu, bien plus que ce costume emprunté de pirate. Ce n'est pas toi. Ce que j'aime de toi n'est pas une apparence empruntée, mais plutôt ton vrai rôle, ta vraie personne, Eiki. Le petit, l'innocent, l'indépendant, l'intelligent.

Tu es un matelot... à bord d'un bateau pirate.

*Gardant sa main sur Eiki aussi longtemps que celui-ci le lui laisserait, Oseki ne connaissait plus tant la limite entre ce qui était acceptable et ce qui ne l'était pas. Il ne savait pas ce qui était correct ou incorrect à faire, mais quand s'en était-il réellement préoccupé? Il faisait bien ce qu'il voualit quand et comment il le voulait depuis toujours, non? Quelque part, ceux qui étaient près de lui devaient aimer ou accepter ces portions de lui, car il était ainsi. Est-ce qu'un jour il cesserait de l'être? Ou apprendrait-il à mieux agir, de manière moins égocentrique? Penchant légèrement la tête sur le côté, Oseki relâcha sa main sous le menton du plus jeune mais ne retira pas son regard de sur lui.*

Je suis d'accord que tu récupères ton costume de matelot. J'aime ton air dans ce costume... il me rappelle tes pyjamas.

I can't accept to let you go. And yet I know I pushed you away myself. I grew apart. I have feelings...that made me grow apart from you. So why can't I let you go? Why do I want you close?

Non! Oseki que fais-tu?! Que fais... que.... ah!

* Eiki n'avait pas voulu regarder Oseki. Il avait évité son regard, s'en était enfuit. Il ne l'accusait pas de l'avoir amené sous les mers, et savait fort bien qu'il l'y avait suivi. C'était par sa propre faute uq'il était maintenant dans le trouble, et aussi fautif que le capitaine. Par contre celui-ci avait endommagé sérieusement ce lien et ce désir que le plus jeune avait de le suivre n'importe ou, de se plier à ses commandes. Il était de nature compliant et aimant, et il ne lui faisait aucun sens de se rebeller contre Oseki. Il n'avait jamais été en désaccord avec lui. Alors pourquoi tous ces paradoxes qui se produisaient actuellement? Ce qu'Oseki faisait, ce qui l'Avait blessé, son amour ailleurs, et pourtant il agissait avec lui comme s'il avait gardé tous les droits. Eiki les avaient-ils vraiment repris? Ou bien il se trompait, et finalement il n'interférait pas avec son départ. Il le relâchait, toutefois ses paroles n'Étaient pas exactement dans le même sens que son geste. Eiki frémit de ce court instant ou il voulu se sauver et se dégager des yeux du plus âgé. Il ne savait même plus si ses yeux étaient aussi pouffis apres la douche ou s'il avait repris son air usuel. Ses cheveux étaient détrempés et non peignés, ce qui surement ne lui donnait pas exactement non plus son visage de tous les jours. Oseki non plus n'avait pas cet air, il se peignait sur lui tellement d'émotions distinctes que Eiki ne savait les départager dans les yeux qu'il croisa un court instant avant de tourner le menton vers la porte d'un coup sec une fois relâché. Son souffle s'entrecoupa dans ses paroles, comme s'il l'avait retenu trop longtemps. *

...N-Nani?.. m-mes pyjamas?

Tu es d'accord..? Mes pyjamas?! Mais pourquoi parles-tu encore d'une telle chose!? Je sais bien que c'est toi qui me les as presque toujours achetés mais.. mais... Oseki.. non... non tu ne dois pas...

*Une portion d'Oseki savait fort bien que ce qui devait être fait était de sortir, autant pour lui que pour Eiki. Alors pourquoi s'était-il encore mis dans le chemin? Était-ce une sorte de torture, d'abus de pouvoir, ou une expression de ses réels désirs? Il agissait plutôt naturellement, malgré toute la nervositéqui l'habitait. Ni Eiki ni lui n'était dans leurs meilleurs états et Eiki ne portait plus de cosplay alors qu'Oseki portait encore Eizen le pirate. Dans ses yeux, Oseki ne savait pas ce qu'il transmettait au plus jeune, car il ne savait pas exactement identifier ce qu'il ressentait non plus. Le refus de se séparer, le désir de rester ensemble, et l'envie de le voir remettre ce costume de matelot. Eiki avait beau avoir rapidement accepté d'etre relâché a son menton, il ne s'enfuyait pas. Il questionnait. Et avec raison.*

Oui, tes pyjamas. Ce costume de matelot me rappelle tes pyjamas. Il me rappelle toutes sortes de moments avec toi où j'ai eu une envie forte d'enfreindre les règles non-écrites de notre amitié, Eiki. Ces vêtements...que lorsque tu les portes, tu m'attires d'une manière qui ne fait aucun sens. J'aime les femmes, j'aime les courbes des femmes, j'aime les jambes fines et les décolletés.... comment se fait-il que je sois autant attiré par mon meilleur ami dans des costumes aussi... peu sexués? Comment se fait-il que j'y vois autant de perversions à chaque fois que tu les portes?

Oui....tes pyjamas. Ne trouves-tu pas que ca leur ressemble?

Je ne peux pas faire cela. Je le sais, rationnellement, je le sais. J'ai compris...que j'avais brisé le coeur d'Eiki et que je dois arrêter de chercher à le garder à moi, malgré tout ce que je lui ai fait. Ce n'est pas sain. Ni pour lui et ni pour moi. Je ne dois pas le faire. Je dois... cela à Eiki. Pour tout ce que je lui ai fait, je lui dois respect...je lui dois sa liberté...

Je t'accompagne.

O-Oui mais...

Oseki mais que fais-tu..? Pourquoi me parles-tu comme si rien ne s'Était produit? Pourquoi es-tu revenu vers moi? pourquoi m'as-tu amené à la salle de conférence, et pourquoi m'as-tu fait faire toutes ces choses? Et maintenant... je t'ai exprimé que je n'en pouvais plus... que cela m'avais fait de la peine.. que je m'en vais mais... mais..

N-Non... onegai. Non.

* Les yeux du plus jeune ne pouvaient pas soutenir le regard, et ne pouvaient pas non plus s'empêcher de se remplir d'eau. Il tenta de tourner le dos à Oseki et à deux mains posa celles-ci sur la porte mais ne voyait pas très bien. Il ne pleurait pas mais il ne savait se concentrer sur ce qu'il regardait et chercha la poignée à tâtons sur la porte, la tapotant de plus en plus fermeement pour trouver la poignée. Il fallait l'ouvrir et s'enfuir. IL le fallait, parce qu'il sentait que ses barrières allaient céder. Il ne savait pas résister à cet homme. Mais il devait comprendre qu'il l'Avait profondément blessé, et il ne pouvait jouer avec lui comme bon lui semblait. Ou peut-être que oui, il s'en donnait le droit, et n'allait pas s'en empêcher, peu importe comment cela n'Était pas correct. Trouvant la poignée, Eiki la tourna maladroitement, ne réalisant pas qu'il n'Avait pas enlevé le verrou, et alors la porte n'ouvrit pas malgré l'élan qu'il y mit. *

Tu as dis que tu partirais réfléchir! Que fais-tu encore la...? Oseki je t'en veux... et pourtant je veux tout te pardonner... mais je ne dois pas! je ne dois pas!

*Les pensées, les mots dits et les actions d'Oseki étaient toutes en contradiction les uns avec les autres. Il ne voulait pas qu'il sorte. Il voulait l'accompagner. Il comprenait qu'il devait le laisser partir. Il comprenait que c'était lui qui le mettait dehors. L'espace d'un instant où aucun geste n'était commis, Oseki regardait Eiki et savait qu'il essayait de tout mettre de côté. Il savait. Il savait qu'il espérait pouvoir recommencer et écarter tout ce qui s'téait produit qui n'avait pas fonctionné, et ce qui avait fonctionné aussi. Une portion de lui savait que tout cela ne faisait aucun sens, car il voulait et ne voulait pas. En présence d'Eiki il était bien avec lui et voulait le garder à lui pour toujours. Et en présence de Youko, ne faisait-il pas la même chose avec elle? C'était dans ce court lapse de temps où les pensées allaient à toute vitesse, et la perte de la sanité les rattrapait. Eiki comprenait qu'il était en train de tomber dnas le piège d'Oseki, et Oseki comprenait qu'il était en train de le tendre. Les mains d'Eiki cherchaint la poignée et tiraient fortement, mais sans succès car il y avait le verrou.*

... mais que suis-je en train de faire? Je dois le laisser partir. Je dois accepter que j'ai mis termes à cette relation, et donc c'est normal qu'Eiki parte. Pour quoi ne... pourquoi ne suis-je capable de l'accepter? Pourquoi veut-il aussi désespérement partir? ... Tantôt... il m'a arrêté... il a pleuré... il m'a dit qu'il n'en pouvait plus...je dois.. je dois accepter. C'est moi qui a créé ceci.

... vas-tu revenir.

*Sa voix se fit plus calme, peut-etre tentait-il d'avoir le contrôle sur queqleu chose. Oseki n'avait pas tant bougé, bloquant quand meme l'Acces a la porte et surtout au verrou. La question en étati-elle vraiment une? Eiki n'avait pas de bonne raison de dire oui. Pourquoi reviendrait-il ? Oseki ne savait pas comment exprimer qu'il voulait qu'il revienne, qu'il ne voulait pas que ce soit un adieu d'une quelconque facon. Mais comme plusieurs autres choses, il ne savait pas bien s'exprimer ou communiquer, et plutôt que de dire comment il se sentait (entre autres parce qu'il ne savait pas bien l'identifier) il cherchait à avoir l'avis d'Eiki. Sa réponse à lui. Une question et une réponse. Parce que Eiki savait plus facilement ce qu'il voulait et ne voulait pas, ce qu'il ferait, parce qu'il réfléchissait alors ses décisions étaient bien fondées. C'était un avis indsipensable. Le dos d'Oseki bloquait l'accèes au verrou, et peut-être lui donnerait-il lorsqu'Eiki répondrait. Peut-être.*

...je n'ai pas besoin Oseki. Tu étais heureux sans moi.

Et si je n'étais pas rentré des Philippines, Oseki, ne vois-tu pas? C'Était un retour que tu n'attendais pas, une absence dont tu as profité. J'aurais aimé que cela se passe différemment. Mais déjà près de moi tu étais parti. Je pars.. Je pars physiquement... mais ce n'est pas réellement moi qui est parti Oseki.

* Tremblant en voyant que la poignée ne s'ouvrait pas, Eiki réalisait l'ampleur de la situation dans laquelle il était prisonnier. Il n'Avait pas été différent d'Oseki. En prenant un moment pour remettre ses sentiments au clair, et comprendre ce qui se passait à l'intérieur de lui, le plus jeune voyait bien ou la réalité l'Amenait. Il voyait les traumatismes que ses derniers rapprochements avec Oseki lui avait causés, il voyait que le bon chemin était de l'encourager dans sa nouvelle relation. Mais à peine avait-il été de retour, à peine Oseki l'avait-il anéhanti en lui révélant qu'il n'avait pas attendu son retour, et qu'il n'Avait pas pris soin de Deokin. Eiki aurait dû comprendre à ce moment la toute l'ampleur de la trahison et de l'abandon. A ce moment il en ignorait la profondeur. Il ignorait que toutes ces choses qu'Oseki faisait pour le retenir à lui, n'Étaient pas différentes de ce qu'il faisait avec Youko. Ce n'avait pas a être lui. Il ignorait encore toutes les jubilations et bonheurs qu'Oseki avait vécu, et tous ces soulagements de trouver un partenaire à son gout, qui agirait enfin comme il le désirait. Il ignorait la passion et le bonheur complet qu'il avait vécu, jusqu'a ce qu'il le comprenne, qu'il le recherche. Oseki l'avait ramené sous les mers, le forcant à de la soumission, et désespéré il s'était accroché à ceci comme d'une solution pour retrouver sa place. Mais cette place, elle n'existait pas. Ce qui la composait n'avait rien d'unique, et on l'avait saccagée. Cela faisait mal, mal à sa personne, à son égo, à ses sentiments, à cet endroit qui stimulait tout de cette profonde jalousie. Lui-même s'était emporté et s'était rapproché d'Oseki encore et encore même s'il savait tout. Il avait été incapable de s'en sauver. Plus il en avait appris, et plus il avait compris, plus ses propres gestes lui laissaient un gout amer, et il était temps d'y mettre un terme avant d'être incapable de se relever. Il tira sur la porte, comme si cela avait quelconque chance de l'ouvrir. Peut-être qu'Oseki la maintenait fermée avec son dos. *

Dis-moi la vérité Oseki... T'es-tu posé cette question une seule fois... une seule... lorsque tu étais avec elle?

...et alors? Étais-tu là que parce que je le voulais, seulement? ... Parce que tu pensais que ca me rendait heureux qeu tu sois là? Je veux dire, oui, oui bien sur j'étais heureux que tu sois là. Mais toi...tu... toi... tu voulais etre là? Tu étais heureux? ...

*Physiquement, Eiki montrait le départ et ce n'était pas tant la premiere fois. Il l'exprimait physiquement parce qu'il ressentait le départ émotif d'Oseki, c'était certainement quelqeu chose qui avait nourri ce sentiment de vouloir partir en grande partie, et avec raison! Le plus jeune avait partiellement raison. Apres tout, Oseki avait été heureux sans lui et on pouvait dire que c'était une absence de laquelle il avait profité. Il y avait tant de gestes et de non-gestes qu'il avait commis qui étaient des blessures profondes aux valeurs et à la personne qu'est Eiki, qu'il y avait même un non-sens à ce que l'affection soit désirée et recherchée. Car même si les actions d'Oseki n'avaient pas été prémédités en ce sens, l'ordre des événements pouvait porter à confusion. Oseki ne commencait qu'a peine etre conscient de tout ce qu'il avait fait et non-fait, et de omment ses gestes et paroles impactaient sévèrement sur la vie de gens près de lui. Il ne voyait que le pointe de l'iceberg des tourments émotionnels causés et de ceux qui l'habitait sans qu'il n'en soit encore réelement conscient. Comme Eiki tirait a nouveau sur la porte, Oseki sentit le contre coup mais ne changea pas son emplacement qui en bloquait l'ouveture. Cette fois, c'était le plus jeune qui posait une question et Oseki le fixa de sa position.*

Tu veux dire, si tu allais revenir? Tu m'as dit que tu partais une semaine. Je t'ai cru... mais je restais convaincu que tu ne reviendrais que pour me dire que tu partais de la maison.

Je ne voulais pas que tu partes. J'avais tellement peur que tu partes, et tu es parti. Tu es parti et tu ne m'as pas averti. Tu as commis le geste et après, seulement après, tu m'as dit que tu étais parti. Je me sentais tellement seul, je ne savais pas quoi faire. ... et une fois avec Youko j'ai... tout fait. ... j'ai peur que vous m'abandonniez, et moi je vous abandonne sans cesse. Peur. Moi ? Peur... un homme comme moi ne devrait pas avoir ces peurs-là. Un homme qui manipule les autres. Un homme qui joue avec l'esprit et les coeurs. C'est moi le danger, comment puis-je être celui qui a peur?

.. Quand tu dis quelque chose, tu tiens ta parole. Tu es ...une personne fiable, Eiki. Je savais.... que tu reviendrais.

* Écoutant les mots un a un dans un silence parfait, Eiki entendait la réponse parfaite et détournée que cela donnait. Oseki avait raison de détourner ses mots, parce qu'il était impossible qu'il lui sorte exactement ce qu'il croyait qu'il entendrait. Toutefois, c'était à nouveau tourner en rond. Eiki était profondément blessé qu'Oseki à nouveau fasse cette assomption. Ou plutôt qu'il la nomme à nouveau. Il ramena une main sur sa poitrine et cette fois s'arrêta de tirer sur la porte. *

Gomen nasai... j'aurais dû passer le vendredi soir de la St-Valentin avec Tsubasa... pendant tu serais avec Youko-chan. Je n'ai... pas eu le courage de t'attendre, Oseki. Mais tu vois... quand j'y repense maintenant... tu avais.. ces plans... et moi même si... même si j'ai.. j'ai essayé.... rien ne se rendait à toi. Tu partais pour ta soirée... et moi ce n'est pas en voyage que j'aurais dû aller.

* Serrant ses petits doigts sur son coeur, Eiki ressentit toute l'amertume. Oui c'était en quelques sortes sa faute, mais comment tout l'était devenu, pour que Oseki aie l'excuse d'avoir Youko autant qu'il le souhaitait ce soir-là, Eiki ne pouvait juste plus l'Accepter. Il se mit à regretter amèrement de ne pas être retourné voir Tsubasa. De ne pas avoir questionné son coeur à nouveau sur s'il battait encore une fois trop vite pour lui. Non en effet, il était parti se questionner sur le mauvais homme. Il n'aurait jamais dû quitter temporairement. Ce soir-là, Oseki partait rellement de toute facon, alors pourquoi retarder le tout? S'il était réellement parti de la maison pour ne jamais y revenir, il n'aurait pas eu a subir toute cette humiliation! Qu'est-ce qui lui avait pris de commettre un tel geste? une telle impulsion? de croire un instant que ce serait plus facile? Avait-il vécu dans l'illusion qu'il resterait quelque chose s'il reviendrait? Que jamais tout se détruirait? Non il savait ce qui se tramait et devait souhaiter le bonheur à Oseki! C'Était a la fois son ange et son démon qui l'Avait tiraillé et lui avait fait prendre cette mauvais décision. *

Ne me retiens pas maintenant, alors que tu m'as tassé du chemin.... Oseki ce n'est pas moi qui est parti, ce n'est pas moi, c'Était toi! Alors ne retiens pas maintenant... si j'avais été ce que tu désirais... Oseki, je sais fort bien que tu ne m'aurais jamais, jamais laissé partir!! Que tu aurais ressenti au même moment que moi que nous étions plus proches... que tout ce que tu avais inscris en moi, tu le pensais aussi. Mais à peine avais-je réalisé que je te donnais tout, que je ressentais que tu rêvais d'autre chose. Oseki, c'est quand tu m'as vu me donner, que tu l'as le plus désirée. Ce n'est pas normal, Oseki, ne reviens pas vers moi! Je ne tolérerai plus jamais que tu m'abandonnes une autre fois! jamais!

*Comme Oseki voyait les choses de manière complètement détourné, il lui était impossible de voir la vérité pour e qu'elle était et de juger de ses propres gestes de la bonne facn. Il n'aviat pas le recul de le faire à ce stade-ci, commencant à peine à être capable de regarder la situation avec une certaine distance. Oseki ne pensait certainement pas qu'Eiki était en faute de ce qui était arrivé, et il ne pensait pas non plus que son départ était une tactique montée pour avoir le champ libre d'aller voir Youko. Bizarrement, à différentes occasions et facons de s'exprimer, il semblait que c'était le seul message qui était retenu. *

... c'est vrai. J'avais déja le plan d'aller pratiquer ma danse. Pas le plan qu'il se passe quelque chose! Je t'avais même dit que je voulais qu'on regarde tes projets et tes difficultés, samedi...

...Passer le vendredi soir de la St-Valentin avec Tsuabsa. Tch. Oui c'est vrai, je n'ai pas réalisé du tout quelle fin de semaine c'était, mais je n'avais pas planifié de ne pas rentrer non plus. ... et toi ce n'est pas en voyage que tu aurais dû aller...c'est la troisieme fois que tu voulais partir, non? Pourquoi ne me disais-tu pas la vraie raison, Eiki?! ... ... tu voulais partir parce que tu ne te sentais pas aimé....parce qeu tu voyais que je passais plus de temps avec elle. Est-ce que me le dire aurait changé quelque chose? ...

*Il y avait plusieurs changements et pensées qui s'opéraient en Oseki. Herueusement il était déja adossé car sinon il risquait de reculer et perdre pied. Il voyait comment Eiki sortait ses émotions et comment cela était difficile et douloureux. N'en avait-il pas assez fait, djéa? N'avait-il pas assez blessé Eiki? Oseki se tourna face à la porte, ainsi plus ou moins dos à Eiki, posant ses deux mains sur le verrou et le défaisant, mais ne le libérant pas encore complètement.*

... j'aurais dû être plus attentif à ce qui se passait dans mon coeur, pour éviter toutes ces souffrances. Tu vas rester ici. Tu vas rester ici un bon 5 minutes au moins. C'est moi qui part. Je vais...sortir de cette pièce et partir...

...que tu n'aies pas à porter le blâme ou la pression de partir, de quitter. Tu l'as déja fait. Meme si c'est moi qui partait. C'est moi qui... t'a abandonné. A-alors je dois le faire.

Oseki, ce n'est pas ce que je ressens pour toi qui module ce que tu ressens pour elle... Je ne sais pas exactement ce que ton coeur pensait Oseki... mais je sais que tu tiens à moi. Je le ressens, et je le ressentirai toujours. Mais pas de cette facon... non pas de celle-là. J'aurais juste aimé... que tu ne me fasses pas subir tout ceci pour le comprendre.

* Oseki était dos à la porte, puis dos à Eiki. Celui-ci voyait qu'il hésitait avec le verrou, et peinait avec ses paroles. Eiki entendait bien qu'il se faisait dire qu'Oseki n'Avait pas eu de plans pour cette soirée là, mais le fait que cela se transforme en situation amoureuse magnifique... ce n'Était pas non plus une aventure sans lendemain. Il ne l'avait pas prédit, mais alors comment expliquer l'amour fou qu'il avait vécu durant autant de temps? Eiki le sentait déja depuis avant cette soirée, et pour lui, ce n'Était que la culmination de ce que Oseki ressentait mais n'Avait pas encore compris. Il avait entre autres agi avec lui en ce sens. Maintenant Eiki ne voulait pas subir l'assaut de possibles sentiments à son égard. Il n'y croyait pas. Mais il savait et comprenait qu'Oseki n'avait pas souhaité le trahir ou lui faire du mal. En effet il lui était impossible de l'imaginer de cette facon. Émotif, Eiki posa sa main dans le bas du dos d'Oseki, hésitante et froissa son jacket entre ses doigts, effectuant une petite pression dans son dos. Il se rapprocha d'un pas, et appuya sa tête entre ses omoplates, serrant fortement avec sa main. *

Gomen Oseki... je ne veux pas.. je ne veux pas rester derriere seul ici, parmi tes choses.

La soirée ou tu es rentré tard, la soirée que tu avais passé avec elle, et que tu m'as approché en me démontrant que cela serait surement la derniere fois... Oseki je me suis senti plus mal que jamais. Je ne veux pas revivre cela. Je me suis enfui pour ne pas le vivre, et je ne le subirai pas maintenant.

J'espère... que tu seras aussi heureux que tu l'as été, Oseki. G...Goodbye.

*Quelque part, Oseki savait que ce qu'il ressentait qu'il le voulait ou non était controlé seuement par ce qu'il éprouvait et que les sentiments des autres n'avaient pas la capacité de les modifier. Beaucuoup de choses s'étaient produites sans trop qu'il s'en apercoive et Oseki éprouvait de la difficulté à comprendre ses propres sentiments, où et comment ils se situaient et comment ils s'exprimaient. Le plus âgé voulait commettre les bonnes actions face à Eiki, malgré le contexte. Commencant a tourner la poignée de la porte, Oseki sentit la main du plus jeune qui agrippait son jacket dans son dos, puis qui s'appuyait à lui. Il ressentit un fort pincement, et l'envie de fermer la porte et serrer Eiki dans ses bras. Tout de lui se sentait tirailler et il avait l'impression que les paroles d'Eiki s'étaient transmises à travers son geste. Fermant les yeux un instant, Oseki ouvrit la bouche pour parler, mais le plus jeune ajoutait une seconde phrase.*

Je comprends...je ne veux pas te laisser seul ici alors. Viens avec moi. Sortons d'ici et... une fois.. une fois sur la plage, il faudra... ? ... oui j'imagine que c'est ce qu'il faut. Pour moi, pour elle, pour toi. Etre aussi heureux et focuser sur cela plutôt que sur ce qui nous rend triste... Good.. eh? Goodbye? A-attends tu ne sors pas d'ici avec moi? Ce n'est pas comme si nous n'allions pas nous revoir, n'est-ce pas? Tu vas me parler, ne? Dans combien de temps pourrais-je te revoir? Comment savoir si... je ne t'apporterai que des mauvais souvenirs maintenant? Eiki...

G-Goodb... Eiki .. you're coming... on the beach, right?

... je suis ... je suis ridicule. J'ai déja commis les gestes. Je ne devrais pas manquer de force maintenant. C'est un manque de respect envers toi. Je... oui sortons. Je te dois cela. Sortons, prend... tes distances. Moi les miennes. Q-quelques temps. Le temps que... le plus gros des morceaux passe. Je dois me concentrer sur etre heureux. Je vais... je vais aller voir Youko. Peut-être... que j'y verrai plus clair.

No. I'll bring this to... to my room. A room. Deokin's.

Je n'irai pas quêter une autre place. Yasahiro-kun m'avait déja offert d'y aller. Deokintsu... ne m'en voudra pas. Je devrais aller m'en chercher une seul. Une pour moi, ma place. Quelque chose à moi... un endroit...

* Accablé par le vide ressenti de se retrouver autant sans issue, Eiki relâcha le jacket d'Oseki pour le laisser quitter. Il sortirait en même temps. Il voulait ranger derriere lui l'adrénaline qui l'avait habité, et le faux sentiment de complicité qu'il avai ressenti. Il avait besoin de son costume certes, mais ne pouvait trouver aucun réconfort dans l'idée qu'Oseki disait l'apprécier. Tous ces mots lui semblaient maintenant tellement dépourvus de sens. Comment est-ce qu'on pouvait voir de la sincérité dans des mots qui changeaient de destinaire selon la situation? Il regrettait à la fois de s'être donné à Oseki alors que celui-ci faisait n'importe quoi de lui eet en même temps, éprouvait un certain bien-être d'avoir pu le faire une derniere fois. Toutefois il éprouvait une hantise face à ce qu'il avait fait comme geste, l'état dans lequel il avait été, et ce qu'il avait montré de lui-même. Il s'en voulait de s'être laissé emporter dans ces sphères, et ce monde si mal qu'il ne pouvait le décrire en mots. Il avait l'impression d'Avoir laissé une partie de lui s'éventrer. Il n'Appréciait pas le souvenir de la personne désespérée qu'il avait été la veille, qui avait tout pris malgré la froideur et l'injustice. Qui s'Était laissée blâmer sans se faire entendre. Qui s'était laissée soumettre par une confiance qui n'existait plus. Il avait quelque part toujours su que tout ceci était mal, mais avait été de plus en plus séduit par la tentation. Maintenant il se sentait brûlé vif, et n'avait aucune envie d'y retourner. Le souvenir était en effet amer et nauséabond. Eiki saisit la poignée de sa valise et avala d'un coup audible, sans détacher ses yeux du sol. *

Je ne suis pas un pirate. Je ne rêverai plus de cette liberté. Ce n'est pas ma place. Peut-être que ce sera la sienne. Peut-être pas. J'ai tracé ma carte. J'en connais les limites à présent.

*Il y avait un certain malaise car la chambre d'Eiki était la chambre qu'il partageait avec Oseki. Et maintenant, cette association était problématique. Oseki entendait le changement, et se doutait qu'Eiki ferait son possible pour obtenir une chambre seule. Il voudrait avoir sa chambre, et encore plus maintenant. Il avait parlé dep artir de la maison alors ca aussi, Oseki savait que cela était du sérieux. Il ressentit lui aussi une forme de vide à cette affirmation et autant qu'il ne voulait pas, autant qu'Oseki savait que cela devait etre fait. Il sentit la main d'Eiki qui relâchait le jacket et Oseki voulut se retourner. Il ne devait pas le faire, mais cela n'empêchait pas l'envie d'exister. Entendant le bruit de la main d'Eiki sur sa valise et comment celui-ci avalait durement, Oseki crispa la poignée de porte en sachant fort bien qu'il devait la tourner et sortir. Sa main tournait. *

... yes, okay. ... Then...

Ne pas vouloir se séparer... ne pas vouloir dire au revoir. Ne pas ressentir cette sensation de vide... je la déteste tellement, Eiki. ... Depuis qeu tu es revenu que j'essaie juste de t'avoir de plus en plus... et alors que j'étais le plus près de t'avoir, c'est moi qui s'est mis à s'éloigner. Rien ne me fait de sens. Je t'ai abandonné pour elle. Je dois aller la voir. Oui. Je dois etre heureux comme je l'ai été. Si je l'ai été et autant, c'est la bonne chose à faire. C'est la bonne... c'est avec elle que je devrais être.  ... Je vais aller prendre ce verre sur Révolte Obscure, puis j'irai après.

... I'll be going onboard one last time.

*S'il restait une once de respect d'Oseki envers Eiki, il se devait de lui laisser cette solitude et cette distance. Il se devait de lui laisser le temps de digérer tout ce qui s'était passé, tout ce qui changeait, tout ce qui était et n'était plus. Deja qu'Oseki ne l'aviat pas fait auparavant et avait été encore plus abusif envers Eiki, il était temps que cela cesse. Poussant la porte, Oseki tourna la tête en direction de l'ascenceur.*

* Alors qu'Oseki poussait la porte, Eiki garda la tête basse. Il ne contempla ni l'extérieur de la chambre, ni le corridor. Il entendit que le silence ou il n'eixstait qu'eux était rompu, car il y avait quand même beaucoup de gens qui circulaient dans les corridors. Il se souvenait que c'Était la fiesta. Il s'en voulait, car la magnifique victoire d'Oseki à bord de son bateau méritait de finir mieux que cela. Par contre il avait tout donné de ce qu'il pouvait donné. Il avait humilié son égo et s'était laissé tenté une derniere fois. S'il n'Avait partagé qu'un simple moment de sexualité avec Oseki, se serait-il sentit aussi dévasté? Ce moment n'avait pas été si simple, il était au dela des limites de ce monde qu'il avait cru partager avec Oseki, et finalement perdait tout son sens. Il songea à ce moment en bateau avec lui. Aux vagues, à la Révolte obscure. A la cabine du Capitaine. A l'amer sentiment de s'être senti à sa place, un court instant. Pourtant, les pensées pouvaient se distordre lorsque prises dans différents contextes. *

Oui à bord du Mistral je me sentais exactement comme ceci... pourquoi est-ce que ta venue a tout chamboulé? Pourquoi t'ai-je laissé m'amener sur ton bateau et dans ta cabine? Vengeance? Était-ce ma jalousie sur elle qui parlait? Je savais qu'elle était malaheureuse à bord. Devais-je l'être plus qu'elle? Elle défendait fièrement la belle relation que vous aviez... celle que tu as possédé, que tu as marqué tienne. Je suis allé dans la cabine. Tu m'as attaché et j'ai cru que je prendrais absolument tout ce que tu metterais sur mon chemin. J'étais déterminé à tout te donner, ne serait-ce que pour un moment avoir l'impression que tout ce que tu avais vécu a ses côtés ne valaient rien, oui je me serais plié à tout ce que tu désirerais juste pour avoir le dessus. C'Était horrible. Quel genre de personne odieuse suis-je devenu....? Je me sentais important, comme si la punition que tu m'imposais était une exposition de tes désirs. Mais je vois bien maintenant que cela représentait mes désirs. Oui tu aimais à me dire ce que j'aime. A me montrer en pleine figure que ceci j'aime cela. Que ce soit embarassant ou honteux oui tu me l'aurais rappelé. Dans tout ceci je ne remarquais pas... que tu n'avais même pas besoin de moi. Aveuglé par ma propre envie de te ravoir au moins un seul moment, je ne réalisais rien... et même si je le savais de la veille. Si je le savais d'avant que je parte...

* Serrant les doigts sur la poignée, Eiki congeait à son envie d'écrire. Il voulait raconter ce qu'il ressentait à un journal, et puis... avait une envie folle de le détruire pour que cela n'existe plus jamais en souvenir, même écrit. Ce serait trop douloureux d'y resonger. La porte se refermerait, et Eiki ne verrait plus jamais cette chambre. C'Était la dernière partagée avec Oseki. La dernière. Ce gout amer dans sa bouche, qui l'empêchait de dire une seule autre parole. Le gout de la fin. *

*Eiki pouvait percevoir la fin de l'aventure de pirates comme il le souhaitait, mais pour Oseki il y avait eu une célébration qui accompagnait toute l'effervescence de l'avneture. Il était allé récupérer Eiki à bord et avait traversé les péripéties en mer avec lui et de venir culminer le tout intimement était une magnifique célébration. Eiki lui avait certainement donné tout ce qu'il pouvait donné, et il y avait eu un investissement complet entre eux durant cette intimité. Pris a part, plusieurs des moments sur Révolte Obscure démontraient leur dynamique. Mais plus rien ne pouvait être pareil après ce qui les avaient séparés. La porte se refermait et Oseki avait l'impression qu'il devait fermer la porte sur des sentiments contradictoires en lui. Ils se sentait perdre énormément a l'instant présent, et ne saviat pas comment mettre un pied devant l'autre.*

.... je dois aller sur Révolte Obscure et y laisser toutes ces pensées de vouloir te posséder et te mettre à mes pieds. J'aime t'y mettre, j'aime quand tu y es et comment tu es docile sous moi. ...t'attacher, te restreindre...  ai-je été ainsi avec Youko? ...est-ce que je recherche ce contrôle et cette soumission, ce plaisir de te la regarder de haut? ... je ne sais pas... je ne sais pas... je dois arrêter d'éprouver ceci. Un verre au moins. Peut-etre deux et...

*Au même moment, arrivaient de par l'Ascenceur Akihito et Chaelin qui venaient à la recherche du Capitaine et de son bras-droit. Akihito le pointa dans le corridor en souriant, parce qu'il était agréablement surpris de voir que son copain avait raison. Toutefois, auprès du Capitaine Eizen, qui était-ce habillé en civil? Cela devait bien être le Jude, car lla grandeur était adéquate et cela allait avec les deux qu'ils venaient chercher.*

Akihito: Ah! Tu avais raison Laphicet ^-^! Je pense bien que c'Est Jude avec lui? Jude!! Eizen! Il faut remettre le costume de matelot!

...qui ? Laphicet? ... Pourquoi être ici? ... se passe-t-il quelque chose avec Révolte Obscure?

... Pourquoi...que se passe-t-il à la surface?

Chaelin: Je ne l'ai pas vu à la toute fin, mais je pense qu'il prenait l'eau... La bataille contre vous l'a vraiment endommagé je pense.

* Embrassant le cou d'Akihito et profitant d'être encore un peu prèes de lui avant la suite de l'aventure, Chaelin se promettait de sauver la Byakuren-mom. Il avait confiance en Akihito, mais se faisait aussi un devoir de la chercher tout aussi fortement que lui. Il eut une pensée pour son grand-père, mais savait que celui-ci était probablement bien loin de l'embuscade, là ou il y avait les animaux n'Était pas si loin de la garderie. Il n'avait pas particulièerement le gout de se séparer d'Akihito, et pensait à en faire un prisonnier à nouveau. Comme le capitaine avait fait à Jude. Mais ce n'Était pas juste, n'Est-e pas? Il l'embrassa une seconde fois, cette fois plus possessivement, mais comme ils arrivaient en bas, il n'avait pas le choix que de sortir avec lui, et garder ses craintes vis a vis d'Akio à l'intérieur, du moins pour l'instant. Chaelin libéra Akihito mais s'avanca en suivant ou il pointait son Capitaine. DÉja il ralentit le pas, notant combien celui-ci n'aviat pas l'air de bien aller. Il fronca les sourcils en voyant la dynamique glaciale, qui n'était pas du tout celle qu'il avait vu à bord. Que s'était-il produit??! Chaelin se souvenait que Eiki portait le costume d'Eleanor, d'ailleurs il l'Avait dans les mains, et il avait un air d'enterrement à l'idée de se rendre à la chambre des Children. Eiki leva les yeux sur le duo qui venait à leur rencontre, ralenti par toutes les émotions, il lui prit plusieurs instants à comprendre ce qu'ils voulaient de lui. *

Je.. oui... Yuri-kun... mon costume... je m'en allais le chercher.

Chaelin: Oh. Je ne sais pas ce qui s'est produit mais... ce n'est pas du tout comme à bord..?

Chaelin: C-Capitaine! Une armée de pirates étrangers sont arrivés sur la plage! I-Ils ont pris plusieurs otages! I-Ils ont prit la mère de sempai et celle du Capitaine Kratos!

...Comment?! Kamehime-san?!

* Abasourdi par les informations, Eiki n'eut même pas l'énergie de penser plus loin. Le duo d'Amoureux n'avait aucune facon de savoir que Oseki et Tsubasa étaient frères, non? Sinon, auraient-ils dit l'information avec un peu plus de tact?! Le coeur de Eiki se mit à battre beaucoup plus rapidement. C'Était somme tout encore une nouvelle situation, et en deux jours, ces OHU prenaient tout de l'Énergie, du sommeil et du temps d'alimentation du petit Anahiki. Et pourtant, frappé par l'Énergie et les informations données par les deux plus jeunes, Eiki posa instinctivement son bras sur la manche d'Oseki, levant les yeux vers lui. Les vieilles habitudes revenaient comme des boomrangs. *

*COmme Akihito ne connaissait rien de la dynamique a part du bateau pirate, il tentait surtout d'annoncer les activités. Il n'avait ni tact ni bonne manière de communiquer lorsqu'il n'aviat pas un rôle ou un texte à apprendre par coeur. Il avait par contre bien remarqué que l'ambiance ne semblait pas aussi festive que ce que Chaelin avait mentionné croire. Un instant, Oseki crut qu'avec l'annonce des activités qui reprenaient et l'arrivé d'un pirate à lui et un matelot auprès d'Eiki, ce serait une facon de les séparer et Oseki n'aimait pas du tout cette idée. Mais avant meme que ses pensées puissent se rendre plus loin, Chaelin dictait les informations et surtout les plus importantes. Froncant les sourcils sur le champ, Oseki tourna la tête vers Chaelin brusquement.*

Comment?? Ma mère est ici ???

Akihito: V-votre mère? Bien je....la mienne et celle de Kratos-san mais je ...ne sais pas pour la vôtre?

Comment ca des pirates étrangers? Une armée?! ... des otages...??? Ma mère! Pourquoi est-elle ici?! Qui sont ces autres pirates? Qu'est-ce que tout ceci signifie??

*Ressentant la main d'Eiki qui agrippait son bras, Oseki tourna le visage pour le regarder. Il croisa son regard, et le sien se remplissait de détermination. Il n'était pas question de ne rien faire, et il fallati absolument agir, rapidement. Sans dire un mot, les yeux d'Oseki demandaient indirectement a Eiki de venir avec lui à bord et de l'aider dans cette nouvelle mission importante. S'il y avait pluseurs otages, est-ce uqe Deokin était une cible potentielle? Qui d'autre étaient les cibles? Ils se devaient de les protéger, ensemble. Oseki acquiesca. Il tourna a nouveau la tête vers Chaelin, sa main prête à retenir Eiki à lui. Akihito quant a lui ne comprenait pas trop pourquoi Oseki avait senti sa mere visée car ils n'avaient pas parlé d'elle? Il resta aupres de Chaelin, ne sachant pas comment agir devant ce Capitaine victorieux et imposant. Il avait une étoffe de leader, et il avait l'impression de le voir partir d'un état moche et reprendre cette étincelle motivationnelle, guidant ses troupes.*

Il n'y a pas de temps à perdre. Nous remontons à la surface. Jude, tu viens à bord avec moi. Tu récupèreras ton costume à bord quand nous retrouverons Eleanor. Laphicet! Il faut s'assurer que tous nos pirates sont de prêts à monter sur Révolte Obscure!